Faire un don!

L’EMNO nomme la directrice de la recherche de son nouveau Centre pour la responsabilité 

La Dre Sarita Verma, doyenne et PDG de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO), a le plaisir d’annoncer la nomination de Erin Cameron, Ph.D., comme toute première directrice de la recherche du Centre pour la responsabilité sociale, pour un mandat de trois ans commençant le 1er juillet 2021. Cette nomination marque une étape importante de l’établissement du nouveau Centre pour la responsabilité sociale (CRS).

« Erin Cameron est une membre bien connue du corps professoral et une chercheuse active à l’EMNO, très respectée pour son accent sur la recherche en formation médicale novatrice et socialement responsable dit le Dr Marsh, doyen associé, Innovation en recherche et relations internationales à l’EMNO. Ses antécédents dans le domaine de l’encouragement de solides collaborations en recherches multidisciplinaires aux grandes retombées aideront à guider le Centre. »

Le CRS, le seul en son genre au Canada, a principalement pour mandat d’améliorer la santé de la population du Nord de l’Ontario, allant ainsi au-delà de l’engagement original de l’EMNO qui est d’intégrer la responsabilité sociale dans ses programmes d’éducation et de recherche et de promouvoir l’équité en santé. Selon la professeure Cameron, le Centre est sur la bonne voie grâce au soutien du réseau actuel de chercheurs, de partenaires et de collaborateurs.

« Je me réjouis d’avance d’assumer ce nouveau rôle. Le Centre pour la responsabilité sociale sera en première ligne pour améliorer l’équité, l’accès aux soins et les résultats durables pour la santé de la population grâce à de nouvelles possibilités et aux recherches en cours, ajoute la professeure Cameron qui est actuellement professeure adjointe en formation médicale et élaboration des programmes d’études à l’EMNO. En tant que cheffe de file de l’éducation, elle représente l’EMNO dans plusieurs groupes nationaux, notamment le Canadian Medical Education Researcher Center Directors Group et le Réseau pour la responsabilité sociale de l’Association des facultés de médecine du Canada.

« La professeure Cameron constituera une équipe et mobilisera toutes les parties concernées de l’EMNO pour examiner l’idée de la responsabilité sociale. Le Centre a le mandat de diriger des approches socialement responsables des soins, de l’éducation, de la défense des intérêts, de la justice sociale et du changement en vue d’améliorer la santé dans le Nord de l’Ontario. Je ne peux pas penser à une meilleure cheffe de file et chercheuse passionnée pour mener le Centre » affirme la Dre Verma.

Le premier en son genre, le nouveau Centre interdisciplinaire pour la responsabilité sociale se consacrera aux recherches de pointe en santé des populations et sur les soins primaires pour concevoir de nouveaux modèles d’éducation, constituera un incubateur de la recherche en responsabilité sociale et militera pour régler des problèmes qui entraînent des iniquités en santé dans le Nord, comme la pauvreté, l’insalubrité de l’eau et le changement climatique. Le CRS a été établi grâce à un don de 1,2 millions de dollars du Dr Hugh Robertson, professeur émérite de radiologie au Louisiana State University Health Sciences Center et professeur-clinicien de radiologie au Tulane University Medical Centre à la Nouvelle-Orléans. Le don servira à redresser les iniquités en santé, à défendre la cause des populations marginalisées et à améliorer l’accès aux soins dans le Nord de l’Ontario.

–30–

À propos du Centre pour la responsabilité sociale
Le nouveau Centre pour la responsabilité sociale (CRS) est un centre unique en son genre et le seul au Canada et peut-être dans le monde. De par sa mission, il améliorera la santé de la population du Nord de l’Ontario tout en allant au-delà de l’engagement de l’EMNO envers la responsabilité sociale dans ses programmes de formation et de recherche et la promotion de l’équité en santé. L’approche intégrée du CRS dans les domaines du leadership stratégique et de la défense des intérêts, de la recherche et de l’innovation, de la formation ainsi que de l’impact communautaire, fera bien mieux comprendre une série de problèmes qui influencent les résultats pour la santé de la population à l’intérieur et à l’extérieur du système médical. Ainsi, la recherche sur la responsabilité sociale menée au Centre définit et renforce l’École et lui permet ainsi qu’à ses partenaires de s’acquitter plus efficacement de cette mission essentielle.

