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Quand il y a de la fumée, y a-t-il du feu?

En fin d’après-midi dimanche à Sudbury, je lisais sur mon balcon lorsqu’une brume chaude a commencé à s’élever à l’horizon. J’ai vu des nuages gris au loin et l’odeur du feu a empreint la brise. L’air est rapidement devenu épais et irrespirable et j’ai senti venir la migraine et la respiration sifflante. Le jet-stream s’était levé et les effets des incendies de forêts se faisaient sentir dans tout le Nord de l’Ontario. J’avais entendu parler de ces incendies dans le Nord-Ouest, en Colombie-Britannique et en Alberta mais en ai vraiment pris conscience lorsque leurs effets se sont manifestés chez nous. Le changement climatique n’est pas une mince affaire. Les rapports d’inondations éclaires en Europe, les paysages de forêts décimées dans le monde, et les tornades bizarres, les tempêtes de sable et le réchauffement mondial sont des signes de l’impact immensurable du changement climatique sur la santé.

Lundi, j’ai écouté l’allocution de Mary Simon qui est devenue la 30e gouverneure générale du Canada (et la première Autochtone). Sa nomination est un moment historique et inspirant pour le Canada, et un pas important sur le long chemin vers la réconciliation. Elle a fait allusion aux questions de vérité et de réconciliation ainsi qu’aux soins de notre planète quand elle a dit : « Je pense que nous pouvons bâtir un avenir plein d’espoir tout en respectant ce qui est arrivé dans le passé. Cela signifie appuyer le bien-être des gens en mettant l’accent sur notre jeunesse et sur l’amélioration des résultats scolaires de tous nos enfants. Cela signifie donner la priorité à la protection de notre monde naturel afin d’avoir un climat et une planète sains pour les futures générations. »

Sur notre chemin vers le statut d’université autonome décernant des grades, nous nous sommes engagés dans un processus de planification de la transition et de maintien des relations. Nous nous attendons à ce que la Loi de 2021 sur l’Université de l’École de médecine du Nord de l’Ontario, qui a reçu la sanction royale le 3 juin 2021, entre en vigueur au début de l’automne. L’Université de l’EMNO donnera la priorité à la santé de la planète et à l’héritage du colonialisme tout en se souciant de l’équité, de la lutte contre le racisme et de la responsabilité sociale. Je pense moi aussi que nous pouvons bâtir un avenir positif pour le Nord de l’Ontario au cours de ce processus.

L’Équipe de transition vers l’Université de l’EMNO a la responsabilité de superviser la transition de l’École de médecine du Nord de l’Ontario vers l’Université de l’EMNO. Beaucoup d’autres membres de l’EMNO sont aussi engagés dans le processus. Il importe de souligner que l’entente de relations avec les universités Laurentienne et Lakehead demeure durant les discussions sur la transition de certaines tâches qui pourraient migrer vers l’Université de l’EMNO lorsque la loi entrera en vigueur. D’ici là, nos relations avec la Laurentienne et Lakehead ne changent pas. Les rencontres en cours reflétant la collaboration entre l’EMNO et les universités me rassurent.

Le bien-être et le soutien de notre population étudiante sont notre principale priorité. Cela dit, nous avons établi le Bureau du registraire qui abritera les services d’inscription (admissions), les services aux étudiants (affaires étudiantes, adaptations et accessibilité), les services des dossiers et de collation des grades. J’ai le plaisir d’annoncer les trois principales dirigeantes par intérim : Miriam Cain sera la première registraire, Sherry Mongeau la nouvelle directrice des Services de soutien à la population étudiante, et Katie Biasiol la directrice des admissions. Les recherches officielles pour combler ces postes commenceront lorsque les structures seront en place. Lors de l’établissement de cette nouvelle unité, j’ai demandé à l’équipe de commencer les consultations des parties concernées et d’en organiser une dans toute l’école afin de répondre aux besoins de la future université.

