Faire un don!

Se préoccuper intentionnellement de l’équité, de la diversité et de l’inclusion

La nomination de Joseph LeBlanc, Ph.D., doyen associé, Équité et inclusion à l’École de médecine du Nord de l’Ontario est un point tournant pour l’École.

LeBlanc dirige le Bureau de l’équité et de l’inclusion qui est un organe responsable et exploitable pour répondre aux appels à l’action contre le racisme, tant au niveau régional que national, et pour jouer un rôle de premier ordre dans la place à accorder à la diversité et à l’inclusion et les promouvoir. Un espace où les recommandations clés sont honorées, respectées et mises en pratique, y compris la stratégie de lutte contre le racisme de l’EMNO.

Il affirme que « nous avons besoin d’une stratégie d’équité et d’inclusion unique au Nord, mais nous devons aussi être responsables et les champions de recommandations nationales en général. Nous devons honorer les recommandations découlant des expériences de racisme dans les soins de santé : les Appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, les recommandations et les appels à la justice de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, les recommandations de l’Association canadienne des étudiants noirs en médecine, les recommandations pour la santé des francophones canadiens, les recommandations nationales pour les LGBTQ2S+, les exigences de l’Ontario en matière d’accessibilité, la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtonesle Principe de Joycele Principe de Jordan, et d’autres. »

Le principe de l’équité et de l’inclusion est directement lié à la priorité stratégique de l’EMNO qui est de faire progresser la responsabilité sociale. De l’avis de M. LeBlanc, le vrai défi est de faire nous-mêmes une différence. Nous sommes une école de médecine de pointe au Canada et nous produisons le plus grand nombre de médecins autochtones. Nous pouvons cependant faire beaucoup plus. L’EMNO est spécialement financée pour former des médecins. Si nous collaborons dans cet esprit avec des partenaires communautaires, en songeant principalement aux questions de santé et à l’équité en santé, nous militerons naturellement ensemble pour nous tous. Notre récent accord de relations avec la Nishnawbe Aski Nation en est un exemple. L’EMNO édifiera une culture de défense des intérêts fondée sur des renseignements et données scientifiques : « Nous avons besoin de renseignements pour nous engager dans la défense des intérêts. Nous avons besoin de la capacité de recherche et des ressources humaines pour pouvoir nous affirmer en tant que promoteurs de la santé et chefs de file dans le Nord ».

Un effort concerté de toute l’École aura un impact durable. « Tout le monde devrait penser à l’équité et à l’inclusion dans son travail, mais il y a encore des hésitations sur ce que cela signifie. L’approche la plus probante est un changement de culture combinée à une approche holistique qui inclut la recherche, la politique, les gens, le corps professoral et la population étudiante qui sont prêts à contribuer à une meilleure voie pour l’avenir » ajoute M. LeBlanc.

Le nouveau Centre pour la responsabilité sociale (CRS) est un centre unique en son genre et le seul au Canada et peut-être dans le monde. De par sa mission, il améliorera la santé de la population du Nord de l’Ontario tout en allant au-delà de l’engagement de l’EMNO envers la responsabilité sociale dans ses programmes de formation et de recherche et la promotion de l’équité en santé. L’approche intégrée du CRS dans les domaines du leadership stratégique et de la défense des intérêts, de la recherche et de l’innovation, de la formation ainsi que de l’impact communautaire, fera bien mieux comprendre une série de problèmes qui influencent les résultats pour la santé de la population à l’intérieur et à l’extérieur du système médical. Ainsi, la recherche sur la responsabilité sociale menée au centre définit et renforce l’École et lui permet ainsi qu’à ses partenaires de s’acquitter plus efficacement de cette mission essentielle.

L’Université de l’EMNO reçoit un don de 1,3 million de dollars de la Northeastern Ontario Health Education Advancement Foundation

La FDC Foundation versera la contrepartie de ce don qui permettra de créer une dotation de 2,6 millions de dollars

 

Un organisme engagé de longue date dans la formation en médecine dans le Nord-Est de l’Ontario a fait un don de 1,3 million de dollars à l’Université de l’EMNO. La FDC Foundation versera la contrepartie de la contribution de la Northeastern Ontario Health Education Advancement Foundation (NOHEAF) au fonds de dotation étudiante de l’Université de l’EMNO, permettant ainsi de créer un fonds totalisant 2,6 millions de dollars.

