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L’EMNO lance le nouveau programme Parcours des praticiennes et praticiens autochtones de la santé ; Un don de 195 000 $ d’Objectif avenir de RBC donne le coup d’envoi de cette importante initiative

Aujourd’hui, l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) lance le nouveau programme Parcours des praticiennes et praticiens autochtones de la santé grâce à un don généreux d’Objectif avenir de RBC.

Il est essentiel d’augmenter le nombre de professionnelles et professionnels autochtones de la santé dans le Nord de l’Ontario pour fournir des soins culturellement appropriés dans la région. Le programme Parcours des praticiennes et praticiens autochtones de la santé est le point de départ des jeunes Autochtones. Il offrira de l’éducation sur la santé, la vie et les sciences humaines tant dans les communautés que dans de grands centres urbains de la région. Ce programme formera des jeunes et leur montrera la possibilité de faire carrière dans les soins de santé, d’étudier et d’exercer un jour dans leur communauté.

La Dre Rebekah Neckoway (classe de médecine de 2013, Médecine familiale 2015) est installée à Sioux Lookout et se rend dans des communautés du Nord de l’Ontario accessibles par voie aérienne pour offrir des soins aussi loin que dans les Premières Nations de Fort Severn et d’Eabametoong. Elle dit que ce parcours offrira des possibilités pratiques et des modèles de rôle pour les jeunes Autochtones.

« Ce qui compte pour moi, c’est l’espoir de fournir aux futures générations des communautés des Premières Nations des médecins de famille autochtones avec lesquels elles pourront grandir et qui les soigneront pendant des années, a dit la Dre Neckoway. J’espère que cela permettra de supprimer la partie ‘visite’ des pancartes de ‘professionnel de la santé en visite’ que je vois dans les cliniques du Nord. »

« Lorsque les membres des communautés des Premières Nations retournent chez eux pour travailler comme médecins, ce sont des modèles et des exemples réels et concrets de ce que le reste des jeunes peut accomplir avec un peu de travail, explique la Dre Neckoway. Quand je grandissais à Thunder Bay, il m’a fallu beaucoup de temps avant de rencontrer un médecin autochtone, en fait ça n’a été avant l’université. Si un médecin autochtone s’était occupé de moi quand j’étais enfant, je me demande si cela aurait amélioré mon amour-propre ou contribué à réduire la honte que je ressentais d’être autochtone à cause du racisme dont j’ai été victime en grandissant. Je suis fière d’être un médecin autochtone. »

En collaboration avec Science Nord, l’EMNO a recensé dix écoles secondaires rurales et éloignées et cinq écoles secondaires dans des villes du Nord de l’Ontario où elle offrira le programme de la Journée des sciences. Ces élèves du secondaire peuvent s’inscrire au programme CampMed et être encadrés par des étudiantes et étudiants et des membres du corps professoral autochtones de l’EMNO, qui peuvent également demander à en faire une occasion de perfectionnement professionnel.

« Le racisme systémique dans l’éducation de la petite enfance et aux niveaux primaire et secondaire a disproportionnellement désavantagé les Autochtones, ce qui a rendu l’accès à l’université et à l’école de médecine encore plus difficile. Ce parcours est un autre outil que l’EMNO utilise pour surmonter ces obstacles, a dit la Dre Sarita Verma, doyenne et PDG de l’EMNO. Nous voulons que les jeunes Autochtones sachent que ce programme est pour eux et que nous, à l’EMNO, nous soucions de leur avenir. »

RBC est l’un des premiers partisans du Parcours des praticiennes et praticiens de la santé avec un engagement de 195 000 $ sur trois ans pour contribuer au financement de l’établissement de cette initiative.

Ces fonds appuieront également des possibilités de perfectionnement professionnel et de réseautage qui encourageront l’épanouissement personnel et l’établissement de liens avec d’autres professionnels de la santé en exercice dans des communautés autochtones.

« Objectif avenir de RBC consiste à donner à la jeunesse d’aujourd’hui des moyens pour occuper les postes de demain en lui fournissant l’accès à des connaissances, des compétences et des réseaux, a déclaré Scott Simon, vice-président régional chez RBC. Nous sommes heureux et honorés de faire partie d’un écosystème que l’EMNO a mis sur pied pour apporter ces possibilités aux élèves du secondaire de la région par l’entremise de Parcours des praticiennes et praticiens de la santé. Ce programme inestimable aidera à promouvoir les connaissances et perspectives autochtones dans les soins prodigués dans les communautés du Nord de l’Ontario. »

Le Nord de l’Ontario abrite 96 communautés des Premières Nations, et beaucoup d’autres communautés urbaines et rurales comportent de grandes populations autochtones. Cette initiative appuiera la jeunesse autochtone dans n’importe quelle communauté du Nord de l’Ontario.

