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La période de candidature à CampMed de l’Université de l’EMNO est ouverte

Les bénévoles et les campeurs sont invités à poser leur candidature sans tarder.

La période de candidature au 20e CampMed annuel de l’Université de l’EMNO est ouverte. Ce programme estival immersif apporte aux élèves du secondaire du Nord de l’Ontario et d’autres régions rurales et éloignées l’occasion unique d’explorer la médecine et les sciences de la santé dans le cadre de l’apprentissage pratique et du mentorat. Ce programme vise à inspirer la prochaine génération de professionnels de la santé, surtout ceux provenant de régions insuffisamment desservies.

CampMed a accueilli plus de 1 139 campeurs provenant de 166 communautés qui ont eu des expériences uniques d’apprentissage englobant les cultures autochtone et francophone, les traditions en matière de santé, l’apprentissage pratique et fondé sur des simulations, et des possibilités de mentorat.

L’Université de l’EMNO cherche des bénévoles enthousiastes pour aider à offrir ce camp qui aura lieu à Sudbury du 7 au 11 juillet 2025 et à Thunder Bay du 14 au 18 juillet 2025 ainsi que des élèves du secondaire intéressés à y participer.

Bénévoles

Les étudiantes et étudiants du postsecondaire qui ont terminé leur première année, les diplômées et diplômés universitaires, les professionnels paramédicaux et les étudiantes et étudiants de l’Université de l’EMNO sont admissibles à faire du bénévolat. Il faut avoir vécu ou étudié dans le Nord de l’Ontario ou dans une autre région rurale ou éloignée du Nord de l’Ontario ou d’ailleurs au Canada. Posez votre candidature d’ici au 25 mars 2025.

Campeurs

CampMed est conçu pour les élèves du secondaire du Nord de l’Ontario qui ont terminé la 10e ou la 11e année. Les frais d’inscription sont de 450 $. Posez votre candidature d’ici au 25 mars 2025.

Pour avoir d’autres renseignements sur l’admissibilité des bénévoles ou des campeurs, consultez le site Web de CampMed, et suivez la page Instagram dirigée par la population étudiante @NOSM_FutureMDs.

Série de conférences du recteur – Équité en santé : améliorer les soins pour les enfants autochtones

L’Université de l’EMNO a lancé sa cinquième Série de conférences du recteur le 4 février 2025. Cette initiative étudiante qui avait pour thème « Équité en santé : améliorer les soins pour les enfants autochtones » a souligné l’importance d’améliorer les expériences et les perspectives des Autochtones tout en mettant de l’avant le travail continu de membres de la communauté. Ce fut un honneur d’avoir la chancelière de l’Université, Mme Cindy Blackstock, Ph.D., comme conférencière principale, qui a partagé des réflexions sur sa carrière prolifique et sur les 20 ans qui se sont écoulés depuis le décès tragique de Jordan River Anderson. L’histoire de Jordan a déclenché un mouvement de plusieurs décennies pour défendre les droits des enfants autochtones.

Mme Blackstock a mis en lumière certains de ses travaux au sein de la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations du Canada (la Société de soutien) pour défendre la cause des enfants autochtones dans les systèmes de santé, d’aide sociale et de justice du Canada. Elle a notamment participé à l’action collective historique intentée contre le gouvernement du Canada pour ses politiques discriminatoires à l’égard des familles autochtones en matière d’accès aux services, aux produits et au soutien et rappelé à l’auditoire que « il coûte cher de faire ce qu’il ne faut pas ».

En partageant ses connaissances inestimables sur les droits de l’enfant, l’accès aux soins pour les enfants autochtones et le principe de Jordan, Mme Blackstock a encouragé l’auditoire à participer à la Journée de l’ours témoin le 10 mai tout en continuant de défendre les droits des enfants et en rappelant à notre gouvernement d’honorer le Principe de Jordan au moyen de campagnes postales. Elle a exhorté les médecins en formation, lorsqu’ils formulent des recommandations pour leurs patients pédiatriques et autres, à le faire dans l’optique de la grande qualité qui prend en compte la personne dans son ensemble et ses besoins individuels.

Katie Root et Jyles Copenace ont mis en lumière une partie du travail inspirant du Kenora Chiefs Advisory, effectué par l’entremise du KCA Youth and Family Wellness Camp, qui offre à des jeunes de la région de Kenora l’occasion de participer à des activités éducatives, culturelles et récréatives fondées sur le territoire. Ce camp leur offre en outre la possibilité d’établir des liens avec leur communauté, leur culture et leur territoire et leur donne un sentiment d’appartenance et d’avoir un but dans la vie.

