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Une vie de service : Regard du Dr Jean Anawati sur la médecine rurale et son espoir pour l’avenir

Lorsque le Dr Jean Anawati a déménagé à Sturgeon Falls dans les années 1970, les médecins étaient rares. Ses collègues et lui étaient des personnes à tout faire : ils ont mis au monde des bébés, géré la salle d’urgence, fait des rondes à l’hôpital et fourni des soins à la communauté du début à la fin de la vie. La médecine rurale était exigeante; il fallait être polyvalent et avoir un profond sens des responsabilités. Malgré la pénurie de médecins dans la région, le Dr Anawati a surtout remarqué que les jeunes ne s’intéressaient pas à la formation dans les professions de la santé dans la région : « J’ai demandé aux conseillers d’orientation pourquoi personne n’envisageait des études en médecine. Ils m’ont dit que ‘Les gens ici deviennent mécaniciens, agriculteurs et bûcherons’, à quoi j’ai répondu ‘Tout le monde n’est pas né pour être bûcheron’ ».

C’était cette ferme conviction du Dr Anawati et de quelques collègues que les jeunes du Nord de l’Ontario pouvaient devenir médecins qui allait changer la communauté de Nipissing Ouest. Cette certitude allait profiter à tout le Nord de l’Ontario et orienter la région vers un avenir meilleur. Ils ont affirmé que les soins de santé ne consistaient pas seulement à traiter des patients mais à répondre aux besoins sociaux et fonctionnels d’une communauté, idée qui allait inspirer des initiatives fort nécessaires dans toute la région.

Lorsque le Dr Anawati est arrivé dans le Nord de l’Ontario pour exercer, les jeunes n’avaient guère d’autre choix que de déménager dans le sud de l’Ontario pour profiter des possibilités. Cela signifiait souvent que beaucoup de diplômés en médecine du Nord de l’Ontario n’y revenaient pas après leur résidence. À son avis, ce qui devait arriver était clair : offrir la formation médicale dans le Nord pour le Nord. En outre, les services pour les communautés francophones et des Premières Nations de la région manquaient terriblement, ce qui signifiait qu’une solution qui répondait aux besoins de tout le monde dans la communauté était de la plus haute priorité.

Un collègue l’a invité à participer à la mise sur pied de ce qui allait devenir l’Université de l’EMNO. Un des deux membres bilingues du groupe, il a eu l’occasion de défendre la cause des Franco-ontariens en insistant sur l’importance d’un programme bilingue de médecine familiale. La Northeastern Ontario Medical Education Corporation (NOMEC) a marqué le début d’un effort pour former des médecins de famille dans le Nord de l’Ontario, mais la nécessité d’implanter un établissement permanent d’enseignement axé sur le Nord et la médecine rurale est devenue claire.

« Les choses ont évolué naturellement, explique-t-il. Au début, nous pensions que l’École de médecine du Nord de l’Ontario pourrait être simplement une faculté de l’Université Laurentienne et de la Lakehead University. Mais nous savions que l’autonomie était toujours dans la ligne de mire, l’autonomie de gérer nos programmes, taillés sur mesure pour le Nord, par des gens du Nord. Nous n’étions pas des politiciens; nous étions juste des gens qui voulaient améliorer les soins de santé dans nos communautés. Ce qui comptait, c’était que nous formions des médecins et qu’ils choisissent d’exercer dans le Nord. »

Pour ce fier membre de la grande communauté francophone de l’Ontario, la formation de médecins francophones était vitale pour répondre aux besoins des communautés de la région : « Nous avons créé le Groupe consultatif francophone et veillé à ce que les programmes de résidence de l’EMNO incluent des communautés francophones. La meilleure façon de servir les Franco-ontariens était de former des Franco-ontariens. Nous avons fait des progrès, mais nous devons en faire davantage ».

Même si seulement 5 % de la population ontarienne est francophone, environs 25 % de la population du Nord de l’Ontario parle français. « Si vous regardez les autres universités ontariennes, seulement 5 % de leur population étudiante pourrait être francophone. À l’Université de l’EMNO, le chiffre est plutôt de 15% ce qui ne reflète pas totalement notre population francophone. Il y a encore de la place pour encourager les habitants francophones du Nord de l’Ontario à poser leur candidature à l’école de médecine pour refléter ces 25 % dans nos admissions. »

La solution est simple : « Si vous êtes francophone, entreprenez votre formation dans une communauté francophone. Si vous êtes Autochtones, faites de même dans une communauté autochtone. C’est ce dont nous avons besoin, des gens de ces communautés qui deviennent médecins et retournent les servir ».

