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L’EMNO félicite l’OMA pour son engagement envers la santé dans le Nord de l’Ontario

L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) a reçu une délégation de l’Ontario Medical Association (OMA) à Sudbury le 25 octobre 2021 pour le lancement de ses recommandations pour les soins de santé dans le Nord intitulé Prescription for Northern Ontario.

« Il s’agit d’un engagement sans précédent de la part de l’OMA envers les soins de santé dans le Nord de l’Ontario, selon la Dre Verma, doyenne et PDG de l’EMNO. Notre système de santé était fragile avant la pandémie, maintenant, il est sur le bord de la crise. Nous sommes reconnaissants à l’OMA pour leur écoute des médecins et pour la création d’un plan qui aide à défendre et à changer le paysage des soins de santé dans le Nord, et ce, pour les décennies à venir. »

Dans l’élaboration de la Prescription for Northern Ontario de l’OMA, plus de 1 600 médecins et médecins chefs de file ont fourni des commentaires. De plus, des associations représentant les hôpitaux, les infirmières et infirmiers ainsi que d’autres professionnelles et professionnels de la santé ont participé aux consultations tandis que presque 8 000 Ontariennes et Ontariens dans 600 communautés ont donné leurs rétroactions par l’entremise d’un sondage en ligne. Étant la voix de 43 000 médecins en Ontario, l’OMA a une grande incidence et elle s’est engagée à plaider pour de meilleures ressources en matière de santé mentale et de toxicomanie, de soins de longue durée et pour la médecine virtuelle, entre autres priorités clés.

« Je félicite l’OMA pour son écoute et son action. Il est temps que toutes les institutions s’unissent et contribuent à un modèle de soins de santé durable dans le Nord de l’Ontario » selon la Dre Sarah Newbery, doyenne adjointe pour la stratégie de renforcement du corps médical de l’EMNO. L’EMNO a réussi à améliorer l’accès aux soins de santé de qualité dans le Nord de l’Ontario, mais la réalité demeure qu’il y a encore beaucoup de travail à faire. »

Selon des estimations de l’EMNO, plus de 300 médecins sont nécessaires dans le Nord et ce chiffre n’inclut pas les médecins qui prendront leur retraite dans les prochaines cinq années. Dans le plan stratégique de l’EMNO, Le défi de l’EMNO 2025, cette priorité est identifiée et compte une attention particulière à la formation des médecins spécialistes et surspécialistes.

Alors que l’EMNO se prépare pour la transition en tant que première université autonome de médecine du Canada, la Dre Verma entreprend des consultations dans tout le Nord de l’Ontario. RSVP pour vous inscrire aux prochaines séances :

Sudbury | Mardi 2 novembre 2021| 17 h 30 PM HAE
North Bay | Lundi 8 novembre 2021 |17 h 30 PM HNE
Timmins | Mercredi 10 novembre 2021 | 17 h 30 PM HNE
Sault Ste. Marie | Vendredi 12 novembre 2021 | 17 h 30 PM HNE
Rosseau (Parry Sound-Muskoka) | Mardi 16 novembre 2021 | 17 h 30 PM HNE
Ce processus de consultation et mobilisation comprend aussi un sondage public, vous pouvez l’accéder ici pour ajouter vos commentaires.

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L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) est une école de médecine primée socialement responsable réputée pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées. Tout en mettant l’accent sur la diversité, l’inclusion et la promotion de l’équité dans le domaine de la santé, l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens et des communautés du Nord de l’Ontario pour former des professionnelles et professionnels de la santé qui exerceront dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies. Ses diplômées et diplômés, son corps professoral, sa population étudiante et son personnel sont des agents de changement qui dirigent la transformation du système de santé dans le Nord de l’Ontario. L’École a reçu le Prix international Charles Boelen pour la responsabilité sociale décerné par l’Association des facultés de médecine du Canada, ainsi que le prestigieux Prix ASPIRE qui récompense l’excellence internationale en responsabilité sociale et en formation médicale.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : news@nosm.ca

 

Révolutionner la télémédecine, une consultation à la fois

Depuis son apparition au Canada en 2018, la plateforme de télédermatologie DermaGo.ca a connu un succès monstre. Cet outil technologique créé par une diplômée de l’EMNO innove et change la pratique de la médecine afin de donner un meilleur accès aux soins spécialisés à la population canadienne, peu importe où elle se trouve.

Originaire de la petite communauté de Kapuskasing, dans le Nord de l’Ontario, la docteure Émilie Bourgeault a été admise à l’École de médecine du Nord de l’Ontario en 2007 avant d’aller faire sa spécialisation en dermatologie à l’Université Laval, dans la ville de Québec.

