Faire un don!

Changement à la direction du programme de stages en diététique de l’EMNO

Cara Green a accepté le poste de directrice du Programme de stages en diététique dans le Nord de l’Ontario (PSDNO) de l’EMNO. À compter du lundi 5 juillet 2021, elle travaillera en étroite collaboration avec la directrice actuelle du programme, Denise Raftis, qui prendra sa retraite au mois d’août.

Cara, qui est diététiste, a effectué son stage au London Health Centre en 2001 et obtenu sa maîtrise en études de la santé en 2016. Riche de plus de 20 années d’expérience dans la profession, l’éducation et le mentorat, Cara est une chef de file active au niveau clinique et administratif dans le PSDNO depuis sa création. Elle a été auparavant diététiste clinicienne, a travaillé au service de planification stratégique du Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay et a été jusqu’à récemment diététiste clinicienne dans le programme de réadaptation en santé mentale du St. Joseph’s Care Group.

Cara est professeure adjointe à l’EMNO où elle travaille non seulement pour le PSDNO mais aussi dans divers volets du programme de médecine. En ce qui concerne le PSDNO, elle a été coordonnatrice locale à Thunder Bay et a siégé au comité des adaptations et au comité d’élaboration du programme. Elle a reçu le Prix d’excellence en enseignement et recherche de 2019-2020 et a géré plusieurs études régionales sur l’exercice de la diététique.

Même si Denise quitte son poste de directrice du programme, elle entend continuer d’apporter des contributions dans le domaine de la diététique qui a bénéficié de sa passion et de son dévouement pendant près de 30 ans. Denise a aussi fait partie du groupe qui a conçu la vision du PSDNO.

Arrivée à l’EMNO en 2007 durant la première année d’existence du PSDNO, Denise a jeté les bases et construit ce programme reconnu dans tout le pays. Grâce à sa réputation de programme de haute qualité, les Diététistes du Canada ont sélectionné le PSDNO en 2015 pour être le premier stage d’études supérieures en diététique du Canada à être évalué en fonction des nouvelles normes d’agrément du Partenariat pour la formation et la pratique en nutrition.

Le PSDNO est un programme petit mais puissant souvent appelé « le joyau de la couronne de l’EMNO », réputation due en grande partie grâce au leadership et à l’expertise de Denise. Elle manquera beaucoup au corps professoral, aux diplômées et diplômés du programme, à ses collègues gestionnaires et aux partenaires du domaine clinique.

Cet été, le PSDNO aura formé 171 stagiaires en diététique dans plus de 35 communautés du Nord. De ce nombre, 64 pour cent ont choisi d’exercer dans des communautés rurales ou du Nord. Les diététistes formés à l’EMNO améliorent maintenant l’accès aux services diététiques dans des milieux ruraux et du Nord où ils sont traditionnellement en pénurie.

Joignez-vous à nous pour accueillir Cara dans son nouveau rôle et souhaiter une belle retraite à Denise!

L’EMNO adopte la Charte de l’Okanagan

La santé et le bien-être sont les principales priorités d’une université de médecine.

L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) est devenue signataire officielle de la Charte de l’Okanagan.

« La santé et le bien-être de la population étudiante, du corps professoral et du personnel de l’EMNO est une priorité clé dans notre transition vers le statut d’université, dit la Dre Sarita Verma, doyenne et PDG de l’EMNO. Des études montrent que les personnes qui se sentent bien, sont plus créatives, engagées, productives et ont un grand sens communautaire. Il est important que toute la communauté de l’EMNO se concentre sur le bien-être en regardant vers l’avenir, un avenir où l’accès à des soins de santé équitables et de qualité pour toute la population du Nord est une réalité. »

La Charte de l’Okanagan : une Charte internationale pour les universités et collèges promoteurs de la santé (en anglais seulement) énonce les principes et le cadre requis pour devenir un campus favorable à la santé et au bien-être. La Charte se concentre sur la santé et la durabilité des sociétés actuelles et futures qui ont la vision commune de renforcer les communautés et de contribuer au bien-être des gens, des lieux et de la planète.

Les principes directeurs de la Charte de l’Okanagan sont intégrés dans Le défi 2025 de l’EMNO, le plan stratégique quinquennal de l’École. Ces actions incluent l’engagement de l’EMNO à :

  • concrétiser les principes de l’équité, de la diversité et de l’inclusion;
  • élaborer une stratégie sanitaire mondiale fondée sur les principes de la responsabilité sociale;
  • effectuer des investissements stratégiques dans ses gens, ses ressources et son infrastructure;
  • encourager la créativité;
  • appuyer le bien-être de la communauté de l’EMNO;
  • récompenser l’innovation;
  • éliminer la bureaucratie.

En tant que signataire de la Charte, l’EMNO se joint à un réseau d’universités et collèges nationaux et étrangers qui s’engagent à promouvoir la santé et le bien-être, étant entendu qu’il est essentiel de réaliser le plein potentiel de l’École dans l’enseignement, l’apprentissage, la recherche et la participation.

Le Canadian Health Promoting Campuses Network est guidé par la Charte de l’Okanagan qui invite les établissements postsecondaires à intégrer la santé dans tous les aspects de la culture des campus, dans l’administration, les opérations et les mandats d’enseignement et de recherche, et à diriger la promotion de la santé et la collaboration à l’échelle locale et à l’échelle mondiale.

