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Le programme de médecine de l’EMNO conserve le plein agrément 

Le programme de formation conduisant au grade de médecin de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) a reçu l’agrément complet. L’examen, à l’origine prévu sous forme de visite sur place en personne, a été le premier au Canada à se dérouler au cours d’une visite virtuelle en deux étapes en raison de la pandémie de COVID-19.

L’agrément est un processus en vertu duquel les établissements et les programmes décident volontairement de subir une évaluation exhaustive par des pairs relativement à leur conformité aux normes reconnues de qualité de l’enseignement. Au moyen de l’agrément, le Comité d’agrément des facultés de médecine du Canada (CAFMC) apporte à la population étudiante en médecine, aux diplômées et diplômées, à la profession médicale, aux établissements de soins, aux autorités de santé, aux instances de réglementation et au public l’assurance que les programmes de formation qui conduisent au grade de médecin répondent à des normes nationales raisonnables, généralement acceptées et appropriées de qualité de l’éducation.

« Je félicite les membres du corps professoral, du personnel et de la population étudiante qui ont travaillé assidument pour préserver le plein agrément du programme de médecine, dit le Dr Lee Toner, doyen associé par intérim à l’EMNO, Formation médicale de premier cycle. Les événements de l’année dernière ont posé de grands défis pour notre école de médecine. Je suis fier de notre engagement envers l’amélioration continue de la qualité et de la détermination à trouver des solutions, surtout en présence d’obstacles qui échappent à notre contrôle. »

Outre les défis de l’exploitation d’une école de médecine en temps de pandémie, l’Université Laurentienne, affiliée à l’EMNO pour l’octroi des grades, est devenue insolvable et a sollicité une protection en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) le 1er février 2021. Cette procédure a des incidences sur certaines normes d’agrément qui devront être surveillées.

Selon la Dre Sarita Verma, doyenne et PDG de l’EMNO, « Avec la loi adoptée le 3 juin 2021 qui fait de l’EMNO une université autonome, nous conservons notre engagement envers la priorité du plan stratégique qui est de nous conformer aux plus hautes normes d’agrément dans tous nos programmes. »

« L’École continuera sa mission d’amélioration de la santé de la population du Nord de l’Ontario en intégrant la responsabilité sociale dans des programmes de formation et de recherche et en prônant l’équité en santé, ajoute-t-elle. L’EMNO montrera la voie en matière de santé et de bien-être de ses employés et de sa population étudiante et deviendra un exemple mondial de responsabilité sociale en action. »

D’autres renseignements sur l’agrément du programme de médecine se trouvent sur le site Web de l’EMNO.

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L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) est une école de médecine primée socialement responsable réputée pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées. Tout en mettant l’accent sur la diversité, l’inclusion et la promotion de l’équité dans le domaine de la santé, l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens et des communautés du Nord de l’Ontario pour former des professionnelles et professionnels de la santé qui exerceront dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies.  

À propos du CAFMC
Les organismes d’agrément des programmes d’éducation médicale aux États-Unis et au Canada, ainsi que leurs instances de parrainage ont récemment décidé que le processus d’agrément des facultés de médecine canadiennes mis en place il y a huit ans par le Liaison Committee on Medical Education (LCME) et le Comité d’agrément des facultés de médecine du Canada (CAFMC) prendra fin en septembre 2021. Le CAFMC assumera ainsi à lui seul la responsabilité et le pouvoir d’agréer les programmes canadiens de formation en médecine. Cependant, les écoles de médecine canadiennes demeureront agréées par le LCME jusqu’à nouvel ordre.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : news@nosm.ca

Fiers de nos pronoms

Il est important de comprendre et accepter les identités de genre pour fournir des soins inclusifs centrés sur le patient. Souvent les pronoms laissent sous-entendre un genre qui n’est pas toujours exact ou nécessaire. Savoir comment utiliser et partager son pronom est une marque de confiance et de respect.