Les fonds serviront à offrir à perpétuité deux bourses d’études en première année :  la Bourse de la Northeastern Ontario Health Education Advancement Foundation, assortie de 5 000 $ à 10 000 $, qui sera allouée à une étudiante ou un étudiant du Nord-Est de l’Ontario, et la Bourse du Dr William McMullen, assortie de 1 000 $, allouée à une étudiante ou un étudiant de Killarney ou de l’Île Manitoulin.

La NOHEAF a été formée en mai 2003 pour faciliter la formation en médecine en offrant de l’hébergement aux étudiantes et étudiants et à leur famille, ainsi que des bourses d’études et d’aide et des prix.

« Avant même que l’Université de l’EMNO n’existe, les visionnaires de la NOHEAF pensaient que la formation aux côtés de cliniciens en exercice dans le Nord, inciterait les étudiantes et étudiants à rester exercer dans ces communautés, et ils avaient raison, a déclaré la Dre Sarita Verma, rectrice, vice-chancelière, doyenne et PDG de l’Université de l’EMNO. Le soutien continu de la NOHEAF aura un effet durable sur le système de santé dans le Nord. »

« La NOHEAF fait ce don à l’Université de l’EMNO pour continuer son œuvre qui est de contribuer à recruter et à aider nos jeunes étudiantes et étudiants du Nord-Est de l’Ontario qui décident d’effectuer des études en médecine et de se former dans nos communautés du Nord, faisant ainsi perdurer le bienfait prouvé de leur retour pour prodiguer des soins dans nos communautés du Nord » a affirmé le Dr Mulloy, président de la NOHEAF et de son conseil d’administration.

L’Université de l’EMNO s’acquitte de son mandat depuis 2005. Elle a produit 902 médecins, dont 73 sont Autochtones et 179 sont francophones. Plus de la moitié de ses diplômées et diplômés sont restés dans le Nord de l’Ontario. L’Université estime qu’environ 400 000 personnes ont bénéficié des services d’une diplômée ou d’un diplômé.

L’Université de l’EMNO s’est donné pour mission de recueillir les 50 premiers millions de dollars de son Fonds de dotation étudiante. Renseignez-vous à ce sujet ici.

(Photo : 
– 30 –
À propos de la Northeastern Ontario Health Education Advancement FoundationLa Northeastern Ontario Health Education Advancement Foundation (NOHEAF) a été constituée en mai 2003 pour appuyer la Corporation d’éducation médicale du Nord-Est de l’Ontario (CEMNO) en vue de faciliter la formation en médecine en offrant de l’hébergement aux étudiantes et étudiants et à leur famille, ainsi que des bourses d’études et d’aide et des prix au besoin.

Les administrateurs de la NOHEAF incluent les fondateurs du Northeastern Ontario Family Medicine Program (NOFM) et de la CEMNO : Dr John Mulloy, Dr Bill McMullen, Maurice Portelance, Bill Nurmi, Ernie Weaver et Normand Forest (décédé). Miriam McDonald (ancienne PDG de la CEMNO) et Cathy Bailey (ancienne directrice des finances de la CEMNO) assurent le soutien administratif.

La CEMNO, une initiative de plus de 35 communautés du Nord-Est de l’Ontario, était constituée des membres de son conseil d’administration, d’un réseau de près de 400 précepteurs cliniciens, de groupes consultatifs communautaires et d’un réseau de coordonnateurs de la formation en médecine et de mentors de la formation en réadaptation régionaux et locaux.

La CEMNO, affiliée à la Faculté de médecine à l’Université d’Ottawa et avec son homologue du Nord-Ouest de l’Ontario à Thunder Bay, a constitué les fondations sur lesquelles l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) a été établie en 2006. Depuis 1992, la CEMNO a appuyé la formation de base de près de 250 résidentes et résidents en médecine familiale et dans des spécialités et des milliers de stages au choix d’étudiantes et étudiants en médecine et dans les sciences de la santé de toute la province dans le Nord-Est de l’Ontario. Des fonds provinciaux et des initiatives de la CEMNO, appuyée par la NOHEAF, ont assuré l’hébergement des stagiaires.   Toutes ces activités ont mené à la fidélisation de plus de 70 % des participants aux programmes qui sont restés exercer dans le Nord-Est de l’Ontario.

