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Lancement de NORTHH — Le premier réseau et base de données sur les soins primaires dans le Nord de l’Ontario

Une équipe de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) est en train d’établir la première base de données de recherche sur les soins primaires dans le Nord de l’Ontario. Des données communautaires et sur les populations du Nord de l’Ontario, extraites de dossiers médicaux électroniques dépersonnalisés, seront mises à la disposition de chercheurs sur les soins primaires, de cliniciens et d’organismes. Les données serviront à relever les principaux problèmes de santé et à améliorer les soins.

L’initiative est coordonnée par NORTHH, NOSM’s Research Toward Health Hub, hébergé dans le nouveau Centre pour la responsabilité sociale. Le plan de diversification des modes de paiement de la Northern Ontario Academic Medicine Association, Inspire Primary Health Care, et l’Agence de la santé publique du Canada ont fourni un total de plus de 223 000 $ pour appuyer NORTHH.

NORTHH est le premier réseau d’apprentissage et de recherche basé sur l’exercice à offrir des séries uniques de données sur les soins primaires prodigués aux populations du Nord de l’Ontario. Il donnera aussi la priorité à la souveraineté des données autochtones.

« Le but est de veiller à ce que les principes de la souveraineté des données autochtones soient maintenus en partenariat avec les communautés, et d’améliorer la capacité de recherche sur les soins primaires inclusifs et équitables à l’EMNO » a dit la Dre Barb Zelek, fondatrice de NORTHH, cheffe de la Division des sciences cliniques et médecin de famille généraliste rurale à Marathon.

« Pour les médecins et les chercheurs en soins primaires du Nord, cela signifie accéder à une base de données sur les soins primaires dans le Nord qui les aidera à trouver la réponse à vos questions cliniques et de recherche, et apporte la possibilité de mener des recherches axées sur le Nord pour améliorer les résultats pour la santé dans cette région » a-t-elle ajouté.

Les médecins et fournisseurs de soins primaires sont invités à se joindre au réseau NORTHH afin d’y apporter une contribution et d’accéder à la base de données pour appuyer leur exercice dans le Nord de l’Ontario.
« La base de données de NORTHH sera précieuse pour les médecins et les chercheurs car les problèmes de santé varient grandement d’une communauté à l’autre. Ces recherches aideront les médecins et les fournisseurs de soins primaires à prendre des décisions éclairées afin d’améliorer les soins prodigués aux personnes qu’ils servent » a dit Erin Cameron, directrice du Centre pour la responsabilité sociale de l’EMNO.

Selon la Dre Zelek, « À l’EMNO, nous pourrons également utiliser les données pour éclairer la formation en médecine car elles renseigneront sur les troubles de santé des patients dans le domaine des soins primaires et nous permettront de mieux préparer notre population étudiante à relever et traiter ces troubles ».

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À propos du Centre pour la responsabilité sociale de l’EMNO 
Le Centre pour la responsabilité sociale (CRS) est le premier en son genre au Canada. C’est un modèle de recherche multidisciplinaire sur la santé et la santé publique qui est dirigé par la communauté et y donne la priorité. Le CRS de l’EMNO fait avancer la recherche sur la responsabilité sociale sur les scènes mondiale et locale en collaborant avec diverses parties concernées dans les vastes domaines que sont la formation professionnelle en santé, la transformation du système de santé, les ressources humaines, la santé de la société et des populations, et les déterminants sociaux de la santé. Il abrite deux réseaux de recherche, NORTHH et MERLIN, qui se concentrent sur le renforcement de la capacité et la fourniture d’outils de changement.