À la fin de l’automne, je dirigerai une vaste consultation et attends avec intérêt de vous parler de la vision pour l’Université de l’EMNO. Si les règles sanitaires liées à la pandémie le permettent, je prendrai la route pour effectuer des visites en personne et recueillir des perspectives sur les attributs de la future Université de l’EMNO. J’ai l’intention de rencontrer des partenaires clés, notamment des municipalités, des hôpitaux, des universités, le Groupe consultatif sur la responsabilité sociale, le Conseil de l’enseignement, le Groupe consultatif autochtone, le Groupe consultatif francophone, le corps professoral, la population étudiante, le personnel et les diplômés de l’EMNO. Nous avons aussi communiqué avec nos supporters, notamment les bienfaiteurs, les groupes locaux d’éducation et la Northern Ontario Academic Medicine Association. Les membres du public seront aussi invités à nos réunions publiques. Restez à l’écoute.

Nous recueillerons des idées dans un sondage en ligne. Il m’importe d’avoir le point de vue du plus grand nombre possible de membres de la communauté de l’EMNO. Les mises à jour sur le processus de consultation et notre progression vers l’université autonome seront diffusées dans les médias, sur le site Web de l’EMNO et dans les médias sociaux (Twitter, Facebook, Instagram et LinkedIn).

En attendant, nous nous préparons pour la transition faisant suite à la proclamation de la loi en nous concentrant principalement sur nos nouveaux conseil d’administration et sénat. Nous avons là l’occasion de parler des compétences nécessaires pour diriger une nouvelle université du Nord dans un monde axé sur l’équité, la diversité, la décolonisation et la réconciliation.

Finalement, il est vital d’habiliter et d’établir du leadership pour tous les changements importants. Alors, pour citer de nouveau Mary Simon : « Sachez que nous avons besoin de vos voix et perspectives dans des postes de chefs de file dans tout ce pays. J’espère qu’avec ma nomination, vous aurez encore davantage la conviction que tout est possible… Je suis impatiente de retrousser mes manches pour travailler ensemble. Que la sagesse et la compassion guident nos efforts. »

Merci à vous toutes et tous qui vous affairez à honorer notre responsabilité sociale. C’est volontiers que je retrousserai mes manches et travaillerai à vos côtés.

Merci, miigwetch, thank you, marsi.

Dre Sarita Verma
Doyenne et PDG
École de médecine du Nord de l’Ontario

Si vous avez des commentaires, envoyez-les à dean@nosm.ca et suivez-moi sur Twitter @ddsv3

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Profitez de l’été

Ce fut un plaisir de recevoir vos idées après mes suggestions de choses à faire, voir, manger et écouter cet été. Je les apprécie énormément. La Dre Pabani a recommandé de lire Braiding Sweetgrass de Robin Wall Kimmerer. J’ai aussi reçu une photo de Carole et de son fils et son adorable petite-fille qui profitaient du beau temps.



CampMed – Un succès retentissant

CampMed, le camp d’été annuel de l’EMNO, inspire des jeunes à envisager un avenir dans les professions de la santé. Il offre à des jeunes du Nord de l’Ontario et d’autres régions canadiennes rurales et éloignées l’occasion d’explorer la culture autochtone et francophone, la santé et les traditions, les carrières en santé, d’acquérir de l’expérience pratique et de trouver un mentor. Tenu cette année du 12 au 23 juillet, CampMed a enregistré un nombre sans précédent de participants et remporté un succès retentissant.

  • 33 ateliers (21 en direct, 3 pré-enregistrés et 9 vidéos sur les parcours professionnels)
  • 235 jeunes participants
  • 60 bénévoles (18 étudiants en médecine de l’EMNO, 27 étudiants universitaires et 15 présentateurs invités)
  • 64 communautés (dont Atikokan, Balmertown, Chapleau, Première Nation de Fort William, Iroquois Falls, Kenora, Manitouwadge, Mindemoya et White River)

Nothing Ordinary : L’histoire de l’École de médecine du Nord de l’Ontario

Écrit par Larry Krotz, Nothing Ordinary, raconte comment 800 000 citoyens ont créé leurs propre école de médecine. Au cours de presque vingt ans, l’EMNO s’est imposée comme une école loin de l’ordinaire. Il est possible de réserver Nothing Ordinary dont la publication est prévue pour octobre 2021.