À propos de l’École de médecine du Nord de l’Ontario
L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) est une école de médecine primée socialement responsable réputée pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées. Tout en mettant l’accent sur la diversité, l’inclusion et la promotion de l’équité dans le domaine de la santé, l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens et des communautés du Nord de l’Ontario pour former des professionnelles et professionnels de la santé qui exerceront dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies. Ses diplômées et diplômés, son corps professoral, sa population étudiante et son personnel sont des agents de changement qui dirigent la transformation du système de santé dans le Nord de l’Ontario. L’École a reçu le Prix international Charles Boelen pour la responsabilité sociale décerné par l’Association des facultés de médecine du Canada, ainsi que le prestigieux Prix ASPIRE qui récompense l’excellence internationale en responsabilité sociale et en formation médicale.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : news@nosm.ca

 


Biographie : Erin Cameron

Erin Cameron, Ph.D., est professeure agrégée en formation médicale et élaboration des programmes d’études à l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO). Elle copréside actuellement le programme d’études sur la santé dans le Nord et en milieu rural du programme de formation en médecine de premier cycle à l’EMNO. Elle est également membre fondatrice et présidente de MERLIN (Medical Education Research Lab in the North), un groupe de recherche de communauté d’exercice axé sur le renforcement de la capacité et la recherche en éducation médicale socialement responsable.

À titre de cheffe de file en matière d’éducation, la professeure Cameron représente l’EMNO à plusieurs groupes nationaux comme le Canadian Medical Education Researcher Center Directors Group et le Réseau pour la responsabilité sociale de l’Association des facultés de médecine du Canada. Son programme de recherche est axé sur les pédagogies fondées sur la justice sociale qui appuient la transformation des systèmes d’éducation et de santé. Avec des subventions régionales, provinciales et nationales de recherche en éducation médicale socialement responsable, la professeure Cameron encourage les collaborations en recherches multidisciplinaires. Avant d’arriver à l’EMNO en 2017, elle faisait partie du corps professoral de la Memorial University of Newfoundland et jouissait d’une carrière diversifiée à titre d’athlète professionnelle et de spécialiste des communications. Elle aime la vie dans le Nord de l’Ontario et les aventures stimulantes en plein air avec son partenaire et ses quatre jeunes enfants.

L’EMNO célèbre la Journée nationale des peuples autochtones

Le 21 juin marque le 25e anniversaire de la Journée nationale des peuples autochtones, une journée où nous célébrons la culture diversifiée, la riche histoire et le génie des Premières Nations, des Métis et des Inuits (nos collègues, nos amis et notre famille). Cette date a été choisie pour de nombreuses raisons, notamment son importance culturelle car c’est le solstice d’été, et le jour où de nombreuses personnes et communautés autochtones de la région célèbrent traditionnellement leur patrimoine.

Aujourd’hui est une journée importante à observer par toute la population canadienne. Participez à des célébrations culturelles autochtones et préparez-vous à écouter et apprendre l’histoire, la culture et les perspectives des communautés autochtones du Nord.

Nous devons également nous souvenir des femmes, des enfants et des pensionnaires disparus et assassinés, surtout avec la découverte récente des restes de 215 enfants autochtones près de l’ancien pensionnat autochtone de Kamloops sur les terres de la Première Nation Tk’emlups te Secwépemc en Colombie-Britannique, et des enfants perdus lors de la rafle des années 60. Des conditions de vie inacceptables, l’insalubrité de l’eau et de la nourriture, et la propagation de la pandémie perdurent dans les communautés vulnérables. Prenez le temps de réfléchir au racisme systémique et acceptez le fait autochtone comme un aspect inhérent du statut de Canadien.