Il n’était pas le seul fervent défenseur de la communauté. En fait, toute sa famille s’est engagée. Son épouse, Jocelyne Anawati, et lui pensaient qu’être dans le domaine des soins de santé signifiait s’engager dans la communauté et pas seulement fournir des soins médicaux.

« Mon épouse était infirmière originaire de North Bay et connaissait fort bien les réalités de la vie dans le Nord. En tant qu’infirmière aux soins intensifs, elle a souvent constaté les défis que les patients rencontraient quand ils ne pouvaient pas communiquer dans leur langue maternelle durant les moments les plus critiques et stressants de leur vie. » Le Dr Anawati explique que Jocelyne était une femme accomplie et engagée dans sa communauté : « Par exemple, je n’ai pas grandi avec le hockey. Je suis né en Égypte où le sport ne faisait pas partie de notre culture. Cependant, dans la salle d’urgence, nous avons vu les résultats des blessures liées au hockey. De plus, à Sturgeon Falls, à ce moment-là, la nouvelle piscine était sous-utilisée. Mon épouse et un groupe de collègues infirmières ont pris l’initiative de former une équipe de natation, qui existe encore aujourd’hui et offre aux jeunes davantage d’options sportives ».

Jocelyne a fini par laisser son poste d’infirmière aux soins intensifs pour s’occuper du cabinet du Dr Anawati. « Quand nous avions des étudiants et des résidents dans notre communauté, nous tenions à les accueillir chez nous. Chaque mercredi soir, nous les invitions à dîner avec nos enfants. Certains, y compris quelques-uns de Sudbury, passaient la soirée avec nous afin de se sentir plus chez eux durant leurs stages. D’autres vivaient tous près de chez nous et savaient qu’ils pouvaient passer s’ils avaient besoin de quelque chose. Ma femme est devenue leur mère adoptive en quelque sorte. »

À l’occasion du 20e anniversaire de l’Université de l’EMNO en 2025, le Dr Anawati a été invité à partager ses espoirs et sa vision pour les 20 prochaines années.

« Les médecins ont trop de tâches administratives; il faut régler cela. Le travail en solo conduit aussi à l’épuisement professionnel. Il est temps qu’une nouvelle génération prenne les choses en main. J’ai fait ma part pendant longtemps et même si j’ai encore beaucoup de visions pour l’avenir, il doit évoluer avec la nouvelle génération de médecins. Nous devons augmenter le nombre d’étudiants et de résidents, surtout de médecins de famille francophones. Et nous devons augmenter le nombre d’étudiants francophones et les intégrer pleinement dans la communauté. J’ai veillé à ce que les résidents passent du temps avec l’infirmière et le pharmacien locaux. Je les ai exposés au refuge pour femmes, à l’Association d’intégration communautaire (Community Living Association), et à d’autres services de la communauté afin qu’ils comprennent bien leurs rôles et responsabilités envers toute la communauté et pas seulement envers leurs patients. »

Enfin, le Dr Anawati a conseillé aux futurs étudiants en médecine : « Si vous voyez qu’il manque un service, regroupez des gens qui pensent comme vous et créez-le. Mais souvenez-vous d’une chose : si vous ouvrez une porte, soyez prêts à faire face à ce qu’il y a derrière. N’allez pas dans la communauté en pensant que vous avez la solution à tout. Vous devez travailler avec les membres de cette communauté pour la trouver ».

Le Dr Jean Anawati a créé la Bourse Dr Jean Anawati en 2006. En souvenir de son épouse, Jocelyne, il a généreusement enrichit sa contribution en février 2025 pour parvenir au total de plus de 100 000 $. Cette bourse profite à des étudiants en médecine à temps plein à l’Université de l’EMNO qui ont des liens avec Nipissing Ouest et la communauté franco-ontarienne.

Pleins feux sur la recherche sur l’autocompassion : Présentations d’étudiantes de l’Université de l’EMNO et de la Lakehead University à un congrès international

 

L’équipe de recherche de Mindful Self-Compassion North a franchi une autre grande étape avec quatre présentations au Congrès international de médecine universitaire (CIMU) tenu à Halifax, une réalisation notable qui reflète l’influence grandissante de l’équipe dans le domaine. 

