Faire un don!

L’EMNO célèbre la Journée nationale des peuples autochtones

Le 21 juin marque le 25e anniversaire de la Journée nationale des peuples autochtones, une journée où nous célébrons la culture diversifiée, la riche histoire et le génie des Premières Nations, des Métis et des Inuits (nos collègues, nos amis et notre famille). Cette date a été choisie pour de nombreuses raisons, notamment son importance culturelle car c’est le solstice d’été, et le jour où de nombreuses personnes et communautés autochtones de la région célèbrent traditionnellement leur patrimoine.

Aujourd’hui est une journée importante à observer par toute la population canadienne. Participez à des célébrations culturelles autochtones et préparez-vous à écouter et apprendre l’histoire, la culture et les perspectives des communautés autochtones du Nord.

Nous devons également nous souvenir des femmes, des enfants et des pensionnaires disparus et assassinés, surtout avec la découverte récente des restes de 215 enfants autochtones près de l’ancien pensionnat autochtone de Kamloops sur les terres de la Première Nation Tk’emlups te Secwépemc en Colombie-Britannique, et des enfants perdus lors de la rafle des années 60. Des conditions de vie inacceptables, l’insalubrité de l’eau et de la nourriture, et la propagation de la pandémie perdurent dans les communautés vulnérables. Prenez le temps de réfléchir au racisme systémique et acceptez le fait autochtone comme un aspect inhérent du statut de Canadien.

Aujourd’hui, honorons collectivement les contributions des Autochtones et leur résilience face au racisme systémique et à la colonisation.

Faire face à des actes haineux : Montrez du courage, de la compassion et de la bonté

C’est un mois triste marqué par la découverte des restes de 215 enfants autochtones sur le site de l’ancien pensionnat pour Autochtones de la Première Nation Tk’emlúps te Secwépemc à Kamloops en Colombie-Britannique, et la tragédie insensée qui a eu lieu à London (Ontario) dans laquelle quatre membres d’une famille musulmane ont perdu la vie et un garçon de neuf ans a été grièvement blessé et est devenu orphelin. Ces événements qui se sont produits en même temps que des conflits liés à la pandémie, y compris le racisme à l’endroit des Asiatiques, le conflit à Gaza, Black Lives Matter, l’augmentation subite des problèmes de santé mentale et les défis dans les établissements de soins de longue durée, ont exposé les impacts tragiques sur les jeunes, les personnes âgées et les populations vulnérables. C’est aussi un Mois de la Fierté difficile car l’homophobie, la transphobie, la biphobie et bien d’autres phobies d’identité de genre continuent de persister dans notre société.

Comment y faisons-nous face? En tant qu’étudiantes et étudiants et fournisseurs de soins, comment gardons-nous l’espoir?

Bien que ces clivages politiques, ces différences de croyances, ces disparités socioéconomiques et ces reportages incessants sur le deuil et les conflits puissent nous donner un sentiment de défaite, de colère et d’impuissance, la vérité est que nous avons le pouvoir et la possibilité d’avoir un impact et d’influencer le changement. En restant forts ensemble, nous pouvons faire une différence dans ce monde. Je me sens en fait très inspirée en ce moment, et je vous encourage à y mettre du cœur. Regardons vers un avenir meilleur.

Nous venons d’entrer dans l’histoire! L’EMNO a entamé un voyage fantastique et sans précédent pour devenir la première université de médecine autonome du Canada. L’Université de l’EMNO continuera de mettre l’accent sur l’équité, d’accroître la diversité et de renforcer la culture d’inclusion. Nous serons un chef de file dans ce domaine.

Nous sommes déterminés et nous nous unirons pour barrer la route au racisme. Nous nous efforçons de regarder au-delà des conditions géographiques, linguistiques, économiques et sociales et cherchons à mieux comprendre les causes profondes. L’Université de l’EMNO s’engage à prendre ses responsabilités et à chercher des moyens concrets de faire une différence.

Quelques-uns d’entre vous (individuellement et en privé) ont communiqué avec moi, surtout après mon allusion à l’optimisme dans mon interview avec Matt Galloway à l’émission The Current de la CBC. Vous m’avez demandé : « Comment faites-vous pour garder la tête haute? » En vérité, ce n’est pas facile, mais j’ai une optique renouvelée de la justice, de la défense de ce qui est fondamentalement juste et du soutien de la vérité. Ce qui me motive, c’est de faire ce qui est juste. C’est la valeur de la défense des intérêts et de l’activisme qui sous-tend le travail de l’Université de l’EMNO. C’est de cette époque transformatrice dont nous parlerons à nos enfants et petits-enfants. Nous pourrons collectivement dire : « J’ai participé à ce changement historique ».