Aujourd’hui, honorons collectivement les contributions des Autochtones et leur résilience face au racisme systémique et à la colonisation.

Faire face à des actes haineux : Montrez du courage, de la compassion et de la bonté

C’est un mois triste marqué par la découverte des restes de 215 enfants autochtones sur le site de l’ancien pensionnat pour Autochtones de la Première Nation Tk’emlúps te Secwépemc à Kamloops en Colombie-Britannique, et la tragédie insensée qui a eu lieu à London (Ontario) dans laquelle quatre membres d’une famille musulmane ont perdu la vie et un garçon de neuf ans a été grièvement blessé et est devenu orphelin. Ces événements qui se sont produits en même temps que des conflits liés à la pandémie, y compris le racisme à l’endroit des Asiatiques, le conflit à Gaza, Black Lives Matter, l’augmentation subite des problèmes de santé mentale et les défis dans les établissements de soins de longue durée, ont exposé les impacts tragiques sur les jeunes, les personnes âgées et les populations vulnérables. C’est aussi un Mois de la Fierté difficile car l’homophobie, la transphobie, la biphobie et bien d’autres phobies d’identité de genre continuent de persister dans notre société.

Comment y faisons-nous face? En tant qu’étudiantes et étudiants et fournisseurs de soins, comment gardons-nous l’espoir?

Bien que ces clivages politiques, ces différences de croyances, ces disparités socioéconomiques et ces reportages incessants sur le deuil et les conflits puissent nous donner un sentiment de défaite, de colère et d’impuissance, la vérité est que nous avons le pouvoir et la possibilité d’avoir un impact et d’influencer le changement. En restant forts ensemble, nous pouvons faire une différence dans ce monde. Je me sens en fait très inspirée en ce moment, et je vous encourage à y mettre du cœur. Regardons vers un avenir meilleur.

Nous venons d’entrer dans l’histoire! L’EMNO a entamé un voyage fantastique et sans précédent pour devenir la première université de médecine autonome du Canada. L’Université de l’EMNO continuera de mettre l’accent sur l’équité, d’accroître la diversité et de renforcer la culture d’inclusion. Nous serons un chef de file dans ce domaine.

Nous sommes déterminés et nous nous unirons pour barrer la route au racisme. Nous nous efforçons de regarder au-delà des conditions géographiques, linguistiques, économiques et sociales et cherchons à mieux comprendre les causes profondes. L’Université de l’EMNO s’engage à prendre ses responsabilités et à chercher des moyens concrets de faire une différence.

Quelques-uns d’entre vous (individuellement et en privé) ont communiqué avec moi, surtout après mon allusion à l’optimisme dans mon interview avec Matt Galloway à l’émission The Current de la CBC. Vous m’avez demandé : « Comment faites-vous pour garder la tête haute? » En vérité, ce n’est pas facile, mais j’ai une optique renouvelée de la justice, de la défense de ce qui est fondamentalement juste et du soutien de la vérité. Ce qui me motive, c’est de faire ce qui est juste. C’est la valeur de la défense des intérêts et de l’activisme qui sous-tend le travail de l’Université de l’EMNO. C’est de cette époque transformatrice dont nous parlerons à nos enfants et petits-enfants. Nous pourrons collectivement dire : « J’ai participé à ce changement historique ».

Juin est le Mois national de l’histoire autochtone et le Mois de la Fierté, un temps pour célébrer les diverses histoires et héritages autochtones, ainsi que les cultures des nombreuses communautés LGBTQ2SI+. C’est le moment idéal pour réfléchir à la richesse que la population étudiante, le personnel, le corps professoral, les communautés et les partenaires de l’Université de l’EMNO apportent dans nos vies. Je vois et j’entends la responsabilité sociale en action partout dans notre campus distribué.

