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Mieux travailler ensemble

Un groupe de chercheurs de l’EMNO étudie la dynamique de la gestion des commotions cérébrales dans les équipes interprofessionnelles.

L’équipe est dirigée par les chercheurs principaux, la Dre Tara Baldisera, médecin de famille et professeure agrégée à l’EMNO, le Dr Jairus Quesnele, spécialiste clinique de la chiropratique et professeur agrégé à l’EMNO, et Shannon Kenrick-Rochon, infirmière praticienne, professeure en sciences infirmières au Cambrian College et à l’Université Laurentienne, et chargée de cours à l’EMNO. Font également partie de l’équipe, Sylvain Grenier, professeur en sciences de l’activité physique, et Michelle Laurence, technologue agréée de laboratoire, tous deux membres du corps professoral à l’École des sciences de l’activité physique de l’Université Laurentienne, et Matthew Baker, auxiliaire de recherche et étudiant à l’Université Laurentienne.

 

Les commotions cérébrales peuvent avoir des incidences sur de nombreux systèmes du corps. C’est pourquoi l’approche interprofessionnelle est largement considérée comme une pratique exemplaire et la norme de soins recommandée par la Fondation ontarienne de neurotraumatologie et Concussions Ontario.

L’équipe de recherche explore l’influence de facteurs comme les communications et les compétences collectives d’une équipe interprofessionnelle de soins sur le rétablissement des patients victimes de commotion cérébrale.

La Dre Baldisera explique que depuis deux ans, l’équipe suit et traite des hommes et des femmes d’équipes interuniversitaires de l’Université Laurentienne victimes de commotion cérébrale. Elle examine en particulier l’efficacité des équipes interprofessionnelles de gestion des commotions cérébrales dans le diagnostic et le traitement des blessures, dans l’optique du retour au jeu et du retour aux études, en mesurant les taux de rétablissement et l’évolution vers le syndrome post-commotion cérébrale.

Selon M. Quesnele, même si l’étude n’est pas encore terminée, l’équipe possède des résultats préliminaires prometteurs : « Nous voyons les athlètes reprendre le jeu plus tôt dans l’ensemble, et moins de cas de longue durée dans la deuxième année de suivi que dans la première année. Nous essayons actuellement d’en trouver la raison mais pensons de prime abord que les meilleurs taux de rétablissement de certains athlètes sont dus à notre approche plus efficace et collaborative ».

Il attribue également les résultats positifs à l’élargissement de l’équipe pendant la deuxième année de suivi et aux communications plus structurées avec les Services d’accessibilité de l’Université et avec les athlètes eux-mêmes : « Nous avons pu ajouter des membres clés à l’équipe, ce qui nous a permis de concevoir des stratégies personnalisées de traitement et de cibler plus efficacement les déficits découlant des commotions cérébrales ».

Les chercheurs pensent que la cohésion de l’équipe elle-même et les relations qu’elle a établies peuvent aussi influencer les progrès des athlètes.

Ils ont ajouté la satisfaction des patients dans leurs outils d’évaluation afin de mieux comprendre l’effet de la gestion interprofessionnelle des commotions cérébrales dans ce contexte, indique la Dre Baldisera : « Nous examinons la dynamique interne de l’équipe et notre fonctionnement dans notre cadre communautaire. Qu’est-ce qui fait de nous une meilleure équipe et améliore les soins axés sur les patients? ».

Avec l’aide de deux lauréates de la Bourse de recherche d’été du doyen pour les étudiants en médecine, Eve Boissoneault et Emily Aleska, l’équipe a aussi pu explorer l’incidence des différences sexuelles dans les taux de rétablissement ainsi que d’autres éléments du processus de rétablissement.

Pour la Dre Baldisera, peu importe les éléments de la dynamique de l’équipe qui influencent les résultats de la stratégie de gestion interprofessionnelle des commotions cérébrales, le but ultime est de prodiguer les meilleurs soins possibles aux patients : « Les patients n’ont pas tous besoin que chaque fournisseur de soins qui peut traiter les commotions cérébrales participent aux soins. Nous voulons que notre équipe fonctionne d’une façon qui permet aux patients d’obtenir les soins particuliers dont ils ont besoin ».

Lisez d’autres histoires comme celle-ci dans l’édition la plus récente de Le Scope.

Un don de véhicule électriquepour des chercheurs de l’EMNO

L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) a récemment installé une borne de chargement de véhicules électriques (VE), un don généreux de Bruce Power, à l’extérieur de son édifice à l’Université Laurentienne à Sudbury. Cette initiative fait partie de l’investissement de 5 millions de dollars de Bruce Power dans l’établissement et le financement du Centre de recherche Bruce Power sur la santé, l’environnement et la radiation à l’École de médecine du Nord de l’Ontario.

Des chercheurs et des étudiants des cycles supérieurs utilisent le nouveau véhicule électrique de recherche stationné à l’extérieur de l’EMNO. Ce véhicule qui ne produit aucune émission est un moyen écologique de se rendre à des sites de recherche et aide à promouvoir la santé dans le Nord.

Ce VE est aussi utilisé pour des études dirigées par le Doug Boreham, Ph. D., titulaire de la Chaire de recherche en radiation et santé à l’EMNO et chef de la Division des sciences médicales. En effet, les chercheurs l’utilisent pour aller au SNOLAB où le M. Boreham mène actuellement une de ses études.

Researching Effects of the Presence and Absence of Ionizing Radiation (REPAIR) a lieu à deux kilomètres (6 800 pieds) sous terre dans l’installation de recherche de renommée mondiale, le SNOLAB, dans la mine Creighton de Vale. « La recherche porte sur les effets de l’absence de radiation naturelle dans les systèmes biologiques modèles, explique le M. Boreham. Ce travail aide à comprendre les mécanismes de maladies comme le cancer dans le contexte de la radiation, ainsi que l’importance fondamentale du rayonnement de fond auquel nous sommes tous naturellement exposés quotidiennement. »

La fourniture d’un véhicule qui consomme de l’énergie propre et de la borne de chargement est un pas en avant vers le transport écologique dans le Nord de l’Ontario. Les VE produisent 90 pour cent moins de dioxyde de carbone que ceux qui misent sur des combustibles fossiles, ce qui réduit la pollution environnementale nuisible pour la santé. Le poste de chargement de l’édifice de l’EMNO à Sudbury permettra au corps professoral, au personnel et à la population étudiante de recharger leurs VE à l’École.

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L’École de médecine du Nord de l’Ontario se fait un devoir de former des médecins et des professionnels de la santé chevronnés, et d’acquérir une réputation internationale de chef de file dans l’enseignement et la recherche axés sur l’apprentissage et sur la participation des collectivités.

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