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Établissement de relations dans tout le Nord de l’Ontario

Les partenariats sont essentiels pour que l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) réalise son potentiel. En étendant sa portée au-delà des édifices et salles de classe habituels, l’EMNO couvre tout le Nord de l’Ontario où son modèle d’enseignement régionalisé faisant appel aux communautés prospère. Notre École a forgé des relations sur un territoire qui va de Kenora à Moose Factory et de Red Lake à la Première Nation M’Chigeeng.

Ces partenariats sont des relations qui reposent sur les valeurs de l’EMNO.

Expériences dans les communautés autochtones

Quarante communautés des Premières Nations du Nord de l’Ontario jouent un rôle crucial dans notre réussite. En effectuant un stage dans une de ces communautés au cours de leur première année, les étudiantes et étudiants en médecine de l’EMNO sont plongés dans des activités culturelles traditionnelles; constatent par eux-mêmes comment les soins sont fournis dans les centres de santé et postes de soins infirmiers, et se renseignent sur les programmes de santé publique pertinents à l’échelle locale. Les étudiantes et étudiants disent souvent que les expériences non cliniques ont une immense incidence sur la prestation des soins après le stage. Une de ces expériences est le trajet même pour se rendre dans la communauté.

Avant la pandémie, les étudiantes et étudiants se rendaient dans leur communauté d’accueil à peu près à cette époque au printemps. En ce moment, il est particulièrement difficile de se rendre dans certaines communautés isolées ou accessibles par avion uniquement car le brouillard et le mauvais temps peuvent déterminer si un avion pourra atterrir à certains endroits dans le grand nord. Au cours de leurs voyages, les étudiantes et étudiants apprennent comment les membres d’une communauté vivent. Lorsqu’ils voient plus tard un membre d’une Première Nation dans un hôpital ou une clinique, ils comprennent mieux ce qu’il a fallu traverser pour y arriver.

Partenariats pour la formation dans des régions rurales, éloignées et pour les francophones

Un grande partie de la population du Nord de l’Ontario est constituée de personnes qui vivent dans des communautés rurales et éloignées où les défis en matière de santé sont bien différents que dans les grands centres du Nord. Au cours de leur deuxième année, les étudiantes et étudiants en médecine de l’EMNO effectuent deux stages de quatre semaines dans une de 50 petites communautés rurales ou isolées. Ce sont les communautés et les gens les plus touchés par la pénurie de personnel professionnel de la santé. De plus, avec son accent sur les expériences en milieu francophone, l’EMNO a forgé de solides relations de plusieurs manières clés pour établir un programme d’études en santé en français et de persévérance.

Expériences cliniques dans des communautés de taille moyenne

Pendant la troisième année du programme de médecine, les étudiantes et étudiants séjournent huit mois dans une des 15 communautés de taille moyenne du Nord de l’Ontario. En passant la majeure partie de leur temps dans un cadre de médecine familiale, ils acquièrent les compétences cliniques de base en participant aux soins des patients dans des communautés comme Sioux Lookout et Temiskaming Shores. Il est également possible de faire un stage dans des villes principalement francophones comme Kapuskasing ou Hearst.

À la fin du programme de médecine, il faut faire la transition vers la résidence. L’objectif de la résidence est d’apprendre un type particulier de médecine et de continuer à s’instruire dans des hôpitaux et des cliniques, ainsi que dans beaucoup de ces mêmes communautés rurales, éloignées, francophones et autochtones du Nord de l’Ontario.

La collaboration à longue portée est vitale

Nos partenariats sont des initiatives collaboratives. Grâce à des initiatives stratégiques et des investissements conjoints planifiés, nous améliorerons notre travail, fournirons l’accès à de meilleurs soins de santé dans le Nord de l’Ontario, encouragerons l’innovation et créerons de nouvelles possibilités. La plupart de nos recherches, surtout dans le domaine des soins primaires, reposent sur des réseaux de médecins qui explorent la santé des populations, les déterminants sociaux de la santé et de grandes données. À l’instar du modèle de l’EMNO qui est de l’apprentissage régionalisé faisant appel aux communautés, plus de la moitié des recherches de l’École a lieu en dehors des campus.