Ayant développé au fil du temps un intérêt marqué et une expertise pour la dermatologie pédiatrique et générale, Dre Bourgeault profite des visites à sa famille à Kapuskasing pour offrir des soins dermatologiques aux résidents du Nord de l’Ontario où cette spécialité est peu présente.

Cette absence de soins offerts en région éloignée occupe l’esprit d’Émilie et elle en discute avec son collègue dermatologue Marc-André Doré. Ils décident ensemble de trouver une solution pour offrir de meilleurs soins de santé dermatologique aux Canadiens. C’est en 2016 que, petit à petit, l’idée de créer Dermago, une clinique de dermatologie virtuelle, nait.

« On voulait offrir aux gens des consultations dermatologiques pour des problèmes de peau mineurs, mais fréquents comme l’acné, la rosacée, l’eczéma, le psoriasis, etc. Bien que mineures, ces conditions nécessitent toutes un diagnostic et un traitement, ce que les consultations virtuelles nous permettent de faire facilement », souligne Dre Bourgeault.

Lancé en 2018, DermaGo est devenu le premier service de télédermatologie privé à voir le jour au Canada. À ce jour, ce sont plus de 10 000 consultations qui ont été réalisées par Dre Bourgeault et son équipe via la nouvelle plateforme de télémédecine asynchrone. Près de la moitié des patients proviennent de l’extérieur des grands centres urbains.

Contrairement à la télémédecine conventionnelle, la télémédecine asynchrone ne nécessite pas la prise de rendez-vous entre le patient et le médecin. Les échanges se font plutôt de façon continue et flexible via messagerie, à la convenance des deux parties, ce qui facilite grandement la gestion du temps pour tous.

Demande croissante

La pandémie de la COVID-19 a fait exploser la demande pour les services de télémédecine.

« Les cliniques fermaient leurs portes et les médecins voyaient moins de patients. Mais les problèmes dermatologiques des patients n’étaient pas en confinement, eux », rappelle Dre Bourgeault qui a noté une hausse d’achalandage de 700% en un an.

Devant le succès de DermaGo, des médecins d’autres spécialités ont communiqué avec son équipe pour en savoir plus sur la plateforme et son fonctionnement. C’est ce qui a donné l’idée à Dre Bourgeault et à ses collègues de créer l’entreprise de technologie ORO Santé, dans le but de rendre l’accès aux soins de santé spécialisés plus uniformes pour les Canadiens de toutes les régions.

« Notre objectif avec ORO Santé est d’offrir aux cliniques médicales et aux différents professionnels de la santé tout le soutien et l’environnement technologique nécessaires pour les aider à créer facilement et selon les plus hautes normes de sécurité une clinique virtuelle qui leur permettra de mieux servir leurs patients », termine Dre Bourgeault.

Écouter, apprendre et oser diriger

Ces six dernières semaines, j’ai eu le plaisir de voyager dans le Nord de l’Ontario pour mener une vaste consultation sur l’Université de l’EMNO. J’ai rencontré des chefs de file, des médecins enseignants, des médecins résidents, des étudiantes et étudiants en médecine, des diplômées et diplômés, des chercheuses et chercheurs en milieu communautaire et bien d’autres personnes. Pour moi, ce fut une question d’écouter, d’apprendre et de respecter, et fait important, de transparence et de conversations honnêtes.

Sur notre parcours pour devenir l’Université de l’EMNO, notre consultation publique consiste à employer un vaste éventail de stratégies pour encourager la confiance qui est un élément essentiel de l’engagement à long terme et durable. La confiance va de pair avec des relations qui respectent le droit des partenaires d’être informés et de pouvoir agir. Les partenaires actuels ont besoin de participer à l’établissement de la vision de l’EMNO et les nouveaux partenaires ont besoin de se joindre au mouvement. Notre objectif ultime est la réciprocité, c.-à-d., des relations mutuellement bénéfiques avec les partenaires et les communautés du Nord de l’Ontario. L’Université de l’EMNO aura des incidences énormes au fil de sa progression et misera sur ses succès.

Le problème est que nous sommes entrés dans une ère de déclin de la confiance, à divers degrés et dans tous les types d’organismes. La concurrence effrénée peut parfois brouiller ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Mais cela est un moyen dépassé de tirer parti de la réussite. À mon avis, nous devons mieux collaborer pour assurer des résultats positifs pour tous les organismes du Nord, pour « soulever tous les bateaux ». Les discussions ont été l’occasion de réfuter les mauvais renseignements sur l’avenir de l’Université de l’EMNO et de renforcer la confiance dont l’EMNO jouissait en 2002.

