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La Ville de Smooth Rock Falls se rallie pour gagner le Jeu-questionnaire de l’EMNO

L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) déclare la Fondation de l’Hôpital de Smooth Rock Falls et Trista Breton, membre de la communauté, les gagnants officiels du Jeu-questionnaire de l’EMNO. Le concours s’est déroulé du 10 novembre 2020 au 12 janvier 2021.

Les particuliers de tout le pays ont été invités à choisir n’importe quelle communauté du Nord de l’Ontario dans le menu déroulant afin de l’aider à gagner 10 000 $ pour un centre local de santé, et se qualifier eux-mêmes pour un prix individuel en espèces de 1 000 $. Les questions touchaient spécialement le Nord de l’Ontario, notamment, la santé des Autochtones et des francophones; l’équité en santé dans le Nord; les incidences de l’accès aux soins de santé dans la géographie de la région; l’histoire et la culture.

L’EMNO a lancé le concours en ligne lors de l’annonce de son nouveau plan stratégique Le défi 2025 de l’EMNO. « Le Jeu-questionnaire de l’EMNO a été conçu pour aider nos communautés et nos supporters à se renseigner davantage sur l’EMNO, les soins de santé dans le Nord et des sujets généraux sur le Nord de l’Ontario, a dit la Dre Sarita Verma, doyenne et PDG de l’École. Ce fut un moyen amusant, original et sans risque de COVID-19 d’établir un lien entre les communautés du Nord de l’Ontario avec leur école de médecine. Nous sommes impressionnés par l’esprit et la collaboration de ces communautés qui se sont ralliées pour améliorer la qualité des soins de santé dans la région. »

Plus de 1 300 personnes ont participé au Jeu-questionnaire de l’EMNO et représenté 77 communautés du Nord de l’Ontario. Les localités ayant obtenu les plus hauts scores après Smooth Rock Falls sont Red Lake, Thunder Bay, Sudbury, Hornepayne et Marathon. Le classement complet se trouve sur le site Web de l’EMNO.

Lina Arseneault, membre du conseil d’administration de la Fondation de l’Hôpital de Smooth Rock Falls, a encouragé la participation de la communauté en affichant un défi sur Facebook. Avec des messages en français et en anglais, elle a expliqué comment la communauté pourrait participer au Jeu-questionnaire de l’EMNO et gagner des fonds fort nécessaires pour l’hôpital local. Elle dit être absolument ravie de la façon dont la population s’est unie.

Elle a annoncé que « Le prix de 10 000 $ servira à acheter trois lève-personne hydrauliques pour le secteur des soins de longue durée de l’hôpital. Ils seront utiles tant pour les patients que pour le personnel car ils permettront de déplacer les gens en toute sécurité d’un lit à un fauteuil roulant et à une baignoire. Ce fut un effort communautaire visant un grande cause qui sera bénéfique pour les générations et êtres chers futurs ».

Le prix de 1 000 $ a été remis à Trista Breton qui réside également à Smooth Rock Falls.

« Merci à toutes les personnes qui ont participé au concours, a dit la Dre Verma. Nous espérons que vous avez eu du plaisir à vous renseigner sur les soins de santé dans le Nord de l’Ontario et les défis uniques que l’EMNO s’efforce de surmonter dans son plan stratégique. Merci à notre commanditaire, TD Assurance, qui contribué à rendre le Jeu-questionnaire de l’EMNO possible. »

De bons souvenirs de l’exercice dans le Nord de l’Ontario

Le Dr Hugh Robertson explique ce qui a déclenché le plus grand don de particulier de l’histoire de l’EMNO

Le Dr Hugh Robertson est un géant dans le domaine de la radiologie. Il est professeur émérite de radiologie au Louisiana State University Health Sciences Centre et professeur-clinicien de radiologie au Tulane University Medical Centre à la Nouvelle-Orléans.

Et pourtant ses premières expériences de l’exercice dans le Nord de l’Ontario lui tiennent toujours à cœur et ont inspiré le don de 1,2 million de dollars à l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO); le plus grand don de particulier de son histoire. Il est conscient du besoin.

Souvenirs du Nord de l’Ontario

Sa carrière est riche des expériences qu’il a connues très tôt dans la vie. Il se souvient des cabinets de médecine familiale de son père à Kirkland Lake et à Cochrane dans les années 1920, et de la carrière d’infirmière de sa mère. Les deux travaillaient dans le Nord pendant l’épidémie de typhoïde au Canada, et il se souvient de « la résilience » de la ville durant cette période.

Ce sont ces expériences qui l’ont ramené à Cochrane pour marcher dans les traces de son père dans les années 1960 après avoir obtenu son grade de la Queen’s University et son diplôme de médecine de l’Université d’Ottawa. Il parle avec admiration des médecins de famille ruraux du Nord qui l’ont encadré.

« Je suis allé à Cochrane pour travailler avec le Dr Albert Bohr, un médecin de famille qui parlait français et anglais. J’ai aussi travaillé avec le Dr Philip Bernstein, médecin depuis longtemps dans la région. Là-bas, j’ai connu le plus grand champ d’exercice » dit-il.

