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L’EMNO adopte la Charte de l’Okanagan

La santé et le bien-être sont les principales priorités d’une université de médecine.

L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) est devenue signataire officielle de la Charte de l’Okanagan.

« La santé et le bien-être de la population étudiante, du corps professoral et du personnel de l’EMNO est une priorité clé dans notre transition vers le statut d’université, dit la Dre Sarita Verma, doyenne et PDG de l’EMNO. Des études montrent que les personnes qui se sentent bien, sont plus créatives, engagées, productives et ont un grand sens communautaire. Il est important que toute la communauté de l’EMNO se concentre sur le bien-être en regardant vers l’avenir, un avenir où l’accès à des soins de santé équitables et de qualité pour toute la population du Nord est une réalité. »

La Charte de l’Okanagan : une Charte internationale pour les universités et collèges promoteurs de la santé (en anglais seulement) énonce les principes et le cadre requis pour devenir un campus favorable à la santé et au bien-être. La Charte se concentre sur la santé et la durabilité des sociétés actuelles et futures qui ont la vision commune de renforcer les communautés et de contribuer au bien-être des gens, des lieux et de la planète.

Les principes directeurs de la Charte de l’Okanagan sont intégrés dans Le défi 2025 de l’EMNO, le plan stratégique quinquennal de l’École. Ces actions incluent l’engagement de l’EMNO à :

  • concrétiser les principes de l’équité, de la diversité et de l’inclusion;
  • élaborer une stratégie sanitaire mondiale fondée sur les principes de la responsabilité sociale;
  • effectuer des investissements stratégiques dans ses gens, ses ressources et son infrastructure;
  • encourager la créativité;
  • appuyer le bien-être de la communauté de l’EMNO;
  • récompenser l’innovation;
  • éliminer la bureaucratie.

En tant que signataire de la Charte, l’EMNO se joint à un réseau d’universités et collèges nationaux et étrangers qui s’engagent à promouvoir la santé et le bien-être, étant entendu qu’il est essentiel de réaliser le plein potentiel de l’École dans l’enseignement, l’apprentissage, la recherche et la participation.

Le Canadian Health Promoting Campuses Network est guidé par la Charte de l’Okanagan qui invite les établissements postsecondaires à intégrer la santé dans tous les aspects de la culture des campus, dans l’administration, les opérations et les mandats d’enseignement et de recherche, et à diriger la promotion de la santé et la collaboration à l’échelle locale et à l’échelle mondiale.

L’année dernière, l’EMNO a pris de grandes mesures pour améliorer l’accent sur le bien-être. M. Joseph LeBlanc, Ph.D., est devenu le tout premier doyen associé, Équité et inclusion et le mouvement Respect the DifferenceTM (Respecte la différence) a été lancé.
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L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) est une école de médecine primée socialement responsable réputée pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées. Tout en mettant l’accent sur la diversité, l’inclusion et la promotion de l’équité dans le domaine de la santé, l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens et des communautés du Nord de l’Ontario pour former des professionnelles et professionnels de la santé qui exerceront dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies.  

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : news@nosm.ca

Les communautés autochtones créent des expériences virtuelles pour la population étudiante de l’EMNO

Le séjour de quatre semaines dans une communauté autochtone éloignée, rurale ou accessible par voie aérienne est généralement un droit de passage pour les étudiantes et étudiants en première année de médecine à l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO), mais la pandémie a fait cesser tous les voyages en 2020.

L’École s’est forgée une réputation nationale et internationale en offrant des expériences en milieu communautaire qui aident les étudiantes et étudiants à comprendre la culture des communautés autochtones et à prendre conscience du vaste éventail d’iniquités en santé et d’obstacles aux soins qui existent dans le Nord de l’Ontario. Au milieu de la pandémie, il a été impossible de les envoyer dans ces communautés.

Fait sans précédent, il a été décidé que l’option la plus sécuritaire était d’offrir les expériences immersives en ligne. Les coordonnatrices et coordonnateurs communautaires locaux (CCL) autochtones, qui organisent les stages dans leur communauté, ont imaginé une solution de rechange faisable.