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L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) est une école de médecine primée socialement responsable réputée pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées. Tout en mettant l’accent sur la diversité, l’inclusion et la promotion de l’équité dans le domaine de la santé, l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens et des communautés du Nord de l’Ontario pour former des professionnelles et professionnels de la santé qui exerceront dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies.

La Banque royale du Canada est une institution financière mondiale dont la poursuite de l’excellence est guidée par une raison d’être et des principes bien définis. Nous devons notre succès aux plus de 86 000 employées et employés qui concrétisent notre vision, nos valeurs et notre stratégie afin que nous puissions aider nos clients et nos communautés à prospérer. En tant que plus grande banque du Canada et l’une des plus grandes dans le monde fondées sur la capitalisation boursière, nous avons un modèle d’affaires diversifié axé sur l’innovation et la fourniture d’expériences exceptionnelles à nos 17 millions de clients au Canada, aux États-Unis et dans 34 autres pays.

Nous sommes fiers de soutenir un vaste éventail d’initiatives communautaires au moyen de dons, d’investissements communautaires et d’activités de bénévolat de nos employées et employés. Voyez comment à rbc.com/community-social-impact.

 

Présentez maintenant votre candidature au programme de maîtrise en recherche médicale

La période de candidature au programme de maîtrise en recherche médicale de l’EMNO commence le 18 janvier 2021. Tout au long de vos études dans ce programme, vous acquerrez des compétences de base en recherche permettant de répondre à des questions pressantes dans le domaine des soins de santé. Les travaux des cours se concentrent sur le perfectionnement des compétences nécessaires pour obtenir des subventions, l’approbation de l’éthique, et élaborer un projet de recherche ainsi que la méthodologie appropriée. Le but du programme est d’amener les étudiantes et étudiants à se concentrer sur l’amélioration de la santé de toute la population des communautés du Nord, rurales et éloignées. Renseignez-vous sur les exigences et l’échéance pour présenter votre demande d’admission.

L’espoir est à toute épreuve : À l’EMNO, nous avons de l’espoir

Une rencontre d’urgence sur l’élimination du racisme que connaissent les Autochtones dans les systèmes de soins de santé du Canada, organisée par Services aux Autochtones Canada, a récemment réuni près de 400 personnes. Cette rencontre profondément influente fait suite aux vidéos sur le racisme subi par Joyce Echaquan qui désirait obtenir des soins avant son décès.

Beaucoup d’intervenants ont souligné l’omniprésence du racisme dans nos systèmes de soins de santé et de formation en santé. Les témoignages les plus poignants ont été ceux de la famille de Joyce Echaquan. Beaucoup de chefs de file autochtones, de médecins autochtones, d’étudiantes et étudiants en médecine, de membres du personnel infirmier et d’autres professions de la santé se sont exprimés éloquemment. Certaines de ces personnes venaient de l’EMNO, y compris la Dre Kona Williams, professeure adjointe à l’EMNO, et la Dre Lana Potts, diplômée de la toute première classe de l’EMNO.

Les récits de racisme subi lors de la prestation des soins sont perturbants et inacceptables. Beaucoup d’entre eux sont profonds, navrants et malheureusement vrais. Qu’il s’agisse de Brian Sinclair ou de Joyce Echaquan, en passant par Barbara Kentner dont les dossiers de santé personnels ont récemment été utilisés comme preuves pour retracer son décès, il est clair que nous devons lutter contre le racisme à tous les niveaux.

Un autre point fort préoccupant pour notre école de médecine est le racisme subi dans la formation en médecine. Une étude publiée dans le JAMA Internal Medicine, menée auprès de plus de 27 500 étudiantes et étudiants en médecine en 2016‑2017, a révélé que 38 pour cent de la population étudiante du pays provenant de groupes raciaux et ethniques qui sont sous-représentés en médecine ont déclaré des mauvais traitements, y compris des Noirs, des Latino-américains et des Autochtones. Par comparaison, seulement 24 pour cent des Blancs de tous les États-Unis ont dit avoir été maltraités pendant leurs études de médecine. Un rapport de l’Association des médecins autochtones du Canada (AMAC) fait aussi état de l’affreux racisme et de l’intimidation subis par les étudiantes et étudiants autochtones en médecine pendant leurs études.

