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Une dirigeante de l’Université de l’EMNO remporte un prix national récompensant ses contributions à la santé des francophones 

Un pilier de la promotion de la formation en santé des francophones dans le Nord, Danielle Barbeau-Rodrigue a récemment reçu le prix national Une étoile montante de la Société Santé en français. Ce prix récompense une personne dont les actions démontrent un leadership prometteur dans son domaine ainsi qu’un engagement exceptionnel envers le développement de la santé des francophones. Mme Barbeau-Rodrigue a accepté le prix lors de l’assemblée générale annuelle de la Société Santé en français qui a eu lieu le 2 octobre 2025. 

Directrice du Bureau des affaires francophones à l’Université de l’EMNO depuis 2005, Mme Barbeau-Rodrigue a changé le visage de la formation en santé des francophones dans le Nord de l’Ontario. Ce prix reconnaît son leadership visionnaire, son engagement inébranlable et sa défense inlassable des droits. Son travail, profondément ancré dans les besoins des communautés du Nord, a eu une incidence directe sur la réussite de l’Université de l’EMNO qui a formé plus de 200 médecins francophones. 

« Je suis profondément honorée de recevoir ce prix, a déclaré Mme Barbeau-Rodrigue. Il me rappelle que chaque action, chaque initiative peut contribuer à améliorer l’accès à une formation, à des services et à des soins de santé équitables et de qualité en français. Ce travail ne peut être accompli de manière isolée, et je suis fière de partager ce prix et très reconnaissante de collaborer avec des collègues aussi extraordinaires au sein du Bureau des affaires francophones et du Portefeuille de l’équité et de l’inclusion de l’Université de l’EMNO. Ce prix est pour moi une invitation à innover et à collaborer afin de poursuivre ce travail important en mettant l’accent sur l’assurance que les services de santé en français sont disponibles partout. » 

Mme Barbeau-Rodrigue plaide inlassablement et énergiquement pour l’accès à une formation médicale de qualité en français, malgré les difficultés liées à un environnement linguistique minoritaire, tant dans le Nord de l’Ontario qu’à l’Université de l’EMNO, un établissement où l’enseignement est dispensé en anglais. Ses nombreuses contributions comprennent la collaboration à la recherche sur la santé et la formation médicale des francophones, à l’introduction d’un module de formation sur l’offre active pour accroître l’accès équitable aux soins de santé, et à la création de l’initiative « Voie vers la médecine en français » permettant à la population étudiante en médecine de suivre une partie de son programme d’études obligatoire en français. 

Depuis plus de 20 ans, Mme Barbeau-Rodrigue contribue pleinement au soutien apporté à la population étudiante de l’Université de l’EMNO, et son influence se fait sentir chez les nombreux diplômés et diplômées qui exercent aujourd’hui en tant que médecins et professionnels de la santé dans tout le Nord de l’Ontario. 

« Dans la vaste région souvent isolée du Nord de l’Ontario, le nom de Danielle Barbeau-Rodrigue est indissociable de la formation en santé des francophones, de Kenora à Hearst et jusqu’à Midland, a affirmé Laïla Faivre, gestionnaire de l’équité et de l’inclusion à l’Université de l’EMNO, qui a proposé la candidature de Mme Barbeau-Rodrigue. Elle a apporté une contribution rare, authentique et profondément transformatrice aux soins de santé dans le Nord de l’Ontario. » 


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L’Université de l’EMNO est la première université autonome de médecine du Canada et une des stratégies les plus réussies de formation de main-d’œuvre en santé dans le Nord de l’Ontario. Ce n’est pas uniquement un établissement de formation en médecine. Établie expressément pour répondre aux besoins du Nord de l’Ontario en matière de santé, en plus d’encourager l’accès équitable aux soins, elle contribue au développement économique de la région. L’Université de l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens du Nord de l’Ontario pour former des professionnels de la santé aptes à exercer dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies. Axée sur la diversité, l’inclusion et la défense des intérêts, l’Université de l’EMNO est un organisme primé socialement responsable réputé pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées faisant appel aux communautés. 


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Investir dans le Nord : Les bourses d’aide changent la vie de la population étudiante

Lorsque Cynthia Larche, étudiante en quatrième année de médecine, pense à son parcours à l’Université de l’EMNO, un point se démarque : elle n’aurait pas pu y arriver seule.

