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Les groupes locaux d’éducation de Huntsville, Parry Sound et Bracebridge mettent la recherche à la portée des cliniciens

Il est reconnu universellement que la recherche demande beaucoup de temps et de ressources. Pour les cliniciens qui travaillent à temps plein dans de petites communautés, il est presque impossible de faire tout ce qu’il faut pour mener de bonnes recherches. 

C’est là que Lisa Allen, Ph.D., entre en jeu. Titulaire d’un baccalauréat ès sciences et d’un doctorat en sciences biomoléculaires, elle est coordonnatrice de la recherche des groupes locaux d’éducation (GLE) de Huntsville, Parry Sound et Bracebridge depuis une dizaine d’années. 

Elle travaille avec divers cliniciens, notamment des médecins de famille, des chirurgiens, des internistes, des anesthésistes, des physiatres et d’autres. Elle effectue le travail complexe mais important qui leur permet de consacrer davantage de temps à leurs recherches. 

« Tous les cliniciens avec qui je travaille sont occupés à temps plein, dit-elle. Je peux faciliter la collecte de documentation, la gestion de projets et la collecte de données afin qu’ils puissent se concentrer sur leurs recherches. »  

Les trois GLE travaillent sur plusieurs études. Celles de Parry Sound incluent un programme d’intervention médicale sur le mode de vie qui s’étend dans d’autres communautés du pays, une étude sur les soins de fin de vie respectueux de la culture et une étude sur les gelures qui a été présentée à la Canadian Burn Association et le sera à l’American Burn Association en 2025. 

À Huntsville, les cliniciens examinent un programme d’exercice pour les survivants du cancer qui se déroule depuis environ cinq ans, l’allergie à la pénicilline prise directement par voie orale, une clinique qui fournit des soins continus aux personnes qui n’ont pas de médecin permanent, et une clinique de santé des femmes. 

À Bracebridge, les études portent entre autres sur la dystocie, les changements qu’entraînent les dossiers médicaux électroniques dans les règlements de la Loi sur la protection des renseignements personnels sur la santé, et des moyens d’améliorer les soins des personnes hospitalisées atteintes de delirium ainsi que les services des communautés rurales. 

Mme Allen ajoute que davantage de médecins ont manifesté leur intérêt à mener des recherches au cours des cinq dernières années, notamment des médecins de famille, des chirurgiens, des internistes, des anesthésistes, des physiatres et d’autres. Le programme est passé d’un à plus de 40 chercheurs, tous membres du corps professoral de l’Université de l’EMNO qui travaillent actuellement sur diverses études. Grâce au soutien qu’elle leur apporte, la perspective de mener des recherches en plus de leur travail clinique à plein temps les intimide moins.  

« Je pense que la plus grande réussite maintenant est que les médecins voient qu’ils peuvent s’engager dans la recherche sans perturber l’équilibre entre la vie personnelle et le travail » fait-elle remarquer.   

Perspectives de cliniciens 

Les Drs Hector Roldan, Timothy Lapp et Roy Kirkpatrick, médecins à Huntsville ont travaillé avec les GLE et Mme Allen sur plusieurs études. 

Le DKirkpatrick, chirurgien général à Huntsville depuis plus de 30 ans et directeur de la section de chirurgie à l’Université de l’EMNO, affirme que sans les GLE et le travail de Mme Allen, il serait impossible de mener des recherches : « Des médecins ordinaires ont maintenant accès à ce type de travail ». Avec le soutien de Mme Allen et d’autres membres du personnel et de l’administration des GLE, un nombre grandissant de médecins peuvent participer à des études. 

Le Dr Lapp, spécialiste de la médecine physique et de la réadaptation, déclare quant à lui que « La capacité de recherche à Huntsville était virtuellement nulle. Ce n’était pas par manque d’intérêt mais parce qu’il était impossible d’avoir un emploi à temps plein dans une communauté rurale et de mener aussi des recherches utiles ». « Avec la création du GLE, nous avons obtenu plus de 1,5 million de dollars de subventions jusqu’à présent. Les personnes qui ne se voyaient pas faire de la recherche, ou n’imaginaient pas une carrière en recherche pour elles à Huntsville, ont maintenant cette option. »  

Le succès des GLE a aussi apporté à la population étudiante universitaire la possibilité d’acquérir de l’expérience en recherche car elle peut participer à la collecte de données au cours d’un programme estival de travail-études. Beaucoup d’étudiantes et d’étudiants ont entrepris des études de médecine ou continuent leur carrière en médecine.  