L’EMNO collabore largement avec de grands partenaires universitaires locaux et régionaux. Nous avons plus de 500 ententes avec nos partenaires. Nos affiliations récemment renouvelées avec deux centres universitaires des sciences de la santé (CUSS), Horizon Santé-Nord à Sudbury et le Centre régional des sciences de la santé à Thunder Bay sont précieuses. Nous explorons quatre priorités avec ces structures de leadership intégrées des CUSS, la planification collective des ressources humaines en santé, l’expansion de la résidence dans les spécialités et les surspécialités, et les domaines de recherche concertée.

Équité en santé et défense des intérêts

Les grappes régionales et les communautés locales jouent un rôle important en façonnant des possibilités pour la santé et le bien-être. C’est pourquoi notre École se fait un devoir de travailler avec les membres des communautés afin de réduire les disparités en santé dans les populations des milieux marginalisés du Nord de l’Ontario. Afin de renforcer nos structures administratives, nous prévoyons d’officialiser, dans des régions clés, nos réseaux qui s’aligneront sur nos points forts en recherche sur l’équité en santé, l’éducation et le service.

Nous construisons des ponts avec ces réseaux régionaux importants afin de promouvoir l’alignement, le partenariat et la collaboration mais aussi d’aborder les priorités relevées en matière de santé pour revenir à notre mandat initial axé sur les besoins du Nord de l’Ontario.

Les iniquités en santé découlent des effets multigénérationnels de la colonisation et de l’héritage des pensionnats. Des initiatives générales à l’École et des collaborations communautaires s’efforcent d’éliminer les obstacles, qu’ils soient sociaux, économiques ou politiques, qui empêchent la véritable équité en santé. Notre but? Améliorer la santé et le bien-être des communautés autochtones de tout le Nord de l’Ontario et établir des relations respectueuses entre les communautés locales et le corps professoral et la population étudiante de l’EMNO.

Un bel exemple de cela est l’accord de relations signé avec la Nishnawbe Aski Nation (NAN) le 23 mars. Il guidera la NAN et l’EMNO au cours du processus de transformation du système de santé de la NAN dans le but d’établir des initiatives mutuellement soutenues qui établiront la capacité et renforceront le système de santé sur le territoire de la NAN.

Je suis fière de travailler avec une matrice complexe de plusieurs parties prenantes qui a donné naissance à cette École. Des municipalités, des collèges, des élus, des chefs de file communautaires, des champions autochtones et francophones, des bienfaiteurs, des hôpitaux et des universités jouent tous un rôle en aidant l’EMNO à réaliser son plein potentiel, c.-à-d. à accomplir sa mission qui est d’améliorer la santé de la population du Nord de l’Ontario en offrant des programmes de formation et de la recherche socialement responsables et en prônant l’équité en santé.


Renforcement de la sécurité culturelle des Autochtones

La National Indigenous Cultural Safety (ICS) Learning Series est une série permanente de webinaires destinés aux personnes qui désirent en savoir davantage sur la sécurité culturelle des Autochtones et qui peuvent travailler avec des Autochtones à divers titres et dans divers milieux. La série explore le racisme à l’encontre des Autochtones, la discrimination et la sécurité culturelle et indique comment chaque élément éclaire nos systèmes, pourquoi ils persistent et comment nous pouvons les régler. Regardez les webinaires enregistrés. À l’EMNO, nous nous sommes unis pour créer une culture de diversité, d’inclusion, de respect, de responsabilité sociale et de bien-être. Travaillons dans une culture de bonté et #RespecteLaDifférence.


Un diplômé de l’EMNO aide à mettre fin à la pénurie de médecins à Atikokan

Il y a quelques années, la ville d’Atikokan était en crise car il n’y avait qu’un seul médecin de médecine familiale à temps plein et un médecin de médecine familiale à mi-temps pour une population d’environ 2 800 personnes. La communauté comptait beaucoup sur le roulement de remplaçants pour répondre à ses besoins en matière de santé.

Aujourd’hui, la ville possède un corps médical stable qui est en mesure d’assurer la prestation de soins axés sur le patient, la continuité des soins, et surtout, un réseau de soutien pour les médecins. Le Dr Shawn Minor est diplômé de la classe de 2016 de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) et a terminé sa résidence à l’University of British Columbia en 2018. Originaire de Thunder Bay, avec sa femme et leur jeunes enfants, il a décidé de revenir à Atikokan pour se rapprocher de sa famille élargie. Lisez la suite.