« Même si la planification présentait des défis de taille, les CCL ont gardé l’esprit ouvert et voulu faire les choses différemment, dit Sam Senecal, coordonnateur communautaire qui apporte du soutien aux communautés des Premières Nations et aux CCL depuis 16 ans. Ça n’a pas été facile. »

« Ce qui m’inquiétait était de trouver des aînés et des présentateurs prêts à parler sur une plateforme virtuelle et de ne pas offrir aux étudiantes et étudiants l’expérience des cérémonies et des activités culturelles, confie Jennifer Hulmes, CCL et promotrice de la santé à Wassay Gezhig Na Nah Deh We’igamig situé dans la Première Nation d’Obashkaandagaang (baie Washagamis), près de Kenora. Pourtant, en fin de compte, les étudiantes et étudiants ont pu établir des liens avec les présentateurs. Ce qui était remarquable et m’a agréablement surprise. »

Même si la programmation virtuelle n’est pas idéale, Jennifer dit qu’elle a apporté une solution temporaire : « Les stages virtuels ont fort bien apporté ce dont les étudiantes et étudiants avaient besoin pendant cette période sans précédent. Je pense vraiment que les stages en personne, lorsqu’ils seront de nouveau possibles, permettront aux étudiantes et étudiants de vraiment comprendre et assimiler la culture anishinaabe. »

Pour plusieurs autres communautés autochtones, le changement vers l’apprentissage virtuel a entraîné l’annulation d’expériences culturelles enrichissantes, comme converser avec des aînés, festoyer avec les membres de la communauté et faire une pause dans la nature. Au lieu des 20 heures habituelles d’expériences culturelles et cliniques combinées quand les étudiantes et étudiants se rendent dans les cliniques communautaires et s’instruisent auprès de médecins de famille ou d’infirmières praticiennes, les communautés ont convenu qu’il était plus raisonnable d’organiser 10 heures d’apprentissage en ligne.

Tammi Shaw, CCL de l’EMNO et agente de prévention du diabète dans la première Nation de Biitgitong Anishnaabeg (les Ojibways de la rivière Pic), se souvent d’un moment remarquable : « Une des séances à mon avis les plus précieuses a été celle consacrée à l’enseignement et à l’élaboration de la roue de la médecine. C’est vraiment un outil étonnant. Je pense que les étudiantes et étudiants en ont retiré plus que prévu. La santé holistique est très importante, et la roue de la médecine est un magnifique outil qui montre le soi spirituel, affectif, physique et mental ainsi que l’importance de l’équilibre. »

Les problèmes d’accès à Internet couplés aux caprices de mère Nature apportent d’autres incertitudes, explique Eileen Boissoneau, directrice de la santé dans la Première Nation de Mattagami située à 110 km au sud-ouest de Timmins. Elle a réussi à gérer le changement radical dû à une intempérie qui a empêché de tenir des événements prévus : « Au lieu de séances virtuelles en direct, nous avons offert des séances enregistrées à l’avance pour combler les lacunes lors des annulations ».

Le point saillant a été un commentaire très inspirant d’un étudiant pendant une séance d’évaluation : « Le commentaire était ‘Je planifie de visiter la communauté à l’avenir’. L’idée de servir dans un lieu éloigné après l’obtention du grade avait germé chez cet étudiant. Après tout, c’est la raison d’être des stages » ajoute-t-elle.

Les stages dans les communautés autochtones à l’EMNO font partie du mandat de responsabilité sociale unique de l’École et visent à inspirer les étudiantes et étudiants à envisager de vivre et d’exercer dans une communauté autochtone, éloignée ou rurale. L’EMNO est actuellement alliée à 42 communautés et organismes autochtones qui ont signé des ententes de partenariat à long terme pour accueillir des étudiantes et étudiants de l’EMNO. Le partenariat à long terme pose les jalons d’un stage productif bénéfique tant pour la communauté que pour les étudiantes et étudiants.

Lisez et regardez d’autres informations sur les coordonnatrices et coordonnateurs communautaires locaux

 L’EMNO célèbre 15 années de travail avec les coordonnateurs communautaires locaux

Le programme de médecine de l’EMNO reçoit le plein agrément : que se passera-t-il ensuite?

L’EMNO est devenue la première école de médecine à se prêter à une visite virtuelle d’agrément en deux étapes tenue à la fin de l’année dernière.

