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« L’Université de l’EMNO organise une célébration virtuelle de la Journée de la Terre intitulée « Investir pour les gens et la planète ».

Joignez-vous à nous pour un événement virtuel célébrant la Journée de la Terre et apprenez en quoi vos investissements financiers peuvent avoir une incidence positive sur la planète. La Dre Elaine Blacklock, responsable de la santé planétaire à l’Université de l’EMNO, et des invités spéciaux du secteur financier discuteront des « investissements pour les gens et la planète : l’incidence des investissements sur l’empreinte carbone d’une personne ».

L’événement est ouvert au public. Regardez-le en direct sur YouTube @NOSMtv le lundi 22 avril de 12 h à 13 h. Pour en savoir plus, consultez nosm.ca.

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L’Université de l’EMNO est la première université autonome de médecine du Canada et une des stratégies les plus réussies de formation de main-d’œuvre en santé dans le Nord de l’Ontario. Ce n’est pas uniquement un établissement de formation en médecine. Établie expressément pour répondre aux besoins du Nord de l’Ontario en matière de santé, en plus d’encourager l’accès équitable aux soins, elle contribue au développement économique de la région. L’Université de l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens du Nord de l’Ontario pour former des professionnels de la santé aptes à exercer dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies. Axée sur la diversité, l’inclusion et la défense des intérêts, l’Université de l’EMNO est un organisme primé socialement responsable réputé pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées faisant appel aux communautés.

Pour de plus amples renseignements, veuillez écrire à news@nosm.ca.

La Dre Elaine Blacklock revient sur son travail dans le domaine de la santé planétaire et propose des mesures pratiques aux aspirants leaders du climat.

En 2015, la Dre Elaine Blacklock voulait contribuer à l’action climatique, mais n’était pas sûre de la façon dont elle pourrait influencer le cours des choses. Les temps ont changé pour la pédiatre de Sudbury et professeure adjointe à l’Université de l’EMNO, qui est maintenant responsable de la santé planétaire à l’Université, présidente du Comité d’action sur les changements climatiques et chroniqueuse au Sudbury Star 

« Je pense aux changements climatiques en tant que parent et en tant que pédiatre, explique la Dre Blacklock. Mes patients sont jeunes. En tant que société, nous pensons qu’il est juste et correct d’investir de l’argent, du temps et des efforts dans leur santé, mais nous les envoyons dans un monde qui est de plus en plus malsain. J’éprouve un profond respect pour la nature et la vie, pour le processus de croissance et d’épanouissement des choses. Je pense que cette vénération est probablement la raison pour laquelle la santé planétaire est devenue le grand projet de ma vie. » 

La santé planétaire ne se limite pas à la protection de l’environnement : elle met l’accent sur le lien étroit qui existe entre la santé de la planète et la santé humaine. L’eau, l’atmosphère, la température, les précipitations et la biodiversité de la Terre – entre autres facteurs environnementaux – ont une incidence sur la santé et le bien-être au niveau de la communauté et de l’individu. 

Pour la Dre Blacklock, il est essentiel de repenser le concept de « ne pas nuire » pour la santé de la planète. Elle déclare : « À l’ère des crises environnementales mondiales, alors que les changements climatiques ont indubitablement des répercussions sur la santé des populations, que signifie “ne pas nuire”? Nous avons tendance à penser que cette notion s’applique au patient qui se trouve en face de nous, mais il existe de nombreuses façons de nuire. Nous participons à un système de soins de santé qui est responsable de 4 à 5 % des gaz à effet de serre (GES) et d’une part non négligeable des déchets. Notre système de santé cause des dommages, et cela devrait être un enjeu important pour les médecins. » 

Sur les 4 à 5 % de GES dont le système de soins de santé est responsable, beaucoup sont difficiles à contrôler pour les médecins. Par exemple, les plus gros contributeurs sont le chauffage, la climatisation et l’électricité pour les infrastructures, suivis par l’achat d’équipements médicaux, de fournitures et de produits pharmaceutiques, qui proviennent souvent de l’étranger. 

Mais d’autres contributeurs aux GES sont étroitement liés aux décisions cliniques. Par exemple, le dioxyde d’azote – également connu sous le nom de gaz hilarant – est un GES puissant. On trouve également des GES dans certains inhalateurs. Enfin, les examens médicaux, les traitements et les prescriptions ont tous une incidence sur l’environnement, de sorte que la réduction des interventions inutiles est bénéfique à la fois pour le patient et pour la planète.  