Un diplômé de l’EMNO aide à mettre un terme à la pénurie de médecins à Atikokan

Il y a quelques années, la ville d’Atikokan était en crise car il n’y avait qu’un seul médecin de médecine familiale à temps plein et un médecin de médecine familiale à mi-temps pour une population d’environ 2 800 personnes. La communauté comptait beaucoup sur le roulement de remplaçants pour obtenir des soins.

Aujourd’hui, la ville possède un corps médical stable qui est en mesure d’assurer la prestation de soins axés sur le patient, la continuité des soins, et surtout, un réseau de soutien pour les médecins. Le Dr Shawn Minor est diplômé de la classe de 2016 de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) et a terminé sa résidence à l’University of British Columbia en 2018. Originaire de Thunder Bay, avec sa femme et leur jeunes enfants, il a décidé de revenir à Atikokan pour se rapprocher de sa famille élargie.

« J’étais le quatrième médecin à joindre la communauté, explique le Dr Minor. Il y avait un genre d’effet boule de neige à ce moment-là. Des membres du groupe de remplaçants qui se relayaient à Atikokan ont commencé à voir des médecins s’installer en permanence dans la ville. Je pense que cela leur a fait réaliser qu’ils ne pourraient plus faire de remplacements indéfiniment et plusieurs se sont enregistrés en l’espace de huit mois. »

La ville d’Atikokan, située à 200 km à l’ouest de Thunder Bay, est bien connue des mordus du plein air comme l’un des principaux points d’accès au magnifique parc provincial Quetico, la « capitale du canotage du Canada ». Le nom Atikokan vient de l’objibwa-chippewa qui signifie « os de caribou » ou « passage de caribous ».

De l’avis du Dr Minor, c’est un lieu idéal pour exercer, en partie en raison des moyens uniques et novateurs qui lui permettent personnellement de prodiguer des soins. « Ce qui me plaît le plus est la capacité de faire des visites à domicile chez mes patients âgés vulnérables. J’ai fait des visites à domicile en vélo et en moto, et j’en ai aussi faites à pied pendant la pause du midi. J’ai effectué des injections guidées par échographie à domicile avec un système portatif parce que l’appareil est très compact, et comme il est facile de naviguer dans la géographie de la ville, je peux me rendre partout. Je peux aller à l’hôpital le matin puis aller à la clinique en vélo. J’apprécie vraiment ce mode de vie et la continuité des soins. C’est étonnant. »

Il note que les patients retirent aussi plusieurs avantages. La communauté médicale d’Atikokan est très soudée et s’entraide, ce qui se traduit par de meilleurs soins dispensés de façons qui n’existent pas dans les centres urbains.

« Mes collègues et moi sommes constamment en contact. Ils peuvent m’appeler du service d’urgence et je peux faire de même. Je suis en mesure d’accéder aux dossiers médicaux électroniques (DME) de ma clinique depuis l’hôpital et trouver très rapidement des renseignements sur les antécédents d’un patient, ce qui était une source de frustration dans un service d’urgence urbain où je n’avais aucun contexte ou antécédent sur les patients. De même, j’ai reçu des appels urgents de collègues du service d’urgence qui me demandaient s’ils devraient réanimer une personne, et j’ai peu offrir des conseils appropriés en me basant sur les souhaits du patient documentés à la clinique. Cela permet réellement de prodiguer les soins d’urgence les plus appropriés axés sur le patient. »

Le Dr Minor dit qu’il faut des chefs de file médecins solidaires pour créer une communauté d’exercice qui appuie une main-d’œuvre médicale et de soins de santé dans une petite communauté du Nord : « Les remplaçants aimaient venir ici parce que les médecins de longue date les épaulaient. Chaque fois qu’ils venaient, ils savaient qu’ils auraient un appui et qu’il y avait toujours de l’aide disponible pour les urgences. Ce degré de soutien est un immense facteur dans la décision de travailler à temps plein dans une communauté. »

« Je pense que si les médecins arrivent dans un endroit où ils sentent que la communauté et les gens qui y travaillent les appuient, ils ont tendance à ne pas être dépassés, ils ont de meilleures expériences et peuvent trouver un bon équilibre. »

Des médecins continuent d’arriver et de repartir mais quatre sont à Atikokan pour y rester. « Nous avons un médecin qui fait l’aller-retour à Vancouver et un autre qui vient de Toronto ajoute le Dr Minor qui dit également que la souplesse des horaires est un point fort. C’est une combinaison intéressante de gens qui ont différents types d’horaires, mais cela fonctionne car nous nous entraidons et pouvons laisser aux autres assez de latitude pour travailler de différentes façons. Nous avons aussi la chance d’avoir un chef de clinique compétent pour mettre tout cela ensemble. »

Depuis sa création en 2002, l’objectif de l’EMNO a été de former des médecins et du personnel professionnel de la santé pour répondre aux besoins en matière de santé dans la région. Même avec un total de 714 diplômées et diplômés en médecine à ce jour, il manque encore plus de 300 médecins de famille et spécialistes dans les communautés rurales et éloignées du Nord. De ce groupe, il faut 126 médecins de famille dont 86 dans des communautés rurales.

