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Bonjour, Hello, Aanii

Je m’appelle David Marsh, professeur en sciences cliniques à l’École de médecine du Nord de l’Ontario et médecin spécialiste de la médecine des toxicomanies. J’ai occupé divers postes de dirigeant à l’EMNO au cours des dix dernières années, et depuis le début de 2020, je suis doyen associé, Recherche, innovation et relations internationales. La Dre Verma m’a demandé de contribuer à son blogue cette semaine pour parler de l’importance de la recherche à l’École.

Beaucoup d’entre nous ont connu des mois difficiles à cause de la pandémie qui a eu un impact sur notre vie quotidienne. Les activités de recherche ont temporairement cessé à l’EMNO en mars, et je tiens à exprimer mon appréciation et mes remerciements au personnel et au corps professoral pour leur travail assidu qui a permis à la majorité des recherches de reprendre tout en assurant la sécurité de nos étudiantes et étudiants en médecine, résidentes et résidents, étudiantes et étudiants postdoctoraux, corps professoral et sujets de recherche.

La recherche, tout comme l’enseignement et le service clinique, est une activité centrale de toute école de médecine, et l’EMNO ne fait pas exception. Mener un programme actif de recherche permet à l’École d’attirer des membres du corps professoral du plus haut calibre. L’engagement du corps professoral dans la recherche apporte la garantie que les connaissances scientifiques les plus récentes éclairent nos programmes d’études. Il permet aussi à notre population étudiante de se familiariser avec les principes de la recherche, de l’évaluation critique et des soins fondés sur des preuves tout en encourageant la curiosité intellectuelle et la pensée critique.

Le corps professoral de l’EMNO mène certes de nombreuses études mais je désire profiter de l’occasion pour mettre en évidence le travail de membres autochtones du corps professoral de la Division des sciences humaines qui dirigent des études sur la santé des Autochtones.

Christopher Mushquash, Ph.D., est professeur agrégé à l’EMNO et au département de psychologie de la Lakehead University. Il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la santé mentale et les toxicomanies chez les Autochtones, et scientifique en chef à l’Institut régional de recherche en santé de Thunder Bay. Ses plus de 70 publications dans des revues à comité de lecture ont été citées plus de 1 000 fois au cours des cinq dernières années. Dans des publications récentes, il a examiné des sujets vitaux, notamment le rapport entre les expériences négatives pendant l’enfance et le fonctionnement exécutif chez les enfants, la prévention de la toxicomanie chez les adolescents autochtones, le rapport entre les troubles de santé mentale et la toxicomanie, et l’évaluation d’un programme dans les réserves de maintenance à la méthadone chez les membres des Premières Nations ayant un trouble de consommation d’opioïdes.

Jennifer Walker, Ph.D., est professeure adjointe à l’EMNO et chercheuse sur les services de santé et épidémiologiste. Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la santé autochtone à l’École de la santé dans les milieux ruraux et du Nord de l’Université Laurentienne et scientifique principale et responsable de la santé autochtone à l’Institute for Clinical Evaluative Sciences (ICES), elle a joué un rôle clé dans les accords entre l’ICES et les Chiefs of Ontario et la Metis Nation Ontario permettant aux Autochtones d’utiliser des séries de données administratives sur la santé. Pre Walker a été chercheuse principale d’études ayant reçu plus de 26 millions de dollars des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). Elle se concentre sur l’utilisation par les Autochtones des données sur la santé des Autochtones et les services de santé tout au long de la vie, en particulier chez les personnes âgées. Elle collabore étroitement avec des organismes et communautés autochtones pour répondre aux besoins en matière d’information sur la santé.

Darrel Manitowabi, Ph.D., est professeur adjoint en anthropologie médicale à l’EMNOet depuis récemment le tout premier titulaire de la Chaire Hannah EMNO-AMS en histoire de la santé des Autochtones et en médecine traditionnelle autochtone. À ce titre, il encouragera le débat sur les droits inhérents, constitutionnels, conventionnels et internationaux de toutes les populations et communautés autochtone et sur la protection des connaissances et médicaments traditionnels contre l’appropriation. Ses recherches porteront sur l’histoire de la santé des Autochtones et contribueront au rôle de l’EMNO dans la conduite d’activités savantes de premier ordre dans l’histoire de la santé des Autochtones. Anthropologue autochtone qui s’intéresse à l’ethnohistoire et à l’histoire orale des Anishnaabes, aux jeux de hasard autochtones, aux déterminants sociaux de la santé des Autochtones, à la guérison chez les Autochtones, aux relations entre les peuples autochtones et l’État et à l’autodétermination des Autochtones, le PManitowabi examine, dans ses recherches et ses publications, l’impact de l’héritage historique du colonialisme sur la santé et le bien-être des communautés des Premières Nations. Ses recherches sur l’histoire de la santé des Autochtones situent la langue (anishinaabemowin) et le savoir (kendaasawin) anishinaabes dans les conceptions du bien-être holistique (mino-bimaadiziwin) et de la mauvaise santé (maanaaji-bimaadizwin).