Grâce à la création des GLE, nombre de membres du corps professoral clinicien de l’Université de l’EMNO qui participent à la recherche constituent un bon exemple pour la population étudiante en médecine, ajoute le Dr Kirkpatrick. Cela montre qu’il est possible d’être clinicien-chercheur : « Il est appréciable que notre population étudiante voie que nous nous intéressons à la recherche, que c’est possible et qu’il est important de participer à la recherche pour acquérir des compétences et développer la réflexion critique ». 

Tous les médecins s’entendent pour dire que la combinaison de la recherche et du travail à temps plein comme médecins apporte une valeur immense à leur profession. 

Le Dr Roldan, chirurgien général, est coordonnateur de la recherche en chirurgie générale à l’Université de l’EMNO. Il travaille sur quatre études subventionnées à Huntsville depuis 2015 et dit que c’est une occasion de s’instruire dans son domaine d’exercice et qu’elle change la routine de la vie dans une petite communauté : « La recherche est très importante pour les cliniciens parce qu’elle apporte des connaissances approfondies sur un sujet. La possibilité de s’instruire est étonnante ». « La recherche donne diverses choses à faire dans l’exercice, surtout pour les médecins ruraux. J’aime le petit défi qu’elle m’apporte » ajoute-t-il. 

De l’avis du Dr Lapp, les recherches menées par les cliniciens sont bénéfiques pour les petites communautés car elles leur donnent la possibilité de valider des études menées ailleurs. « Beaucoup d’éléments probants viennent de grands centres urbains qui ne ressemblent pas au genre de soins que nous fournissons ici, dit-il. Si nous, dans une petite communauté, pouvons mesurer notre efficacité par rapport à ce que les grands milieux urbains et les grands milieux universitaires nous disent ce que nous devrions faire, cela est précieux. »   

Le succès des GLE de Huntsville, Parry Sound et Bracebridge a créé une culture de recherche dans les trois communautés, culture que les cliniciens-chercheurs espèrent renforcer pendant encore des années. 

Mme Allen dit que les GLE attendent avec intérêt de travailler davantage avec les communautés l’année prochaine, d’améliorer les soins aux patients et l’efficacité, et de sensibiliser davantage de personnes aux recherches menées. 

« L’avenir s’annonce brillant » affirme le Dr Kirkpatrick. 

 

L’Université de l’EMNO célèbre Mardi je donne en mettant l’accent sur la Bourse de la classe inaugurale et l’avenir de la médecine dans le Nord

Le 3 décembre 2024, l’Université de l’EMNO vous invite à participer à Mardi je donne, une célébration mondiale du don à une cause qui nous tient à cœur. Dans le Nord de l’Ontario, la cause que nous pouvons tous promouvoir est un meilleur accès aux soins près de chez nous.

En prévision de son 20e anniversaire, en ce Mardi je donne, l’Université de l’EMNO se concentrera sur le soutien à la Bourse de la classe inaugurale de 2009.

En contribuant à cette bourse, les donateurs peuvent alléger le fardeau financier de la future population étudiante en médecine et faire en sorte que celle du Nord ait l’occasion d’atteindre ses objectifs et de réaliser ses rêves.

Le saviez-vous?

  • En moyenne, depuis la création de l’EMNO en 2009, 91 pour cent de la population étudiante en médecine provient du Nord de l’Ontario.
  • La population étudiante en médecine du Nord de l’Ontario termine ses études avec une dette environ deux fois plus lourde que celle de ses homologues des autres écoles de médecine du Canada. Ce n’est pas parce que l’éducation coûte plus cher ici, c’est plutôt parce qu’une grande partie de la population étudiante en médecine provenant du Nord n’a pas les mêmes moyens financiers et sociaux que celle du Sud.
  • Environ 90 pour cent de la population en médecine de l’Université de l’EMNO qui effectuent leurs études et leur résidence dans le Nord de l’Ontario restent exercer dans la région.
  • Depuis que notre toute première classe de médecine a obtenu son grade en 2009, une diplômée ou un diplômé de l’Université de l’EMNO a contribué à aider près de 400 000 personnes dans le Nord de l’Ontario, soit environ la moitié de la population de la région.

