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Un nouveau livre explore les politiques du Canada sur l’aide médicale à mourir

Un ouvrage scientifique publié récemment et édité par un professeur d’université et un avocat spécialiste de la santé apporte une contribution importante à la politique canadienne sur l’aide médicale à mourir (AMAM).

Édité par le Dr Jaro Kotalik, président du comité exécutif du Lakehead University Centre for Health Care Ethics et professeur à l’Université de l’EMNO, et David Shannon, avocat et défenseur des personnes handicapées, l’ouvrage Medical Assistance in Dying in Canada: Key multidisciplinary perspectives est publié par Springer dans l’International Library of Bioethics.

« Avec plus de 30 auteurs de chapitres multidisciplinaires, y compris des autorités juridiques canadiennes, des universitaires et des cliniciens affiliés à plus d’une douzaine d’universités, ce livre offre la première vue d’ensemble complète de l’AMAM », a déclaré le Dr Kotalik.

« Il examine les complexités et les problèmes, et fournit également diverses recommandations sur la façon dont le programme d’AMAM pourrait être amélioré, tout en suggérant des sujets de recherche pertinents qui pourraient être explorés. »

Le lancement national du livre est prévu à Ottawa le mardi 19 septembre à 19 heures au Cardus, situé au 45 rue Rideau, et sera également retransmis en direct.

Un lancement à Thunder Bay suivra en octobre.

Le livre est disponible en ligne, à la librairie de la Lakehead University et dans les bibliothèques des universités Lakehead et de l’EMNO.

« La publication d’un tel ouvrage témoigne du leadership pour lequel les universités Lakehead et de l’EMNO sont réputées. Il s’agit d’une magnifique réalisation, qui intervient à l’occasion du 25e anniversaire de la création du Centre for Health Care Ethics », a dit le Dr Kotalik.

Vous pouvez vous renseigner sur le livre et obtenir votre exemplaire numérique ou imprimé sur le site Web de Springer. 

Vous pouvez vous inscrire pour l’événement en personne ou en ligne ici.

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À propos de l’Université de l’EMNO

L’Université de l’EMNO est la première université autonome de médecine du Canada et une des stratégies les plus réussies de formation de main-d’œuvre en santé dans le Nord de l’Ontario. Ce n’est pas uniquement un établissement de formation en médecine. Établie expressément pour répondre aux besoins du Nord de l’Ontario en matière de santé, en plus d’encourager l’accès équitable aux soins, elle contribue au développement économique de la région. L’Université de l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens du Nord de l’Ontario pour former des professionnels de la santé aptes à exercer dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies. Axée sur la diversité, l’inclusion et la défense des intérêts, l’Université de l’EMNO est un organisme primé socialement responsable réputé pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées faisant appel aux communautés.

Écrire à news@nosm.ca pour obtenir d’autres renseignements.

À propos de la Lakehead University

La Lakehead University offre une gamme complète de programmes et comptant environ 9 700 étudiants équivalents temps plein et plus de 2 000 membres du corps professoral et du personnel répartis sur ses deux campus à Orillia et à Thunder Bay (Ontario). Elle abrite neuf facultés : administration des affaires, sciences de l’éducation, génie, études supérieures, sciences de la santé et du comportement, droit, gestion des ressources naturelles, études des sciences et de l’environnement, et sciences sociales et humanités. Ses accomplissements lui valent une réputation nationale et internationale, notamment son classement une fois de plus parmi les dix premières universités canadiennes offrant principalement des programmes de premier cycle, et dans la moitié supérieure du classement mondial des universités de 2023 du Times Higher Education (THE) pour la troisième année consécutive, à la première place des universités dans le monde comptant moins de 9 000 étudiants dans le Impact Rankings 2022 du THE (qui évalue les établissements par rapport aux 17 objectifs de développement durable des Nations Unies).

La nouvelle initiative « Voie vers la médecine en français » de l’Université de l’EMNO s’attaque aux iniquités en santé dans le Nord

La nouvelle initiative francophone de l’Université de l’EMNO offre à la population étudiante en médecine la possibilité d’étudier en français. 

Lancée en septembre 2022 en tant qu’initiative pilote, son premier groupe était constitué de 90 pour cent de la population étudiante en médecine francophone en première année.

« Le taux de participation élevé reflète la nécessité de cette formation, affirme la Dre Nicole Ranger, responsable du programme francophone et diplômée de l’Université de l’EMNO. La population étudiante francophone parle couramment français à la fin de ses études secondaires et universitaires mais ne maîtrise pas la terminologie médicale en matière de soins aux patients. Sachant qu’il leur serait extraordinairement bénéfique d’apprendre en français, ces francophones ont été ravis d’être les premiers participants et sont en train de devenir de solides ambassadeurs de notre initiative. »

Auparavant, les personnes qui souhaitaient effectuer des stages cliniques en français devaient effectuer des travaux supplémentaires en plus de leur programme d’études. La Voie vers la médecine en français est plus équitable et permet de suivre une partie du programme obligatoire en français.