Lorrilee McGregor, Ph.D., professeure adjointe à l’EMNO, se concentre sur la recherche, la pédagogie et le leadership stratégique autochtones ainsi que sur les relations communautaires autochtones. Elle a récemment été nommée pour faire partie du Groupe de référence sur les bonnes pratiques d’évaluation par les pairs pour la recherche autochtone des Instituts de recherche en santé du Canada. Elle collabore également à une étude échelonnée sur cinq ans financée par les IRSC, intitulée Listening to Children’s Voices – Promoting Indigenous Mental Wellness (I am Well), qui met l’accent sur l’élargissement et la diffusion nationale de la mesure de la santé et du bien-être des enfants autochtones. Ses récentes publications portent sur l’amélioration de la réponse des fournisseurs de soins primaires aux femmes des Premières Nations vivant en milieu rural victimes de la violence de leur partenaire intime, sur les profils de santé des enfants des Premières Nations vivant dans les réserves du Nord de l’Ontario, et sur la conduite de recherches dans les communautés des Premières Nations.

Ceci n’est qu’un aperçu de la gamme riche et diversifiée d’études menées par des membres autochtones du corps professoral de l’EMNO; des études vitales pour l’avenir de la médecine et de la recherche dans le Nord de l’Ontario.

 


Miigwetch à toutes les personnes qui ont participé au Jour du chandail orange
Plus de 380 t-shirts ont été vendus à l’occasion du Jour du chandail orange le 30 septembre 2020. Tous les fonds recueillis seront versés dans le Fonds de bourses pour les étudiantes et étudiants autochtones de l’EMNO. Plus de 96 membres de la communauté de l’EMNO ont écouté les récits de la survivante et du survivant des pensionnats, Donna Debassige et Edmund Metatawabin. Miigwetch pour leur courage et leur détermination à partager leur histoire avec notre communauté.


Je vous invite à continuer de suivre mon voyage sur Twitter @ddsv3 en utilisant #OùestDreVerma

Je recevrai volontiers les commentaires sur ce blogue et d’autres sujets que vous désirez porter à mon attention à dean@nosm.ca.


Restrictions des voyages en raison de la COVID-19
Plusieurs services de santé du Nord de l’Ontario ont recommandé de nouvelles restrictions des voyages. Consultez votre service de santé régional et suivez ses conseils. Limitez le plus possible vos voyages.


Réservez la période du 26 au 30 octobre sur votre calendrier et aidez l’EMNO à poser les jalons du premier agrément virtuel d’une école de médecine
L’agrément revêt une importance vitale pour l’EMNO et elle est la première au Canada à faire l’expérience du nouvel agrément virtuel de son programme de médecine. En raison de la pandémie de COVID-19, le processus traditionnel d’agrément prévu pour le printemps a été repoussé à la semaine du 26 octobre 2020. Nous rappelons à tout le monde à l’EMNO de réserver cette semaine afin de répondre à toute demande liée à l’agrément.


Nouvelle directrice des Affaires autochtones
Yolanda Wanakamik est la nouvelle directrice des Affaires autochtones depuis le 5 octobre 2020. Jusqu’à récemment, elle était agente de politique intégrée au Dilico Anishinabek Family Care où elle avait la responsabilité de mener des recherches et des analyses touchant les politiques, initiatives et programmes locaux sur la santé et le bien-être des enfants et familles anishinabeks.

Membre ojibway de la Première Nation de Whitesand dans le territoire traditionnel régi par le Traité Robinson Supérieur, Mme Wanakamik, qui a fait partie du conseil de bande des Premières Nations, possède de l’expérience professionnelle et personnelle dans la gouvernance et les politiques autochtones. Elle est dans sa dernière année du programme de maîtrise en éducation à la Lakehead University et possède un baccalauréat spécialisé en science politique de cette université.

La réunion du conseil marque le début d’un nouveau chapitre passionnant pour l’EMNO

En raison des restrictions actuelles sur les grands regroupements dues à la pandémie de COVID-19, le conseil d’administration de l’EMNO a tenu une réunion virtuelle le mercredi 30 septembre 2020.

