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L’EMNO s’oppose à l’islamophobie

Il n’y a pas de mots pour exprimer l’horrible décès de la famille musulmane à London (Ontario) dimanche. L’EMNO s’oppose à l’islamophobie et à tous les actes de racisme. La communauté de l’EMNO s’unit à la communauté musulmane en réitérant ses valeurs fondamentales que sont la responsabilité sociale, la collaboration, l’inclusivité et le respect.

Nous conservons notre engagement envers l’équité, l’augmentation de la diversité et le renforcement de la culture d’inclusion dans notre école. Le racisme n’a pas sa place à l’EMNO.

Nous adressons nos sincères condoléances, au nom de tout la communauté de l’EMNO, à la famille tragiquement et pour toujours touchée par cet acte insensé de violence raciste, et aux communautés musulmanes de tout l’Ontario.

Dre Sarita Verma,
Doyenne, présidente et directrice générale
École de médecine du Nord de L’Ontario

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L’EMNO deviendra la première université de médecine autonome au Canada

Aujourd’hui, le gouvernement de l’Ontario a adopté une loi qui fait de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) une université. Avec ce statut, l’EMNO devient la première université de médecine autonome au Canada.

« C’est un événement historique pour notre école de médecine et tout le Nord de l’Ontario, dit la Dre Sarita Verma, doyenne et PDG de l’EMNO. Nous sommes reconnaissants au ministre Romano et au gouvernement Ford pour cette incroyable transformation qui fait de la première école de médecine au Canada assortie d’un mandat de responsabilité sociale la première université de médecine en son genre dans le pays. »

L’EMNO est une stratégie gouvernementale visant à répondre aux besoins de la population du Nord de l’Ontario en matière de santé, à améliorer la qualité des soins et à contribuer au développement économique du Nord de l’Ontario. Elle est le fruit d’un mouvement populaire des communautés de tout le Nord de l’Ontario qui ont milité pour une solution aux iniquités en matière de santé. Devenir une université fera de cette vision une réalité.

Depuis son ouverture en 2005, l’EMNO a produit 714 médecins, dont 48 se disent Autochtones et 151 se disent francophones, auxquels s’ajouteront 66 autres médecins qui obtiendront leur grade ce printemps. En outre, 579 résidentes et résidents ont suivi ses programmes. Plus de la moitié de ces médecins se sont établis dans le Nord de l’Ontario, la majorité à Sudbury et à Thunder Bay.

« Le gouvernement est fier d’appuyer cette loi pour élargir l’enseignement postsecondaire de classe internationale dans le Nord de l’Ontario. Grâce à cette loi, l’Université de Hearst deviendra la deuxième université francophone autonome de l’Ontario régie par et pour les francophones. L’EMNO deviendra la première école de médecine autonome au Canada et aura la capacité d’élargir ses services et programmes actuels ainsi que de répondre aux besoins de la région en matière de santé. La loi représente une immense occasion pour le Nord de l’Ontario de construire et élargir deux nouvelles universités indépendantes. Au cours des prochains mois, le ministère travaillera avec les deux établissements ainsi qu’avec les communautés et parties concernées du Nord sur les détails du fonctionnement futur de l’EMNO et de l’Université de Hearst, déclare Ross Romano, ministre des Collèges et Universités. »

Le plus récent plan stratégique de l’EMNO, Le défi 2025 de l’EMNO, fera progresser la réponse à la crise urgente qui sévit dans le corps médical ainsi que la réforme de la formation et de la recherche en santé.

« Nous miserons sur les points forts de nos campus vedettes à Sudbury et à Thunder Bay, avec une école de médecine élargie, de nouveaux programmes de résidence, l’innovation dans la formation dans les professions de la santé, et la recherche fondée sur les populations au sein d’un modèle régional pannordique. C’est une initiative passionnante pour tout le Nord de l’Ontario, dit la Dre Verma. L’Université de l’EMNO aura un immense impact sur la santé et la richesse de la population du Nord de l’Ontario. »

L’EMNO entamera de vastes consultations sur les prochaines étapes au cours de l’été. D’autres renseignements à ce sujet seront communiqués publiquement dans les prochaines semaines.

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À propos de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO)

L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) est une école de médecine primée socialement responsable réputée pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées. Tout en mettant l’accent sur la diversité, l’inclusion et la promotion de l’équité dans le domaine de la santé, l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens et des communautés du Nord de l’Ontario pour former des professionnelles et professionnels de la santé qui exerceront dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies.

À propos de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO)

L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) est une école de médecine primée socialement responsable réputée pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées. Tout en mettant l’accent sur la diversité, l’inclusion et la promotion de l’équité dans le domaine de la santé, l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens et des communautés du Nord de l’Ontario pour former des professionnelles et professionnels de la santé qui exerceront dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies.

  • L’EMNO a été créée à titre d’entité juridique séparée, une personne morale autonome sans but lucratif qui possède son propre conseil d’administration. Le but de son affiliation avec l’Université Laurentienne et la Lakehead University était l’attribution des grades.
  • À part le pouvoir de conférer des grades, tous les aspects opérationnels et de l’enseignement sont du ressort de l’EMNO.
  • Le programme de médecine de l’EMNO est agréé indépendamment par le Comité d’agrément des facultés de médecine du Canada (CAFMC) et le Liaison Committee on Medical Education (LCME). L’agrément de l’EMNO ne changera pas quand elle deviendra une université.

