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L’Université de l’EMNO en mouvement – une série palpitante d’événements!

Vous reconnaissez peut-être cette formule : p = mv, où mouvement (p) est égal à la masse (m) multipliée par la vitesse (v).

Ainsi, une chose en mouvement prend de la vitesse (v) lorsqu’on y ajoute quelque chose (m), et plus on en ajoute, plus le mouvement (p) est fort.

Notre école de médecine allait déjà de l’avant. Puis… le 4 mars 2022, la Province en a fait l’Université de l’EMNO, la première université autonome de médecine du Canada à partir du 1er avril 2022. Ensuite, seulement onze jours plus tard, nous avons appris que l’Université de l’EMNO prendra de l’expansion au cours des cinq prochaines années avec 30 places supplémentaires pour le programme de médecine et 41 places supplémentaires pour la résidence. C’est un grand saut : l’EMNO admet actuellement chaque année 64 étudiantes et étudiants en médecine et 60 résidentes et résidents en première année. C’est un voyage qui n’arrive qu’une fois dans la vie.

Parlons du mouvement. Nous sommes à ce moment palpitant sur les montagnes russes lorsque nous avons gravi la première côte et faisons cette pause angoissante au sommet. Un regard sur l’horizon et c’est parti! Nous plongeons à toute allure dans les boucles et virages du parcours.

Pour prospérer dans ce monde en évolution, il faut innover et trouver de nouveaux moyens d’utiliser les connaissances et les idées. À cet égard, la recherche et la formation dans les soins et la santé n’ont jamais été aussi importantes. Nous répondons aux défis émergents et tirons pleinement parti des nouvelles possibilités. Cela est particulièrement vrai en raison de la nature de ce que nous faisons et de l’endroit où nous vivons et travaillons. Nous connaissons tous la complexité et la fragilité du système de santé dans le Nord de l’Ontario. Nous connaissons tous les conséquences des lacunes chroniques dans les soins pour les gens. Nous essayons de transformer le système pour le Nord afin de pouvoir atteindre les communautés insuffisamment desservies comme jamais auparavant.

Nous nous attaquerons à ce qui semble impossible : instaurer l’équité véritable et durable en santé pour les 800 000 personnes qui ont élu domicile dans cette région. À l’Université de l’EMNO, nous fournirons les outils, les connaissances et les perspectives sur la condition humaine nécessaires pour assurer le bien-être de la population canadienne et des sociétés dans le monde.

Avec ces deux annonces, l’Université de l’EMNO, en préparation depuis maintenant 20 ans, a un nouvel élan, et nous l’utiliserons.
  • Nous définirons ce qu’est une université autonome de médecine au Canada, en montrant la voie vers la responsabilité financière et la transparence.
  • Nous ferons avancer la conversation nationale sur les soins de santé efficaces et abordables dans les régions rurales et nordiques : à quoi ils ressemblent et comment les prodiguer.
  • Nous renforcerons nos partenariats actuels et en forgerons de nouveaux, et réaffirmerons et approfondirons notre engagement envers le Nord.
  • Nous formerons davantage de médecins et d’autres fournisseurs de soins de santé pour le Nord, et les aiderons à devenir des chefs de file dans leurs communautés. Nous élargirons nos programmes de formation pour répondre aux besoins de la société.
  • Nous continuerons de militer pour l’équité, la diversité et l’inclusion, de lutter contre le racisme et de chercher la vérité et la réconciliation.
  • Nous donnerons la priorité à la découverte scientifique et mènerons des recherches concertées dans le Nord, en plus de chercher de nouveaux partenariats pour exploiter des possibilités de pointe dans les soins primaires, la technologie éducationnelle et la santé des populations.
  • Nous veillerons à ce que la prochaine génération de médecins, de diététistes, d’adjoints aux médecins, de physiciens médicaux et d’autres formés à l’Université de l’EMNO aient accès aux programmes de formation agréés de la plus haute qualité.
  • Nous mobiliserons des fonds pour apporter une aide financière à notre population étudiante au moyen de bourses d’aide et d’études comme les bourses d’études Slaight pour les femmes ANDC.