En tant qu’étudiante en médecine, Cynthia a eu l’occasion de s’instruire dans des communautés du Nord de l’Ontario, notamment en effectuant son stage de troisième année là où elle a grandi : « C’était vraiment spécial de faire un stage à Timmins, ma ville natale, dit-elle. Dans chaque communauté, j’ai eu des expériences d’apprentissage individualisées très intéressantes. »

« J’ai commencé à m’intéresser à la médecine après avoir fait un stage coopératif au secondaire à l’Hôpital de Timmins et du district, explique-t-elle. Comme beaucoup d’étudiants de l’Université de l’EMNO, j’ai obtenu plusieurs diplômes avant d’entrer à l’école de médecine et j’ai constaté que beaucoup de personnes ayant des trajectoires non conventionnelles finissaient par se retrouver à l’Université de l’EMNO. »

Elle savait que l’Université de l’EMNO était réputée pour très bien préparer les gens afin qu’ils aient de bonnes expériences et de bonnes compétences lorsqu’ils obtiennent leur diplôme : « Nous ne sommes pas en concurrence avec des boursiers et beaucoup de résidents, comme c’est le cas dans les grandes villes. C’est ce que j’ai vraiment apprécié dans ce programme ».

Mais ces possibilités s’accompagnent de défis supplémentaires. La population étudiante de l’Université de l’EMNO a souvent des dépenses plus importantes que les droits de scolarité et les manuels. Elle voyage davantage pour sa formation, assiste à des conférences spécialisées, entreprend des recherches et couvre des coûts cachés tels que des ressources d’apprentissage supplémentaires.

Pour Cynthia, qui espère poursuivre des études en ophtalmologie, une spécialité très en demande dans le Nord, ces coûts se sont rapidement accumulés.

C’est là que les bourses d’aide ont fait une différence.

«  La Bourse d’aide générale a signifié beaucoup pour moi, dit-elle. Elle m’a épargné le stress lié à la recherche de moyens pour payer des choses comme les conférences et les ressources de préparation aux examens. Cela m’a donné la confiance nécessaire pour investir dans des possibilités qui ont fait de moi une étudiante en médecine plus forte. Ce type de soutien n’est pas seulement financier, il est aussi stimulant. »

Cynthia est une étudiante en médecine de première génération et admet que le coût des études de médecine lui a semblé écrasant : « Je suis arrivée à l’école de médecine avec des dettes accumulées pour deux diplômes antérieurs, comme c’est aussi le cas pour certaines personnes qui arrivent en médecine. C’était vraiment bien d’avoir les moyens financiers nécessaires pour investir dans l’ophtalmologie de la façon que j’estimais nécessaire ».

Le soutien des généreux bienfaiteurs de tout le Nord lui a rappelé qu’elle n’était pas seule : « Les gens créent des bourses et investissent dans des étudiants comme moi. Cet investissement revient dans le Nord lorsque nous obtenons notre diplôme et que nous exerçons ici. Il est important de ressentir ce lien avec les bienfaiteurs ».

Pour les bienfaiteurs, ce lien est également puissant. Cynthia a constaté comment le soutien inspire la gratitude et l’engagement de la population étudiante : « Chaque aide fait la différence. Elle ne fait pas que réduire notre dette, elle nous donne la liberté de nous concentrer sur la formation des médecins dont le Nord de l’Ontario a besoin ».

Elle prévoit d’exercer la médecine familiale ou l’ophtalmologie dans le Nord. Comme il n’y a que dix ophtalmologues dans le Nord de l’Ontario, elle sait que le besoin est grand et elle veut faire partie de la solution.

« Tout au long de mon séjour à l’Université de l’EMNO, j’ai rencontré quelques bienfaiteurs. Qu’il s’agisse du Rotary Club ou de la grand-mère de quelqu’un, cela me fait chaud au cœur. C’est grâce à eux que j’ai moins de dettes et moins de stress. Et un jour, j’en ferai profiter les communautés que je sers » affirme-t-elle.

Grâce aux bourses, des étudiants comme Cynthia peuvent rêver en grand, travailler dur et apporter de meilleurs soins de santé dans le Nord. « Investir dans la population étudiante de l’Université de l’EMNO au moyen de dons permet à un plus grand nombre de gens du Nord de s’instruire et d’exercer ici. Le soutien financier est vraiment appréciable. Il ne soulage pas seulement mon esprit, il suscite aussi de la gratitude chez des personnes comme moi, et cela me pousse à rester et à faire quelque chose à mon tour pour la communauté » dit-elle.