 

 

 


Deux étudiantes de l’EMNO reçoivent le Prix de leadership étudiant pour les Autochtones

Mélanie-Rose Frappier et Alison Lewis, étudiantes en quatrième année de médecine à l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) sont les toutes premières lauréates du nouveau Prix de leadership étudiant de la CIBC pour les Autochtones. Ce prix récompense des étudiantes et étudiants de l’EMNO qui se disent Autochtones et apportent du leadership et du mentorat exceptionnels à l’École et à la communauté. Pour en savoir davantage.

 


Aider à combler les pénuries de psychiatres

La Dre Zoe Michano-Furlotte, diplômée de l’EMNO (MD 2016, B.Sc.N. Lakehead University), a terminé sa quatrième année de résidence en psychiatrie à Thunder Bay et entame sa cinquième et dernière année. Membre de la Première Nation Biigtigong Nishnaabeg, elle est originaire de Caramat. Elle dit qu’il est nécessaire que la Province augmente le financement et les soins psychiatriques. Pour en savoir davantage.

 


Mise à jour du Conseil médical du Canada concernant le titre de LCMC

Le Conseil médical du Canada (CMC) a annoncé récemment des changements concernant les qualifications requises pour obtenir le permis d’exercer au Canada. Les nouveaux critères d’admissibilité pour obtenir le titre de Licencié du Conseil médical du Canada  (LCMC) tiennent compte des incidences de la pandémie et des défis liés à l’administration de l’Examen d’aptitude du Conseil médical du Canada (EACMC), partie II. Pour en savoir davantage sur les critères, les frais, et les dates clés du nouveau service, consultez le site Web du Conseil médical du Canada.

Aider à combler les pénuries de psychiatres

La Dre Zoe Michano-Furlotte, diplômée de l’EMNO (MD 2016, B.Sc.N. Lakehead University), a terminé sa quatrième année de résidence en psychiatrie à Thunder Bay et entame sa cinquième et dernière année. Membre de la Première Nation Biigtigong Nishnaabeg, elle est originaire de Caramat, qui fait maintenant parti de la communauté de Geraldton.

« J’espère travailler au Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay et avec des communautés autochtones régionales pour améliorer l’accès et les services de santé mentale » dit-elle.

« J’ai le plus grand rêve d’élargir mon champ d’exercice pour me spécialiser en santé mentale des Autochtones et en santé mentale périnatale et postnatale des femmes en me concentrant sur le traumatisme intergénérationnel. »

Zoe a récemment terminé un stage au choix dans le programme prénatal de l’Hôpital Mount Sinai, effectué par l’entremise du Women’s College. À son avis, la principale raison de sa progression dans sa carrière est la possibilité d’effectuer sa résidence à l’EMNO.

« Je suis très orientée sur la famille et c’est très important de pouvoir faire ma résidence ici chez moi, dans le Nord de l’Ontario à l’EMNO. C’est important que je sois ici pour mes neveux et ma nièce. Je suis proche de mes parents, de ma sœur et de mes grands-mères. Le soutien familial est un immense facteur dans ma réussite dans le programme de résidence. Le soutien de mon fiancé et de ma famille sont des facteurs importants pour assurer mon succès dans mon programme de résidence. »

Elle estime que sa résidence à l’EMNO est unique parce qu’elle laisse de la latitude et que ses précepteurs lui ont donné l’impression qu’elle fait partie d’une famille. Elle est proche du directeur du programme et du directeur local qu’elle décrit comme très attentionnés. « Je ne crois pas que ce soit le cas dans les grands programmes de psychiatrie à Toronto et ailleurs en Ontario. »

Ce qui l’a frappée dans le programme d’études de médecine sont les expériences dans les communautés autochtones : « Nous travaillons là-dessus dans le programme de résidence, c.‑à-d., élaborer un volet autochtone pour la collaboration en psychiatrie avec l’University of Toronto et la McMaster University ».