Reprendre la route après l’allègement des restrictions liées à la pandémie et vivre à Thunder Bay ont fait une énorme différence pour moi personnellement et professionnellement. Après sept courts mois en fonction, j’ai été confinée à Sudbury incapable de réaliser mon plan de « faire la connaissance » du Nord de l’Ontario. Depuis la Fête du travail, j’ai été en mesure de rencontre le personnel, le corps professoral, des partenaires, des diplômées et diplômés et des bienfaiteurs.

Le 4 octobre, j’ai animé une consultation d’un groupe de bienfaiteurs qui ont donné des fonds pour appuyer notre population étudiante et nos programmes. Ce sont des personnes engagées et enthousiastes qui continueront d’apporter une contribution dans les domaines où il existe un besoin. À l’heure ou l’Université de l’EMNO s’efforce de reconstruire ses dotations et de faire en sorte qu’aucune étudiante et qu’aucun étudiant ne soit laissé pour compte en raison du coût des études supérieures, leur engagement envers l’équité et l’aide à la population étudiante est remarquable. L’Université de l’EMNO souhaite mettre les études supérieures à la portée de quiconque désire se lancer dans une carrière.

Le 1er octobre, les directeurs et les administrateurs des programmes de résidence de l’EMNO ont eu une longue séance de réflexion et, là encore, j’ai pu dialoguer utilement avec eux au sujet de l’expansion, de l’innovation et de la régionalisation. Leur travail, tout comme notre équipe dirigée par le Dr Rob Anderson et Jennifer Fawcett, continuent de m’impressionner grandement. Ils travaillent d’arrache-pied en vue de l’arrivée de l’examen d’agrément à la fin novembre. Avec un groupe fantastique de dirigeants cliniciens, je sais que nos programmes de résidence réussiront.

Le 5 octobre, j’ai animé les deux premières réunions publiques sur le concept de l’Université de l’EMNO. Que de monde! Ce fut une occasion sans précédent d’écouter les problèmes, de rassurer tout le monde que l’Université de l’EMNO n’a aucune intention de quitter le Nord-Ouest et d’apaiser les craintes découlant de certaines déclarations qui étaient tout simplement erronées. L’apaisement des remous et la présentation d’un avenir audacieux, pertinent et quand même visionnaire ont été réellement bien accueillis.

J’ai aussi passé un temps précieux à Sioux Lookout (le 12 octobre), à Kenora (le 13 octobre) et à Fort Frances (le 14 octobre). Ces rencontres avec des personnes de tous milieux (hôpitaux, établissements d’enseignement, cliniques, centres d’accès aux services de santé pour les Autochtones et municipalités) m’ont revigorée et inspirée mais ont aussi confirmé que nous sommes sur la bonne voie et que devenir l’Université de l’EMNO est la bonne route à suivre. Aujourd’hui, je suis à Hearst et serai à Kapuskasing demain.

Beaucoup de gens nous ont accueillis aimablement dans le Nord-Ouest. Nous avons passé un moment très émouvant au Gizhewaadiziwin Health Access Centre et offert du tabac sur le site du pensionnat.

Le travail est à moitié accompli. Il y a une réunion publique à Sudbury (le 2 novembre) et une discussion avec les dirigeants du groupe local d’éducation le 5 novembre. Je prévois aussi de rencontrer des chefs de file et d’avoir des réunions publiques à North Bay (le 8 novembre) et à Sault Ste. Marie (le 12 novembre). Oh là là! Tout un tourbillon de visites. Et jusqu’à présent, j’admire les panoramas du Nord de l’Ontario, la beauté spectaculaire, les couleurs d’automne et la chaleur de la communauté de l’EMNO.

Il est encore temps de vous inscrire ici à une consultation sur l’Université de l’EMNO près de chez vous. 

Quels thèmes ont émergé jusqu’à présent?

  1. Il existe un soutien indéniable pour l’évolution de l’EMNO vers une université autonome.
  2. L’EMNO a formé des médecins pour des centres urbains mais elle a encore du travail à faire pour de nombreuses communautés rurales, éloignées, des Premières Nations, francophones et minoritaires.
  3. Les médecins qui assurent l’enseignement (le corps professoral de clinique de l’EMNO) ressentent le stress de la pandémie. Leurs ressources diminuent et ils ont besoin de plus de soutien pour régler des problèmes difficiles, comme gérer des étudiantes et étudiants qui ont des besoins spéciaux et équilibrer les demandes du service clinique sans temps réservé à l’enseignement.