L’équipe a animé des ateliers portant sur diverses initiatives, notamment le lancement d’un nouvel infographique bilingue fondé sur des preuves conçu pour aider les cliniciens à aborder une série de défis des patients comme la dépression, l’anxiété, le TSPT et la régulation des émotions. Elle a aussi présenté des études sur l’équité, la diversité et l’inclusion visant à voir si les cours d’autocompassion peuvent aider à réduire les préjugés raciaux intrinsèques chez les cliniciens et la population étudiante.

En outre, des présentations orales ont exposé ses résultats de recherche, notamment que la population étudiante en médecine tend à se traiter plus durement qu’un ami proche dans les temps difficiles (un modèle qui semble plus prononcé que dans la population en général), et la faisabilité et l’efficacité de l’enseignement des compétences en autocompassion par des méthodes d’apprentissage asynchrone. Chaque membre réfléchit ci-dessous à ses contributions et indique l’influence que la recherche et la transmission du savoir ont eu sur eux.

Eden Mackereth
Eden Mackereth

Eden Mackereth (classe de médecine de 2026), étudiante en quatrième année à l’Université de l’EMNO, a participé à l’étude sur l’utilisation de la technologie dans la formation à l’autocompassion de la population étudiante en médecine. Elle a exploré l’efficacité d’une plateforme d’apprentissage partiellement asynchrone pour enseigner les principes de l’autocompassion aux résidents, en offrant des stratégies pratiques pour gérer les demandes des environnements cliniques sous pression.

Les résultats montrent un potentiel d’amélioration de l’accessibilité à la formation sur l’autocompassion parmi la population étudiante et les médecins. Eden a aussi coanimé un atelier portant sur un infographique sur le bien-être conçu pour aider les médecins à enseigner l’autocompassion aux patients. Son travail reflète l’effort général pour appuyer le bien-être de la population étudiante et des médecins et pour encourager l’innovation dans la formation au bien-être dans les écoles de médecine du Canada.

Claire Poulin
Claire Poulin

Avec les co-autrices et camarades étudiantes en médecine Brooklyn Ranta et Eden Mackereth, Claire Poulin (classe de médecine de 2026) a présenté une étude sur la prévalence de l’autocompassion dans la population étudiante en médecine de l’Université de l’EMNO. L’étude a mis en évidence les défis émotionnels des débuts de la formation en médecine et ses effets sur la santé mentale de la population étudiante. 

La participation de Claire témoigne d’un solide engagement envers le bien-être étudiant et le but commun de trouver une solution aux taux élevés de dépression et d’épuisement professionnel durant la formation en médecine dans l’optique de l’autocompassion et de l’humanité commune. Le CIMU a constitué une précieuse plateforme pour faire entendre la voix de la population étudiante en médecine de l’Université de l’EMNO, pour qui la formation socialement responsable et dans des communautés éloignées, nordiques et rurales façonne les expériences, et pour mettre l’accent sur la nécessité de systèmes de soutien compatissants et fondés sur des preuves dans la formation en médecine. 

Brooklyn Ranta
Brooklyn Ranta

Brooklyn Ranta (classe de médecine de 2026) a participé à l’atelier sur l’infographique sur l’autocompassion et l’étude sur l’autocompassion dans un groupe étudiant, montrant ainsi son engagement dans plusieurs dimensions du bien-être dans le domaine de la santé. En collaboration avec ses superviseurs, le Dr Bryan MacLeod, Monique Mercier, et le Dr Robert Simpson, elle a écrit un chapitre d’un livre à venir axé sur la prévalence de l’épuisement professionnel et la mauvaise santé mentale dans la population étudiante en médecine. Brooklyn est une solide partisane de l’intégration de l’autocompassion dans la formation en médecine, une stratégie pour relever ces défis et contrer l’isolement qui sévit souvent dans la formation en médecine.

Mackenzie Barnett
Mackenzie Barnett

Mackenzie Barnett (candidate au doctorat en psychologie clinique à la Lakehead University, classe de 2026) est une doctorante en quatrième année et collabore avec l’équipe de MSC North pour mener les recherches liées à sa thèse. Au CIMU, elle a présenté avec le Dr Bryan MacLeod un atelier portant sur la façon dont les pratiques d’autocompassion peuvent influencer les réactions des médecins face à leurs patients. L’étude repose sur des recherches en émergence suggérant que la pleine conscience et l’autocompassion peuvent réduire les préjugés raciaux en appliquant ces perspectives à un cours reproductible, Self-Compassion for Healthcare Communities, élaboré par le Dr MacLeod. La collecte de données commencera à l’automne. Récemment des études ont montré que les exercices de pleine conscience et d’autocompassion peuvent réduire les préjugés raciaux.