À titre de première université autonome de médecine du Canada, l’Université de l’EMNO fera tout cela et bien plus.

Nous sommes en mouvement, profitez du voyage, embarquez et regardez-nous avancer.

Merci, miigwetch, thank you, marsi, merci,

Dre Sarita Verma
Rectrice, vice-chancelière, doyenne et PDG
Université de l’EMNO

Si vous avez des commentaires, envoyez-les à dean@nosm.ca et suivez-moi sur Twitter @ddsv3.

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Université de l’EMNO. Enracinée dans le Nord.

Le vendredi 1er avril 2022 est une date historique car l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) devient l’Université de l’EMNO, la première université autonome de médecine du Canada.

L’EMNO a été établie spécialement en 2002 pour alléger la pénurie chronique de médecins dans le Nord de l’Ontario. Avec les plus de 780 médecins et 692 résidentes et résidents qu’elle a formés, on estime qu’il manque encore 300 médecins dans le Nord de l’Ontario pour répondre à la demande immédiate.

« La recherche et la formation dans les soins et la santé n’ont jamais été aussi importantes, a dit la Dre Sarita Verma, rectrice, vice-chancelière et doyenne de l’Université de l’EMNO. Nous connaissons tous la complexité et la fragilité du système de santé dans le Nord de l’Ontario. L’Université de l’EMNO transformera le système pour le Nord et atteindra les communautés insuffisamment desservies comme jamais auparavant. »

Grâce à l’expansion de la formation en médecine annoncée récemment par le gouvernement de l’Ontario, les inscriptions au programme de médecine augmenteront de 47 % et les postes en résidence augmenteront de 68 % à l’Université de l’EMNO au cours des cinq prochaines années.

« En devenant une université autonome de médecine et grâce à l’expansion, nous avons un nouvel élan, et nous l’utiliserons » a déclaré la Dre Verma qui a aussi ajouté que l’Université de l’EMNO :

  • définira ce qu’est une université autonome de médecine au Canada, en montrant la voie vers la responsabilité financière et la transparence;
  • fera avancer la conversation nationale sur les soins de santé efficaces et abordables dans les régions rurales et nordiques : à quoi ils ressemblent et comment les prodiguer;
  • renforcera ses partenariats actuels et en forgera de nouveaux, et réaffirmera et approfondira son engagement envers le Nord;
  • formera davantage de médecins et d’autres fournisseurs de soins de santé pour le Nord, et les aidera à devenir des chefs de file dans leurs communautés, tout en élargissant les programmes de formation pour répondre aux besoins de la société;
  • continuera de militer pour l’équité, la diversité et l’inclusion, de lutter contre le racisme et de chercher la vérité et la réconciliation;
  • donnera la priorité à la découverte scientifique et mènera des recherches concertées dans le Nord, en plus de chercher de nouveaux partenariats pour exploiter des possibilités de pointe dans les soins primaires, la technologie éducationnelle et la santé des populations;
  • veillera à ce que la prochaine génération de médecins, de diététistes, d’adjoints aux médecins, de physiciens médicaux et d’autres formés à l’université de l’EMNO aient accès aux programmes de formation agréés de la plus haute qualité;
  • mobilisera des fonds pour apporter une aide financière à notre population étudiante au moyen de bourses d’aide et d’études.

« L’Université de l’EMNO fera tout cela et bien plus » a-t-elle affirmé.

Depuis sa création, la jeune EMNO fait œuvre de pionnière. Son modèle unique d’apprentissage régionalisé en milieu communautaire a évolué en quelque chose d’extraordinaire. Il exige de solides liens avec les communautés éloignées, rurales, autochtones et francophones et de l’engagement. L’Université de l’EMNO a des partenariats et des collaborations avec plus de 500 organismes répartis dans plus de 90 communautés et emploie plus de 1 800 membres du corps professoral de clinique, des sciences humaines et des sciences médicales dispersés dans tout le Nord de l’Ontario.

