Faire un don!

Il faut beaucoup d’encouragements pour présenter une demande d’admission à l’école de médecine

Pour le Dr Eli Nix, le chemin vers l’école de médecine n’a pas toujours été droit. Ce fut un parcours sinueux et difficile qui a exigé des encouragements même s’il était un candidat prometteur très éduqué.

« Il a fallu beaucoup de gens pour me convaincre que l’école de médecine était une option pour moi, et il m’a fallu un certain temps pour décider si cela valait la peine d’essayer », explique le Dr Nix, diplômé de l’EMNO (classe de médecine de 2019).  Il est actuellement résident en deuxième année de psychiatrie et travaille dans une clinique externe de santé mentale pour les patients de Thunder Bay et de toute la région.

Le Dr Nix, originaire de Thunder Bay, est heureux de pouvoir suivre sa formation spécialisée chez lui. Pendant ses études de médecine, il a représenté l’EMNO dans les écoles secondaires Dennis Franklin Cromarty et Pelican Falls où il a parlé aux élèves dans le but d’encourager davantage de jeunes Autochtones à envisager une carrière en médecine. Depuis l’obtention de son grade de l’EMNO, il continue d’apporter une contribution en encadrant des étudiantes et étudiants en médecine autochtones et en se portant volontaire pour aider à organiser un événement annuel d’accueil des candidates et candidats autochtones.

Lorsqu’il a récemment appris l’existence du programme Parcours des praticiennes et praticiens autochtones de l’EMNO, que la RBC et la Aubrey and Marla Dan Foundation soutiennent dans le Nord de l’Ontario, il a déclaré que l’EMNO avait besoin de ce programme. Ce nouveau programme permettra de renseigner les jeunes du Nord et de leur faire voir la possibilité d’une carrière en santé ainsi que d’étudier, et éventuellement d’exercer, dans leur communauté d’origine.

« La vérité est que les étudiantes et étudiants autochtones en médecine à l’EMNO doivent souvent travailler plus fort pour surmonter les obstacles et gagner leur place à l’école de médecine. L’École travaille sur des moyens efficaces de recruter davantage de membres des communautés des Premières nations, car elles sont sous-représentées et l’EMNO veut refléter la démographie du Nord Ontario. »

Il comprend fort bien les défis. Il lui a fallu de nombreuses années pour envisager de poser sa candidature. Il a d’abord obtenu un grade en biologie à la Lakehead University, puis un doctorat en microbiologie à l’University of British Columbia.

Lorsque les emplois dans son domaine d’expertise semblaient rares, son directeur de thèse l’a encouragé à poser sa candidature à l’école de médecine. Même avec d’impressionnantes qualifications universitaires de troisième cycle, le Dr Nix dit qu’à l’époque, il hésitait encore.

« Au début, je ne pensais pas avoir de chance d’être admis à l’école de médecine, mais j’ai commencé à envisager différents programmes et à faire du bénévolat. Je savais qu’il me faudrait quelques années pour préparer ma candidature », explique-t-il.

« Lorsque j’ai obtenu mon poste de post-doctorant en recherche à l’EMNO relevant de mon mentor, la Pre Ulanova, Ph.D., j’ai pu travailler tout en essayant d’être accepté au programme de médecine. Cela m’a apporté des moyens de subsistance décents et j’ai pu utiliser mes antécédents universitaires pour renforcer ma candidature. »

Après quelques interviews, le Dr Nix s’est réjoui de devenir étudiant en médecine. Il parle avec enthousiasme de son expérience à l’EMNO et dans les communautés où il a acquis son expérience clinique. Bien qu’il ne se souvienne pas d’avoir été victime de racisme systémique au sein de l’École, il se souvient de quelques expériences qui se sont produites pendant sa formation dans la communauté.

« L’École est vraiment inclusive. Elle offre beaucoup d’éducation culturelle solide et la population étudiante non autochtone semble vraiment ouverte à cela », dit-il.

Pourtant, il pense que les gens font parfois des associations qui ne sont pas justes : « Certaines personnes n’ont pas l’expérience nécessaire pour comprendre le point de vue d’une autre personne, et j’ai eu l’impression qu’ils pensaient que les Autochtones étaient injustement avantagés lorsqu’ils postulaient à l’EMNO ».

À son avis, les encouragements sont la clé. Accéder à un parcours qui les appuie aidera les étudiantes et étudiants à trouver leur chemin vers l’EMNO.

« Il est important de reconnaître que de nombreuses personnes sont sur le point de poser leur candidature mais n’ont pas forcément la confiance nécessaire. Il faut donc vraiment être encouragé et soutenu par d’autres personnes pour poser sa candidature. »

Perspective d’un diplômé autochtone de l’EMNO

L’EMNO lance le nouveau programme Parcours des praticiennes et praticiens autochtones de la santé ; Un don de 195 000 $ d’Objectif avenir de RBC donne le coup d’envoi de cette importante initiative

Aujourd’hui, l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) lance le nouveau programme Parcours des praticiennes et praticiens autochtones de la santé grâce à un don généreux d’Objectif avenir de RBC.

Il est essentiel d’augmenter le nombre de professionnelles et professionnels autochtones de la santé dans le Nord de l’Ontario pour fournir des soins culturellement appropriés dans la région. Le programme Parcours des praticiennes et praticiens autochtones de la santé est le point de départ des jeunes Autochtones. Il offrira de l’éducation sur la santé, la vie et les sciences humaines tant dans les communautés que dans de grands centres urbains de la région. Ce programme formera des jeunes et leur montrera la possibilité de faire carrière dans les soins de santé, d’étudier et d’exercer un jour dans leur communauté.