Mackenzie et le Dr MacLeod vont un peu loin en appliquant ces nouveaux résultats à un cours reproductible sur l’autocompassion, Self Compassion for Healthcare Communities, que le Dr MacLeod enseigne aux professionnels de la santé et à la population étudiante depuis plus de quatre ans. Mackenzie a apprécié que les participants au CIMU réfléchissent et fassent des commentaires sur leurs propres expériences dans leur travail sur l’équité, la diversité, l’inclusion et l’accessibilité et expriment des idées pour renforcer cet important protocole de recherche.  Mackenzie et le Dr MacLeod commenceront officiellement la collecte de données cet automne. Elle croit aussi fermement que les membres de MSC North sont, dit-elle en plaisantant, des « sur-performants en voie de guérison ».  Elle a malheureusement vu trop de fournisseurs de soins et de chercheurs succomber à l’épuisement professionnel et souffrir en raison de leur profond désir d’aider les autres. Elle espère que MSC North peut constituer un exemple pour d’autres équipes de recherche et des praticiens et les inciter à adopter l’autocompassion et la bonté envers soi dans leur fonctionnement (et leurs recherches!) afin d’assurer leur longévité dans leur travail essentiel. 

Chelsea Klein
Chelsea Klein

Même si Chelsea Klein (classe de médecine de 2027) n’a pas pu assister au CIMU de 2025 en raison de ses examens, ses contributions ont été très ressenties durant l’atelier sur les infographies. Elle participe à l’étude de l’équipe sur les infographies bilingues sur la santé mentale qui ont été présentés comme des outils de formation des cliniciens au congrès. L’étude porte sur l’utilisabilité de ces infographies comme ressources éducationnelles pour les cliniciens et les patients en proie à l’épuisement professionnel, à la dépression, à l’anxiété, au TSPT ou à la dérégulation émotionnelle. Chelsea a joué un rôle clé dans l’initiative, notamment en dirigeant et mettant en œuvre la traduction en français pour améliorer l’accessibilité et l’impact.

En tant que francophone, Chelsea se passionne pour l’accès à des outils bilingues et a dirigé la traduction en français pour élargir l’accès aux ressources sur la santé mentale, surtout dans le Nord de l’Ontario ou environ 21 % des résidents sont francophones. Cette approche bilingue appuie la responsabilité sociale de l’Université de l’EMNO et promeut des soins sûrs et inclusifs grâce à la congruence linguistique.

Dr. Bryan MacLeod

Le Dr Bryan MacLeod est spécialiste de la douleur chronique et professeur agrégé à l’Université de l’EMNO. Il a commencé sa carrière médicale en tant que médecin de famille rural à Marathon après sa résidence effectuée dans le cadre du Northern Ontario Medical Program (NOMP). Au fil des ans, il a assumé plusieurs fonctions de dirigeant clinique, y compris directeur médical du perfectionnement du corps professoral du NOMP, des soins palliatifs au Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay, de la douleur chronique au St. Joseph’s Care Group et à ECHO North. À la suite d’un épisode d’épuisement professionnel en 2019, il s’est orienté vers le bien-être des cliniciens et de la population étudiante tant dans l’enseignement que dans la recherche. Il est particulièrement fier des étudiantes chercheuses de MSC North et de leurs accomplissements, y compris d’avoir été sélectionnées pour présenter quatre séances à l’ICAM de 2025.

Le Dr MacLeod et son équipe de recherche souhaitent souligner le travail et les contributions des autres membres actuels et passés de l’équipe, à savoir : Chad Tremblay, Janelle Lazon, la Dre Sarah Hunt et la Dre Jenna Simpson dont les précieuses contributions ont jeté les bases de ce bon travail et permis d’effectuer ces présentations.

En mai 2025, l’équipe fournira gratuitement de la documentation bilingue (français et anglais) accréditée par l’EPPP à tous les membres du corps professoral et les cliniciens de l’Université de l’EMNO répartis dans le pays. Ces ressources visent à appuyer l’intégration de pratiques d’autocompassion dans les soins cliniques. Les cliniciens qui choisissent d’utiliser ces documents auront aussi la possibilité de formuler des commentaires qui permettront de parfaire les outils avant leur diffusion à grande échelle.