La Dre Erin Peltier, professeure adjointe et diplômée, a clôturé la soirée. En exposant son expérience dans des communautés autochtones, elle a souligné que les patients autochtones vivant en milieu urbain ou rural rencontrent souvent des difficultés différentes lorsqu’il s’agit d’accéder aux soins de santé et aux services communautaires. Elle a souligné l’importance des déterminants sociaux de la santé : le bien-être spirituel, émotionnel, physique et mental doit être pris en compte dans les approches des soins de santé.

Chaque présentation a rappelé à l’auditoire que les fournisseurs de soins de santé doivent continuer à concevoir des solutions qui prennent en compte le bien-être social, spirituel et culturel de la personne, et pas seulement l’aspect médical. L’événement a également rendu hommage à Jordan River Anderson, dont le décès tragique a conduit à l’établissement de la règle juridique du Principe de Jordan, qui en est maintenant à sa 20e année d’existence.

Au fil de leur travail inlassable dans des communautés autochtones canadiennes, le groupe d’experts invités à cet événement continuent d’attirer l’attention sur les iniquités qui existent dans les systèmes de soins de santé et de protection de l’enfance.  Si vous n’avez pas pu assister à la conférence, vous pouvez voir l’enregistrement à YouTube@nosmtv.

Les recruteurs communautaires en liaison avec la population étudiante en première année de médecine

Debbie Inman est gestionnaire des ressources humaines pour les NorWest Community Health Centres depuis 34 ans. Chargée du recrutement pour Longlac, Thunder Bay, Armstrong et Kakabeka, elle explique qu’il est difficile de recruter des médecins pour des villes rurales.  

Longlac, 1 316 habitants, a besoin d’un médecin et d’une infirmière praticienne à temps plein, et est sans médecin depuis juin 2024 lorsque celui qu’elle avait depuis dix ans à déménagé dans un grand centre urbain.    

Bien qu’un suppléant apporte du soutien, il ne suffit pas à répondre à tous les besoins de la ville en matière de santé.  

Afin d’encourager de futurs médecins à envisager d’exercer dans de petites communautés, l’Université de l’EMNO a organisé des séances de recrutement pendant la semaine d’orientation au début de l’automne. Ces séances ont permis à la population étudiante en première année de rencontrer des recruteurs de régions rurales. 

Jullieta Lum, cheffe de projet au Bureau de la Stratégie de renforcement de la main-d’œuvre médicale, espère que dès le début de ses études, la population étudiante acquerra des connaissances sur les communautés de la région et aura une idée générale des possibilités d’exercer dans le Nord.  

Longlac, dont la population justifie la présence d’un seul médecin, n’est pas en mesure de recevoir des étudiants en médecine, mais Debbie pense qu’il est utile que la population étudiante interagisse avec les communautés au début de ses études.   

Elle a parlé à des étudiantes et étudiants du modèle d’exercice dans un centre de santé communautaire à Longlac et à Thunder Bay, en leur fournissant des renseignements sur la communauté et la vie d’un médecin rural. Au fil du programme de médecine et des décisions sur leur exercice, les étudiantes et étudiants s’informent sur les possibilités qu’offre une petite communauté.  

Abbigail Brennan recrute également pour des communautés du Nord. Elle dit que les médecins qui veulent travailler dans le Nord devraient avoir un penchant pour les activités récréatives et en plein air. Beaucoup de communautés rurales n’ont pas autant d’installations que les grandes villes, ce qui peut être difficile pour les personnes qui ne sont pas habituées à la vie en milieu rural. 

Abbigail recrute pour Black River-Matheson, Iroquois Falls et Cochrane. Elle a aussi rencontré des étudiants à l’Université de l’EMNO, y compris un de Cochrane et un autre de Matheson. « Le type d’exercice est différent dans des communautés rurales moins peuplées et offrant moins de services, mais c’est aussi une magnifique façon d’exercer et un magnifique mode de vie » affirme-t-elle.  

« En façonnant sa perspective dès le début de ses études, l’exposition de la population étudiante à ces possibilités l’aide à envisager de suivre ce parcours comme une option réelle pour son avenir » ajoute-t-elle. 

NOSM University