L’année dernière, l’EMNO a pris de grandes mesures pour améliorer l’accent sur le bien-être. M. Joseph LeBlanc, Ph.D., est devenu le tout premier doyen associé, Équité et inclusion et le mouvement Respect the DifferenceTM (Respecte la différence) a été lancé.
– 30 –
L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) est une école de médecine primée socialement responsable réputée pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées. Tout en mettant l’accent sur la diversité, l’inclusion et la promotion de l’équité dans le domaine de la santé, l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens et des communautés du Nord de l’Ontario pour former des professionnelles et professionnels de la santé qui exerceront dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies.  

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : news@nosm.ca

Les communautés autochtones créent des expériences virtuelles pour la population étudiante de l’EMNO

Le séjour de quatre semaines dans une communauté autochtone éloignée, rurale ou accessible par voie aérienne est généralement un droit de passage pour les étudiantes et étudiants en première année de médecine à l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO), mais la pandémie a fait cesser tous les voyages en 2020.

L’École s’est forgée une réputation nationale et internationale en offrant des expériences en milieu communautaire qui aident les étudiantes et étudiants à comprendre la culture des communautés autochtones et à prendre conscience du vaste éventail d’iniquités en santé et d’obstacles aux soins qui existent dans le Nord de l’Ontario. Au milieu de la pandémie, il a été impossible de les envoyer dans ces communautés.

Fait sans précédent, il a été décidé que l’option la plus sécuritaire était d’offrir les expériences immersives en ligne. Les coordonnatrices et coordonnateurs communautaires locaux (CCL) autochtones, qui organisent les stages dans leur communauté, ont imaginé une solution de rechange faisable.

« Même si la planification présentait des défis de taille, les CCL ont gardé l’esprit ouvert et voulu faire les choses différemment, dit Sam Senecal, coordonnateur communautaire qui apporte du soutien aux communautés des Premières Nations et aux CCL depuis 16 ans. Ça n’a pas été facile. »

« Ce qui m’inquiétait était de trouver des aînés et des présentateurs prêts à parler sur une plateforme virtuelle et de ne pas offrir aux étudiantes et étudiants l’expérience des cérémonies et des activités culturelles, confie Jennifer Hulmes, CCL et promotrice de la santé à Wassay Gezhig Na Nah Deh We’igamig situé dans la Première Nation d’Obashkaandagaang (baie Washagamis), près de Kenora. Pourtant, en fin de compte, les étudiantes et étudiants ont pu établir des liens avec les présentateurs. Ce qui était remarquable et m’a agréablement surprise. »

Même si la programmation virtuelle n’est pas idéale, Jennifer dit qu’elle a apporté une solution temporaire : « Les stages virtuels ont fort bien apporté ce dont les étudiantes et étudiants avaient besoin pendant cette période sans précédent. Je pense vraiment que les stages en personne, lorsqu’ils seront de nouveau possibles, permettront aux étudiantes et étudiants de vraiment comprendre et assimiler la culture anishinaabe. »

Pour plusieurs autres communautés autochtones, le changement vers l’apprentissage virtuel a entraîné l’annulation d’expériences culturelles enrichissantes, comme converser avec des aînés, festoyer avec les membres de la communauté et faire une pause dans la nature. Au lieu des 20 heures habituelles d’expériences culturelles et cliniques combinées quand les étudiantes et étudiants se rendent dans les cliniques communautaires et s’instruisent auprès de médecins de famille ou d’infirmières praticiennes, les communautés ont convenu qu’il était plus raisonnable d’organiser 10 heures d’apprentissage en ligne.

Tammi Shaw, CCL de l’EMNO et agente de prévention du diabète dans la première Nation de Biitgitong Anishnaabeg (les Ojibways de la rivière Pic), se souvent d’un moment remarquable : « Une des séances à mon avis les plus précieuses a été celle consacrée à l’enseignement et à l’élaboration de la roue de la médecine. C’est vraiment un outil étonnant. Je pense que les étudiantes et étudiants en ont retiré plus que prévu. La santé holistique est très importante, et la roue de la médecine est un magnifique outil qui montre le soi spirituel, affectif, physique et mental ainsi que l’importance de l’équilibre. »

Les problèmes d’accès à Internet couplés aux caprices de mère Nature apportent d’autres incertitudes, explique Eileen Boissoneau, directrice de la santé dans la Première Nation de Mattagami située à 110 km au sud-ouest de Timmins. Elle a réussi à gérer le changement radical dû à une intempérie qui a empêché de tenir des événements prévus : « Au lieu de séances virtuelles en direct, nous avons offert des séances enregistrées à l’avance pour combler les lacunes lors des annulations ».

Le point saillant a été un commentaire très inspirant d’un étudiant pendant une séance d’évaluation : « Le commentaire était ‘Je planifie de visiter la communauté à l’avenir’. L’idée de servir dans un lieu éloigné après l’obtention du grade avait germé chez cet étudiant. Après tout, c’est la raison d’être des stages » ajoute-t-elle.

Les stages dans les communautés autochtones à l’EMNO font partie du mandat de responsabilité sociale unique de l’École et visent à inspirer les étudiantes et étudiants à envisager de vivre et d’exercer dans une communauté autochtone, éloignée ou rurale. L’EMNO est actuellement alliée à 42 communautés et organismes autochtones qui ont signé des ententes de partenariat à long terme pour accueillir des étudiantes et étudiants de l’EMNO. Le partenariat à long terme pose les jalons d’un stage productif bénéfique tant pour la communauté que pour les étudiantes et étudiants.

Lisez et regardez d’autres informations sur les coordonnatrices et coordonnateurs communautaires locaux

 L’EMNO célèbre 15 années de travail avec les coordonnateurs communautaires locaux

NOSM University