Pour participer à cette initiative, ajoutez votre nom et votre adresse électronique à notre liste confidentielle de contacts.

Une collation des grades historique pour l’Université de l’EMNO en 2025

L’Université de l’EMNO a fièrement fêté son 20e anniversaire avec une période de collations des grades marquée par de grandes étapes et remplie de signification. Lors des cérémonies tenues à Thunder Bay le 23 mai et à Sudbury le 30 mai 2025, l’Université a conféré son millième grade de médecine et honoré les accomplissements des 69 nouveaux médecins, et d’un titulaire d’une maîtrise en études médicales.

 

Un autre moment historique, le Dr Michael Green a été officiellement installé à titre de deuxième recteur, vice-chancelier, doyen et PDG depuis que l’Université de l’EMNO est officiellement devenue la seule université autonome de médecine du Canada en 2022. Mme Cindy Blackstock, Ph.D., la toute première chancelière de l’Université et promotrice réputée des droits des enfants et des familles autochtones, a présidé les cérémonies. Son leadership reflète l’engagement profond et durable de l’Université de l’EMNO envers la responsabilité sociale et la réconciliation.

 

Les deux cérémonies ont débuté par la procession guidée par le Nsidwaamjigan, l’objet cérémonial introduit en 2023 et aujourd’hui un symbole d’honneur, de guérison et d’interconnexions.

 

« En cette année aussi historiquement importante, c’est un privilège extraordinaire d’arriver à l’Université de l’EMNO, a déclaré le Dr Green. Voir ces nouveaux médecins prendre courageusement leurs rôles de chefs de file et d’innovateurs dans les soins de santé, dont beaucoup reviennent élire domicile dans les communautés du Nord pour les servir, est à la fois inspirant et profondément encourageant. Ces nouveaux médecins incarnent l’esprit et la mission de l’Université de l’EMNO et auront une profonde incidence. »

 

Avec les grades décernés cette année, la communauté des diplômées et diplômés compte maintenant 1 041 médecins, dont 92 se définissent comme Autochtones et 214 comme francophones. Fait remarquable, 34 des diplômées et diplômés en médecine de cette année, soit 49 % de la promotion ont obtenu un jumelage en médecine familiale, ce qui réaffirme le leadership de l’Université de l’EMNO dans le règlement de la pénurie qui existe dans les soins primaires dans les communautés éloignées, rurales, autochtones et francophones.

 

Depuis 2009, quand les premiers médecins et résidents en médecine familiale ont terminé leur formation, l’Université de l’EMNO joue un rôle vital dans l’expansion et le soutien du corps médical du Nord de l’Ontario. En janvier 2025 :

  • 683 médecins avaient terminé leur résidence en médecine familiale par l’entremise de l’Université de l’EMNO, dont 60 % ont choisi de rester exercer dans le Nord.
  • 90 % des diplômées et diplômés qui ont effectué leur formation de premier cycle et postdoctorale à l’Université de l’EMNO sont restés dans le Nord.
  • 53 % des diplômées et diplômés de l’Université de l’EMNO choisissent la médecine familiale, par rapport à la moyenne nationale de 38 %.

À l’heure où l’Université de l’EMNO célèbre 20 années de formation médicale transformatrice, la collation des grades est un moment pour réfléchir à son succès durable et à sa mission inébranlable. Depuis sa création, l’Université de l’EMNO est fermement enracinée dans les principes de la responsabilité sociale, de l’équité en santé et de l’amélioration de l’accès aux services de santé dans le Nord de l’Ontario. Chaque promotion renforce cet héritage car ces diplômées et diplômés exceptionnels vont fournir des soins dans la région et au-delà.

 

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L’Université de l’EMNO est la première université autonome de médecine du Canada et une des stratégies les plus réussies de formation de main-d’œuvre en santé dans le Nord de l’Ontario. Ce n’est pas uniquement un établissement de formation en médecine. Établie expressément pour répondre aux besoins du Nord de l’Ontario en matière de santé, en plus d’encourager l’accès équitable aux soins, elle contribue au développement économique de la région. L’Université de l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens du Nord de l’Ontario pour former des professionnels de la santé aptes à exercer dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies. Axée sur la diversité, l’inclusion et la défense des intérêts, l’Université de l’EMNO est un organisme primé socialement responsable réputé pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées faisant appel aux communautés.

 

Écrire à news@nosm.ca pour obtenir d’autres renseignements.

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