Juin est le Mois national de l’histoire autochtone et le Mois de la Fierté, un temps pour célébrer les diverses histoires et héritages autochtones, ainsi que les cultures des nombreuses communautés LGBTQ2SI+. C’est le moment idéal pour réfléchir à la richesse que la population étudiante, le personnel, le corps professoral, les communautés et les partenaires de l’Université de l’EMNO apportent dans nos vies. Je vois et j’entends la responsabilité sociale en action partout dans notre campus distribué.

Une mesure clé du leadership de l’EMNO dans le Nord de l’Ontario est l’incidence économique sur les communautés participantes. On estime qu’elle est d’au moins 60 pour cent plus importante que l’investissement original du gouvernement dans notre École. Cette augmentation a apporté un stimulus économique et, avec les diplômées et diplômés de l’EMNO qui se sont établis dans la région, elle a indubitablement amélioré la santé et la richesse des communautés. Cela dit, l’Université de l’EMNO continuera de grandir et d’élargir son incidence socioéconomique et politique (voir l’étude récente ci-dessous). Notre incidence sur la justice sociale sera à la mesure du travail que nous accomplissons en nous exprimant, en prônant le changement réel et en s’alliant face à tous les défis.

Cet été, à l’occasion de la transformation de l’EMNO en Université de l’EMNO, je vous encourage à réfléchir à ce qui vous donne le pouvoir d’influencer le changement positif dans la société. Dans chaque interaction, demandez-vous si vous avez assez de courage, de compassion et de bonté pour faire une différence.

Mon principal message est le suivant : « Soyez un citoyen du monde, soyez courageux dans le monde, soyez un leader dans le monde. Que le changement, le courage et la citoyenneté soient les trois C qui vous guideront tout au long de votre vie. »

Merci, miigwetch, thank you, marsi.

Dre Sarita Verma
Doyenne et PDG
École de médecine du Nord de l’Ontario

Si vous avez des commentaires ou préoccupations, écrivez-moi à dean@nosm.ca et suivez-moi sur Twitter @ddsv3.



Célébrez le Mois national de l’histoire autochtone

Vous pouvez célébrer le Mois national de l’histoire autochtone de bien des façons. Participez à la célébration en vous instruisant et en partageant vos ressources préférées. Pour obtenir la liste complète de ressources suggérées, consultez le Bureau des affaires autochtones ainsi que les liens ci-dessous. Réservez le 21 juin, la Journée nationale des peuples autochtones, et participez à un événement local.



Soyez fiers à l’Université de l’EMNO 

Participez, agissez ou soyez un allié actif en communiquant avec l’organisation locale de la fierté pour savoir ce que votre communauté a planifié pour célébrer le Mois de la Fierté. Consultez en outre le Réseau de la fierté du Nord de l’Ontario pour savoir comment les communautés de l’Ontario s’allient et militent contre l’homophobie, la biphobie, la transphobie et tous les genres de phobies d’identité de genre.

L’adhésion est gratuite et ouverte à tous les particuliers et organismes. Aimez, partagez et suivez le réseau sur Facebook pour connaître les événements, idées, ressources activités promotionnelles les plus récents et pour appuyer les diverses sexualités, identités de genre et expression du genre. Acceptons nos différences à l’EMNO. Renseignez-vous davantage à Respecte la différence.



Consultations sur l’Université de l’EMNO

Tout au long de l’été, nous mènerons de vastes consultations auprès de toutes les parties concernées alors que nous façonnerons la vision de la nouvelle Université de l’EMNO. Votre voix est importante et précieuse. Nous voulons savoir ce que l’Université de l’EMNO signifie pour vous et comment elle devrait répondre à vos besoins. Envoyez vos questions et idées à nosmu@nosm.ca.



Étude sur l’incidence socioéconomique de l’EMNO

Saviez-vous que les médecins formés à l’EMNO exerçant dans la région ont eu une incidence économique de 88 millions de dollars sur l’économie du Nord de l’Ontario? En 2019, cette incidence était estimée à 107 millions de dollars et elle ne cesse d’augmenter. L’Université de l’EMNO est fière de sa contribution positive et de ses plans continus pour stimuler l’économie du Nord de l’Ontario. Lisez l’article intégral sur le site Web de BMC.