La présence de la doyenne dans la communauté a renforcé le message que l’Université de l’EMNO conservera l’engagement envers la responsabilité sociale et qu’elle a l’intention de rester à Thunder Bay, Sudbury et partout dans le Nord de l’Ontario.

Ce processus de consultation et de mobilisation inclut également un sondage public auquel vous pouvez répondre ici.

Les 159 réponses reçues jusqu’à présent ont montré ce qui suit :

  • 94 % des répondants pensent qu’en raison de la nécessité urgente d’un plus grand nombre de professionnelles et professionnels paramédicaux dans le Nord de l’Ontario, la transformation de la planification des ressources humaines en santé demeure une priorité.
  • La responsabilité sociale semble une réalité qui change sans cesse, elle est fluide mais importante. C’est une valeur clé de l’Université de l’EMNO qui restera au centre de tout ce qu’elle fait.
  • En tant qu’université, l’EMNO doit conserver son engagement envers l’équité, la diversité, l’inclusion et la réconciliation. Les communautés autochtones apprécient notre partenariat et y voient de vraies chances de créer conjointement un avenir.

Même s’il est encore au stade de la conception, rien n’a encore été décidé au sujet de notre nouveau modèle. Je me réjouis d’en apprendre davantage et de vous écouter. À quoi ressemble à votre avis l’Université de l’EMNO de l’avenir? Vous pouvez voir le plan du gouvernement et formuler des commentaires ici : Consultation relative à un règlement en vertu de la Loi de 2021 sur l’Université de l’École de médecine du Nord de l’Ontario.

À la réunion annuelle de la Fédération des femmes médecins du Canada le 1er octobre, j’ai fait une allocation en plénière avec la doyenne de la faculté des sciences de la santé de la Queen’s University, la Dre Jane Philpott sur un thème approprié pour nous deux : Dare to Lead (Oser diriger). Si cela vous intéresse, voici le lien vers mes diapositives. Elles portent sur les femmes mais s’appliquent à tout le monde. Répondez à mon questionnaire sur Dare to Lead!

Êtes-vous une personne qui agit, ose et découvre? Je suis, selon certaines personnes, une cheffe de file qui ose. Qu’en pensez-vous?

Miigwetch, thank you, marsi, merci,

Dre Sarita Verma
Doyenne et PDG
École de médecine du Nord de l’Ontario

Si vous avez des commentaires, envoyez-les-moi à dean@nosm.ca et suivez-moi sur Twitter @ddsv3.

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16e Conférence annuelle sur la recherche en santé dans le Nord

Merci à toutes les personnes qui ont participé à la CRSN de cette année. Pour la première fois depuis la création de cette conférence, les présentations étaient regroupées par thèmes qui ont été abordés dans 23 présentations orales et 25 présentations par affiches. Félicitations au Dr Christopher Thome, lauréat de 2021 du Prix de recherche Rene Guilbeault pour son étude intitulée : Ionizing radiation induced stimulation of natural killer cell cytotoxicity: A mechanism for cancer immunotherapy. Merci au Dr Mohammed Shurrab, conférencier principal, pour sa présentation sur la recherche cardiovasculaire fondée sur des données administratives des services de santé dans le Nord de l’Ontario. Un merci spécial aux Drs TC Tai, Lacey Pitre, Eliseo Orrantia et Deborah Saunders, le Comité de planification scientifique de la CRSN, qui ont examiné tous les résumés, ainsi qu’à l’ensemble des équipes de la recherche et de l’éducation permanente et du perfectionnement professionnel de l’EMNO.



Activités d’EPPP à venir

Il y aura beaucoup d’événements d’EPPP le mois prochain, notamment :


Changements dans la structure organisationnelle de l’EMNO 

En vigueur immédiatement, l’Unité des affaires professorales, dirigée par le DHarshad Telang, doyen associé, Affaires professorales, relèvera du Dr William McCready, doyen associé principal et conseiller spécial.L’Unité de renseignement institutionnel, dirigée par Mat Litalien, relèvera du Dr David Marsh, doyen adjoint, Recherche, innovation et relations internationales. Ces changements se trouvent uniquement dans la structure hiérarchique et faciliteront la transition de l’EMNO vers l’Université de l’EMNO.



Félicitations!

La Dre Maurianne Reade a récemment été nommée au Comité consultatif ontarien de l’immunisation où elle y apportera la voix du Nord de l’Ontario.

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