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Persévérance et Compassion De l’Ouganda à la Première Nation d’Eabametoong First Nation

La Dre Jacinta Oyella avait dix ans quand l’Ouganda était en proie à une agitation politique mortelle causée par un groupe qui commettait des crimes contre l’humanité. Cette période l’a inspirée à trouver un sens dans la souffrance qui l’entourait et à voir le bien dans le cœur des personnes qui persévéraient à prendre soin des désespérés.

La Dre Jacinta Oyella ne croit pas aux coïncidences dans la vie. Après une enfance marquée par les atrocités dans l’Ouganda déchiré par la guerre civile, Jacinta a immigré au Canada où elle a fini par entrer dans le volet de résidence en médecine familiale dans des Premières Nations éloignées à l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO).

« Le programme apportait beaucoup de soutien et tant la directrice locale que le directeur du programme étaient toujours accessibles. J’ai eu d’excellents précepteurs » dit-elle. Au cours de sa résidence dans la Première Nation d’Eabametoong, elle a vécu des expériences fondamentales dans la prestation de soins à une population des Premières Nations éloignée; population à laquelle elle prodigue maintenant des soins quotidiennement.

Selon la Dre Claudette Chase, directrice locale du volet de résidence en médecine familiale de l’EMNO dans des Premières Nations éloignées, Jacinta était avide d’apprendre et profondément compatissante et s’est vraiment épanouie dans le programme. Outre sa formation de base en médecine familiale, Jacinta a appris à prodiguer des soins aux Autochtones, et s’est renseignée sur la guérison et la médecine traditionnelles auprès d’aînés et de membres de la communauté.

L’enfance en Ouganda

Jacinta a grandi dans une ville rurale de 42 000 habitants dans le nord de l’Ouganda où la guerre sévissait depuis près de trois décennies.

« Nous arrivons tous dans ce monde avec un chemin tracé pour nous; nous trébuchons et tombons, mais nous nous relevons comme un phénix et reprenons notre route » pour expliquer que nous tombons vers l’avant et non pas en arrière lorsque nous consacrons notre temps et notre cœur au combat contre la souffrance humaine. Son vécu l’a conduite à devenir médecin de famille.

Elle doit au soutien, à la résilience et au dévouement de ses parents d’avoir pu continuer ses études. Les troubles de stress post-traumatique, les troubles de santé mentale, l’alcoolisme, le VIH/sida, la pauvreté et le taux élevé d’analphabétisme étaient légion dans son pays. En outre, en 1991, alors âgée de 15 ans, elle a failli être kidnappée par la milice dans son pensionnat. Durant l’attaque, 42 élèves ont été enlevées, et deux ont été assassinées. Heureusement, son dortoir a été épargné.

De cette expérience est née la ferme conviction qu’elle devait faire quelque chose pour lutter contre ces atrocités. Elle souhaitait servir les gens déplacés, sans abri et piégés dans le cycle sans fin de la pauvreté.

Devenir médecin

Jacinta a trouvé des encouragements et du soutien chez son oncle médecin qui l’a inspirée et a influencé son parcours professionnel. Il traitait inlassablement des blessures par balles pendant les décennies d’agitation politique.

Elle s’est réfugiée avec sa famille à Kampala, la capitale, en quête d’une meilleure éducation et de sécurité. L’expérience lui a instillé « un profonde compassion ». Dans cette ville, elle a pris la responsabilité de mobiliser des volontaires étudiants en médecine. Parallèlement à ses études de médecine, durant les congés, elle partait apporter de l’aide dans des hôpitaux locaux, sous la protection de l’armée. Elle a obtenu sa maîtrise en médecine interne à la Makerere University à Kampala en 2010.

Durant ses études de médecine, elle a aussi constaté que beaucoup de maladies étaient évitables. Désireuse de défendre les intérêts de sa communauté, elle a concentré sa formation dans une surspécialité sur les populations de zones dévastées. À cette époque, en Ouganda, l’espérance de vie moyenne était de 58 ans et la mortalité infantile avant l’âge de cinq ans était de 5,5 %. Plus de trois millions de personnes étaient séropositives et les maladies transmissibles, notamment la malaria, étaient la principale cause de décès. Il y avait une pénurie importante de ressources humaines en santé et d’infrastructure dans les communautés où elle a appris et travaillé.

