Faire un don!

Restez positifs et cherchez le bon côté des choses.

Hello, Aanin, Boozhoo, Bonjour!

Le soleil se couche beaucoup plus tôt qu’ailleurs ici dans le Nord de l’Ontario et les mélèzes brillent maintenant de tous leurs ors. Mais avec la deuxième vague de la pandémie qui nous tombe dessus, qu’est-ce qui vous tient réveillés la nuit?

Voici à quoi je pense et qui m’empêche, moi votre doyenne, de dormir.

1. Traverser une pandémie imprévisible et volatile. 

La COVID-19 a obligé beaucoup de Canadiennes et de Canadiens à modifier leur vie quotidienne pour aider à « aplatir la courbe » et éviter ainsi une flambée de cas qui engorgeraient nos services de santé. Pour certaines personnes, cela signifie l’isolement pendant deux semaines et pour d’autres le télétravail pendant le proche avenir. Pour les familles et les amis, la perte d’emplois peut aussi se profiler à l’horizon.

Nous, à l’EMNO, avons eu réellement beaucoup de chance de pouvoir nous adapter et de garder l’École en activité, mais il a fallu faire des compromis car nous sommes tous confrontés à des séparations plus longues et à une pandémie qui se prolongera jusqu’au cœur de l’hiver.

Ce sont des situations difficiles et chacun réagit au stress à sa façon. C’est le moment de se souvenir, cependant, que vous êtes résilients et que vous pouvez faire face à la situation. N’oubliez pas les principes fondamentaux pour rester en bonne santé afin de gérer votre stress et d’aider les autres.

Rappelez-vous que nous absorbons quotidiennement un flot constant d’informations et de nouvelles. L’énorme quantité d’informations peut être écrasante; les canaux et sites Web d’actualités sont remplis de données sur le nombre de cas, le nombre de décès, le nombre d’admissions aux soins intensifs et le nombre de restrictions et de lignes directrices gouvernementales. C’est beaucoup à digérer. Il est sain d’établir des limites personnelles de la quantité de nouvelles que vous absorbez.

Ajoutez à tout cela les consignes quotidiennes qui sont de conserver un écart sanitaire et de rester chez vous qui peuvent provoquer un sentiment d’isolement et être accablantes. Heureusement, nous disposons d’un nombre incroyable de ressources pour nous aider pendant cette crise, comme des services de counseling en ligne, des séances gratuites en ligne d’exercice physique, des idées de nouveaux passe-temps ou des options pour avoir des regroupements virtuels. Les limitations actuelles sont aussi l’occasion de chérir les liens avec notre famille et nos amis. Profitez de ces ressources.

Je suis également extrêmement fière de mes collègues et d’autres travailleuses et travailleurs de la santé qui donnent l’exemple de la résilience. Ces personnes vont travailler jour après jour pour assurer notre sécurité à tous malgré les défis inconnus. Notre personnel, notre corps professoral et notre administration ont continué à faire leur travail normal en plus de celui apporté par la pandémie et sont demeurés tolérants et bons.

Notre population étudiante s’est adaptée, a persévéré et a fait preuve d’une détermination incroyable. Je suis fière de vous et de votre prodigieuse patience pendant ce virage vers une nouvelle réalité.

2. Visite d’agrément de la FMPC.

L’équipe de la Formation en médecine de premier cycle (FMPC), dirigée par Brian Ross, Ph.D. et John Friesen assistés de Cathy Powell, travaille diligemment sur la visite virtuelle prochaine du Comité d’agrément des facultés de médecine du Canada (CAFMC) et du Comité de liaison sur l’éducation médicale (CLEM).

La préparation de l’agrément d’un programme de médecine se compare à la préparation d’une inspection invasive. Les parallèles sont plutôt frappants :

  • Les deux exigent une préparation fastidieuse et soigneuse.
  • Les deux exigent d’exposer des domaines qui ne sont pas nécessairement évidents.
  • Il y a toujours un facteur quelconque d’inquiétude.
  • Elle peut être imprévisible, complexe et offrir des possibilités d’amélioration continue importante de la qualité.

Lorsque l’inspection donne un résultat positif, on se sent en général très soulagé. En partie, ce soulagement tient simplement au fait d’avoir terminé le processus mais c’est là également que le travail ardu commence, c.-à-d., redresser les éléments non-conformes (qui seront peu nombreux j’espère).

Notre visite d’agrément, la toute première visite virtuelle au Canada, est dans six jours. La partie virtuelle est une expérience et un nouveau stress pour toutes les personnes concernées. Nous avons fait de notre mieux, avons été très honnêtes et espérons le meilleur résultat.

Nous avons la chance de compter sur du personnel enseignant dévoué et talentueux, des chefs de file du corps professoral renseignés et déterminés dans tous les portefeuilles clés, des équipes de soutien administratif et pédagogique au premier cycle dévouées et assidues au travail, et une population étudiante réceptive et engagée.