Au cours d’un clavardage récent, 48 étudiantes et étudiants de couleur se sont joints à moi pour une conversation ouverte où certains ont relaté des expériences bouleversantes à l’école de médecine. Ce que j’ai entendu lors de cette séance sont des exemples très clairs de racisme manifeste. Le type de mauvais traitements et d’humiliation que des membres de notre population étudiante ont connu n’aurait jamais dû exister et doit cesser. Plus gênant encore, nous avons vu des médecins et même des étudiantes et étudiants parmi nous qui ont (sous le prétexte de la liberté d’expression) exprimé des opinions qui sont tout simplement inacceptables pour nous et nos valeurs, et pourtant nous avons négligé de les aborder. Et bien…plus maintenant.

Un système de santé avec une culture de qualité est sécuritaire, efficace, centré sur le patient, rentable, équitable et offre des services en temps voulu. Qualité des services de santé Ontario a adopté ces six dimensions, décrites par l’Institute of Medicine, dans son cadre général de travail présenté dans son rapport intitulé La qualité ça compte : Réaliser l’excellence des soins pour tous.

Pour avoir un système de santé qui fonctionne et valorise l’équité, la diversité et l’inclusion, nous devons tous avoir une approche intersectorielle et connectée et arrêter de travailler en silos.

Les iniquités en santé sont le fruit de la pauvreté, du racisme structurel et de la discrimination. Les systèmes de santé ne sont qu’un pignon de la roue de l’iniquité en santé, mais le rôle qu’ils jouent dans le problème est grand. L’EMNO prônera des mécanismes intrapersonnels, interpersonnels, institutionnels et systémiques (c.-à-d., les iniquités structurelles) qui organisent différemment la distribution du pouvoir et des ressources sur les fronts de la race, du genre, de la classe, de l’orientation sexuelle, de l’expression du genre et d’autres dimensions de l’identité individuelle et collective. Nous nous attendons à ce que les systèmes de santé règlent l’allocation inégale du pouvoir et des ressources, y compris, les biens, les services et l’attention sociétale, qui se manifeste dans des conditions sociales, économiques et environnementales inégales (c.-à-d., les déterminants de la santé).

Nous devons admettre que les minorités raciales et ethniques de la société sont disproportionnellement touchées par la mauvaise qualité des soins. Nous devons aussi admettre qu’il existe des différences raciales et ethniques dans l’accès aux soins, pour les bénéficiaires des soins et des technologies salvatrices. La façon dont les soins sont offerts et reçus n’est pas seulement déterminée par des facteurs systémiques ou le comportement individuel des médecins; il est prouvé que la race ou l’ethnicité d’un patient influence la façon dont un médecin interprète les plaintes des patients et, en fin de compte, la prise de décision clinique, par exemple l’orientation d’une personne vers des traitements ou interventions particuliers.

L’EMNO emploie cinq moyens pour faire de l’équité en santé une stratégie de base :

  1. C’est une priorité commandée par les dirigeants où en tant que chefs de file des soins, nous articulons, mettons en œuvre et intégrons la vision dans nos valeurs.
  2. Nous établissons des structures et processus qui appuient l’équité : le nouveau doyen associé responsable de l’équité et de l’inclusion, le mouvement Respecte la différence, un engagement envers le renouvellement du programme d’études, et la réforme de nos processus d’admission pour y intégrer l’équité, la diversité, l’inclusion ainsi que l’accessibilité des études en médecine.
  3. Nous prenons des mesures précises visant les déterminants sociaux de la santé qui incluent les réalités des Autochtones, des Noirs et des francophones, et répondons aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation pour lesquels nous avons beaucoup de travail à faire.
  4. Nous confrontons le racisme au sein de notre organisation pour relever, traiter et démanteler les structures, politiques et normes qui perpétuent un avantage fondé sur la race. Nous protégerons notre population étudiante, notre personnel et notre corps professoral contre le racisme.
  5. Nous nous allions avec des communautés et des organismes socialement responsables qui mènent le mouvement de justice sociale avec des mesures du succès.

C’est une période critique pour le changement auquel l’EMNO collabore, qu’elle facilite et dirige fièrement. En tant qu’école de médecine, nous sommes conscients de l’importance de l’équité, de la diversité et de l’inclusivité en médecine ainsi que de la force et de l’innovation qui en découlent, et nous instaurerons résolument une culture de lutte contre le racisme à tous les niveaux de l’École.

