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Célébrez 20 ans dans le Nord lors de la journée Portes ouvertes de l’Université de l’EMNO

Nord de l’Ontario, nous vous invitons à célébrer deux décennies d’incidence lors de la journée Portes ouvertes marquant le 20e anniversaire de l’Université de l’EMNO. Venez explorer nos campus, rencontrer la communauté qui a construit la première université autonome de médecine du Canada et jeter un regard sur les vingt prochaines années d’innovation dans le Nord.

Date : Vendredi 21 novembre 2025

Heure : 14 h – 17 h

Lieux : 
Université de l’EMNO à Thunder Bay, 955 chemin Oliver
Université de l’EMNO à Sudbury, 935 chemin du lac Ramsey

RSVP

Voici Bobbi Derkson, coordonnatrice administrative locale, qui intègre les stagiaires dans la communauté à Kenora

Les coordonnatrices et coordonnateurs administratifs locaux (CAL) jouent un rôle essentiel à l’Université de l’EMNO car elles/ils veillent non seulement à que les étudiantes et étudiants en médecine réussissent mais prospèrent également dans les communautés du Nord où ils s’instruisent. À Kenora, c’est justement ce que Bobbi Derkson fait, et bien plus.

Résidente de Kenora depuis plus de 20 ans, Mme Derkson est plus qu’une administratrice locale, c’est un mentor, un guide culturel et une agente de liaison communautaire qui a de profondes racines dans la communauté et le monde des soins de santé.

« Je veille à ce que les futurs médecins se sentent épaulés et bienvenus, dit-elle. L’aspect de mon travail que je préfère est de voir une étudiante ou un étudiant faire irruption dans mon bureau, impatient de me faire part d’une nouvelle découverte. La meilleure chose c’est de les voir revenir sans cesse. »

Les CAL entrent en jeu bien avant l’arrivée des étudiantes et étudiants car elles et ils gèrent tous les aspects de leur séjour, depuis la confirmation des stages et la coordination de l’hébergement en passant par l’établissement des titres de compétence. Puis, quand les étudiantes et étudiants arrivent en communauté, les CAL prennent aussi en charge, entre autres, la logistique et le soutien émotionnel. Cela aide les étudiantes et étudiants à prendre un bon départ à l’hôpital et dans la communauté.

Mme Derkson explique : « Si les étudiantes et étudiants arrivent en autobus et ont besoin de faire des provisions, je vais habituellement les chercher et les aide à faire leur premier gros voyage à l’épicerie. Ensuite, ils rencontrent des camarades et trouvent quelqu’un pour les conduire, mais habituellement, c’est moi qui les accompagne la première fois. »

Elle s’occupe même de détails pratiques, comme obtenir les badges de l’hôpital, les permis de stationnement et assurer l’accès à des bicyclettes, des kayaks et des canoés durant leur temps libre.

La semaine d’orientation inclut des visites de l’hôpital et d’organismes locaux car Mme Derkson pense que la sensibilisation à la communauté et à la culture est spécialement importante à Kenora.

« Kenora a une très grande population d’Autochtones et il y a plusieurs Premières Nations dans les environs. J’essaie d’enseigner certaines expressions anishinaabes aux étudiantes et étudiants; je les imprime et les affichent dans le salon étudiant pour les aider à écouter et lire la langue. Je les invite aussi à une cérémonie de la suerie. Nous les initions à la médecine traditionnelle et aux bains de cèdres, et je conserve des jupes à rubans dans le salon étudiant pour le cas où ils veulent aller à une cérémonie de suerie ou autre ou à un pow wow. Cette année, nous avons assisté à un pow wow durant la semaine d’orientation. »

Mme Derkson sait que son travail contribue à retenir des étudiantes et étudiants et à les mettre en relation avec la communauté : « Officiellement, je ne m’occupe pas du recrutement, mais à bien des égards, c’est exactement ce que je fais. Nous espérons que les étudiantes et étudiants ont une bonne expérience ici. C’est en partie la raison de ce que je fais. Mon but est d’aider les gens à se sentir enracinés dans la communauté et à y avoir des liens afin qu’ils aient une expérience positive et envisagent de revenir. »

Pourtant, il y a encore des défis, surtout quand il s’agit de l’infrastructure et du transport : « Un problème difficile ici est le logement. Et il n’y a plus de vols pour Kenora. Il faut prendre l’avion jusqu’à Winnipeg puis faire deux heures de route. La location d’une automobile est devenue si chère que certains programmes ne couvrent pas cette dépense pour les médecins remplaçants ».