Le projet pilote se déroulera sur quatre ans, avec des années supplémentaires du programme de médecine ajoutées à mesure que la première cohorte progresse dans ses études. Bien que toutes les activités éducatives ne soient pas offertes en français, les francophones participent actuellement à des petits groupes d’apprentissage en français tout au long de leurs deux premières années d’études de médecine.  Sur le campus, ils interagissent également avec des patients standardisés francophones lors de certaines séances axées sur les compétences cliniques. Ils peuvent également effectuer des stages cliniques en français, et tous les efforts sont faits pour les jumeler avec des précepteurs francophones.

La formation des nouveaux médecins en français améliorera l’équité de l’accès aux soins de santé dans le Nord de l’Ontario. « La langue est l’un des déterminants sociaux de la santé,  souligne la Dre Ranger. La prestation de soins dans la langue que les patients connaissent le mieux, leur langue maternelle, est un aspect essentiel de l’amélioration de la communication entre les fournisseurs de soins et les patients et de l’amélioration de la sécurité des patients. »

Le premier groupe est conscient de l’intérêt d’effectuer ses études de médecine en français.

Selon l’étudiant en médecine Félix Lavigne : « Compte tenu de la grande population francophone dans le Nord de l’Ontario, je tiens à pouvoir offrir des soins de santé équitables en français et en anglais. En tant que médecin, le fait de permettre à un patient de s’exprimer dans sa langue maternelle peut améliorer toute rencontre médicale ».

En alignant les programmes de formation sur les besoins sociaux et communautaires, l’Université de l’EMNO forme des médecins qui transforment les systèmes de soins de santé et améliorent les résultats en matière de santé de la population.

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L’Université de l’EMNO est la première université autonome de médecine du Canada et une des stratégies les plus réussies de formation de main-d’œuvre en santé dans le Nord de l’Ontario. Ce n’est pas uniquement un établissement de formation en médecine. Établie expressément pour répondre aux besoins du Nord de l’Ontario en matière de santé, en plus d’encourager l’accès équitable aux soins, elle contribue au développement économique de la région. L’Université de l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens du Nord de l’Ontario pour former des professionnels de la santé aptes à exercer dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies. Axée sur la diversité, l’inclusion et la défense des intérêts, l’Université de l’EMNO est un organisme primé socialement responsable réputé pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées faisant appel aux communautés.

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La nouvelle initiative « Voie vers la médecine en français » de l’Université de l’EMNO s’attaque aux iniquités en santé dans le Nord

La population étudiante qui souhaite étudier en français peut maintenant le faire grâce à l’initiative pilote « Voie vers la médecine en français » de l’Université de l’EMNO.

« Le chemin pour offrir des activités d’apprentissage en français dans le programme obligatoire a été long » explique la Dre Nicole Ranger, responsable du programme francophone à l’Université de l’EMNO. Diplômée de l’Université de l’EMNO et professeure adjointe, elle dit que cette initiative est en préparation depuis la création de l’Université en 2005. « La population étudiante francophone a toujours été encouragée à venir à l’Université de l’EMNO mais il n’y avait pas beaucoup de possibilités d’étudier en français jusqu’à maintenant. »

Pendant des années, l’Unité des affaires francophones de l’Université de l’EMNO a travaillé avec des communautés francophones pour coordonner des possibilités de stages cliniques pour les francophones mais ces expériences ne comptaient pas dans le programme obligatoire. La population étudiante francophone devait effectuer des travaux supplémentaires en plus de son programme d’études.

La nouvelle initiative est plus équitable et permet de suivre une partie du programme obligatoire en français. Elle a immédiatement enregistré beaucoup d’admissions, et la vaste majorité des francophones de la classe de 2022 a choisi d’y participer. Des 18 personnes admises dans le cadre du volet francophone de l’Université de l’EMNO, 16 ont choisi d’étudier en français. Trois autres personnes qui se définissaient comme francophones mais n’étaient pas passées par le volet francophone ont aussi choisi de participer à l’initiative, ce qui a porté l’effectif étudiant à 19.

« Le taux de participation élevé reflète la nécessité de cette formation, affirme la Dre Ranger. La population étudiante francophone parle couramment français à la fin de ses études secondaires et universitaires mais ne maîtrise pas la terminologie médicale en matière de soins aux patients. La possibilité d’étudier en français l’aide à acquérir des compétences, à perfectionner celles qu’elle possède et surtout à s’exprimer en français et à se faire comprendre par les patients. »

Elle ajoute « Ces francophones savaient qu’il leur serait extraordinairement bénéfique d’apprendre en français et ont été ravis d’être les premiers participants à notre initiative. Ce groupe sera un solide ambassadeur qui aidera des étudiantes et étudiants à participer à cette initiative à l’avenir. »

Le projet pilote se déroulera sur quatre ans, avec des années supplémentaires du programme de médecine ajoutées à mesure que le groupe expérimental progresse dans ses études. Bien que toutes les activités éducatives ne soient pas offertes en français, les francophones participent actuellement à des petits groupes d’apprentissage en français tout au long de leurs deux premières années d’études. Sur le campus, ils interagissent également avec des patients standardisés francophones lors de certaines séances axées sur les compétences cliniques. Ils peuvent aussi effectuer des stages cliniques en français, et tous les efforts sont faits pour les jumeler avec des précepteurs francophones.