La Dre Rebekah Neckoway (classe de médecine de 2013, Médecine familiale 2015) est installée à Sioux Lookout et se rend dans des communautés du Nord de l’Ontario accessibles par voie aérienne pour offrir des soins aussi loin que dans les Premières Nations de Fort Severn et d’Eabametoong. Elle dit que ce parcours offrira des possibilités pratiques et des modèles de rôle pour les jeunes Autochtones.

« Ce qui compte pour moi, c’est l’espoir de fournir aux futures générations des communautés des Premières Nations des médecins de famille autochtones avec lesquels elles pourront grandir et qui les soigneront pendant des années, a dit la Dre Neckoway. J’espère que cela permettra de supprimer la partie ‘visite’ des pancartes de ‘professionnel de la santé en visite’ que je vois dans les cliniques du Nord. »

« Lorsque les membres des communautés des Premières Nations retournent chez eux pour travailler comme médecins, ce sont des modèles et des exemples réels et concrets de ce que le reste des jeunes peut accomplir avec un peu de travail, explique la Dre Neckoway. Quand je grandissais à Thunder Bay, il m’a fallu beaucoup de temps avant de rencontrer un médecin autochtone, en fait ça n’a été avant l’université. Si un médecin autochtone s’était occupé de moi quand j’étais enfant, je me demande si cela aurait amélioré mon amour-propre ou contribué à réduire la honte que je ressentais d’être autochtone à cause du racisme dont j’ai été victime en grandissant. Je suis fière d’être un médecin autochtone. »

En collaboration avec Science Nord, l’EMNO a recensé dix écoles secondaires rurales et éloignées et cinq écoles secondaires dans des villes du Nord de l’Ontario où elle offrira le programme de la Journée des sciences. Ces élèves du secondaire peuvent s’inscrire au programme CampMed et être encadrés par des étudiantes et étudiants et des membres du corps professoral autochtones de l’EMNO, qui peuvent également demander à en faire une occasion de perfectionnement professionnel.

« Le racisme systémique dans l’éducation de la petite enfance et aux niveaux primaire et secondaire a disproportionnellement désavantagé les Autochtones, ce qui a rendu l’accès à l’université et à l’école de médecine encore plus difficile. Ce parcours est un autre outil que l’EMNO utilise pour surmonter ces obstacles, a dit la Dre Sarita Verma, doyenne et PDG de l’EMNO. Nous voulons que les jeunes Autochtones sachent que ce programme est pour eux et que nous, à l’EMNO, nous soucions de leur avenir. »

RBC est l’un des premiers partisans du Parcours des praticiennes et praticiens de la santé avec un engagement de 195 000 $ sur trois ans pour contribuer au financement de l’établissement de cette initiative.

Ces fonds appuieront également des possibilités de perfectionnement professionnel et de réseautage qui encourageront l’épanouissement personnel et l’établissement de liens avec d’autres professionnels de la santé en exercice dans des communautés autochtones.

« Objectif avenir de RBC consiste à donner à la jeunesse d’aujourd’hui des moyens pour occuper les postes de demain en lui fournissant l’accès à des connaissances, des compétences et des réseaux, a déclaré Scott Simon, vice-président régional chez RBC. Nous sommes heureux et honorés de faire partie d’un écosystème que l’EMNO a mis sur pied pour apporter ces possibilités aux élèves du secondaire de la région par l’entremise de Parcours des praticiennes et praticiens de la santé. Ce programme inestimable aidera à promouvoir les connaissances et perspectives autochtones dans les soins prodigués dans les communautés du Nord de l’Ontario. »

Le Nord de l’Ontario abrite 96 communautés des Premières Nations, et beaucoup d’autres communautés urbaines et rurales comportent de grandes populations autochtones. Cette initiative appuiera la jeunesse autochtone dans n’importe quelle communauté du Nord de l’Ontario.

– 30 –

L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) est une école de médecine primée socialement responsable réputée pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées. Tout en mettant l’accent sur la diversité, l’inclusion et la promotion de l’équité dans le domaine de la santé, l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens et des communautés du Nord de l’Ontario pour former des professionnelles et professionnels de la santé qui exerceront dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies.

La Banque royale du Canada est une institution financière mondiale dont la poursuite de l’excellence est guidée par une raison d’être et des principes bien définis. Nous devons notre succès aux plus de 86 000 employées et employés qui concrétisent notre vision, nos valeurs et notre stratégie afin que nous puissions aider nos clients et nos communautés à prospérer. En tant que plus grande banque du Canada et l’une des plus grandes dans le monde fondées sur la capitalisation boursière, nous avons un modèle d’affaires diversifié axé sur l’innovation et la fourniture d’expériences exceptionnelles à nos 17 millions de clients au Canada, aux États-Unis et dans 34 autres pays.

Nous sommes fiers de soutenir un vaste éventail d’initiatives communautaires au moyen de dons, d’investissements communautaires et d’activités de bénévolat de nos employées et employés. Voyez comment à rbc.com/community-social-impact.

 

Présentez maintenant votre candidature au programme de maîtrise en recherche médicale

La période de candidature au programme de maîtrise en recherche médicale de l’EMNO commence le 18 janvier 2021. Tout au long de vos études dans ce programme, vous acquerrez des compétences de base en recherche permettant de répondre à des questions pressantes dans le domaine des soins de santé. Les travaux des cours se concentrent sur le perfectionnement des compétences nécessaires pour obtenir des subventions, l’approbation de l’éthique, et élaborer un projet de recherche ainsi que la méthodologie appropriée. Le but du programme est d’amener les étudiantes et étudiants à se concentrer sur l’amélioration de la santé de toute la population des communautés du Nord, rurales et éloignées. Renseignez-vous sur les exigences et l’échéance pour présenter votre demande d’admission.

NOSM University