Lorsque les étudiantes et étudiants arrivent dans une communauté, ils apportent de l’énergie, des compétences et la volonté d’apporter une contribution bien au-delà des murs de l’hôpital. L’effet se fait sentir dans toute la communauté : « Nous avons eu un étudiant qui a entraîné l’équipe de football de l’école secondaire. Il est vraiment gratifiant de voir ce type d’intégration communautaire ».

En fin de compte, Mme Derkson est optimiste en ce qui concerne l’avenir de la formation en santé dans la région. Elle approuve le changement systémique, qui passe par la conception d’un modèle de généraliste rural par les All Nations Health Partners, et vise à fournir un seul horaire et alléger ainsi bien des défis qui surviennent quand il faut équilibrer les horaires de la population étudiante.

Pour les personnes qui envisagent un rôle comme le sien, elle n’embellit pas la situation : « Ce n’est pas du 8 h à 16 h, du lundi au vendredi. On peut recevoir des appels le soir et devoir fournir de l’aide la fin de semaine. Mais c’est un travail extrêmement gratifiant. J’adore les étudiants ».

« Qu’est-ce qu’un stage à Kenora peut apporter? Je dis toujours que notre hôpital est petit mais puissant. Je vis à Kenora depuis 20 ans et chaque fois que j’en ai l’occasion, je veille à ce que la communauté soit renseignée sur les étudiantes et étudiants en médecine qui arrivent. »

Ce qui réjouit le plus Mme Derkson est de voir ces médecins en herbe revenir exercer dans le Nord.

Les CAL du Nord de l’Ontario ont aussi le dévouement et la passion de Mme Derkson et comprennent très bien ce que cela signifie d’étudier et de servir dans le Nord. Elles et ils s’efforcent de concrétiser le cœur de la mission de l’Université de l’EMNO : former et soutenir des professionnels de la santé résilients et profondément enracinés dans les communautés qu’ils servent.

Merci infiniment aux coordonnatrices et coordonnateurs administratifs locaux à Bracebridge, Dryden, Elliot Lake, Fort Frances, Hearst, Huntsville, Kapuskasing, Kenora, Île Manitoulin, Midland, North Bay, Parry Sound, Sault Ste Marie, Sioux Lookout, Sudbury, Temiskaming Shores, Thunder Bay, Timmins et Nipissing Ouest.

Les partenaires de l’Université de l’EMNO et de son institut de recherche obtiennent une subvention prestigieuse des IRSC

L’équité en santé occupe une place centrale dans la mission de l’Université de l’EMNO et de ses partenaires. Dans le cadre de la recherche faisant appel aux communautés et éclairée par des preuves, le corps professoral et des collaborateurs se penchent sur des problèmes réels qui entravent l’accessibilité, la qualité et l’équité des soins de santé, en particulier dans les communautés rurales, éloignées et du Nord.  

Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ont octroyé à un groupe de recherche affilié à l’Université de l’EMNO une subvention Projet totalisant 803 251 $, un témoignage de la force de la collaboration et de l’incidence de la recherche ancrée dans les réalités locales. La professeure Erin Cameron, Ph.D., directrice du Centre Dr Gilles Arcand pour l’équité en santé à l’Université de l’EMNO, et ses partenaires de l’Institut de recherche Santé Bruyère à Ottawa, ont reçu la subvention pour l’étude « A Place-based Framework for Equitable Health Service Delivery » (Un cadre de travail fondé sur le lieu pour la prestation de services de santé équitables). 