Ce vaste processus d’évaluation volontaire par les pairs est essentiel pour assurer la conformité aux normes acceptées de qualité de l’éducation. Au moyen de l’agrément, le Comité d’agrément des facultés de médecine du Canada (CAFMC) apporte à la population étudiante en médecine, aux diplômées et diplômées, à la profession médicale, aux établissements de soins, aux autorités de santé, aux instances de réglementation et au public l’assurance que les programmes de formation qui conduisent au grade de médecin répondent à des normes nationales raisonnables, généralement acceptées et appropriées de qualité de l’éducation.

Le CAFMC a présenté ses conclusions, et j’ai le plaisir de dire que le programme de médecine de l’EMNO a conservé son plein agrément. Comme on dit « il faut un village. ». Je remercie sincèrement toutes les personnes qui ont joué un rôle dans ce processus. Je tiens à souligner le travail des équipes d’autoévaluation de l’École (qui incluaient des membres du corps professoral, du personnel et de la population étudiante de l’EMNO), John Friesen, Cathy Powell, la Dre Catherine Cervin et toutes les personnes qui travaillent dans le programme de médecine. Merci aux Drs Lee Toner et David Musson ainsi que Brian Ross, Ph.D., les doyens associés actuels et anciens de l’EMNO qui ont mené l’École tout au long du processus d’agrément à différents moments au cours des huit dernières années.

Je suis fière de la communauté de l’EMNO qui a relevé le défi, s’est engagée à améliorer continuellement la qualité et à trouver des solutions à des obstacles qui échappaient souvent à notre contrôle. Merci à nos parties prenantes, notamment les communautés, les centre de santé et les hôpitaux, qui ont réellement fait de ce processus un effort collectif. Nous pouvons toutes et tous être fiers des nombreuses réalisations et améliorations de ces dernières années qui profitent à notre population étudiante, à notre environnement d’apprentissage, à notre corps professoral et à notre programme de médecine.

Récemment, le CAFMC et le Liaison Committee on Medical Education (LCME) ont conclu une entente selon laquelle le LCME n’évaluera plus les écoles de médecine canadiennes jusqu’en 2025, mais continuera de les agréer. Cet agrément fera de l’EMNO une des premières écoles de médecine du Canada agréées uniquement par le CAFMC. Une autre première historique!

Au cours du processus d’agrément, une des universités qui conféraient les grades de l’EMNO s’est déclarée insolvable, ce qui a eu des incidences financières majeures pour l’École et certaines normes d’agrément. La loi faisant de l’EMNO un établissement autonome conférant des grades a été proposée et a reçu la sanction royale. Le rapport du CAFMC a tenu compte de ces changements et j’ai le plaisir de vous dire que l’Université de l’EMNO conservera le plein agrément du CAFMC et du LCME.

L’agrément est un processus continu. En fait, ce cycle d’agrément a commencé peu après notre dernier examen en 2012. Je peux vous assurer que la communauté de l’EMNO a travaillé sans relâche pour régler toutes les questions qui exigeaient notre attention. Et le travail n’est pas fini. Sur le total des 95 éléments obligatoires, le rapport en recense dix « insatisfaisants » et 13 « satisfaisants avec surveillance ». Les problèmes découlant de l’insolvabilité de l’Université Laurentienne, un des deux établissements décernant le grade en médecine, ont joué un rôle clé dans ce résultat. Nos points forts demeurent notre programme d’études primé, notre accent sur la responsabilité sociale et l’excellence de notre population étudiante, de notre personnel et de notre corps professoral.

L’EMNO doit régler les points de non-conformité dans un délai donné. Nous devons pour cela produire un plan d’action en août 2021 au plus tard, présenter de nouvelles données d’ici à août 2022 et effectuer un examen limité de suivi en octobre 2022. Le Dr Lee Toner, John Friesen et leur équipe poursuivront leur travail sur ces éléments. Je les appuie pleinement.

Que ce soit bien clair, le programme de médecine de l’EMNO est pleinement agréé.

En tant que membres d’une profession autoréglementée, nous avons la responsabilité collective de veiller à demeurer à l’avant-garde du changement. Maintenant que les écoles de médecine canadiennes ont leur propre agrément de leurs programmes de médecine, nous avons l’occasion de répondre encore mieux aux besoins uniques du Canada. Cela signifie que l’Université de l’EMNO continuera de se concentrer sur les besoins particuliers du Nord de l’Ontario.