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À propos de l’Université de l’EMNO

L’Université de l’EMNO est la première université autonome de médecine au Canada et une des stratégies les plus réussies de formation et de production de main-d’œuvre en santé dans le Nord de l’Ontario. Ce n’est pas uniquement un établissement de formation en médecine. Établie expressément pour répondre aux besoins du Nord de l’Ontario en matière de santé, en plus d’encourager l’accès équitable aux soins, elle contribue au développement économique du Nord de l’Ontario. L’Université de l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens du Nord de l’Ontario pour former des professionnels de la santé aptes à exercer dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies. Axée sur la diversité, l’inclusion et la défense des intérêts, l’Université de l’EMNO est un organisme primé socialement responsable réputé pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées faisant appel aux communautés.

Faits sur l’Université de l’EMNO

  • L’EMNO a produit 780 médecins, dont 55 se disent Autochtones et 165 se disent francophones. En outre, 692 médecins ont suivi les programmes de résidence de l’EMNO, et plus de la moitié sont restés dans le Nord de l’Ontario.
  • Plus de 148 diététistes ont suivi le Programme de stages en diététique dans le Nord de l’Ontario (PSDNO) et 78 exercent dans le Nord de l’Ontario.
  • Par l’entremise de l’EMNO, plus de 850 étudiantes et étudiants en réadaptation ont effectué des stages en ergothérapie, physiothérapie, orthophonie et audiologie dans le Nord de l’Ontario.
  • Le programme de formation des adjoints aux médecins (AM) est offert par l’University of Toronto en collaboration avec l’EMNO et The Michener Institute of Education au Réseau universitaire de santé. Plus de 300 futurs AM ont effectué des stages dans le Nord de l’Ontario dans le cadre de la participation de l’EMNO au Consortium des adjoints aux médecins.
  • Quatre résidents ont suivi le Programme de formation en résidence en physique médicale (PFRPM) de l’EMNO et exercent maintenant comme physiciens médicaux.
  • Maintenant que la loi est entrée en vigueur, l’Université de l’EMNO constituera un nouveau conseil d’administration et un sénat.
  • Les partenariats et collaborations avec plus de 500 organismes, plus de 90 communautés et plus de 1 800 membres du corps professoral de clinique, des sciences humaines et des sciences médicales répartis dans le Nord de l’Ontario se poursuivront.
  • L’Université de l’EMNO est la première université de médecine au Canada dotée d’un Centre pour la responsabilité sociale.
  • L’EMNO fait partie des signataires de la Charte de l’Okanagan, une charte internationale pour les universités et collèges promoteurs de la santé.
  • L’EMNO demeurera à Thunder Bay et à Sudbury et misera sur ses relations de collaboration avec l’Université Laurentienne et la Lakehead University
  • L’Université de l’EMNO continuera de recevoir 90 % de ses fonds de fonctionnement directement du ministère de la Santé et des Soins de longue durée et du ministère des Collèges et Universités.

L’Université de l’EMNO entre dans les rangs des écoles de médecine du monde les mieux classées qui sont des universités autonomes pleinement agréées.

Pour obtenir d’autres renseignements, communiquez avec : communication@nosm.ca

Une diplômée de l’EMNO reste dans le Nord pour exercer à titre de physicienne médicale en clinique

Lalageh Mirzakhanian, Ph. D., fait partie des nombreuses femmes remarquables de l’EMNO qui font carrière dans les sciences et se démarque dans le domaine de la physique médicale. Cette diplômée de l’EMNO et physicienne médicale récemment agréée a suivi le Programme de formation en résidence en physique médicale de l’EMNO (PFRPM) en 2019 pour acquérir de l’expérience clinique et travailler un jour dans ce domaine. Après avoir obtenu son grade, elle a rapidement eu un poste à Horizon Santé-Nord (HSN) à Sudbury où elle a effectué sa résidence.