L’équipe de tague de Timmins

« Louisa Marion-Bellemare et Julie Samson voyaient de plus en plus de jeunes gens en bonne santé aux urgences pour des surdoses de drogue, mais elles ne voyaient pas la ville et les organismes locaux faire assez pour arrêter cela. Elles ont donc pris les choses en main – et la communauté leur a emboîté le pas. » Renseignez-vous sur le travail inspirant de professeures de l’EMNO dans cet article du Globe and Mail

Une diplômée francophone de l’EMNO retourne à Hearst, sa ville natale

La Dre Shyanne Fournier, diplômée francophone de la promotion 2021 du programme de médecine, ne pourrait pas être plus contente de retourner dans sa communauté à Hearst pour entamer sa résidence en médecine familiale : « C’est tout à fait passionnant; j’exercerai entièrement en français. Beaucoup de mes camarades ont toujours voulu retourner chez eux pour exercer dans leurs communautés. J’ai déjà eu l’occasion de travailler avec des précepteurs ici, à Hearst, qui sont aussi diplômés de l’EMNO. Je suis consciente de ma chance. »

Elle se souvient de ses premiers cours universitaires de préparation à la médecine et du défi que représentait l’entrée à l’école de médecine : « J’ai toujours voulu être médecin. Au cours de ma première année d’études de premier cycle, le professeur de chimie a demandé ‘Combien d’entre vous planifiez d’être médecins?’. Lorsque presque tous les 400 étudiants ont levé la main, il a dit ‘Seulement quatre d’entre vous seront admis’. J’ai alors compris que ce serait un défi incroyable ».

« Je veux que les étudiantes et étudiants du Nord de l’Ontario sachent que s’ils viennent d’une communauté rurale, sont francophones ou que le parcours les préoccupe, l’EMNO est un bon endroit pour commencer. »

Shyanne a apprécié d’avoir la possibilité de participer à des stages cliniques en français et de contribuer à l’amélioration de la formation en médecine en français à l’École. Elle a fait partie du Groupe consultatif francophone, très actif à l’EMNO. Elle a pu contribuer à l’amélioration de la formation en français en intégrant certaines expressions courantes et une terminologie argotique; par exemple, la description des symptômes dans des phrases comme « Avoir mal au cœur » qui signifie « nauséeux », mais qui est souvent interprété à tort par les professionnels de la santé comme des symptômes cardiaques. « À l’EMNO, j’ai apporté de l’aide quand l’École réorganisait le programme d’enseignement de la terminologie médicale en français afin de tenir compte des termes français les plus communément utilisés dans le Nord de l’Ontario. »

À son avis, il est essentiel d’améliorer le programme d’études en français pour les futurs professionnels de la santé qui travailleront dans les communautés francophones, en particulier dans les soins d’urgence : « Beaucoup de gens sont bilingues, ils parlent anglais et français. Mais lorsqu’ils sont malades, ont peur ou sont inquiets, ils reviennent instinctivement au français, simplement parce qu’ils le parlent plus aisément. Cependant, cela devient ensuite un obstacle lorsqu’ils tentent d’expliquer correctement leurs symptômes. Lorsque je pouvais communiquer avec des patients francophones à des moments critiques, leur visage s’éclairait immédiatement. Ils apprécient vraiment que je parle français et cela les aide à se sentir en sécurité ».

Elle remercie les mentors de l’EMNO, notamment plusieurs précepteurs et membres du corps professoral francophones, ainsi que des camarades de classes francophones et le Bureau des affaires francophones à l’EMNO, en particulier Danielle Barbeau-Rodrigue, directrice des Affaires francophones, et directrice par intérim des Affaires étudiantes, pour leur appui et leurs encouragements continus et de lui avoir offert des expériences en français.

Exercer en français signifie aussi que Shyanne peut faire partie de la solution en général pour améliorer l’équité en santé et l’accès à des services de santé en français dans le Nord : « Je veux non seulement exercer en français, mais je ressens aussi le besoin de faire partie de la solution pour combler les lacunes pour les personnes qui demandent des soins en français dans le Nord de l’Ontario. »

NOSM University