Malheureusement, les gens ne savent pas toujours comment le faire. C’est pourquoi Lucie Ménard et Ashley Perreault ont décidé d’agir.

Lucie, en deuxième année de médecine à Sudbury, et Ashley, en première année de médecine à Thunder Bay, sont toutes deux agentes locales de la santé de la reproduction et sexuelle (ALSRS) à l’EMNO, et siègent à un comité national avec des représentants des ALSRS de 13 écoles de médecine du Canada. Au cours d’une réunion, le groupe a remarqué que l’emploi des pronoms incorrects est un problème important dans tout le pays.

« Après notre réunion, nous avons consulté des étudiantes et étudiants en médecine, des collègues et des amies et amis de la communauté queer au sujet de leurs expériences touchant l’emploi de pronoms incorrects. Nous avons appris que les gens se sentent en confiance lorsqu’on parle d’eux en utilisant les pronoms qu’ils préfèrent. Nous avons alors voulu normaliser l’usage des pronoms et créer un environnement accueillant et inclusif pour toutes les identités de genre » explique Ashley.

Une solution visible en est ressortie : une épinglette de pronoms. Les étudiantes ont collaboré avec des membres de la communauté et les équipes de la bibliothèque et des communications de l’EMNO pour créer les épinglettes et les distribuer. Les épinglettes peuvent être fixées à une lanière, une blouse de laboratoire ou un vêtement pour mettre en évidence le pronom préféré d’une personne. Elles lancent aussi la conversation sur l’importance des pronoms.

« En tant qu’étudiantes et étudiants en médecine, nous sommes tous conscients du bon usage des pronoms mais nous n’avons pas reçu de formation à ce sujet. En tant qu’ALSRS, nous avons décidé de faire de cette initiative une occasion de nous éduquer et d’éduquer la communauté de l’EMNO sur l’usage des pronoms au moyen d’une infographie et d’un guide » ajoute Lucie.

Sachant qu’une infographie ne suffirait pas à apporter les connaissances manquantes, elles ont songé à un guide sur le sujet disponible à la bibliothèque de l’EMNO. Ce guide, élaboré par Jennifer Dumond, Danica Desjardins, Aidan Goertzen et les ALSRS, met en lumière des études et des ressources fondées sur des éléments probants touchant les communautés bispirituelle, lesbienne, gay, bisexuelle, trans, queer et d’autres communautés de genre fluide (2SLGBTQ+).

L’initiative a été fort bien accueillie. « La réponse est très positive. Le guide thématique de la bibliothèque a été consulté plus de 470 fois jusqu’à présent, et les gens nous remercient pour ce guichet unique de ressources éducationnelles et d’avoir lancé la conversation. Plus de 240 membres de l’EMNO se sont inscrits pour recevoir une épinglette, notamment, des étudiantes et étudiants, des membres du personnel et du corps professoral, ainsi que des résidentes et résidents » dit Lucie.

Les partenaires de l’EMNO, les centres de santé, les hôpitaux et les écoles de médecine du pays ont aussi remarqué l’initiative. Horizon Santé-Nord (HSN) à Sudbury a fait appel à Ashley et Lucie pour lancer la même initiative à l’hôpital durant la Semaine de la Fierté. Deux autres écoles de médecine ont aussi demandé des conseils pour créer quelque chose de semblable,

« S’allier, signifie agir et nous espérons inspirer d’autres étudiantes et étudiants à travailler sur des projets qui les passionnent, dit Ashley. J’espère que nous inspirons des étudiantes et étudiants à collaborer avec d’autres unités et le personnel l’EMNO qui nous ont permis de réaliser cette initiative. Nous n’aurions pas pu faire cela seules. »

Lucie encourage également tout le monde à l’EMNO à réfléchir ce qui l’entoure et aux iniquités en santé dans leur communauté : « En tant qu’étudiantes en médecine, nous n’avons pas beaucoup de temps libre, mais nous avons choisi de promouvoir quelque chose qui nous passionne. »

L’EMNO inclut les épinglettes dans le dossier d’orientation des nouveaux étudiants et étudiantes en médecine. « Nous espérons que les pronoms feront partie de la norme, ajoute Ashley. Il est important que les nouvelles recrues sachent que l’EMNO est une communauté inclusive. Nous espérons que les épinglettes déclencheront la conversation sur l’inclusivité dès le début de la carrière de ces futurs professionnels et professionnelles de la santé. »

Voulez-vous en savoir davantage?


