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Trouver une communauté et le bien-être avec le théâtre et la médecine

At first glance, theatre and medicine may seem worlds apart. But not for Dr. Lisa Habermehl and a few like-minded colleagues in Kenora who came together to create a new theatre company—So I Guess We’re Doing This?   

The theatre company aims to foster creativity by blending the worlds of performing arts and medicine. While they may serve different functions, both medicine and theatre rely on collaboration, empathy and human connection, while coming together to achieve a common goal.  

Dr. Habermehl, Assistant Professor at NOSM University, has practised family medicine for more than two decades and contributes to medical policy. She says theatre allows physicians to express themselves and take on new roles. “Having an outlet for creativity and art can be helpful for physicians who often work in high stakes environments. While medicine is often about urgent decisions and high stakes, theatre is really building something, growing a foundation, and creating together with a community,” she says.  

The first original production by the company, “Finding Richard Close,” explores complicated family relationships and the tensions between loved ones. The play tells the story of two estranged siblings who are brought together to manage the final affairs of their dying mother. They find a document written by their mother with clues about their family. The document sends the siblings on a journey to find Richard Close and the secrets he might be holding.  

“Finding Richard Close” is the first play written by Dr. Habermehl.  

The cast includes Dr. Jonny Grek (an Assistant Professor at NOSM University), Derek Favreau, and Dylan Shumka-White, fellow Kenora actors and community members. The theatre company will be performing at The Winnipeg Fringe Festival, which runs from July 16 – 27. There will also be performances in Kenora from August 21-23. 

Dr. Habermehl encourages other physicians to tap into their artistic and creative sides. Founding So I Guess We’re Doing This? has given her a new outlook on life. “It has been the most invigorating and lovely thing I have done in my adult life.” 

She notes that participating in arts can support physicians’ wellness and reduce burnout. “Particularly in Northern Ontario where many deeply creative people work in our medical community.”  

Briser la glace et les obstacles : Shannon Kenrick-Rochon participe à la dernière expédition de leadership dans l’Antarctique

En tant que professeure adjointe qui prône l’équité et l’inclusion dans les STIMM, Shannon Kenrick-Rochon exploite son expertise universitaire et sa passion personnelle dans son rôle à l’Université de l’EMNO. Sa sélection pour la dernière expédition dans l’Antarctique de l’initiative sur le leadership mondial, Homeward Bound, témoigne de ses accomplissements personnels et des valeurs de l’Université : appuyer les femmes et les chefs de file non binaires des domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie, des mathématiques et de la médecine.

En dépit du dialogue grandissant et des efforts déployés à l’échelle du secteur pour offrir des possibilités équitables aux femmes et aux personnes non binaires, le changement systémique dans les disciplines des STIMM commence très lentement; les femmes et les personnes non binaires continuent d’être sous-représentées dans le domaine, surtout dans les postes de direction. C’est pourquoi, en 2015, l’activiste pour le leadership Fabian Dattner, ainsi que la biologiste en conservation de l’Antarctique, Justine Shaw, la professeure en biologie marine de l’Antarctique, Mary-Anne Lea, et la scientifique en marine de l’Antarctique, Jess Melbourne-Thomas, ont créé Homeward Bound, un organisme axé sur la création de possibilités de leadership, de réseautage et d’enrichissement pour les femmes et les personnes non binaires des domaines des STIMM. Depuis 2016, elles organisent des expéditions dans l’Antarctique qui ont fourni à dix groupes l’occasion de participer à leur programme de leadership transformationnel.

Ce sont des anciennes participantes locales à l’expédition, qui regroupe 100 femmes des domaines des STIMM venant de partout au monde, qui ont encouragé Shannon à poser sa candidature; ce qu’elle a fait puis a oublié la question. Des mois plus tard, elle a reçu a message inattendu l’informant qu’elle avait été acceptée dans le programme de leadership et de théorie d’une année. La confirmation qu’elle ferait partie du voyage dans l’Antarctique a déclenché une grande anticipation et de la gratitude.