« Quand je pense à la médecine rurale, je pense ‘vaste champ d’exercice’ car on aborde tout, depuis l’obstétrique à haut risque jusqu’aux maladies rares. Faire des remplacements dans des cabinets de médecins de famille est une expérience unique. J’ai appris très vite que je devais avoir le plus de connaissances possibles sur tous les aspects de la médecine. »

La médecine rurale l’a inspiré à se spécialiser en radiologie car elle rejoint toutes les autres spécialités médicales. Il a aussi remplacé des radiologues à Kirkland Lake, où il a couvert plus de dix hôpitaux dans un rayon de 200 miles, et a passé une année à l’Hôpital général de Thunder Bay à Fort William avant d’aller à la John Hopkins University à Baltimore pour étudier la radiologie vasculaire.

« J’ai beaucoup de respect pour les gens du Nord. Ils ont moins accès aux soins de santé que dans d’autres régions du Canada, et pourtant, j’ai remarqué qu’ils aimaient profondément la vie dans le Nord. »

La valeur de la résidence en région rurale et isolée

« Je pense que pour les étudiantes et étudiants de l’EMNO qui s’intéressent à la médecine familiale, c’est une réelle occasion d’enrichir leurs connaissances en ce domaine. J’ai rencontré plusieurs médecins au fil des années, et beaucoup des plus remarquables étaient ceux que j’ai rencontrés dans des cabinets ruraux. »

La valeur de la résidence en médecine dans le Nord de l’Ontario a été à son avis la possibilité d’explorer les spécialités et d’élargir sa carrière en radiologie.

« En ce qui concerne la formation en résidence, on se perfectionne progressivement dans des hôpitaux communautaires. On comprend les défis et apprend l’importance de fournir les soins les plus décisifs dans les urgences. Je le sais car lors de mon exercice à Cochrane, nous avons envoyé des patients à 70 miles de là, dans le centre le plus proche où il y avait seulement quelques spécialistes, ce qui était un vrai défi, mais les choses s’améliorent. Je n’oublie pas cela. »

Redonner à la communauté

Le Dr Robertson est allé ensuite travailler dans plusieurs centres médicaux et universités du sud-est des États-Unis, notamment le Cornell Medical Centre à New York, le Hale Medical Centre, la Johns-Hopkins University, la George Washington University et le Philadelphia General Hospital. Il a plus tard suivi une formation en neuroradiologie en Caroline du Sud. Avant de prendre sa retraite, il a travaillé au Charity Hospital (où il rêvait de travailler quand il était étudiant en médecine), à la Tulane University et à la Louisiana State University à la Nouvelle-Orléans.

« Ce fut très intéressant. Au fil des ans, j’ai été professeur invité dans 12 pays, y compris en Russie et en Chine. Je veux faire un geste car j’ai eu de magnifiques expériences et apprécie très sincèrement toutes les possibilités que j’ai eues en cours de route. »

Le Dr Robertson dit que le moment auquel il effectue son don a trait à son intime compréhension des défis de la médecine dans les régions éloignées et à la pandémie actuelle : « J’ai compris qu’il existait certainement un grand besoin de fonds maintenant, et je pouvais apporter quelque chose d’appréciable. Je m’intéresse certainement beaucoup au développement de l’École et de la médecine familiale dans le Nord de l’Ontario. »

À propos du Centre pour la responsabilité sociale

Les contributions Centre pour la responsabilité sociale, unique en son genre, à la recherche et à la défense des intérêts permettront de prendre des décisions éclairées sur les défis que connaît le système de prestation de soins de santé dans le Nord de l’Ontario et conduiront à de meilleurs résultats pour la santé des populations. Un élément fondamental sera la défense des intérêts et la recherche sur les déterminants de la santé comme la santé mentale et la toxicomanie, la salubrité de l’eau et la sécurité alimentaire, ainsi que le changement climatique, ce qui augmentera grandement l’impact des activités d’éducation et de défense des intérêts de l’EMNO au sein du système. En mesurant cet impact à partir de la production de main-d’œuvre en santé et de la mise en œuvre de la planification des ressources humaines en santé, le Centre sera réputé pour son leadership en santé des Autochtones, des francophones et des populations rurales au niveau national et international.

Pour en savoir davantage, consultez le site : 

https://www.nosm.ca/fr/2021/02/01/nosm-receives-unprecedented-1-2-million-donation-to-invest-in-social-accountability/

Si vous désirez apporter une contribution à l’avenir de la médecine dans le Nord de l’Ontario, communiquez avec l’équipe de l’Avancement ou allez à https://www.nosm.ca/advancement/giving/ways-to-give/

Un message important

Le lundi 1er février, l’Université Laurentienne a annoncé qu’elle lançait une procédure judiciaire visant une restructuration officielle en vertu de la législation fédérale. Même si l’EMNO est associée à l’Université Laurentienne par une entente d’affiliation, l’école de médecine est une personne morale indépendante inscrite à titre d’organisation sans but lucratif, et elle possède un budget, une administration et un conseil d’administration indépendants.

Nous comprenons que la Laurentienne poursuivra ses activités quotidiennes pendant la restructuration. Les étudiantes et étudiants de l’EMNO inscrits à la Laurentienne ne seront pas touchés pendant cet examen judiciaire et continueront leurs études sans interruption.

L’EMNO évaluera et surveillera la situation de près au fil du développement du plan de l’Université Laurentienne et vous enverra des mises à jour.

NOSM University