À propos de l’École de médecine du Nord de l’Ontario 
L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) est une école de médecine primée socialement responsable réputée pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées. Tout en mettant l’accent sur la diversité, l’inclusion et la promotion de l’équité dans le domaine de la santé, l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens et des communautés du Nord de l’Ontario pour former des professionnelles et professionnels de la santé qui exerceront dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies. Ses diplômées et diplômés, son corps professoral, sa population étudiante et son personnel sont des agents de changement qui dirigent la transformation du système de santé dans le Nord de l’Ontario. L’École a reçu le Prix international Charles Boelen pour la responsabilité sociale décerné par l’Association des facultés de médecine du Canada, ainsi que le prestigieux Prix ASPIRE qui récompense l’excellence internationale en responsabilité sociale et en formation médicale.

Pour obtenir d’autres renseignements, communiquez avec : communication@nosm.ca


Photo : Dre Barb Zelek, fondatrice de NORTHH, cheffe de la Division des sciences cliniques de l’EMNO, et médecin de famille généraliste rurale à Marathon.

Séance d’information sur NORTHH
Assistez à une présentation sur le réseau NORTHH : un système d’apprentissage sur la santé pour le Nord de l’Ontario
16 novembre de 16 h à 17 h 30
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Présentée par Brianne Wood, directrice de NOSM Research Toward Health Hub (NORTHH) et scientifique associée spécialiste de la responsabilité sociale et des systèmes d’apprentissage sur la santé. Participez à la conversation! Venez parler de la recherche clinique et fondée sur l’exercice, de l’amélioration de la qualité, de la science de la mise en œuvre, des systèmes d’apprentissage sur la santé, de l’évaluation et de la mesure des incidences dans le Nord de l’Ontario.

Participez aux clubs mensuels de la revue, à des groupes d’examen par les pairs, à des séminaires et présentations, à des ateliers interactifs et à d’autres activités. Écrivez à northh@nosm.ca pour avoir des détails.

Un étudiant de l’EMNO originaire de Timmins souhaite y exercer la médecine

Sébastien Labelle est un étudiant francophone en deuxième année de médecine à l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO). Il possède un baccalauréat ès sciences biomédicales de l’Université d’Ottawa où il a étudié uniquement en français.

« Je craignais un peu d’aller à l’EMNO pour faire des études en anglais pour la première fois, mais elle m’a apporté beaucoup de soutien. L’équipe des Affaires francophones de l’École, en particulier Danielle Barbeau-Rodrigue et Laïla Faivre, m’ont magnifiquement épaulé et ont veillé à ce que j’effectue des stages en français » explique-t-il.

Sébastien dit que sa famille l’a inspiré, notamment, son oncle, chirurgien à Timmins, et plusieurs parents qui ont dû aller se faire soigner ailleurs et pour qui la prestation de soins en anglais présentait des difficultés.

Même si le programme est enseigné en anglais, Sébastien parle toujours en français avec ses camarades de classe francophones quand il est à Thunder Bay. Il apprécie de pouvoir assister à des séances en français qui portent entre autres sur la terminologie médicale et d’apprendre comment effectuer une anamnèse en français. Il a aussi été agréablement surpris par le nombre de personnes désireuses d’en apprendre davantage sur les soins en français.

« J’ai remarqué que beaucoup d’étudiantes et étudiants anglophones demandent à observer comment nous interrogeons les patients et consignons leur histoire en français. » Il apprécie l’intérêt réel de ses camarades de classe pour le dialecte franco-ontarien, la terminologie médicale en français et l’offre active.

Sébastien fait actuellement partie d’une équipe de recherche qui interrogera des diplômées et diplômés francophones de l’EMNO pour déterminer comment avoir participer aux séances en français a façonné leurs expériences d’apprentissage, leur identité étudiante et leurs décisions concernant leur carrière. Il espère que cette étude donnera lieu à des recommandations pour améliorer le programme en français de l’École.