« Nous pouvons nous attaquer ensemble aux obstacles financiers que connaît la population en médecine dans le Nord, affirme le Dr Michael Green, recteur, vice-chancelier, doyen et PDG de l’Université de l’EMNO. Aider à compenser les droits de scolarité d’une étudiante ou d’un étudiant en médecine méritant aidera à renforcer la main-d’œuvre en santé dans le Nord, et au fil du temps, à améliorer l’accès aux soins pour tous. J’espère que nous pouvons compter sur vous. »

C’est la saison des dons. Pour en savoir davantage sur Mardi je donne et comment contribuer à la Bourse de la classe inaugurale de 2009 de l’Université de l’EMNO, consultez la page Web de l’Université de l’EMNO consacrée à Mardi je donne ou écrivez au Bureau de l’avancement de l’Université à advancement@nosm.ca.

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L’Université de l’EMNO est la première université autonome de médecine du Canada et une des stratégies les plus réussies de formation de main-d’œuvre en santé dans le Nord de l’Ontario. Ce n’est pas uniquement un établissement de formation en médecine. Établie expressément pour répondre aux besoins du Nord de l’Ontario en matière de santé, en plus d’encourager l’accès équitable aux soins, elle contribue au développement économique de la région. L’Université de l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens du Nord de l’Ontario pour former des professionnels de la santé aptes à exercer dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies. Axée sur la diversité, l’inclusion et la défense des intérêts, l’Université de l’EMNO est un organisme primé socialement responsable réputé pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées faisant appel aux communautés.

Écrire à news@nosm.ca pour obtenir d’autres renseignements.

Le Programme de stages en diététique de l’Université de l’EMNO reçoit le plein agrément national

L’Université de l’EMNO a le plaisir d’annoncer que son Programme de stages en diététique (PSD) a obtenu le plein agrément national du programme EQual d’Agrément Canada. La décision est entrée en vigueur le 5 novembre 2024 et est valide pendant six ans.

« C’est une nouvelle extraordinaire et un témoignage du calibre exceptionnel du travail de l’Université de l’EMNO dans les professions de la santé, a dit le Dr Michael Green, recteur, vice-chancelier, doyen et PDG. Le processus d’agrément est onéreux pour de bonnes raisons, et la barre est très haute. Félicitations à notre équipe en diététique pour avoir atteint et dépassé ce niveau.»

Auparavant appelé le Programme de stages en diététique dans le Nord de l’Ontario (PSDNO), ce programme professionnel d’études supérieures offre la possibilité de jouer un rôle vital en guidant les gens vers un mode de vie sain et en les aidant à prendre des décisions éclairées sur leur nutrition et leur bien-être général.

« Les diététistes occupent une place importante dans le paysage des soins de santé du Nord de l’Ontario, a affirmé Cara Green (RD, MHS), gestionnaire, Diététique. Leur formation et leur expertise leur permettent de faire comprendre la nutrition aux gens afin qu’ils adoptent des habitudes saines et même préviennent ou gèrent des troubles comme le diabète et la cardiopathie dont la population du Nord de l’Ontario souffre disproportionnellement par rapport au reste de la province. »

Le stage est un programme complet de 46 semaines dans lequel les stagiaires sont exposés aux soins nutritionnels, à la promotion de la santé des populations, à la fourniture de nourriture et à la gestion dans le domaine de la diététique. À la fin de leur programme, les diplômées et diplômés peuvent demander un permis temporaire à une instance provinciale de réglementation et écrire l’Examen d’admission à la profession de diététiste au Canada.

Depuis sa création en 2007, ce programme a formé 207 diététistes dont la majorité exercent maintenant dans le Nord de l’Ontario.

 

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AnchorL’Université de l’EMNO est la première université autonome de médecine du Canada et une des stratégies les plus réussies de formation de main-d’œuvre en santé dans le Nord de l’Ontario. Ce n’est pas uniquement un établissement de formation en médecine. Établie expressément pour répondre aux besoins du Nord de l’Ontario en matière de santé, en plus d’encourager l’accès équitable aux soins, elle contribue au développement économique de la région. L’Université de l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens du Nord de l’Ontario pour former des professionnels de la santé aptes à exercer dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies. Axée sur la diversité, l’inclusion et la défense des intérêts, l’Université de l’EMNO est un organisme primé socialement responsable réputé pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées faisant appel aux communautés.

 

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