À l’aide de données géographiques, sur la santé et sociales, l’étude explore la façon d’améliorer l’équité et l’efficacité des services de santé. En s’inspirant d’une approche actuelle fondée sur le lieu et en incorporant les voix communautaires, l’équipe entend créer un nouveau cadre de travail qui peut guider la prestation de services plus équitables dans divers milieux.  

Ce nouveau cadre de travail sera perfectionné lors d’une mise à l’essai à Thunder Bay où des données locales et le vécu le façonneront. Le but est de construire un modèle qui peut être adapté pour améliorer l’équité dans les systèmes de santé de tout le Canada. L’étude met également en lumière la vigueur des partenariats de recherche de l’Université de l’EMNO avec des organismes communautaires qui rassemblent les soins cliniques et l’éducation d’une manière directement profitable pour la population du Nord de l’Ontario.  

Mme Cameron et la Dre Claire Kendall, chercheuses principales de l’étude, collaborent avec des partenaires de la Ville de Thunder Bay, de l’Institut régional de recherche en santé de Thunder Bay, du Bureau de santé publique du district de Thunder Bay et de nombreux fournisseurs de soins et établissements d’enseignement du Nord de l’Ontario. Cette étude illustre l’engagement permanent de la communauté de recherche de l’Université de l’EMNO à encourager la collaboration avec des partenaires régionaux pour répondre aux besoins et expériences uniques de la population canadienne en matière de santé. 

« Cette étude subventionnée par les IRSC montre comment la collaboration, l’innovation et la responsabilité sociale peuvent conduire au changement transformateur dans les soins de santé, a déclaré le Dr David Marsh, vice-recteur, Recherche et études supérieures. En travaillant avec des établissements, des disciplines et des communautés, l’Université de l’EMNO et ses partenaires font avancer l’excellence en recherche et aident à édifier un système de santé plus équitable pour toute la population du Nord. »  

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À propos de l’Université de l’EMNO 

L’Université de l’EMNO est la première université autonome de médecine du Canada et une des stratégies les plus réussies de formation de main-d’œuvre en santé dans le Nord de l’Ontario. Ce n’est pas uniquement un établissement de formation en médecine. Établie expressément pour répondre aux besoins du Nord de l’Ontario en matière de santé, en plus d’encourager l’accès équitable aux soins, elle contribue au développement économique de la région. L’Université de l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens du Nord de l’Ontario pour former des professionnels de la santé aptes à exercer dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies. Axée sur la diversité, l’inclusion et la défense des intérêts, l’Université de l’EMNO est un organisme primé socialement responsable réputé pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées faisant appel aux communautés. 

Écrire à news@nosm.ca pour obtenir d’autres renseignements.   

À propos du Centre Dr Gilles Arcand pour l’équité en santé 

Établi en tant que Centre pour la responsabilité sociale de l’Université de l’EMNO en 2021, le Centre est né d’une conviction immuable : que chaque personne, peu importe les circonstances ou la géographie, mérite la dignité d’un accès égal à des praticiens de la santé qui respectent les cultures, comprennent les réalités de la vie dans les régions rurales et éloignées du Nord, et dirigent avec compassion et intégrité. 

Le Centre Dr Gilles Arcand pour l’équité en santé est unique en son genre au Canada. C’est une entreprise visionnaire et multidisciplinaire qui se consacre à l’amélioration de la santé et du bien-être dans le Nord de l’Ontario. Grâce au leadership politique, à la défense des intérêts, à la recherche et à l’innovation, ainsi qu’à l’éducation qui permet de mieux aligner la formation médicale sur les besoins de la communauté, le Centre Dr Gilles Arcand pour l’équité en santé est en train de devenir un chef de file dans l’amélioration de l’équité durable, de l’accès et des résultats en matière de santé de la population. Son incidence découle de son orientation régionale, mais sa portée est illimitée. La pertinence nationale et internationale de son travail sera reconnue à mesure que ses résultats seront diffusés parmi les praticiens, les décideurs politiques et les défenseurs des intérêts dans des régions confrontées à des défis similaires. 

NOSM University