Immigration au Canada

En 2011, alors enceinte de son troisième enfant, Jacinta a immigré au Canada pour se joindre à son mari. Après deux ans de bénévolat au Royal Inland Hospital à Kamloops (Colombie-Britannique), elle a été coordonnatrice d’un programme de santé mentale des enfants et des adolescents au Kamloops Aboriginal Friendship Center où elle s’est instruite et a collaboré avec des aînés, des survivants de pensionnats et 17 bandes des Nations Secwepemc.

Jacinta a accepté les pratiques culturelles des Premières Nations, notamment la roue de la médecine, la « wellbriety » (sobre et bien), les rôles des aînés, les cérémonies du tambour et la fabrication de tambours. Par-dessus tout, elle a été convaincue de l’importance d’établir des relations fondées sur la confiance.

Avant de venir à l’EMNO, la Dre Oyella avait publié plusieurs articles soumis à un comité de lecture, et reçu la Women Deliver International Scholarship en tant que championne mondiale de premier ordre de la santé, des droits et du bien-être des femmes. C’est son travail dans le domaine de la prévention de la transmission du VIH entre la mère et l’enfant en Ouganda qui lui a valu cette bourse d’études internationale prestigieuse.

Elle a également obtenu une subvention de recherche sur le VIH/sida du Fogarty International Center de l’American National Institute of Health pour mener une étude transversale sur la prévalence et les facteurs d’une infection fongique opportuniste mortelle, la cryptococcose, constatée principalement chez les personnes séropositives gravement immunosupprimées. Elle travaille avec des chercheurs de la Case Western Reserve University en Ohio.

La résidence à l’EMNO

À la fin du programme de résidence de l’EMNO en médecine familiale dans des Premières Nations éloignées en 2021, elle a été immédiatement recrutée par la Matawa Health Cooperative (MHC) où elle prodigue des soins primaires complets à des Premières Nations rurales et éloignées. Son expérience clinique l’a exposée aux iniquités en santé que connaissent beaucoup de patients autochtones et l’a inspirée à se lancer dans sa carrière actuelle.

« Son travail au MHC, qui est de fournir des services de santé pour assurer la santé et le bien-être durables de tous les membres des neuf Premières Nations de Matawa, témoigne non seulement de son dévouement et de son désir de servir les Premières Nations du Nord de l’Ontario, mais aussi de sa formation et de son sens remarquable de l’éthique en tant qu’être humain » affirme David Booth, coordonnateur de programme dans le volet de la résidence de l’EMNO en médecine familiale dans des Premières Nations éloignées.

À propos du volet de résidence en médecine familiale de l’EMNO dans des Premières Nations éloignées

En 2017, l’École de médecine du Nord de l’Ontario, la Première Nation d’Eabametoong et la   Matawa First Nations Management (MFNM) ont conclu une entente tripartite (appuyée par le ministère de la Santé) dans le but de préparer de futurs médecins de famille à exercer dans des communautés des Premières Nations dans le Nord de l’Ontario. L’entente est un grand succès pour le volet de résidence en médecine familiale dans des Premières nations éloignées car elle reflète le mandat de responsabilité sociale de l’École qui est de doter les résidentes et résidents de compétences en médecine familiale dans divers sites ruraux et éloignés d’apprentissage, et dans des centres urbains, notamment le Centre régional de santé de Dryden, le Centre de santé Meno Ya Win de Sioux Lookout et le Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay.

Le programme de résidence de l’EMNO en médecine familiale dans des Premières Nations éloignées est axé sur les soins primaires aux Premières nations et est le premier en son genre en Ontario. Il fait partie de seulement deux programmes de résidence en médecine familiale axés entièrement sur la santé des communautés des Premières Nations. Au Canada, entre 2006 et 2016, la population autochtone a augmenté de 42,5 %, un taux quatre fois plus élevé que celui de la population non autochtone; c’est aussi la population la plus grande et qui augmente le plus rapidement en Ontario.

 

C’est officiel! L’Université de l’EMNO est la première université autonome de médecine du Canada

Avec un dernier petit coup de crayon à Queen’s Park à Toronto, l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) est devenue la première université autonome de médecine du Canada : Université de l’EMNO.