L’École a récemment reçu un don 210 000 dollars de Derek Day provenant de la succession de sa défunte mère – la succession Ruth Day – pour soutenir la planification de la main-d’œuvre médicale dans le Nord de l’Ontario. Ce don généreux appuiera la création du nouveau Parcours de généraliste rural à l’EMNO.

L’École a récemment lancé son nouveau plan stratégique, Le défi 2025 de l’EMNO.

Nous vous invitons à vous joindre au Défi et à des bienfaiteurs comme Derek Day qui contribuent à transformer les soins de santé dans le Nord de l’Ontario. Pour apporter vous aussi une contribution, faites un don à nosm.ca/give.

 

Le leadership audacieux dans un monde en évolution constante et imprévisible.

Le forum le plus fréquenté de l’EMNO, Northern Lights, met en vedette les Dres Jane Philpott et Gigi Osler.

Le Dr James Goertzen, doyen associé à l’EMNO, Éducation permanente et perfectionnement professionnel (EPPP), a lancé le forum Northern Lights de 2021. Avec son équipe de l’EPPP, il a fait des arrangements pour que les Dres Jane Philpott et Gigi Osler fassent chacune un exposé clé sur le thème du leadership audacieux en période difficile (Daring Leadership in Difficult Times). Dans ce forum virtuel, le corps professoral de l’EMNO a participé à des séances en petits groupes où il a pu poser des questions et s’entretenir directement avec les Dres Philpott et Osler.

La Dre Jane Philpott est médecin de famille et ancienne députée fédérale. Actuellement doyenne de la faculté des sciences de la santé et directrice de l’école de médecine de la Queen’s University, elle a tenu les propos suivants aux participants : « J’espère que vous prendrez les emplois vraiment difficiles et apprendrez comment réaliser vos rêves et le mandat qu’on vous a confié pour ces rôles. J’espère que vous continuerez d’oser d’être un allié des personnes qui ont besoin d’alliés, d’admettre le privilège dont beaucoup d’entre nous jouissons dans l’exercice de nos fonctions, et apprendrez des personnes qui vous entourent. J’espère que vous oserez faire des erreurs, en tirerez des leçons et oserez prendre position. »

Dans son exposé, la Dre Jane Philpott a fait état de la complexité accrue de guider vers un avenir imprévisible : « Après la pandémie, collectivement et séparément, nos institutions doivent avoir un leadership audacieux. Plus que jamais, le leadership audacieux doit vraiment produire des résultats. »

La Dre Philpott a souligné les trois caractéristiques essentielles du leadership audacieux : vision, détermination et humilité. Elle a abordé les thèmes de l’équité et de l’inclusion, en expliquant que l’humanité partage une vision, mais que ce qui n’est pas égal ni équitable dans l’humanité, c’est l’accès aux soutiens systémiques nécessaires pour réaliser cette vision. Elle a encouragé les dirigeants de l’EMNO à prendre conscience de la possibilité qu’offrent leurs rôles : « C’est un privilège d’avoir la possibilité d’avancer vers vos rêves et un privilège d’être en mesure de le faire. Cela s’accompagne d’une énorme responsabilité ».

Elle a aussi souligné qu’il est important que les chefs de file audacieux soient prêts à être des « faiseurs » et à faire preuve à la fois de « ténacité » et de « détermination inébranlable ». Il est également important qu’ils écoutent avec compassion et humilité. « Un chef de file audacieux doit être à la fois un rêveur et un faiseur… vous devez être prêts à dire ‘je suis prêt à retrousser mes manches. Je veux faire partie de cette solution’. »

La Dre Gigi Osler est présidente du Forum médical canadien, présidente élue de la Fédération des femmes médecins du Canada, co-présidente du Groupe de travail sur les soins virtuels, chirurgienne en otorhinolaryngologie et cervico-faciale, et ancienne présidente de l’Association médicale canadienne (AMC). Dans son exposé, elle a parlé de ses défis personnels face au syndrome de l’imposteur en tant que première femme de couleur présidente de l’AMC. « L’idée de devenir présidente me terrifiait, mais la perspective de contribuer au changement positif m’enthousiasmait. » Elle a accédé à la présidence de l’AMC en 2018. Elle était la huitième femme et la première femme de couleur à occuper ce poste depuis la création de l’AMC en 1867.