Tous les grades décernés sous l’égide des universités Lakehead et Laurentienne par le passé demeureront valides et ne seront pas touchés.

À propos de l’Université de l’EMNO

  • Lorsque la loi entrera en vigueur, l’Université de l’EMNO formera un nouveau conseil d’administration et un nouveau sénat.
  • L’Université de l’EMNO continuera de recevoir 90 % de ses fonds de fonctionnement directement du ministère de la Santé et du ministère des Collèges et Universités.
  • L’Université de l’EMNO continuera d’administrer son personnel et son corps professoral, son programme d’études, ses laboratoires et le matériel, et soutiendra et diplômera sa population étudiante. Elle continuera de gérer ses finances, ses services de TI, ses recherches et ses bibliothèques.
  • L’Université de l’EMNO demeurera profondément engagée dans ses partenariats avec les communautés autochtones, francophones, rurales et éloignées qui jouent un rôle vital dans la mission et le succès de l’EMNO.
  • Les partenariats et collaborations avec plus de 500 organismes, plus de 90 communautés et plus de 1 800 membres du corps professoral de clinique, des sciences humaines et médicales dispersés dans tout le Nord de l’Ontario continueront.
  • L’EMNO a récemment renouvelé ses affiliations avec les deux centres universitaires des sciences de la santé, Horizon Santé-Nord et le Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay, et ses partenariats avec la Lakehead University, l’Université Laurentienne, Horizon Santé-Nord, l’Institut de recherche d’Horizon Santé-Nord, le Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay et l’Institut de recherche régional de Thunder Bay dans le Réseau d’innovation en santé du Nord.
  • En tant qu’université, l’EMNO restera à Thunder Bay et à Sudbury et misera sur ses relations de collaboration avec l’Université Laurentienne et la Lakehead University.
  • L’EMNO consultera largement la population du Nord de l’Ontario sur la vision de l’Université de l’EMNO.
  • L’Université de l’EMNO se joindra aux écoles de médecine les mieux classées au monde qui sont des universités de médecine autonomes et entièrement agréées, à savoir l’Institut Karolinska en Suède, l’Université de Vienne, la Mayo et Kaiser Permanente, établissements aux États-Unis.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Joanne Musico
Directrice, Communications et relations publiques
École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO)
Cell:      705-919-1370
Courriel: jmusico@nosm.ca

Une diplômée autochtone dit que l’inclusivité et la défense des intérêts sont un atout

La Dre Meghan Beals affirme que l’EMNO a suscité son désir d’explorer son propre caractère autochtone : « Je me suis vraiment instruite personnellement sur ma propre culture pendant mes quatre années à l’EMNO. J’ai grandi à l’extérieur d’une réserve et je n’ai pas été beaucoup exposée à la culture. J’ai donc beaucoup mûri et appris sur ma culture Miꞌkmaq et sur les différentes iniquités auxquelles les Autochtones sont confrontés dans le domaine de la santé ».

Ses meilleurs souvenirs sont ceux des stages cliniques communautaires effectués au cours de sa troisième année, avant la pandémie. Elle y a établi de solides relations avec le corps professoral et ses camarades de classe, des liens qu’elle entend conserver. « Nos précepteurs à l’EMNO se distinguent vraiment. Les médecins de ces petites communautés du Nord de l’Ontario reçoivent si bien les étudiantes et étudiants et se dévouent tellement à l’enseignement qu’on a honnêtement l’impression d’être un collègue et non pas une étudiante ou un étudiant. Je pense que c’est très spécial et génial que l’EMNO ait autant de membres du corps professoral dévoués ».

Meghan commencera sa résidence en médecine familiale à Moncton (Nouveau-Brunswick), beaucoup plus près de chez elle sur la côte est où elle a été ambulancière puis inhalothérapeute avant d’entreprendre ses études de médecine. Elle dit que l’EMNO a semblé tout à fait appropriée pour se lancer dans la médecine rurale : « Je voulais avoir plus d’autonomie en tant que professionnelle de la santé et j’ai été particulièrement attirée par le programme de médecine de l’EMNO à cause de sa responsabilité sociale envers les communautés rurales. Et, étant Autochtone, j’appréciais beaucoup que l’inclusion culturelle et l’équité occupent la première place dans le programme de l’École ».

Une source constante d’inspiration est la forte impression de défense des intérêts que Meghan a ressenti à l’EMNO, ce qu’elle aspire à intégrer dans sa carrière : « Étant Autochtone, je veux être un défenseur des intérêts qui influence la santé personnelle à l’intérieur des communautés qui me sont chères. La création de communautés en santé fera certainement partie de mon rôle de défenseur des intérêts quand je serai médecin de famille. Faire partie d’une communauté et montrer son engagement envers un mode de vie sain, en étant prêt à aider tout le monde, est en soi une solide défense des intérêts ».

NOSM University