Les dons à la Bourse d’aide générale de l’Université de l’EMNO peuvent être faits en ligne sur le site Web de l’Université ou en écrivant au Bureau de l’avancement de l’Université de l’EMNO à advancementcoordinator@nosm.ca.

L’Université de l’EMNO accueille quatre nouveaux directeurs de section

À l’Université de l’EMNO, les directeurs de section dirigent l’enseignement et la recherche essentiels pour notre formation médicale et notre mission savante dans tout le Nord de l’Ontario. Ils encouragent l’excellence en enseignement en appuyant le corps professoral, en renforçant les programmes cliniques et d’enseignement et en veillant à ce que la population étudiante reçoive une formation de haute qualité dans ses disciplines.

Cette année, l’Université de l’EMNO accueille deux nouveaux directeurs et deux nouvelles directrices dont le leadership, l’expertise et l’engagement feront progresser nos efforts collectifs pour appuyer le corps professoral et honorer les mandats d’enseignement et de recherche de l’Université de l’EMNO.

Dr Ehsan Mohammadi – Directeur de section, Médecine d’urgence
Riche de plus de 20 ans d’expérience, le Dr Mohammadi est médecin urgentiste à l’Hôpital de Sault-Sainte-Marie où il a été directeur médical et dirige maintenant des initiatives éducatives fondées sur la simulation en plus de diriger l’enseignement au Département d’urgence. Il a obtenu son grade de médecine et un baccalauréat en biopsychologie de l’University of British Columbia, a effectué sa résidence en médecine familiale dans le cadre du Northern Program de la McMaster University et est agréé en médecine d’urgence, (CCMF-MU). Enseignant primé et professeur adjoint à l’Université de l’EMNO, le Dr Mohammadi est largement réputé pour son excellence en enseignement, son leadership en formation fondée sur la simulation et ses contributions à la formation médicale.

 

Dre Kona Williams – Directrice de section, Pathologie
La première pathologiste judiciaire du Canada, la Dre Williams est crie (Première Nation de Peguis) et mohawk (Kahnawake). Elle est coroner au Service de médecine légale de l’Ontario (SMLO), directrice de l’Unité régionale de médecine légale du Nord-Est et assure la liaison avec les Premières Nations pour le compte du SMLO. Professeure adjointe et membre du Sénat de l’Université de l’EMNO, sur la scène nationale, elle siège au Comité consultatif national sur les enfants disparus des pensionnats et les sépultures non marquées. En 2026, elle entreprendra le programme de la Rotman Global Executive MBA in Health Care and Life Sciences, et pour renforcer ainsi son leadership dans le domaine.

 

Dre Diana Noseworthy – Directrice de section, Anesthésie
Anesthésiologiste à Sudbury, la Dre Noseworthy est une éducatrice dévouée, une innovatrice et une cheffe de file respectée profondément attachée à la formation en service clinique et en anesthésie dans le Nord de l’Ontario et à l’échelle nationale. Formée à la Memorial University, elle a effectué sa résidence à l’Université de l’EMNO/Université d’Ottawa et a été chercheuse-boursière en simulation et éducation médicale. Elle est coordonnatrice en simulation du programme de résidence en anesthésiologie de l’Université de l’EMNO et préside le Comité du programme national canadien de simulation en anesthésiologie depuis 2020, où elle fait avancer la collaboration nationale dans la formation fondée sur la simulation.

 

Dr Mariwan Husni – Directeur de section, Psychiatrie
Le Dr Husni apporte à son nouveau rôle une vaste capacité de leadership dans les domaines clinique, de l’enseignement et à l’échelle internationale. Formé à l’University of Mosul et à la Western University, il exerce la psychiatrie dans le Nord-Est de l’Ontario depuis 1997 et a auparavant été directeur du département de psychiatrie de l’Arab Gulf University. Ses recherches couvrent la psychiatrie culturelle et l’épigénétique qui ont donné lieu à des nombreuses publications. Clinicien et mentor respecté, il est réputé pour son approche englobante axée sur le patient et fondée sur des preuves ainsi que pour son engagement dans les soins de santé mentale. Son style de chef de file approchable, son solide mentorat de la population étudiante et ses recherches substantielles en font un candidat exceptionnel pour ce rôle.

 

Joignez-vous à nous pour féliciter les Drs Mohammadi, Williams, Noseworthy et Husni et leur souhaiter la bienvenue à leur nouveau poste de direction.

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