« J’ai toujours voulu être scientifique, dit-elle. J’ai commencé avec un grade de premier cycle en physique, suivi d’une maîtrise en physique nucléaire. Durant mes recherches pour ma maîtrise, je suis tombée sur un article d’un groupe de chercheurs en physique médicale de la McGill University. Je me suis alors intéressée à cette discipline et ai décidé de me lancer dans ce domaine. »

Après sa maîtrise et plus tard son doctorat à McGill, elle a posé sa candidature au PFRPM à l’EMNO, un programme de deux ans mené en partenariat avec Horizon Santé-Nord et le Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay. Le programme a récemment obtenu son deuxième agrément pour cinq ans de la Commission on Accreditation of Medical Physics Education Programs.

Le point fort de ce programme de l’EMNO est la formation en application clinique de la physique médicale qui met particulièrement l’accent sur la radio-oncologie. Les étudiantes et étudiants appliquent la physique aux processus de radiothérapie, participent à l’établissement de plans individuels de radiothérapie des patients, contribuent au calcul des doses d’irradiation, vérifient l’exactitude des traitements, en plus de participer au maintien de l’assurance de la qualité, de la sécurité radiologique, du fonctionnement du matériel et de la conformité aux règlements.  « Les étudiantes et étudiants acquièrent une richesse et un large éventail d’aptitudes pertinentes » , dit M. Michael Oliver, directeur associé du PFRPM, physicien médical à Horizon Santé-Nord et superviseur de Mme Mirzakhanian pendant sa résidence.

Mme Mirzahanian pense que ce fut une expérience conviviale où elle a pu continuer ses recherches.

« J’ai apprécié ces deux années de résidence à l’EMNO. C’est un environnement sain avec un corps professoral amical et bien renseigné. J’ai fait plusieurs stages cliniques et tous mes collègues m’ont épaulée durant la résidence. J’ai aussi eu l’occasion de visiter un autre centre de cancérologie en Ontario où j’ai appris différentes techniques spécialisées de radiothérapie et eu la possibilité de travailler sur un projet de recherche clinique. En même temps, j’ai pu rester en contact par téléconférence avec le groupe uni de résidents et de membres du corps professoral de l’EMNO. »

À la fin de sa résidence, elle a obtenu un poste à HSN : « En tant que physicienne médicale, je fournis de l’expertise clinique, veille à l’assurance de la qualité et calibre le matériel. Le plus intéressant est que j’ai davantage de responsabilités et d’interactions avec les membres de l’équipe, notamment les physiciens, les auxiliaires en physique, les techniciens en électronique, les oncologues et les radiothérapeutes ».

Mme Mirzakhanian s’attaque à des défis pressants en offrant des consultations à des membres de l’équipe qui ont besoin de solutions rapidement : « J’applique mes connaissances en physique pour assurer immédiatement la sécurité des patients et des traitements de qualité. Devenir physicienne médicale au Canada est un long parcours qui exige de nombreuses nuits d’études pour le baccalauréat, la maîtrise, le doctorat, la résidence et l’examen final d’agrément, mais c’est une carrière enrichissante qui vaut finalement tous les efforts ».

Elle encourage les personnes qui ont fait des études en physique à explorer la physique médicale, surtout si elles désirent utiliser leurs connaissances dans le secteur de la santé : « Lorsque vous aurez obtenu votre grade, vous aurez trois options pour exercer : en clinique, dans l’industrie ou dans le domaine universitaire. Si vous choisissez la physique médicale clinique, le PFRPM est une bonne façon de vous préparer et d’acquérir de l’expérience clinique. C’est un parcours harmonieux pour devenir physicienne ou physicien médical qualifié. »

NOSM University