L’EMNO a créé le mouvement Respecte la différence pour sensibiliser à la culture de bonté et de respect dans l’environnement d’apprentissage et de travail. Nous espérons qu’ensemble, nous pouvons déclencher un changement culturel enraciné dans le respect qui s’étend au-delà de la communauté de l’EMNO. Nous encourageons toutes les écoles de médecine canadiennes et le secteur médical à se joindre à notre mouvement.

Nous avons tous le potentiel de changer les choses et la responsabilité mutuelle d’agir et de promouvoir une culture de bonté, de respect et de compassion. Ça commence ici à l’EMNO. Ça commence avec vous.

Devenez un moteur du changement.

L’EMNO nomme la directrice de la recherche de son nouveau Centre pour la responsabilité 

La Dre Sarita Verma, doyenne et PDG de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO), a le plaisir d’annoncer la nomination de Erin Cameron, Ph.D., comme toute première directrice de la recherche du Centre pour la responsabilité sociale, pour un mandat de trois ans commençant le 1er juillet 2021. Cette nomination marque une étape importante de l’établissement du nouveau Centre pour la responsabilité sociale (CRS).

« Erin Cameron est une membre bien connue du corps professoral et une chercheuse active à l’EMNO, très respectée pour son accent sur la recherche en formation médicale novatrice et socialement responsable dit le Dr Marsh, doyen associé, Innovation en recherche et relations internationales à l’EMNO. Ses antécédents dans le domaine de l’encouragement de solides collaborations en recherches multidisciplinaires aux grandes retombées aideront à guider le Centre. »

Le CRS, le seul en son genre au Canada, a principalement pour mandat d’améliorer la santé de la population du Nord de l’Ontario, allant ainsi au-delà de l’engagement original de l’EMNO qui est d’intégrer la responsabilité sociale dans ses programmes d’éducation et de recherche et de promouvoir l’équité en santé. Selon la professeure Cameron, le Centre est sur la bonne voie grâce au soutien du réseau actuel de chercheurs, de partenaires et de collaborateurs.

« Je me réjouis d’avance d’assumer ce nouveau rôle. Le Centre pour la responsabilité sociale sera en première ligne pour améliorer l’équité, l’accès aux soins et les résultats durables pour la santé de la population grâce à de nouvelles possibilités et aux recherches en cours, ajoute la professeure Cameron qui est actuellement professeure adjointe en formation médicale et élaboration des programmes d’études à l’EMNO. En tant que cheffe de file de l’éducation, elle représente l’EMNO dans plusieurs groupes nationaux, notamment le Canadian Medical Education Researcher Center Directors Group et le Réseau pour la responsabilité sociale de l’Association des facultés de médecine du Canada.

« La professeure Cameron constituera une équipe et mobilisera toutes les parties concernées de l’EMNO pour examiner l’idée de la responsabilité sociale. Le Centre a le mandat de diriger des approches socialement responsables des soins, de l’éducation, de la défense des intérêts, de la justice sociale et du changement en vue d’améliorer la santé dans le Nord de l’Ontario. Je ne peux pas penser à une meilleure cheffe de file et chercheuse passionnée pour mener le Centre » affirme la Dre Verma.