Une mesure clé du leadership de l’EMNO dans le Nord de l’Ontario est l’incidence économique sur les communautés participantes. On estime qu’elle est d’au moins 60 pour cent plus importante que l’investissement original du gouvernement dans notre École. Cette augmentation a apporté un stimulus économique et, avec les diplômées et diplômés de l’EMNO qui se sont établis dans la région, elle a indubitablement amélioré la santé et la richesse des communautés. Cela dit, l’Université de l’EMNO continuera de grandir et d’élargir son incidence socioéconomique et politique (voir l’étude récente ci-dessous). Notre incidence sur la justice sociale sera à la mesure du travail que nous accomplissons en nous exprimant, en prônant le changement réel et en s’alliant face à tous les défis.

Cet été, à l’occasion de la transformation de l’EMNO en Université de l’EMNO, je vous encourage à réfléchir à ce qui vous donne le pouvoir d’influencer le changement positif dans la société. Dans chaque interaction, demandez-vous si vous avez assez de courage, de compassion et de bonté pour faire une différence.

Mon principal message est le suivant : « Soyez un citoyen du monde, soyez courageux dans le monde, soyez un leader dans le monde. Que le changement, le courage et la citoyenneté soient les trois C qui vous guideront tout au long de votre vie. »

Merci, miigwetch, thank you, marsi.

Dre Sarita Verma
Doyenne et PDG
École de médecine du Nord de l’Ontario

Si vous avez des commentaires ou préoccupations, écrivez-moi à dean@nosm.ca et suivez-moi sur Twitter @ddsv3.



Célébrez le Mois national de l’histoire autochtone

Vous pouvez célébrer le Mois national de l’histoire autochtone de bien des façons. Participez à la célébration en vous instruisant et en partageant vos ressources préférées. Pour obtenir la liste complète de ressources suggérées, consultez le Bureau des affaires autochtones ainsi que les liens ci-dessous. Réservez le 21 juin, la Journée nationale des peuples autochtones, et participez à un événement local.



Soyez fiers à l’Université de l’EMNO 

Participez, agissez ou soyez un allié actif en communiquant avec l’organisation locale de la fierté pour savoir ce que votre communauté a planifié pour célébrer le Mois de la Fierté. Consultez en outre le Réseau de la fierté du Nord de l’Ontario pour savoir comment les communautés de l’Ontario s’allient et militent contre l’homophobie, la biphobie, la transphobie et tous les genres de phobies d’identité de genre.

L’adhésion est gratuite et ouverte à tous les particuliers et organismes. Aimez, partagez et suivez le réseau sur Facebook pour connaître les événements, idées, ressources activités promotionnelles les plus récents et pour appuyer les diverses sexualités, identités de genre et expression du genre. Acceptons nos différences à l’EMNO. Renseignez-vous davantage à Respecte la différence.



Consultations sur l’Université de l’EMNO

Tout au long de l’été, nous mènerons de vastes consultations auprès de toutes les parties concernées alors que nous façonnerons la vision de la nouvelle Université de l’EMNO. Votre voix est importante et précieuse. Nous voulons savoir ce que l’Université de l’EMNO signifie pour vous et comment elle devrait répondre à vos besoins. Envoyez vos questions et idées à nosmu@nosm.ca.



Étude sur l’incidence socioéconomique de l’EMNO

Saviez-vous que les médecins formés à l’EMNO exerçant dans la région ont eu une incidence économique de 88 millions de dollars sur l’économie du Nord de l’Ontario? En 2019, cette incidence était estimée à 107 millions de dollars et elle ne cesse d’augmenter. L’Université de l’EMNO est fière de sa contribution positive et de ses plans continus pour stimuler l’économie du Nord de l’Ontario. Lisez l’article intégral sur le site Web de BMC.



L’équipe de tague de Timmins

« Louisa Marion-Bellemare et Julie Samson voyaient de plus en plus de jeunes gens en bonne santé aux urgences pour des surdoses de drogue, mais elles ne voyaient pas la ville et les organismes locaux faire assez pour arrêter cela. Elles ont donc pris les choses en main – et la communauté leur a emboîté le pas. » Renseignez-vous sur le travail inspirant de professeures de l’EMNO dans cet article du Globe and Mail

NOSM University