À propos de l’Université de l’EMNO

L’Université de l’EMNO est la première université autonome de médecine du Canada et une des stratégies les plus réussies de formation de main-d’œuvre en santé dans le Nord de l’Ontario. Ce n’est pas uniquement un établissement de formation en médecine. Établie expressément pour répondre aux besoins du Nord de l’Ontario en matière de santé, en plus d’encourager l’accès équitable aux soins, elle contribue au développement économique de la région. L’Université de l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens du Nord de l’Ontario pour former des professionnels de la santé aptes à exercer dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies. Axée sur la diversité, l’inclusion et la défense des intérêts, l’Université de l’EMNO est un organisme primé socialement responsable réputé pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées faisant appel aux communautés. 

Pour obtenir d’autres renseignements, écrire à news@nosm.ca.

Donner des moyens aux communautés du Nord de l’Ontario grâce à la recherche

La responsabilité sociale conduit à des solutions locales

La responsabilité sociale définit l’Université de l’EMNO. Ses chercheurs s’emploient à soutenir les objectifs des communautés et des partenaires afin que les préoccupations prioritaires locales en matière de santé mènent à la transformation du système de santé.

« L’ensemble de notre programme de recherche repose sur les partenariats, explique Brianne Wood, Ph.D., scientifique associée, Responsabilité sociale et l’apprentissage des systèmes de santé au Centre Dr Gilles Arcand pour l’équité en santé. Les partenariats et l’engagement sont le fondement de la responsabilité sociale. La responsabilité sociale exige que l’on oriente ses activités vers les besoins et les priorités des communautés et des organismes tels que les partenaires du système de santé. La responsabilité sociale mène à une collaboration fructueuse et oblige à rendre des comptes pour que votre recherche soit utile. »

Les travaux de Mme Wood intègrent la responsabilité sociale et l’apprentissage des systèmes de santé, ce qui signifie que ses études visent à répondre aux questions des communautés et des partenaires du système de santé, et que les connaissances générées sont ensuite intégrées dans les services de santé et la formation en médecine. Cette intégration permet de boucler la boucle entre les besoins de la communauté, la prestation des services de santé et la formation médicale.

« La recherche intégrée et socialement responsable fait disparaître la tour d’ivoire et rend la recherche plus réelle. Étant donné que nous travaillons avec les personnes qui dirigent les changements sur le terrain, on voit l’effet de la recherche parce que nous travaillons déjà ensemble. Les patients, les populations et les communautés peuvent apporter leur point de vue sur leurs priorités et leurs questions. Ils peuvent participer à la recherche d’une manière qui leur donne des moyens d’agir. »

Les projets récents comprennent une approche basée sur les équipes pour une bourse à vocation sociale des équipes de Santé Ontario (ESO) du Nord-Ouest de l’Ontario, et la collaboration avec All Nations Health Partners à Kenora pour répondre aux questions de recherche sur les taux élevés de cancer dans leur région.

Jessica Logozzo est vice-présidente de la stratégie et de la transformation régionale au Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay. Elle travaille pour le compte des 12 hôpitaux du Nord-Ouest de l’Ontario et s’associe à Mme Wood dans le cadre du projet des ESO :

« Travailler avec Mme Wood et l’équipe de l’Université de l’EMNO sur la bourse à vocation sociale des ESO a été un véritable exemple de responsabilité sociale en action. En travaillant directement avec deux ESO sur des problèmes qu’elles avaient elles-mêmes cernés, l’équipe de l’Université de l’EMNO a été en mesure de coproduire des recherches, des données probantes et des analyses plus pertinentes pour les ESO et leurs partenaires, notamment des analyses de données destinées aux plans d’amélioration de la qualité. Ce partenariat a permis de mener des recherches importantes pour notre région. Celles-ci auront une incidence positive sur nos efforts collectifs pour améliorer la santé de la population et transformer le système. »

Selon Mme Wood, en fin de compte, la recherche socialement responsable donne des résultats :

« La recherche en partenariat permet d’apporter des changements durables dans le système de santé. Elle rend les résultats plus fiables, ce qui peut améliorer les résultats pour les patients et les populations. Elle contribue à améliorer l’efficacité des soins de santé et l’expérience, tant du point de vue du patient que de celui des dispensateurs des soins ».

Dans le dernier rapport de la rectrice de la Dre Sarita Verma, nous nous tournons vers la pierre angulaire de notre travail : l’équité en santé
🔗 report.nosm.ca

NOSM University