Depuis la visite de 2012, l’EMNO a mis beaucoup d’efforts dans l’amélioration continue de la qualité de son programme de médecine en se concentrant sur l’intégration de la responsabilité sociale dans le processus d’admission et le programme d’études; en établissant des procédés, politiques et procédures pour améliorer les expériences cliniques dans l’externat communautaire polyvalent et les centres universitaires des sciences de la santé; en développant l’Unité des affaires professorales et l’éducation médicale continue; en améliorant les services de soutien à la population étudiante; en élargissant les programmes de formation médicale postdoctorale et en établissant un bureau de la recherche.

Merci à toutes les personnes qui ont accompli ce travail vital. Ensemble, nous apprendrons si nous sommes sur la bonne voie.

Cette visite a demandé énormément de temps, de préparation et d’engagement de la part de l’équipe responsable de l’agrément, du corps professoral et du personnel du programme de médecine et d’innombrables autres personnes dans toute l’École. Les autres choses qui me tiennent réveillée la nuit sont les questions juridiques, les contraintes financières et la gestion des conflits… alors, j’ai décidé de regarder un vieux feuilleton pour m’endormir.

3. « Laissez-moi vous raconter une histoire. Imaginez, la Sicile… » – Sophia

Et l’EMNO a toute une histoire à raconter. Il peut être épuisant de naviguer dans les portefeuilles de l’École et de les diriger surtout quand il n’y a pas de vacances en vue. Je trouve des moyens personnels de passer au travers de tous les défis de la journée. Dernièrement, j’ai regardé de nouveau The Golden Girls. Ce feuilleton a commencé il y a 35 ans et, pour mon grand plaisir, il passe de nouveau sur Netflix et Amazon Prime. C’était le feuilleton préféré de ma mère. Quand je le regarde, j’ai l’impression qu’elle est de nouveau à mes côtés et c’est réconfortant.

Il a duré sept saisons, et je me souviens que je riais chaque semaine avec les quatre amies d’un certain âge qui partageaient leur maison et leur vie ensemble. Au fil des épisodes, elles ont navigué dans la vie, l’amour, le vieillissement, et enduré les interminables histoires de la vie de Sophia en Sicile, l’enfance de Rose à St Olaf, les nombreux courtisans de Blanche, et les reparties de Dorothy. Regarder les Golden Girls se faire prendre dans les situations les plus absurdes est un plaisir pour tout spectateur de mon âge. Et cette histoire apporte la promesse agréable que la vie s’améliore en vieillissant. Comme Sophia dit : « Peu importe que les choses aillent mal, n’oubliez pas ces mots sages : vous êtes vieux, vous vous affaissez, acceptez-le et passez à autre chose ».

Ce feuilleton montre qu’il faut trouver du réconfort dans les expériences partagées, chérir le soutien mutuel, décompresser et profiter d’une bonne dose d’humour. Ces choses m’aident à dormir un peu mieux.

Il n’y a pas de vidéo aujourd’hui. En fait nous réduirons le nombre de vlogs pour nous concentrer sur des sujets spéciaux. En attendant, amusez-vous avec quelques épisodes des Golden Girls!


Sauvegardez la date
La Dre Sarita Verma, doyenne et PDG de l’École de médecine du Nord de l’Ontario, et le conseil d’administration vous invitent à participer à un Défi sans pareil.

Date : Mardi 10 novembre 2020 à 9 h
Objet : Lancement du nouveau plan stratégique de l’EMNO
Lieu : En ligne. Invitation à suivre.


Webinaire santé des francophones
Le Bureau des Affaires francophones vous invite à participer à un webinaire en anglais sur la santé des francophones le 30 octobre 2020 : J’ai mal au coeur! How Francophones are falling through the cracks of the health-care system and what we can do about it. Au plaisir de vous y retrouver nombreux pour profiter cette opportunité de formation!

 

 

 


Réservez les dates des prochains webinaires des Sciences de la santé

Soins de santé virtuels – Outils pour améliorer vos pratiques afin de promouvoir les soins de santé axés sur le patient et respectueux de la culture

Date: Mercredi 21 octobre 2020
Time: 18 h – 19 h, heure de l’Est
Speakers:

  • Lynne Kinuthia – Responsable de l’engagement, RTO
  • Brittany Hannah – Responsable provinciale, RTO
  • Rebecca Swick – Responsable des communautés autochtones, RTO
Calendrier provisoire:
11 novembre 2020 – Perspective autochtone traditionnelle de la gestion de la douleur
25 novembre 2020 – En dehors de la zone de confort : Transformation virtuelle du stage étudiant traditionnel
16 décembre 2020 – La santé des francophones

L’EMNO nomme la nouvelle directrice des Affaires autochtones 

L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) a le plaisir d’annoncer la nomination de Yolanda Wanakamik comme directrice des Affaires autochtones à compter du 5 octobre 2020.