Le premier en son genre, le nouveau Centre interdisciplinaire pour la responsabilité sociale se consacrera aux recherches de pointe en santé des populations et sur les soins primaires pour concevoir de nouveaux modèles d’éducation, constituera un incubateur de la recherche en responsabilité sociale et militera pour régler des problèmes qui entraînent des iniquités en santé dans le Nord, comme la pauvreté, l’insalubrité de l’eau et le changement climatique. Le CRS a été établi grâce à un don de 1,2 millions de dollars du Dr Hugh Robertson, professeur émérite de radiologie au Louisiana State University Health Sciences Center et professeur-clinicien de radiologie au Tulane University Medical Centre à la Nouvelle-Orléans. Le don servira à redresser les iniquités en santé, à défendre la cause des populations marginalisées et à améliorer l’accès aux soins dans le Nord de l’Ontario.

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À propos du Centre pour la responsabilité sociale
Le nouveau Centre pour la responsabilité sociale (CRS) est un centre unique en son genre et le seul au Canada et peut-être dans le monde. De par sa mission, il améliorera la santé de la population du Nord de l’Ontario tout en allant au-delà de l’engagement de l’EMNO envers la responsabilité sociale dans ses programmes de formation et de recherche et la promotion de l’équité en santé. L’approche intégrée du CRS dans les domaines du leadership stratégique et de la défense des intérêts, de la recherche et de l’innovation, de la formation ainsi que de l’impact communautaire, fera bien mieux comprendre une série de problèmes qui influencent les résultats pour la santé de la population à l’intérieur et à l’extérieur du système médical. Ainsi, la recherche sur la responsabilité sociale menée au Centre définit et renforce l’École et lui permet ainsi qu’à ses partenaires de s’acquitter plus efficacement de cette mission essentielle.

À propos de l’École de médecine du Nord de l’Ontario
L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) est une école de médecine primée socialement responsable réputée pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées. Tout en mettant l’accent sur la diversité, l’inclusion et la promotion de l’équité dans le domaine de la santé, l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens et des communautés du Nord de l’Ontario pour former des professionnelles et professionnels de la santé qui exerceront dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies. Ses diplômées et diplômés, son corps professoral, sa population étudiante et son personnel sont des agents de changement qui dirigent la transformation du système de santé dans le Nord de l’Ontario. L’École a reçu le Prix international Charles Boelen pour la responsabilité sociale décerné par l’Association des facultés de médecine du Canada, ainsi que le prestigieux Prix ASPIRE qui récompense l’excellence internationale en responsabilité sociale et en formation médicale.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : news@nosm.ca

 


Biographie : Erin Cameron

Erin Cameron, Ph.D., est professeure agrégée en formation médicale et élaboration des programmes d’études à l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO). Elle copréside actuellement le programme d’études sur la santé dans le Nord et en milieu rural du programme de formation en médecine de premier cycle à l’EMNO. Elle est également membre fondatrice et présidente de MERLIN (Medical Education Research Lab in the North), un groupe de recherche de communauté d’exercice axé sur le renforcement de la capacité et la recherche en éducation médicale socialement responsable.

À titre de cheffe de file en matière d’éducation, la professeure Cameron représente l’EMNO à plusieurs groupes nationaux comme le Canadian Medical Education Researcher Center Directors Group et le Réseau pour la responsabilité sociale de l’Association des facultés de médecine du Canada. Son programme de recherche est axé sur les pédagogies fondées sur la justice sociale qui appuient la transformation des systèmes d’éducation et de santé. Avec des subventions régionales, provinciales et nationales de recherche en éducation médicale socialement responsable, la professeure Cameron encourage les collaborations en recherches multidisciplinaires. Avant d’arriver à l’EMNO en 2017, elle faisait partie du corps professoral de la Memorial University of Newfoundland et jouissait d’une carrière diversifiée à titre d’athlète professionnelle et de spécialiste des communications. Elle aime la vie dans le Nord de l’Ontario et les aventures stimulantes en plein air avec son partenaire et ses quatre jeunes enfants.

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