Simon Paquette, étudiant en deuxième année, fait partie du groupe expérimental : « Je voulais mieux apprécier la diversité linguistique et culturelle dans les soins de santé. Je voulais aussi rencontrer des gens comme moi, des personnes qui se lancent dans la formation en médecine en anglais après avoir étudié en français. De plus, je voulais établir des liens avec des médecins et des communautés francophones. En participant à cette initiative, j’améliorerai ma capacité de servir les communautés francophones et je contribuerai à la promotion d’un accès équitable aux soins de santé pour la population franco-ontarienne. »

Les services de santé en français sont un facteur vital de l’équité en santé dans le Nord de l’Ontario. Depuis sa création, l’Université de l’EMNO considère les francophones comme une population clé essentielle dans la réalisation de son mandat qui est d’améliorer la santé dans la région.

« La mission particulière de notre université est de répondre aux besoins uniques en matière de soins de santé de la population du Nord de l’Ontario, y compris des communautés francophones, en offrant des programmes de formation en médecine et en santé novateurs. Cette mission est liée à notre responsabilité sociale, souligne Céline Larivière, vice-rectrice aux études. L’initiative ‘Voie vers la médecine en français’ s’aligne très bien sur la mission et le mandat de l’Université et est soutenue par nos stratégies d’admission. Elle renforcera l’effet positif de nos diplômées et diplômés et des futurs fournisseurs de soins de santé dans les communautés francophones. »

La Dre Ranger voit les avantages des services de santé en français dans son travail quotidien de médecin de famille au Centre de santé communautaire (CSC) du Grand Sudbury dont le mandat est précisément de servir uniquement la population francophone. Elle est également membre du Groupe consultatif francophone de l’Université de l’EMNO et continue un deuxième mandat en tant que représentante francophone au Comité des admissions et présidente du Sous-comité des admissions des francophones qu’elle préside. Elle conserve son rôle de responsable de l’initiative « Voie vers la médecine en français ».

« La langue est l’un des déterminants sociaux de la santé. La prestation de soins dans la langue que les patients connaissent le mieux, leur langue maternelle, est un aspect essentiel de l’amélioration de la communication entre les fournisseurs de soins et les patients et de l’amélioration de la sécurité des patients. Ces derniers comprennent mieux les instructions médicales et ce à quoi ils consentent. »

Elle ajoute que les médecins du Nord ont la responsabilité d’aider les patients et de communiquer de manière à se faire comprendre, qu’ils servent des patients anglophones, autochtones, des membres de la population franco-ontarienne originale ou la population émergente d’immigrants dont la première langue officielle est le français.

L’Université de l’EMNO entend intégrer la formation sur les soins respectueux de la culture dans tout son programme de médecine. La Dre Ranger espère que la population étudiante francophone deviendra des modèles de rôle et des mentors pour ses collègues anglophones et que les deux groupes pourront travailler ensemble pour prodiguer de meilleurs soins.

C’est une leçon que Simon Paquette a déjà apprise en première année : « Ce que je retiens surtout, c’est l’importance d’offrir activement de parler en français lors des rencontres touchant les soins de santé. Offrir des services en français aux patients et ne jamais supposer que l’anglais est la langue par défaut est désormais ma pratique courante. Je n’attends pas que les patients me disent qu’ils préfèrent recevoir des soins en français, car certains pourraient ne jamais le faire ».

L’initiative « Voie vers la médecine en français » est encore au stade de l’essai mais a un fort potentiel pour améliorer les soins de santé dans le Nord. À long terme, la Dre Ranger voit la possibilité que tous les médecins francophones encadrent des étudiantes et étudiants en médecine et que des étudiantes et étudiants des années supérieures encadrent ceux qui commencent leurs études.

Elle signale également une lacune importante dans la recherche : « Il n’y a pas beaucoup de recherche sur la formation en médecine des francophones en dehors du Québec. Ce pourrait être un rôle important pour l’Université de l’EMNO ».

En bout de ligne, l’initiative peut aider à garder des médecins francophones dans le Nord : « Si nous envoyons la population francophone ailleurs en raison du manque de possibilité de s’instruire en français, elle peut rester où elle étudie. Si nous intégrons des initiatives en français et développons la confiance dans la prestation des services de santé en français, beaucoup reviendrons chez eux pour exercer là où on a besoin d’eux. »


L’Université de l’EMNO recrute maintenant des patients standardisés francophones pour appuyer l’initiative « Voie vers la médecine en français ». Vous cherchez un emploi occasionnel? Aidez à former les futures médecins du Nord de l’Ontario en jouant le rôle d’un patient

NOSM University