C’est un grand moment historique pour la communauté de l’EMNO. Je profite de cette occasion pour réitérer notre gratitude à Jill Dunlop, ministre des Collèges et Universités et au gouvernement Ford pour cet incroyable engagement envers la formation en santé dans le Nord et notre accent renouvelé sur l’équité en santé dans notre vaste région.

L’EMNO fait œuvre de pionnière depuis sa création en 2002. Son modèle unique d’apprentissage régionalisé en milieu communautaire a évolué en quelque chose d’extraordinaire. Il exige de solides liens avec les communautés éloignées, rurales, autochtones et francophones. L’Université de l’EMNO conservera ses partenariats avec plus de 500 organismes répartis dans plus de 90 communautés et ses plus de 1 800 membres du corps professoral dispersés dans tout le Nord de l’Ontario.

L’Université de l’EMNO est notre nouveau parcours vers un but bien défini.

Et maintenant que nous avons le feu vert, nous pouvons aller de l’avant avec nos plans : renouveler le programme d’études, établir de nouveaux programmes, élargir nos orientations stratégiques, et bien plus, le tout avec l’autonomie de réaliser ce que nous voulons. Nous pouvons aller dans la direction la plus logique pour l’amélioration de l’équité en santé dans le Nord de l’Ontario.

Bien des gens ont collectivement apporté une contribution à l’EMNO en cours de route. Je tiens à vous remercier toutes et tous. Nous formons vraiment un village influent qui fait bouger les choses! Nos prédécesseurs qui ont eu cette vision incroyable ont fondé l’EMNO il y a une vingtaine d’années. Merci à toutes les personnes qui ont aidé à renforcer cette vision qui nous a conduits là où nous sommes aujourd’hui et à ce moment incroyable.

L’annonce récente est revigorante. Personnellement, c’est une nouvelle source d’énergie qui me donne un sentiment de possibilités infinies. S’autodiriger, s’éloigner de la peur et se concentrer sur ce qui peut être fait maintenant comptent réellement dans une période comme celle-ci.

Les nouvelles d’Ukraine de ces dernières semaines sont inquiétantes. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a conquis les cœurs dans le monde entier avec son leadership unique, un style de leadership qualifié d’authentiquequi fait aussi de lui un héros pour la postérité.

Comme je l’ai dit dans ma déclaration sur l’Ukraine la semaine dernière, je me préoccupe beaucoup des personnes touchées directement. Les Ukrainiens ont une histoire profondément enracinée dans le Nord de l’Ontario et nous sommes de tout cœur avec les personnes qui peuvent éprouver des difficultés en ce moment. Il y a des soutiens à la disposition de la communauté de l’EMNO.

Pour reprendre les propos du Dr Homer Tien, chirurgien spécialiste des traumatismes, président directeur général d’Ornge et conférencier principal à Aurores boréales, le rassemblement annuel de l’EMNO sur le leadership, il est temps de « tirer un trait dans le sable ». Il faisait référence au respect des principes directeurs autochtones, les principes fondamentaux que nous devons respecter lorsque nous ne faisons pas partie de la communauté d’une personne. Il est primordial de respecter les priorités et valeurs d’une communauté. Ce n’est ni une zone grise ni un sujet de débats. Il ne faut pas franchir ce « trait dans le sable », même dans les circonstances les plus difficiles.

Telle a été notre approche de l’Université de l’EMNO et des besoins en matière de santé dans le Nord dans notre plan stratégique Le défi de l’EMNO. Notre mission fondamentale demeure : Améliorer la santé des populations du Nord de l’Ontario en offrant des programmes de formation et de recherche socialement responsables et en prônant l’équité en santé. Et nous l’abordons à partir de nos perspectives uniques.

La conférencière à Aurores boréales, la Dre Nel Wieman, première psychiatre autochtone du Canada, a parlé de la « double perspective ». Ce terme inventé par l’aîné Mi’kmaw Albert Marshall en 2004 fait référence aux personnes qui marchent dans deux mondes, et à l’avantage d’avoir deux perspectives parallèles ou vécus également valables découlant des enseignements des deux mondes. Il est fort appréciable d’avoir diverses perspectives car elles commandent l’innovation.

À Aurores boréales, Amanda Bjorn, monitrice en leadership en santé, a donné des conseils et des encouragements pour garder la tête haute face aux défis : « Vous avez de l’influence sur vous uniquement et sur la façon dont VOUS voulez être dans ce monde… votre attitude personnelle peut attirer ou repousser les gens. Soyez conscients de votre attitude, adoptez une approche d’encadrement du leadership collaboratif, attentionné et compatissant ». Les solides chefs de file sont habiles pour écouter très attentivement.