Membre de la Première Nation de Whitesand, situé dans le territoire traditionnel régi par le Traité Robinson Supérieur, Mme Wanakamik se passionne pour la santé, l’éducation et la communauté. En plus de posséder un baccalauréat spécialisé en science politique et une maîtrise en éducation avec spécialisation en sciences de l’éducation, elle apporte un vaste éventail de connaissances et de compétences qui appuieront la croissance et une culture organisationnelle positive à l’EMNO. Fervente étudiante à vie, elle se consacre aux progrès de la population étudiante à tous les niveaux de l’éducation. Elle a en outre occupé plusieurs postes au bureau des initiatives autochtones de la Lakehead University où elle s’est occupée du recrutement et de la fidélisation et a aussi été cadre supérieure.

Mme Wanakamik possède une expérience diversifiée dans les domaines de la gouvernance, de la politique et des politiques, et a été conseillère de bande de sa Première Nation. Les nombreuses années passées dans le Nord de l’Ontario ont jeté les bases d’un profond intérêt pour le Nord ainsi que pour les défis et récompenses des communautés. Dans ses fonctions les plus récentes au Dilico Anishinabek Family Care en tant qu’agente des politiques intégrées, elle a acquis de vastes connaissances sur la recherche et l’analyse des politiques, initiatives et programmes locaux, provinciaux et nationaux touchant la santé et le bien-être des enfants, familles et aînés autochtones.

Mme Wanakamik est un chef de file visionnaire qui souscrit aux principes du soutien au renforcement de la capacité et des communautés qui est essentiel pour améliorer les résultats de l’éducation, et reconnaît et appuie les points forts et les aspirations des parties communautaires concernées.

La Dre Sarita Verma, doyenne et PDG de l’EMNO, a dit : « Yolanda est un atout incroyable pour notre équipe engagée envers la responsabilité sociale et la santé des Autochtones. Dans son rôle, elle aidera l’EMNO à continuer de répondre aux recommandations de la Commission de vérité et réconciliation et à d’autres nouvelles orientations majeures de notre nouveau plan stratégique ».

L’École de médecine du Nord de l’Ontario désire également remercier M. Joseph Leblanc, Ph.D., qui était directeur des Affaires autochtones depuis le 15 octobre 2018. Il est maintenant le premier titulaire du poste de doyen associé, Équité et inclusion, et travaillera avec Mme Wanakamik pour assurer une transition harmonieuse.

L’EMNO pose les jalons du premier processus virtuel d’agrément d’école de médecine au Canada

L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) est la première école de médecine du Canada à obtenir l’agrément de son programme de médecine par un processus virtuel. L’agrément traditionnel, prévu à l’origine pour le printemps, a été repoussé au mois d’octobre 2020 en raison de la pandémie.

Brian Ross, Ph.D., doyen associé, Formation médicale de premier cycle à l’EMNO, a expliqué qu’il s’agit d’un nouveau modèle d’agrément avec examen par les pairs qui comporte davantage de rencontres axées sur des questions : « Nous faisons l’essai d’un nouveau processus virtuel d’agrément qui pourrait devenir la nouvelle norme à l’avenir. L’EMNO étant déjà un chef de file de l’apprentissage régionalisé, donc, travailler dans le monde virtuel lui vient naturellement. »

Avec la suspension temporaire des réunions en personne et des voyages à l’EMNO, les bienfaits attendus du nouveau modèle virtuel incluent des économies, davantage d’accessibilité aux communautés éloignées, des rencontres de petits groupes plus axées sur les questions et les réponses dans le monde virtuel, et moins de perturbations des horaires de clinique chargés des cliniciens du Nord.

C’est une courbe d’apprentissage intéressante pour toutes les personnes concernées. L’Équipe centrale d’agrément travaille sur les changements et les nouveaux processus qui seront instaurés. En général, la planification logistique d’une visite complète sur place commence deux ans à l’avance et inclut la préparation de documents et l’établissement d’un calendrier, et se concentre sur les détails; détails qui seront très différents pour une visite virtuelle.

Une étude, intitulée Studying Accreditation Innovation at NOSM and Toronto (SAINT), évaluera le nouveau processus virtuel d’agrément en deux étapes. Dirigée par les chercheurs, Erin Cameron, Ph.D. (EMNO), et David Rojas, Ph.D. (University of Toronto), l’étude apportera des preuves touchant les points forts, les limitations et les incidences du nouveau processus et contribuera à éclairer les futures pratiques d’agrément.

Selon John Friesen, directeur principal de la formation médicale de premier cycle à l’EMNO, « Notre équipe est bien préparée et nous connaissons les éléments dont nous discuterons avec les évaluateurs. Nous prévoyons des rencontres virtuelles de suivi et attendons avec intérêt de faire cette expérience ».

Au Canada, le Comité d’agrément des facultés de médecine du Canada (CAFMC) et le Comité de liaison sur l’éducation médicale (CLEM) s’occupent conjointement de l’agrément des programmes de médecine. Les examens complets liés à l’agrément de chaque école de médecine ont lieu tous les huit ans. Ce processus permet aux établissements d’examiner leurs points forts et leurs faiblesses et de suggérer des recommandations importantes pour atteindre leurs buts. Ce processus peut en fin de compte aider l’École à mieux définir et à réviser son programme de médecine et à façonner ses orientations à court et à long terme.

 

NOSM University