Ensuite vient la visite d’agrément des programmes de résidence par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC) et le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC). Elle devrait avoir lieu en novembre 2021. Surveillez les rappels du Dr Robert Anderson, doyen associé, Formation médicale postdoctorale (FMP) et sciences de la santé, et du Bureau de la FMP, qui seront envoyés au cours des prochains mois. Une simulation récente d’agrément a mis en évidence le travail à faire pour répondre aux normes dans les programmes de résidence de l’EMNO. Des thèmes semblables à ceux du programme de médecine se sont révélés : bien-être, évaluation de la population et du corps professoral à des moments inopportuns, manque de clarté sur les rôles, et processus à suivre pour les adaptations et les plaintes. Nous devons faire mieux dans les programmes de médecine et de résidence.

L’agrément de nos programmes est une mesure clé de notre réussite. Le but est de contribuer à la prestation de services de santé de haute qualité et sécuritaires, et d’améliorer les résultats pour la santé des patients là où nos diplômées et diplômés décident d’exercer. Je suis incroyablement fière de notre programme de médecine.

Finalement, cette semaine marque une grande étape pour moi, à savoir la fin de ma deuxième année au poste de doyenne et PDG de l’EMNO. Ce fut toute une aventure. Les points saillants font déjà partie de l’histoire : une pandémie, l’insolvabilité d’une partenaire et la nouvelle Loi sur l’Université de l’EMNO. Et ensuite?

Merci, miigwetch, thank you, marsi,

Dre Sarita Verma
Doyenne et PDG
École de médecine du Nord de l’Ontario

Si vous avez des commentaires, envoyez-les à dean@nosm.ca et suivez-moi sur Twitter @ddsv3.

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Université de l’EMNO

Nous planifions une série de consultations pendant l’été pour recueillir vos précieuses perspectives sur l’avenir de l’UEMNO. Avez-vous prévu une réunion ou un événement où une discussion sur l’UEMNO serait utile? Avez-vous des commentaires ou des questions? Consultez nosm.ca/nosmu et envoyez vos questions à nosmu@nosm.ca.


Bienvenue aux nouveaux résidents et résidentes à l’EMNO 

À la fin de la journée le 30 juin, vous n’êtes plus des étudiantes ou étudiants en médecine, mais des médecins en résidence, et les résidentes et résidents qui vous ont précédé exercent maintenant en tant que médecins autonomes. C’est toujours une période intéressante mais ces transitions peuvent aussi mettre les nerfs à rude épreuve. Nous nous soucions de notre population étudiante et de nos diplômées et diplômés et protégeons leur bien-être. Bienvenue à l’EMNO! J’espère que vous apprécierez votre formation postdoctorale. Nous offrons la meilleure expérience.


Le point sur l’EACMC, partie II

Le Conseil médical du Canada (CMC) a confirmé qu’il n’offre plus l’Examen d’aptitude du Conseil médical du Canada (EACMC), partie II. Il a mis à jour les critères établissant la politique pour l’octroi du titre de Licencié du Conseil médical du Canada (LCMC) aux candidates et candidats qui répondent aux exigences indiquées sur son site Web.


Nouveau site sur l’éducation médicale autochtone

L’EMNO se fait un devoir de continuer à œuvrer avec les Premières Nations et les Métis du Nord de l’Ontario pour promouvoir la santé dans le Nord, minobimaadzewin. L’Unité des affaires autochtones a récemment mis à jour le site Web de l’EMNO pour y inclure des récits inspirants, des ressources et des rapports ainsi que des renseignements détaillés pour les demandes d’admission des Autochtones au programme de médecine.


Rapport à la communauté

Je suis fière de présenter le nouveau type de rapport qui concrétise l’esprit de notre école de médecine. Nos communautés s’y expriment directement; celles motivées pour mettre les soins de santé de qualité à la portée de tout le monde dans la région. Pour en savoir plus : rapport.emno.ca.


Première directrice de la recherche du Centre pour la responsabilité sociale de l’EMNO

Erin Cameron, Ph. D., est la première directrice du Centre pour la responsabilité sociale (CRS) et commencera son mandat de trois ans le 1er juillet 2021. Le CRS, le seul en son genre au Canada, a principalement pour mandat d’améliorer la santé de la population du Nord de l’Ontario, allant ainsi au-delà de l’engagement original de l’EMNO qui est d’intégrer la responsabilité sociale dans ses programmes d’éducation et de recherche et de promouvoir l’équité en santé.

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