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L’hiver vous déprime? Si vous avez le cafard, sachez que c’est normal de ne pas vous sentir bien et que d’autres personnes sont dans votre cas.
Le Dr Bryan MacLeod, médecin spécialiste de la douleur chronique et professeur agrégé à l’Université de l’EMNO offre des cours sur l’autocompassion consciente (Mindful Self Compassion (MSC)) aux professionnels médicaux et à la population étudiante en médecine. Il dit qu’une solution unique ne fonctionne pas pour tout le monde et encourage à prendre le temps de réfléchir, de se documenter et de célébrer des habitudes qui vous aident à prendre soin de vous.
Cela est particulièrement important pour la population étudiante en médecine car la culture médicale forme les gens à ignorer leurs besoins et émotions fondamentaux, explique le Dr MacLeod.
Des pratiques sanitaires régulières, comme l’exercice et le sommeil régulier sont certes utiles, mais il est essentiel de prendre du temps pour vous : « Je suggère de ne pas attendre n’importe quel lundi. Demandez-vous quelles habitudes assurent votre résilience et prenez soin de vous physiquement, émotionnellement et mentalement, et récupérez ».
Voici quelques conseils d’étudiantes de l’Université de l’EMNO pour prendre soin de soi durant les jours sombres de l’hiver.
« Je pense qu’il est important de nous permettre d’avoir l’espace et le temps d’être triste, déçu, en colère, frustré, déprimé et de constater comment nous ressentons cela, dit Brooklyn Ranta, étudiante en troisième année de médecine et membre de l’équipe de recherche MSC North.
« Faire un geste apaisant, comme s’étreindre soi-même et utiliser un dialogue affirmant. Par exemple, ‘C’est normal d’être triste, c’est une journée difficile pour moi, je mérite de me consoler et de m’asseoir pendant que je traverse cela’. Cette démarche peut être un moyen vraiment validant de traiter ces émotions et d’avancer avec elles plutôt que de les ignorer » ajoute-t-elle.
Pour Claire Poulin, également étudiante en troisième année de médecine à l’Université de l’EMNO et membre de l’équipe de recherche de MSC North : « Je m’efforce de prendre des moments de bien-être tout au long de la journée, y compris des moments d’autocompassion. Nous rencontrons tous des défis, que ce soit un patient difficile, une note d’examen que nous n’attendions pas ou même des facteurs de la vie externe. M’autoriser à prendre un moment pour méditer sur mes émotions, les rationaliser dans le monde qui m’entoure, et savoir que je ne suis pas seule, a amélioré ma confiance et mon bien-être en général ».
L’Université de l’EMNO annonce le renouvellement du mandat du Dr Rob Anderson à titre de doyen associé, Formation médicale postdoctorale (FMP), pour une deuxième période de cinq ans commençant le 1er janvier 2025.
« L’Université de l’EMNO se réjouit que le Dr Anderson continue de diriger, établir et transformer les programmes de résidence axés sur l’équité en santé et conçus spécialement pour répondre aux besoins de la population du Nord de l’Ontario. Je lui souhaite le plus grand succès dans son deuxième mandat » a déclaré Céline Larivière, Ph.D., vice-rectrice au études.
Durant son premier mandat de doyen associé, FMP, le Dr Anderson a solidement dirigé l’innovation en formation en santé dans le cadre de son travail sur les processus d’agrément et l’expansion historique des programmes de résidence, le tout en naviguant dans l’incertitude de la pandémie de COVID-19 et les complexités de la transformation de l’EMNO en université autonome.
Le Dr Anderson exerce l’anesthésiologie et la médecine des soins intensifs depuis 2006 à Horizon Santé Nord (HSN) où il a contribué à créer le programme de résidence en anesthésiologie et est directeur des programmes d’anesthésiologie et d’anesthésie en médecine familiale.
Éducateur passionné, il a également dirigé l’établissement du laboratoire de simulation au Centre d’innovation et d’apprentissage Labelle d’HSN, et a travaillé avec le Collège des médecins de famille du Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada pour concevoir et mettre en œuvre la formation médicale fondée sur les compétences.
Deux frères, deux parcours, une bourse. Le parcours de Cory et Chad Tremblay, jumeaux originaires de North Bay, a fait quelques virages mais il les a tous les deux conduits à l’Université de l’EMNO pour étudier la médecine.
Cory a su très jeune qu’il voulait devenir médecin. En effet, la lutte d’une tante contre un cancer du sein l’a incité à étudier la médecine et à approfondir ses connaissances sur le corps humain. Il a étudié dans le programme d’éducation physique et en santé à la Nipissing University puis est allé à l’University of Waterloo pour faire sa maîtrise en kinésiologie axée sur l’exercice et la nutrition avant de poser sa candidature au programme de médecine de l’Université de l’EMNO.
Il a été admis au bout de trois tentatives. Ce sont l’environnement d’apprentissage et le programme d’études qui l’ont attiré : « Je voulais vraiment être près de mes camarades de classe et des personnes qui m’enseignaient. C’est pourquoi l’Université de l’EMNO semblait être la meilleure option. Je pense que le programme d’études est inspirant parce qu’il vise à régler les iniquités dans différentes sous-populations du Nord de l’Ontario. En tant que francophone, cela m’importait beaucoup ».