Le défi pour le moment est le manque de psychiatres dans tout le Nord de l’Ontario et les très longues listes d’attente pour obtenir des soins.

« Malheureusement, nous n’avons pas assez de psychiatres à Thunder Bay. Ce qui nous amène à la question ‘Comment offrir des soins psychiatriques dans les communautés rurales et éloignées alors que nous ne pouvons pas offrir suffisamment de services de santé mentale dans nos centres tertiaires?’ De plus, pour avoir accès à des stages au choix pendant la résidence dans les communautés rurales, nous devons avoir assez de psychiatres en poste pour appuyer l’enseignement. Je pense que cela changera car beaucoup de nouveaux psychiatres sont restés exercer au Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay. »

Son rêve est de faire partie de la solution aux lacunes dans les soins, de jouer un rôle dans le changement et de militer pour que davantage de psychiatres du Nord de l’Ontario restent dans le Nord pour prodiguer des soins. « Mon but ultime est d’aller dans les communautés et de leur apporter des soins ».

Elle souligne les importantes améliorations que les partenaires en santé ont effectuées, notamment le St. Joseph’s Care Group à Thunder Bay et le Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay qui ont recruté activement des psychiatres ces dernières années. Cependant en raison de la demande accrue couplée à la pandémie, Zoe dit qu’il est nécessaire que la Province augmente le financement et les soins psychiatriques. Il faudrait également augmenter les services en clinique externe de programmes particuliers, notamment en néphrologie, cancérologie et soins de maternité, et surtout pour atteindre les communautés rurales et éloignées.

« Ce qui est intéressant est que je connais beaucoup de résidents au début de leur formation en psychiatrie qui planifient de rester ici. C’est fantastique. C’est un signe qu’il y aura davantage de psychiatres et de possibilités grâce aux alliances thérapeutiques. Cependant, il faut régler les problèmes vitaux le plus rapidement possible. Par exemple, le taux disproportionné d’idées suicidaires et de suicides dans les populations autochtones qui sont de cinq à sept fois plus élevées que dans la population en général. »

Zoe pense que la clé est d’offrir l’accès approprié aux soins en améliorant la prise de conscience que la violence de la colonisation et le traumatisme intergénérationnel lié aux pensionnats ont conduit aux taux élevés de maladie mentale.

« Reconnaître l’effet que la colonisation et les pensionnat ont eu sur ma famille me mènent à vouloir en apprendre plus encore, à se soutenir les uns les autres et  à vouloir aider réellement. Ce travail a une grande signification dans ma vie. Je suis certainement prête à faire davantage de recherches, à établir des liens et à rencontrer les gens pour leur demander ce dont la communauté a besoin, et ensuite à essayer de défendre leur cause. »

« La médecine fait partie de ma vie depuis une décennie mais je n’en ai pas l’impression. M’instruire et m’épanouir font partie de mon objectif. Mon stage au choix aux côtés de la Dre Diane Whitney [directrice sortante du programme de psychiatrie à l’EMNO] a été un point tournant pour moi, et il est important de faire ce qui vous passionne. J’ai simplement de la chance d’avoir trouvé la psychiatrie. »

Deux étudiantes de l’EMNO reçoivent le Prix de leadership étudiant de la CIBC pour les Autochtones

Octroi de 47 500 $ pour le leadership et le mentorat dans l’École et la communauté.

Mélanie-Rose Frappier et Alison Lewis, étudiantes en quatrième année de médecine à l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) sont les toutes premières lauréates du nouveau Prix de leadership étudiant de la CIBC pour les Autochtones. Ce prix récompense des étudiantes et étudiants de l’EMNO qui se disent Autochtones et apportent du leadership et du mentorat exceptionnels à l’École et à la communauté.