Elle a parlé de la diversité cognitive et mis en lumière les études qui suggèrent qu’une meilleure diversité dans le corps médical conduit à de meilleurs résultats pour les patients : « Le milieu à but lucratif comprend cela. Les entreprises ayant des conseils diversifiés enregistrent un meilleur rendement de leurs investissements que des entreprises semblables ayant des conseils moins diversifiés ».

« Les études suggèrent qu’une meilleure diversité, au-delà du genre seulement, pourrait conduire à de meilleurs résultats pour les patients… Il y a moins de données sur des facteurs comme le fait autochtone, l’identité de genre, le handicap, l’ethnicité et la situation socioéconomique, mais elles sont importantes… Par exemple, une étude récente menée dans une grande population a apporté des preuves que lorsque des médecins noirs prennent soin de nouveau-nés noirs, le taux de mortalité baisse de 50 p. 100. C’est le bienfait de la diversité. »

Elle a souligné que l’accent récent de la communauté d’enseignement en médecine sur l’équité, la diversité et l’inclusion « exige des changements fondamentaux dans le pouvoir. Il est facile de remettre les gens sur la bonne voie (leur dire de parfaire leurs compétences en leadership) mais plus difficile de réparer des systèmes et structures. Dire aux gens de se pencher et de s’exprimer fait que la responsabilité du changement n’incombe plus aux organismes, systèmes et structures mais aux personnes ayant moins de pouvoir. En cette période de reddition de comptes et de justice sociale, nous devons commencer à parler du changement fondamental des systèmes et structures établis à une autre ère ».

Pour terminer, elle a parlé de l’importance d’être un modèle de rôle en tant que chef de file en médecine noir, autochtone et de couleur (PANDC). « Lorsque je suis devenue présidente, je n’avais pas vraiment compris l’importance de la représentation dans le leadership jusqu’à ce que des hommes et des femmes viennent me dire (et le font encore) qu’ils n’avaient jamais vu quelqu’un qui leur ressemble en position de pouvoir, et grâce à cela, ils pouvaient se voir eux-mêmes en position de pouvoir. C’est alors que j’ai compris qu’il est difficile d’être tant que l’on n’a pas vu. »

Le forum Northern Lights a combiné des activités de développement du leadership et des possibilités engageantes d’apprentissage à l’EMNO, une priorité stratégique du plan de l’École d’innover dans la formation dans les professions de la santé. Les participantes et participants ont dit que l’événement fut un des meilleurs et des plus mémorables de l’EMNO.

« Il a été intéressant de voir 53 membres du corps professoral de l’EMNO s’instruire et s’exprimer sur le leadership audacieux et vulnérable ainsi que sur le concept d’apprentissage par l’échec, a dit le Dr Goertzen. Il a souvent été question du syndrome de l’imposteur et nous avons tous pu comprendre que même les chefs de file possédant une vaste expérience peuvent ressentir les mêmes émotions que les chefs de file médecins nouveaux ou inexpérimentés. »

Les activités combinées d’apprentissage incluaient la création de deux modules en ligne de perfectionnement du leadership à l’EMNO : 1. Introduction à la sécurité psychologique, et 2. Diversité du corps médical et résultats pour les patients. Des modules supplémentaires de formation renforceront l’apprentissage après le forum.

 Un merci spécial aux Dres Jane Philpott et Gigi Osler et au Dr Dennis Kendel d’avoir exposé d’importantes perspectives. Nous souhaitons aussi souligner les contributions de Dr Zaki Ahmed, de la Dre Naana Jumah, de Joseph LeBlanc, Ph.D., de la Dre Sarah Newbery et de Yolanda Wanakamik, les présentateurs de l’EMNO qui ont guidé les débats dans le contexte de l’EMNO et du Nord de l’Ontario. Les événements peuvent être des succès uniquement avec un soutien invisible dans les coulisses; chapeau au personnel de l’EPPP qui s’est évertué à offrir un excellent forum virtuel.  

 

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