Cory Tremblay
Chad, son frère, est aussi étudiant en quatrième année de médecine à l’Université de l’EMNO et a fait le même choix pour à peu près les mêmes raisons : classes de petite taille, capacité d’exercer en français, et possibilité de travailler avec des communautés autochtones.
Son cheminement vers l’Université de l’EMNO a différé de celui de son frère car il a d’abord été auxiliaire en pharmacie pendant ses études en sciences infirmières à la Nipissing University. Durant un de ses stages au Centre régional des sciences de la santé de North Bay, il a rencontré la Dre Jennifer Mihill, anesthésiologue, qui l’a encadré et a influencé sa décision de devenir médecin. Il a ensuite travaillé comme infirmier autorisé dans une communauté autochtone éloignée dans le nord de la Saskatchewan.
Il a posé sa candidature deux fois à l’école de médecine, guidé par son frère, et ils ont tous les deux commencé à étudier en septembre 2021.
Bourse d’aide de la Fondation Baxter et Alma Richard
La bourse de la Fondation Baxter et Alma Ricard est une subvention pouvant s’élever à 150 000 $ allouée à des étudiants franco-canadiens hors Québec pour effectuer des études supérieures, des études professionnelles ou obtenir un deuxième baccalauréat dans n’importe quelle matière, n’importe où dans le monde et dans la langue de leur choix.
La famille Ricard a créé en 1998 la Fondation qui, en 25 ans, a attribué plus de 400 bourses. Depuis 2006, 33 étudiantes et étudiants de l’Université de l’EMNO en ont reçu une.
Elia Eliev, directeur général de la Fondation, dit que l’objet de la bourse est de permettre à des francophones d’effectuer des études supérieures sans s’endetter et d’alléger les pressions financières.
Elia lui-même l’a reçue en 2009 et affirme qu’elle a eu un effet positif sur sa carrière car elle lui a permis d’obtenir une maîtrise en Suisse et un doctorat au Canada.
« Cette bourse apporte la latitude de vous concentrer sur vos études et je pense que c’est un grand privilège de nos jours » affirme-t-il.
La population étudiante en médecine de l’Université de l’EMNO termine ses études deux fois plus endettée que celle des autres écoles de médecine du Canada. Après qu’un ami leur ait parlé de la bourse, les frères Tremblay ont posé leur candidature et l’ont obtenue en 2023, et ils conviennent qu’elle a grandement permis de se concentrer sur leurs études médicales : « Mon frère et moi avons toujours compté sur une forme quelconque de bourse d’études ou d’aide tout au long de nos études, y compris à l’école des sciences infirmières, à l’école de médecine et tout ce qu’il y a entre », explique Chad. « Par conséquent, dans ce cas-ci, ce sont certes les solides liens de la bourse avec la francophonie qui m’ont été bénéfiques, mais, personnellement, sans les bourses d’aide et d’études, je n’aurais pas pu effectuer d’études postsecondaires. Par conséquent, je suis très reconnaissant ».
Cory est d’accord : « Toutes les dépenses entourant les études de médecine sont astronomiques. Une bourse de cette magnitude couvrant trois années consécutives change complètement la vie. »
Chad Tremblay
Chad et Cory sont fiers de leur identité francophone. En tant que futurs médecins espérant exercer dans le Nord de l’Ontario, ils soulignent l’importance d’avoir des médecins bilingues pour prodiguer des soins aux personnes dont le français est la première langue.
L’expérience de leur grand-mère qui avait besoin de services de traduction à l’hôpital a cristallisé l’importance d’avoir des médecins qui parlent français.
Cette réalité est devenue claire pour les frères Tremblay lors de leurs voyages dans des petites communautés francophones insuffisamment desservies du Nord de l’Ontario. Pour Cory, il s’agit de mettre les patients à l’aise dans un environnement déjà peu agréable. Les patients peuvent passer des heures sur la route pour se rendre dans de grands centres universitaires des sciences de la santé.
« En tant que médecin, notre but est d’aider les patients à régler n’importe quel problème médical, explique Cory. Lorsque vous pouvez le faire dans une langue qu’ils comprennent et qu’ils parlent aisément, les résultats pour leur santé s’améliorent beaucoup. »
Regard vers l’avenir
Alors que les deux frères terminent leur quatrième année de médecine, ils regardent vers l’avenir. Chad a l’intention d’étudier en anesthésie ou pathologie alors que Cory s’intéresse à la chirurgie esthétique, surtout à la chirurgie reconstructive après un cancer du sein. Ils espèrent aussi exercer dans le Nord de l’Ontario à la fin de leurs études.
Ils conseillent aux étudiants en médecine en puissance de travailler fort et de faire les choses qui les passionnent.
« Ce que j’aimerais dire à mon jeune moi est certainement de ne jamais faire de compromis sur qui tu es dans la poursuite des études de médecine, dit Chad. Je pense que le plus important est de conserver ses passetemps et ses passions. C’est ce qui ressort vraiment dans une demande quand on est sincère et honnête. »
Cory encourage les personnes qui désirent demander la bourse à appliquer les mêmes principes que ceux employés pour leur candidature à l’école de médecine : « Lorsque vous demandez n’importe quelle bourse d’aide, vous devez montrer vos accomplissements. Mais je pense que le plus important est de montrer que vous avez tiré des leçons de ces expériences. Ces qualités et ces valeurs transparaissent dans la vie quotidienne; elles montrent votre capacité de vous adapter à diverses situations et vous dotent des attributs nécessaires pour réussir dans de nombreux aspects de la vie ».