« Même si je craignais d’étudier en anglais pour la première fois de ma vie, j’ai choisi l’EMNO parce que je savais que je voulais exercer dans le Nord de l’Ontario et que j’aurais des possibilités de parler en français tout au long du programme de médecine. En tant que francophone, j’ai une voix à l’EMNO. »

L’été dernier, Sébastien a effectué un stage à Timmins, sa ville natale. « J’espère vraiment continuer à côtoyer des médecins francophones. J’apprécie que l’EMNO mette l’accent sur les problèmes de santé des Autochtones et des francophones. C’est inspirant de voir des diplômées et diplômés de l’EMNO retourner dans leur communauté, comme la Dre Shyanne Fournier. » La Dre Fournier est diplômée francophone de la promotion de 2021 de l’EMNO et a commencé sa résidence en médecine familiale à Hearst en juillet.

« Beaucoup de patients francophones n’ont pas de médecin de famille, encore moins un médecin qui parle leur langue. Je veux faire partie de la solution, dit Sébastien. Je connais quelques personnes qui posent leur candidature dans le volet des admissions francophones de l’EMNO. Je sais qu’elles se sentiront épaulées, tout comme je l’ai été dès le premier jour. Je me sens chez moi ici. »

Son but a toujours été de retourner à Timmins où il prévoit d’exercer la médecine et d’offrir le plus possible de soins en français.

Une étudiante métisse participe à la création de l’Association des étudiants en médecine autochtones du Canada

Jamie Thompson, étudiante métisse en deuxième année de médecine originaire de Manitouwadge et Ignace, fait partie des tout premiers membres de la nouvelle Association des étudiants en médecine autochtones du Canada.

« On m’a demandé de participer à la création de l’association avec d’autres étudiants en médecine, Jesse Lafontaine de l’University of British Columbia, et Jayelle Friesen-Enns de l’University of Manitoba. Nous organisons des rencontres sur le déroulement des élections, sur la composition du groupe de direction et sur les fonctions requises pour mettre l’association sur pied et l’administrer. »

Les élections au nouveau conseil d’administration ont eu lieu tout de suite après l’annonce de l’élection de Santanna Hernandez, la première étudiante autochtone en médecine, à la présidence de la Fédération d’étudiants en médecine du Canada qui représente plus de 8 000 étudiantes et étudiants en médecine du pays.

Jamie apporte de l’aide dans les médias sociaux et pour la marque de l’AEMAC, et a participé à des discussions sur les plans concernant le nouveau conseil de gouvernance qui sera constitué cet automne.

« J’ai posé ma candidature au poste de responsable de la promotion des intérêts pour l’année à venir et si je suis élue, ce sera un plaisir de voir le nouveau cercle de gouvernance se concrétiser. Pour le moment, nous sommes une toute petite équipe qui s’efforce de trouver des fonds et sollicite des conseils d’aînés sur la façon de créer le conseil et pour choisir un nom autochtone. »

Lorsque le conseil d’administration sera constitué, il restera à créer une vision et à adopter une constitution. Jamie attend avec impatience les différentes occasions de militer et se renseigne sur les sujets importants pour les étudiantes et étudiants autochtones en médecine de tout le pays.

« C’est indubitablement une passion. Je défends des intérêts tout au long de l’année et cette association m’apporte une plateforme encore plus grande. J’encourage d’autres étudiantes et étudiants autochtones en médecine de l’EMNO à adhérer à l’association et à poser leur candidature à des postes. J’espère voir des étudiantes et étudiants de l’EMNO assumer d’autres fonctions à l’Association des étudiants en médecine autochtones du Canada cette année et les suivantes. »

Jamie explique que les principes de la gouvernance autochtone régiront la structure de l’association : « Lors de la conversation très enrichissante avec d’autres étudiants autochtones en médecine, nous avons déterminé que nous ne voulions pas d’un conseil hiérarchisé. Les membres de la direction siégeront en cercle. Autour d’eux se trouveront ceux qui ont un rôle de supervision, y compris les co-présidentes et présidents, les présidentes et présidents sortants et les médecins membres honoraires. Il est intéressant de concevoir un moyen de travailler ensemble, en cercle. »

Pour en savoir davantage sur l’Association des étudiants en médecine autochtones du Canada, visitez imsac.ca ou suivez-la sur Instagram et Twitter @imsacindigenous.

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