Joignez-vous à moi et renseignez-vous sur le site Web Respecte la différence.

Merci, miigwetch, thank you à tous.


Je vous invite à continuer de suivre mon voyage sur Twitter @ddsv3 en utilisant #OùestDreVerma.

Je recevrai volontiers les commentaires sur ce blogue et d’autres sujets que vous désirez porter à mon attention à dean@nosm.ca.


Possibilités d’apprentissage

Les webinaires Indigenous Cultural Safety Learning Series fournissent une tribune pour aborder un veste éventail de questions sur l’expérience et l’interaction des Autochtones avec les systèmes (c.-à-d., de santé, de justice, d’éducation et de bien-être des enfants). En plus d’encourager un dialogue intéressant et pertinent, la série encourage la réflexion critique en regroupant des personnes pour examiner des questions de justice sociale et s’engager dans l’enquête critique. Les webinaires sont interactifs par concept et fournissent un lieu fort nécessaire pour aborder et naviguer dans la nature complexe du racisme et de la discrimination visant particulièrement les Autochtones, tout en prônant la défense de leurs intérêts et le renforcement de leur pouvoir.

Le programme Hearing Our Voices, An Indigenous Women’s Reproductive Health Curriculum vise à amener les femmes autochtones à communiquer elles-mêmes leur expérience aux résidentes et résidents et à d’autres membres des professions de la santé et paramédicales qui s’occupent de la santé en matière de reproduction.

    

   


Mardi, je donne

Beaucoup d’entre nous sont passés par là : une crise soudaine surgit et nous ne savons pas si nous pourrons payer le loyer, le service Internet ou l’épicerie. Cette pandémie a créé ce défi pour beaucoup de nos étudiantes et étudiants. Avec 92 p. 100 de notre population étudiante en médecine qui reçoit de l’aide financière, elle a besoin d’aide quand des urgences familiales, des difficultés personnelles et des dépenses imprévues surviennent. Sans aide, les conséquences pour sa santé mentale et le rêve de devenir médecin peuvent être désastreuses. Le Fonds d’urgence pour la population étudiante aide les étudiantes et étudiants qui n’ont pas d’autres recours. Cette année encore, notre partenaire, MNP, doublera votre don en en versant la contrepartie jusqu’à concurrence de 5 000 $! Cela signifie qu’il aura encore plus d’effet sur la vie de notre population étudiante. Donnez aujourd’hui.


Visite pour l’agrément en décembre

L’agrément de la formation en médecine au premier cycle se poursuit avec la prochaine visite virtuelle de l’équipe du CAFMC le 4 décembre 2020. Plusieurs points seront abordés dans des réunions spécifiques avec des étudiantes et étudiants de l’EMNO, les doyens responsables de la formation et des dirigeants. Nous ne recevrons pas notre lettre de transmission avant juin 2021, mais nous devrions avoir des commentaires sur la visite au début de la nouvelle année.


Webinaire pour toute l’École en décembre

Il y aura une mise à jour sur la pandémie et un webinaire saisonnier pour toute l’École le mardi 15 décembre 2020 de 8 h à 8 h 30. La population étudiante, le corps professoral et le personnel recevront un message contenant l’invitation. En attendant, ne perdez pas votre dynamisme. Je sais que cette dernière « poussée » et les défis courants des mesures prolongées de santé publique nous épuisent toutes et tous. Prenez bien soin de vous et communiquez avec nous si la situation devient plus difficile. Nous avons sincèrement votre bien-être à cœur.



L’EMNO annonce la nomination du Dr Edward Hirvi comme codirecteur de la Section de médecine familiale (Ouest)

L’École de médecine du Nord de l’Ontario a nommé le Dr Edward Hirvi comme codirecteur de la Section de médecine familiale à partir du 1er décembre 2020. Le Dr Hirvi assume de nombreuses fonctions dans le domaine de la médecine. Il fait partie du corps professoral de l’EMNO depuis janvier 2009 et est actuellement au rang de professeur agrégé. Installé à Sault Ste. Marie, il est médecin de famille au Group Health Centre de cette ville, coprésident de la Northern Ontario Academic Medicine Association, et président de la Physician Clinical Teachers’ Association. Félicitations Dr Hirvi! Un merci spécial à la codirectrice, la Dre Barb Zelek, pour son leadership et son engagement dans cette fonction. La Dre Zelek a pris son nouveau poste de chef de la Division des sciences cliniques le 1er septembre 2020. La Dre Anjali Oberai demeure codirectrice de la Section de médecine familiale (Est).


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