« Mélanie-Rose et Alison sont des cheffes de file fantastiques très déterminées à promouvoir l’accès aux soins de santé, la culture autochtone, l’antiracisme, l’équité et l’inclusion, a dit la Dre Sarita Verma, doyenne et PDG de l’EMNO. Ce sont des personnes compatissantes qui ont fait une réelle différence et continueront de le faire quand elles seront médecins dans le Nord de l’Ontario. »

Chaque étudiante recevra le prix prestigieux de 20 000 $ et un budget de 3 750 $ pour le perfectionnement professionnel, en plus de compter sur des ressources en réseau. Elles siègeront au Groupe consultatif autochtone et au Comité de formation en santé des Autochtones de l’EMNO durant la quatrième année de leur programme de médecine. Elles apporteront des perspectives et des mesures à prendre pour aider les futurs étudiantes et étudiants autochtones en santé de l’EMNO et du Nord de l’Ontario.

La responsabilité sociale, une valeur centrale à l’EMNO, est instillée à la population étudiante tout au long de son expérience éducationnelle. Les deux lauréates ont exprimé leur gratitude et affirmé leur engagement à la promouvoir dans les soins.

« Merci pour ce prix. Je suis très honorée, a déclaré Mélanie-Rose Frappier, aussi titulaire d’un baccalauréat en études autochtones. Je me passionne pour la santé et la culture et entends tenir compte de la pensée et de la guérison occidentales et autochtones quand j’exercerai. Je crois vraiment que pour guérir, il faut se concentrer sur tous les aspects de la santé, qu’ils soient physiques, mentaux, affectifs et spirituels. »

« En tant que future médecin de famille autochtone dans le Nord de l’Ontario, j’ai un rôle important à jouer dans le leadership en santé des Autochtones. J’ai l’intention de continuer d’aider la population étudiante autochtone, d’encourager des changements qui réduisent les iniquités en santé, et de promouvoir des environnements culturellement sécuritaires pour tous les patients autochtones, a affirmé Alison Lewis. Merci de m’avoir donné cette possibilité incroyable. »

L’EMNO a reçu un don de la CIBC en mai 2020 pour établir cette nouvelle initiative visant à promouvoir et récompenser le leadership et le mentorat d’étudiantes et étudiants autochtones. Ce prix améliorera également les possibilités d’apprentissage et de réseautage pour les récipiendaires.

 

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L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) est une école de médecine primée socialement responsable réputée pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées. Tout en mettant l’accent sur la diversité, l’inclusion et la promotion de l’équité dans le domaine de la santé, l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens et des communautés du Nord de l’Ontario pour former des professionnelles et professionnels de la santé qui exerceront dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies.

Le 3 juin 2021, le gouvernement de l’Ontario a adopté une loi faisant de l’EMNO la première université de médecine autonome au Canada.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : news@nosm.ca

 

Biographies des étudiantes

Mélanie-Rose Frappier
Étudiante en troisième année de médecine, École de médecine du Nord de l’Ontario (promotion de 2022)

Mélanie-Rose Frappier vient de Sudbury et se dit Métisse et francophone. Elle a obtenu un baccalauréat en études autochtones de l’Université Laurentienne en 2018. À 16 ans, elle a établi son propre organisme sans but lucratif, C’est cool d’être en santé, dont le but est de renseigner les jeunes sur l’importance de l’activité physique, et a élaboré une déclaration axée sur les iniquités éducationnelles que connaissent les jeunes Autochtones. Elle a fondé plusieurs groupes d’intérêt, dont l’Indigenous Cultural Activities Interest Group, le Self-Accountability Group, et copréside l’Anti-Racism Book Club. Mélanie-Rose prévoit d’exercer la médecine familiale dans des communautés autochtones et francophones du Nord de l’Ontario.
Alison Lewis
Étudiante en troisième année de médecine, École de médecine du Nord de l’Ontario (promotion de 2022)

Alison Lewis, étudiante métisse en médecine à l’EMNO, est née à Sioux Lookout et a grandi au Manitoba. Elle possède un baccalauréat en biologie et chimie pour lequel elle a produit une thèse portant sur la chimie organique. Elle a passé sa troisième année à Sioux Lookout où elle a travaillé avec des patients autochtones et dans plusieurs communautés du Nord accessibles par voie aérienne. Alison prévoit d’être médecin de famille dans le Nord de l’Ontario.

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