L’Université de l’EMNO s’efforce d’intégrer la santé planétaire dans son programme d’études médicales, plaçant ainsi ces questions au premier plan. 

« Il s’agit d’éduquer les apprenants à être des gestionnaires avisés de l’investigation et du traitement, ce qui est bon pour les patients, les coûts des soins de santé et la durabilité, déclare la Dre Blacklock. Il ne s’agit pas de remplacer les bons soins aux patients par de bons soins environnementaux, mais de trouver des cobénéfices et des synergies. » 

Selon la Dre Blacklock, pratiquer la médecine dans l’optique de la santé planétaire permet d’intégrer ces cobénéfices dans les soins prodigués aux patients. « En tant que médecins, nous pouvons mettre l’accent sur les recoupements spectaculaires entre ce qui est bon pour nos patients et pour la planète. Par exemple, si vous suivez les conseils du Guide alimentaire canadien en mangeant moins de viande, beaucoup de fruits et de légumes, et quelques sources de protéines végétales, c’est mieux pour votre santé et cela réduit votre empreinte carbone. Si vous utilisez des moyens de transport actifs pour vous rendre à l’école ou au travail, vous réduirez vos émissions et ferez beaucoup d’exercice. De plus, les médecins sont très encouragés à prescrire la fréquentation de la nature.  Le temps passé dans la nature a de nombreux effets positifs sur la santé physique et mentale, notamment la réduction de la tension artérielle et du stress, et il accroît notre sentiment d’appartenance à la nature et la probabilité de la protéger. » 

La Dre Blacklock reconnaît les efforts des membres du Comité et remercie la Dre Sarita Verma, rectrice, vice-chancelière, doyenne, et PDG d’avoir créé et soutenu le Comité d’action sur les changements climatiques de l’Université de l’EMNO, notamment en signant la Déclaration de l’AFMC sur la santé planétaire.  

En savoir plus sur le travail du Comité et sur la prochaine célébration de la Journée de la Terre, qui aura lieu le 22 avril. 

Une diplômée de l’Université de l’EMNO rend hommage à son fils décédé en offrant un espadon monté et une bourse d’études

En mémoire de son fils Haseeb Syed Zaib, une diplômée de l’Université de l’EMNO investit dans les futurs médecins. Le Fonds commémoratif Haseeb Syed fournira 5 000 $ par année à une étudiante ou un étudiant de l’Université de l’EMNO, quelle que soit son année d’études, qui a des besoins financiers. La bourse est attribuée grâce à un don de la Dre Jehan Zaib (médecine familiale, 2012), qui est également professeure adjointe. 

En même temps que le fonds, la Dre Zaib a fait don d’un espadon monté que Haseeb avait pêché peu avant sa mort en 2022. 

Passionné par sa communauté et par les soins de santé, Haseeb était une personne gentille, humble et intelligente, et un élève exceptionnel de l’école secondaire Hammarskjold de Thunder Bay. Il a obtenu son diplôme avec plus de 3 500 heures de bénévolat, dont plus de 500 heures au CRSSTB et dans des maisons de soins de longue durée. Passionné par les soins de santé dans son pays et dans le monde, Haseeb a été accepté par Médecins sans frontières à l’âge de 17 ans et a voyagé en tant que bénévole au Soudan et dans plusieurs autres pays d’Afrique. Il a également voyagé à l’international avec Dig a Well, une organisation sans but lucratif qui contribue à améliorer l’accès à l’eau potable. 

L’espadon monté a été offert pour commémorer l’esprit d’aventure de Haseeb.  

« La perte d’un enfant est la pire chose qui puisse arriver à un parent, a déclaré la Dre Sarita Verma, présidente, vice-chancelière, doyenne et PDG de l’Université de l’EMNO. Et pourtant, en cette période de deuil, la famille Zaib a choisi d’honorer Haseeb par le biais d’un fonds commémoratif pour les futurs étudiantes et étudiants, et d’un souvenir précieux d’une journée merveilleuse de sa trop courte vie. Nous penserons souvent à lui et nous aspirons à être à la hauteur de son riche passé de service au monde. » 

Légende de la photo : La famille Zaib et la Dre Sarita Verma devant l’espadon monté capturé par Haseeb Syed Zaib. 

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