Le « Aspire Mindset » du Dr Zaki Ahmed m’a inspirée. Il a expliqué que le leadership est une question d’action et pas simplement un titre de poste. Les chefs de file qui réussissent savent montrer leur appréciation, misent sur les forces, sont orientés sur les possibilités, sont ouverts et curieux, impartiaux, généreux et réagissent. Les chefs de file, peu importe leur rôle, brillent par leurs valeurs et leur compassion. Chaque personne peut être inspirée à diriger et à refléter les valeurs de l’EMNO.

Le monde traverse indubitablement une période hautement tendue. Quelles sont vos contributions? Attisez-vous le feu ou amplifiez-vous les tensions? Posez-vous des questions profondes? Offrez-vous des parcours calmes? Nous avons tous un rôle à jouer pour combattre le stress, l’anxiété et l’épuisement professionnel afin que la santé personnelle de notre équipe, ET la nôtre, émerge intactes.

Aujourd’hui est la Journée internationale des femmes, une journée pour célébrer les accomplissements, sensibiliser aux préjugés et agir pour instaurer l’égalité. L’EMNO a la grande chance de compter un riche groupe de pionnières dans tous ses domaines, depuis les nouvelles étudiantes jusqu’aux dirigeantes et mentors, qui sont les championnes de la diversité, de l’équité et de l’inclusion.

Continuons notre travail important. Surveillez les annonces et les célébrations alors que l’Université de l’EMNO se prépare à s’élancer.
Merci, miigwetch, thank you, marsi,

Dre Sarita Verma
Doyenne et PDG
École de médecine du Nord de l’Ontario

Si vous avez des commentaires, envoyez-les à dean@nosm.ca et suivez-moi sur Twitter @ddsv3.

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Aurores boréales – Un grand succès

Merci au Dr James Goertzen et à son incroyable équipe de l’EPPP d’avoir coordonné la série exceptionnelle de chefs de file. Plus de 66 personnes ont participé virtuellement à la rencontre chaque jour. Un merci spécial à tous les présentateurs et présentatrices qui ont fait davantage prendre connaissance de soi en tant que chef de file à un moment où nous avons le plus besoin de chefs de file. Le leadership est plus important que jamais à l’Université de l’EMNO. Joignez-vous à nous dans la conception de notre nouveau trajet.


Conférence sur la recherche en santé dans le Nord

L’appel à résumés pour la 17e Conférence annuelle sur la recherche en santé dans le Nord qui aura lieu le vendredi 24 juin 2022 est maintenant lancé. L’échéance pour présenter les résumés est le vendredi 18 mars 2022.

Proclamation de la première université autonome de médecine du Canada : l’Université de l’EMNO

L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) deviendra l’Université de l’École de médecine du Nord de l’Ontario, la première université autonome de médecine au Canada – à compter du 1er avril 2022.

« C’est un moment historique pour la communauté de l’EMNO et son impact sera ressenti dans tout le Nord de l’Ontario et au-delà, a déclaré la Dre Sarita Verma, rectrice et vice-chancelière et doyenne de l’Université de l’École de médecine du Nord de l’Ontario. Nous remercions la ministre Dunlop et le gouvernement Ford pour cet incroyable engagement envers la formation en santé dans le Nord et notre accent renouvelé sur l’équité en santé dans notre vaste région. »

Depuis sa création en 2002, la jeune EMNO fait œuvre de pionnière. Son modèle unique d’apprentissage régionalisé en milieu communautaire a évolué en quelque chose d’extraordinaire. Il exige de solides liens avec les communautés éloignées, rurales, autochtones et francophones et de l’engagement. L’Université de l’EMNO a des partenariats et des collaborations avec plus de 500 organismes répartis dans plus de 90 communautés et emploie plus de 1 800 membres du corps professoral dispersés dans tout le Nord de l’Ontario.