Juliette Denis, aînée métisse et membre du conseil a ouvert la séance avec une réflexion et une prière à l’occasion du « Jour du chandail orange » qui ont montré la voie et inspiré la réunion.

Le conseil a annoncé la nomination de six membres : Craig Abotossaway, Virginia May (Mae) Katt, Suzanne LeBeau, Mark Hartman, Dr Shemer Ratner et John Stenger.

  • Craig Abotossaway possède plus de 25 ans d’expérience de travail dans diverses initiatives touchant la santé des Premières Nations. Ancien chef élu de sa communauté des Premières Nations d’Aundeck Omni Kaning, il possède de vastes connaissances de la politique provinciale et fédérale et des problèmes de santé que connaissent les peuples autochtones dans les régions et à l’échelle nationale.
  • Mark Hartman a été radiothérapeute, directeur du projet d’expansion du Centre de cancérologie et directeur administratif du Programme régional de cancérologie. En 2018, il a été nommé vice-président principal, Expérience des patients et Transformation numérique à Horizon Santé-Nord.
  • Suzanne Lebeau est PDG de l’Hôpital Margaret Cochenour Memorial de Red Lake où elle met à profit son expérience diversifiée dans les secteurs hospitalier, communautaire et de l’éducation.
  • Virginia May (Mae) est ojibway de la Première Nation de Temagami. Infirmière praticienne, elle possède une expérience diversifiée en santé mentale et toxicomanie, santé des adolescents, santé maternelle et infantile et santé communautaire.
  • Le Dr Shemer Ratner est néphrologue et interniste au Département de néphrologie d’Horizon Santé-Nord qui dessert la région du Nord-Est de l’Ontario. Il apporte au conseil son expertise médicale et ses années d’éducation postsecondaire qui l’ont amené partout dans le monde, y compris en Afrique, Europe, Asie, États-Unis et Amérique du Sud.
  • John Stenger est un professionnel chevronné de la finance possédant une solide expérience dans le domaine ainsi que plus de 30 ans d’expérience dans les soins de santé, l’entreprise privée et le développement des affaires et économique. Il réside à Elliot Lake.

En plus d’accueillir les nouveaux membres, le conseil a remercié plusieurs personnes qui ont terminé leur mandat, Gary Boissoneau, Ken Boshcoff, Pierre Dumais, George Payne et Lori Flinders, pour leurs contributions et leur service.

« Nous remercions les membres sortants pour la passion et le dévouement qu’ils ont apportés dans leurs fonctions, a dit Robert Haché, PhD, président du conseil. Chaque personne a apporté de précieuses contributions à la gouvernance de l’EMNO, et nous leur sommes reconnaissants pour le temps, l’énergie et l’engagement qu’ils ont si généreusement donnés. »

Le conseil a approuvé la création du Prix du leadership du conseil d’administration destiné à une étudiante ou un étudiante de quatrième année en médecine qui encourage la responsabilité sociale et est un excellent chef de file qui engage et guide les autres à promouvoir les professionnels de la santé en émergence et à personnifier la vision, la mission et les valeurs de l’EMNO.

Le Comité de la gouvernance a présenté pour approbation la nouvelle politique sur les possibilités de désignation qui guidera l’École dans la reconnaissance des bienfaiteurs et d’autres partenaires dont les contributions philanthropiques aident à faire avancer son mandat stratégique.

Les états financiers vérifiés de l’exercice terminé le 30 avril 2020 et les vérificateurs pour l’exercice qui se terminera le 30 avril 2021 ont été approuvés.

La Dre Sarita Verma, doyenne et PDG de l’EMNO, a présenté le plan stratégique 2021-2025 de l’EMNO. Le Défi 2025 de l’EMNO est le troisième plan stratégique produit par l’École au cours de ses 15 ans d’existence et repose sur les interventions de près de 2 000 parties concernées, notamment la population étudiante, le personnel, le corps professoral, des organismes partenaires et des membres des communautés de tout le Nord de l’Ontario. Le conseil a approuvé le Défi 2025 de l’EMNO à l’unanimité avec une nouvelle mission générale : « Améliorer la santé de la population du Nord de l’Ontario en offrant des programmes de formation et de recherche socialement responsables et en prônant l’équité en santé ».