« Franchement, j’y ai cru vraiment lorsque j’ai embarqué dans l’avion après un an de planification » avoue-t-elle.

Le voyage lui-même fut une expérience inoubliable, une combinaison de défis et d’émerveillement. Depuis la traversée du Passage de Drake jusqu’à la visite de la Palmer Science Station, en passant par les atterrissages quotidiens au milieu de la faune antarctique, cela revenait à participer à un documentaire sur la nature : « Et oui, nous avons même fait une plongée polaire. Il n’y a rien de tels qu’un plongeon dans les eaux de l’Antarctique pour créer des liens; c’était froid, ridicule et absolument inoubliable ».

Parmi les nombreuses leçons que l’expédition a apportées, celle qui l’a le plus marquée était l’importance de la présence à part entière : « l’absence de distractions et la beauté étonnante m’ont rappelé combien la vie est courte ».

L’expérience lui a aussi fait mieux comprendre les défis des femmes dans le monde car elle a entendu les différents obstacles que celles de son groupe rencontrent; ce qui souligne que nous devons faire plus qu’encourager les femmes à rêver, nous devons aussi protéger leur droit d’essayer… et d’échouer.

« Si vous n’échouez pas parfois, vous n’essayez peut-être pas assez. La vraie perte n’est pas l’erreur, c’est de n’avoir jamais l’occasion d’essayer. »

Ce sont des leçons comme celle-ci qui alimentent l’engagement continu de Shannon dans le renforcement de la capacité d’agir des femmes et des filles tant dans sa profession que dans sa vie personnelle. Une partisante du sport et de l’activité physique, elle a l’intention d’utiliser ce qu’elle a appris durant son séjour dans le programme Homeward Bound pour donner aux jeunes femmes la capacité de participer à des sports, pas seulement pour leur santé physique mais pour renforcer leur confiance, leurs compétences en leadership et leur résilience : « Les femmes en bonne santé construisent des communautés en bonne santé, souligne-t-elle. Et quand les femmes prospèrent, tout le monde en profite. »

Au-delà des paysages époustouflants et des expériences infinies d’apprentissage, Shannon a emporté des amitiés pour la vie : « Il y a quelque chose qui crée des liens incroyables dans cette expérience intense en compagnie de femmes venant de partout au monde. Ces amies constituent un réseau mondial en qui j’ai confiance, que j’admire et avec lesquelles je continue de m’instruire ».

Shannon a appris deux lourdes leçons. Tout d’abord, malgré son écosystème fragile, l’Antarctique lui-même est la preuve que la coopération internationale peut réussir, un message qu’elle gardera toujours. Elle veut partager la deuxième avec les jeunes femmes qui envisagent de se lancer dans les STIMM : « Vous avez votre place ici. Votre voix compte. Restez curieuses, penchez dans l’inconfort et ne laissez pas la peur d’échouer vous retenir. Trouvez votre peuple. Continuez de progresser, physiquement, émotionnellement et intellectuellement. Le monde a besoin de vous ».

Même s’il y a des progrès, elle reconnaît qu’il reste des obstacles pour les femmes et les personnes non binaires dans les STIMM, depuis le manque de représentation jusqu’aux préjugés systémiques. Elle sait aussi que les gains en matière d’équité ne sont pas garantis.

« Il est tout aussi important de garder notre élan que d’insister sur le changement. Des initiatives comme Homeward Bound aident à construire une communauté, à améliorer les compétences en leadership et à rappeler que l’union fait la force. Des programmes comme celui-ci nous équipent pour diriger, défendre et élargir les possibilités pour les prochaines générations. »

Tournée vers l’avenir, cette jeune femme peut vraiment être fière : aventurière, moteur du changement et cheffe de file dessinant une nouvelle frontière, pas seulement le bout de la Terre dans son expédition en Antarctique mais dans les soins de santé, dans sa communauté et au-delà.

NOSM University