« L’Université de l’EMNO, pleinement agréée et au même niveau que ses homologues, façonnera l’image d’une université autonome de médecine au Canada, a ajouté la Dre Verma. Nous savons que notre modèle d’apprentissage en milieu communautaire, rentable et novateur, nos partenariats sûrs et notre mission visant à apporter l’équité en santé à la population du Nord de l’Ontario fonctionnent. Nous ferons avancer la conversation nationale sur la justice en santé dans le Nord rural et éloigné, et sur ses messagers. »

« Le gouvernement de l’Ontario s’engage à appuyer l’éducation postsecondaire de haute qualité dans le Nord de l’Ontario, a dit Jill Dunlop, ministre des Collèges et Universités. Nous savons que nos établissements du Nord sont essentiels pour assurer une main-d’œuvre qualifiée dans le Nord. En établissant l’Université de l’EMNO à titre d’établissement autonome financé par les fonds publics, nous lui permettrons de grandir afin de mieux servir la population étudiante et les communautés locales. »

« C’est l’université dont vous ne saviez pas que le Canada avait besoin, affirme la Dre Verma. Pour toutes les personnes engagées dans le processus, c’est un moment en préparation depuis 20 ans. En peu de temps, nous sommes entrés dans l’histoire et nous le ferons encore et encore. »

L’EMNO misera sur ses campus phares à Sudbury et Thunder Bay.

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A propos de l’Université de l’EMNO

L’Université de l’EMNO est la première université autonome de médecine et une des stratégies les plus réussies de formation et de production de main-d’œuvre en santé dans le Nord de l’Ontario. Ce n’est pas uniquement un établissement de formation en médecine. Établie expressément pour répondre aux besoins du Nord de l’Ontario en matière de santé, en plus d’encourager l’accès équitable aux soins, elle contribue au développement économique du Nord de l’Ontario. L’Université de l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens du Nord de l’Ontario pour former des professionnels de la santé aptes à exercer dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies. Axée sur la diversité, l’inclusion et la défense des intérêts, l’Université de l’EMNO est un organisme primé socialement responsable réputé pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées faisant appel aux communautés.

Faits sur l’Université de l’EMNO

  • L’EMNO a produit 780 médecins, dont 55 se disent Autochtones et 165 francophones. En outre, 692 médecins ont suivi les programmes de résidence de l’EMNO, et plus de la moitié sont restés dans le Nord de l’Ontario.
  • Plus de 148 diététistes ont suivi le Programme de stages en diététique dans le Nord de l’Ontario (PSDNO) et 78 exercent dans le Nord de l’Ontario.
  • Par l’entremise de l’EMNO, plus de 850 étudiantes et étudiants en réadaptation ont effectué des stages en ergothérapie, physiothérapie, orthophonie et audiologie dans le Nord de l’Ontario.
  • Le programme de formation des adjoints aux médecins (AM) est offert par l’University of Toronto en collaboration avec l’EMNO et The Michener Institute of Education au Réseau universitaire de santé. Plus de 300 futurs AM ont effectué des stages dans le Nord de l’Ontario dans le cadre de la participation de l’EMNO au Consortium des adjoints aux médecins.
  • Quatre résidents ont suivi le Programme de formation en résidence en physique médicale (PFRPM) de l’EMNO et exercent maintenant comme physiciens médicaux.
  • Maintenant que la loi est entrée en vigueur, l’Université de l’EMNO constituera un nouveau conseil des gouverneurs et un sénat.
  • Les partenariats et collaborations avec plus de 500 organismes, plus de 90 communautés et plus de 1 800 membres du corps professoral de clinique, des sciences humaines et des sciences médicales répartis dans le Nord de l’Ontario se poursuivront.
  • L’Université de l’EMNO est la première université de médecine au Canada dotée d’un Centre pour la responsabilité sociale.
  • L’EMNO fait partie des signataires de la Charte de l’Okanagan, une charte internationale pour les universités et collèges promoteurs de la santé.
  • L’EMNO demeurera à Thunder Bay et à Sudbury et misera sur ses relations de collaboration avec l’Université Laurentienne et la Lakehead University.
  • L’Université de l’EMNO continuera de recevoir 90 p. 100 de ses fonds de fonctionnement directement du ministère de la Santé et des Soins de longue durée et du ministère des Collèges et Universités.
  • L’Université de l’EMNO entre dans les rangs des écoles de médecine du monde les mieux classées qui sont des universités autonomes pleinement agréées.

Pour obtenir des renseignements sur l’EMNO, s’adresser à : communication@nosm.ca

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