Le conseil a félicité la Dre Verma pour sa première année remarquable comme doyenne et PDG de l’EMNO : « Le conseil est extrêmement satisfait du travail et de l’engagement de la Dre Verma depuis sa nomination au poste de doyenne et PDG de l’École de médecine du Nord de l’Ontario, a dit Moira McPherson, PhD, vice-présidente du conseil. Elle a positionné l’EMNO pour faire face aux défis et permettre la croissance clé dans de nombreux domaines. Nous la félicitons pour une première année marquante et un nouveau chapitre passionnant de l’École ».

La prochaine réunion du conseil est prévue pour le mercredi 2 décembre 2020.

La liste complète des membres du conseil se trouve à nosm.ca/board.

L’EMNO accueille le premier titulaire d’une bourse de recherche clinique subventionnée par un commanditaire étranger

Le Dr Abdulrahman Ahmad du Koweït a récemment commencé un stage de chercheur-boursier d’une année à l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) et au Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay (CRSSTB). Cette bourse de recherche est une première historique pour l’EMNO. Les bourses de recherche clinique sont destinées à des personnes déjà agréées dans une spécialité et admissibles au permis d’exercer qui désirent suivre une formation avancée après leur résidence.

Le Dr Ahmad est guidé par le Dr Hazem Elmansy, professeur adjoint à l’EMNO, responsable du corps professoral en urologie et urologue au CRSSTB. Le Dr Elmansy fait partie des quelques médecins dans le monde qui exécutent l’énucléation au laser à holmium de la prostate (HoLEP), une méthode chirurgicale unique au laser qui améliore grandement les soins et le rétablissement des patients.

Commandité par l’État du Koweït, le Dr Ahmad est venu à Thunder Bay pour ce stage de chercheur-boursier axé sur la chirurgie urologique peu invasive. Il est le premier d’une liste de 40 candidats potentiels urologues qui espèrent venir apprendre cette technique du Dr Elmansy. Lorsqu’il retournera au Koweït l’année prochaine, le Dr Ahmad sera le seul urologue du pays en mesure d’exécuter la méthode HoLEP, et d’offrir ainsi un meilleur accès aux soins aux patients dans son pays.

« J’ai entendu parler du DElmansy car il est réputé dans le monde entier comme un des quelques experts de la méthode HoLEP et j’ai lu ses articles publiés dans des revues internationales. J’étais très heureux de le rencontrer en personne et de travailler dans un environnement positif et amical. Je pense que c’est la meilleure décision que j’ai prise » a dit le DAhmad.

« Il a fallu trois ans pour créer cette bourse de recherche. Nous faisons partie des rares centres du monde qui utilisent cette méthode, et j’ai une liste d’attente de trois ans de patients d’autres provinces qui veulent venir à Thunder Bay pour subir cette intervention » a expliqué le Dr Elmansy qui emploie la méthode HoLEP depuis plus de six ans.

Par rapport à la méthode chirurgicale traditionnelle, celle-ci est moins invasive, plus précise et permet aux patients de se rétablir en un jour ou deux avec moins de risque d’avoir besoin d’une autre opération chirurgicale. « Elle est bénéfique pour les patients du Nord de l’Ontario et nous envisageons de l’offrir à Dryden, Kenora et Fort Frances » a ajouté le Dr Elmansy.

Le leadership de l’EMNO et du CRSSTB ont contribué à établir cette bourse de recherche internationale. « L’EMNO aide à former des experts cliniques dans d’autres pays dans le cadre de sa responsabilité sociale » a dit la Dre Sarita Verma, doyenne et PDG de l’EMNO.

Le Dr Elmansy dit que son but est d’offrir ce poste de chercheur-boursier chaque année, et il espère à l’avenir accepter de nouveaux chercheurs-boursiers tous les six mois pour élargir l’accès à l’urologie peu invasive au Canada et partout dans le monde. Les fonds reçus pour le programme sont investis dans les recherches en cours en urologie.

« C’est une première intéressante pour l’École de médecine du Nord de l’Ontario, et nous voulons créer davantage de bourses de recherche clinique pour des boursiers étrangers et canadiens, a déclaré le DRobert Anderson, doyen associé, Formation médicale postdoctorale et sciences de la santé, à l’EMNO. La création d’autres bourses de recherche dirigées par des chefs de file dynamiques du corps professoral comme le Dr Elmansy est une prochaine étape de la croissance de l’EMNO en tant qu’école de médecine alliée à des centres universitaires des sciences de la santé. L’avancement des soins aux patients, de la recherche et de l’engagement du corps professoral grâce à des bourses de recherche clinique fait partie du plan stratégique pour l’avenir touchant les programmes de résidence de l’EMNO. »

NOSM University