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Appel à candidatures du Conseil des hôpitaux d’enseignement du Nord

Fournir des expériences cliniques enrichies aux étudiants de l’EMNO

Le Conseil des hôpitaux d’enseignement du Nord (CHEN), constitué d’hôpitaux et de services de santé du Nord affiliés à l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO), a le plaisir de lancer un appel à candidatures pour nommer un représentant de chacune des communautés suivantes :

• Expérience communautaire intégrée (ECI) dans le Nord-Est
• Expérience communautaire intégrée (ECI) dans le Nord-Ouest
• Stage d’externat communautaire polyvalent (SECP) dans le Nord-Est
• Stage d’externat communautaire polyvalent (SECP) dans le Nord-Ouest

Le CHEN veille à ce que les étudiants en médecine, les résidents et d’autres étudiants des professions de la santé aient des expériences cliniques enrichies. Il apporte aussi du soutien au corps professoral et fait en sorte que les communautés du Nord de l’Ontario aient des services de santé de haute qualité.

Il offre aux hôpitaux et aux services de santé du Nord de l’Ontario un mécanisme pour communiquer des renseignements et de l’expertise pédagogique et faciliter les communications entre les hôpitaux et l’école. Au fil de ses interactions, il travaille en équipe avec l’EMNO, le ministère de la Santé et des Soins de longue durée (y compris la Division de la stratégie des ressources humaines dans le domaine de la santé), et les réseaux locaux d’intégration des services de santé pour faciliter l’apprentissage des étudiants.

L’EMNO applique un modèle distinct d’enseignement distribué en milieu communautaire et socialement responsable qui regroupe plus de 70 communautés. L’ECI immerge les étudiants en médecine de première année dans divers collectivités autochtones du Nord de l’Ontario, et expose les étudiants de deuxième année à des expériences cliniques dans des collectivités éloignées et rurales. En vivant et en s’instruisant dans ces diverses communautés pendant quatre semaines, les étudiants sont sensibilisés aux réalités de la vie et de la prestation des soins.

Dans le cadre d’un programme unique conçu par l’EMNO, les étudiants en médecine de troisième année effectuent un SECP dans une collectivité de taille moyenne du Nord de l’Ontario. Ils s’instruisent dans des hôpitaux, des centres de santé et des cabinets de médecine familiale avec le soutien de membres du corps professoral clinique. Pendant ce stage de huit mois, ils sont immergés dans des environnements où ils doivent relever les défis des soins axés sur le patient sous la supervision d’un médecin en exercice.

« L’École de médecine du Nord de l’Ontario apprécie le rôle important que le Conseil des hôpitaux d’enseignement du Nord joue dans la qualité de la formation médicale que les étudiants reçoivent dans des collectivités de tout le Nord, a déclaré le doyen, le Dr Roger Strasser. Des partenariats comme ceux-ci sont vitaux pour la réussite de notre modèle de formation médicale faisant appel à la collectivité et pour former des médecins et des professionnels de la santé hautement qualifiés qui possèdent les compétences et les connaissances nécessaires pour exercer dans le Nord de la province et ailleurs ».

M. Roger Walker, président du CHEN et président-directeur général de l’Hôpital de Timmins et du district, appuie volontiers la vision de l’EMNO « Formation et recherche novatrices pour l’amélioration de la santé dans le Nord » : « Je me réjouis de faire partie du Conseil des hôpitaux d’enseignement de l’Ontario. Les hôpitaux et d’autres services de santé sont bien placés et équipés pour offrir des possibilités aux étudiants en médecine et d’autres professions de la santé. Ces organismes bénéficieront de leur participation grandissante à la formation des étudiants de l’EMNO car ils pourraient attirer des médecins et des professionnels de la santé qui s’installeront dans leurs communautés ».

D’autres renseignements et les détails pour les candidatures se trouvent à www.nosm.ca.

Collaboration internationale entre des chercheurs de l’EMNO et des organismes autochtones pour réduire un trouble infantile chronique commun

Partenariat de scientifiques canadiens, australiens et néo-zélandais

Une professeure agrégée de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) participe à une nouvelle étude unique visant spécialement les femmes enceintes autochtones. L’étude débutera au printemps dans plusieurs communautés de l’Ontario et du Manitoba et aura pour but de réduire les disparités qui existent entre les enfants des Premières nations et ceux de la population en général en matière de caries dentaires infantiles.

Le volet canadien de cette étude bénéficie d’une subvention de presque 1,2 million de dollars des Instituts de recherche en santé du Canada. Elle consiste en des interventions cliniques, notamment le traitement et des applications de fluorure, mais aussi comportementales, y compris de la prévention et de la motivation. Les résultats seront comparés à ceux des équipes partenaires australiennes et néo-zélandaises.

L’étude exige une collaboration étroite entre les communautés autochtones et les chercheurs universitaires. La Dre Pam Williamson, directrice générale du Noojmowin Teg Health Centre et elle-même autochtone, a expliqué : « En 2004, le Noojmowin Teg Health Centre a mené une étude sur la santé buccale des enfants de notre circonscription sur l’Île Manitoulin et a constaté un très grand nombre de caries dentaires chez les enfants autochtones. Cela nous a incités à accepter l’invitation à nous joindre à ce projet. Nous pensons que la participation des femmes et des enfants de notre région aidera à briser le cycle de la carie dentaire chez les enfants et qu’elle pourrait même avoir un effet positif sur toute la famille ».

Marion Maar, Ph. D., professeure agrégée à l’EMNO et collaboratrice à cette étude internationale, travaille depuis plus de douze ans avec des Premières nations du Nord de l’Ontario dans le cadre de la recherche en santé, et participera aussi au projet sur l’hygiène dentaire du centre Noojmowin Teg à Manitoulin. « Les troubles dentaires peuvent être très douloureux et empêcher les enfants de manger, de jouer et de dormir. Cependant, la douleur n’est qu’un
élément du problème. Elle peut aussi être liée à des otites, à l’obésité et au faible amour-propre. Le traitement des enfants est souvent coûteux car il doit se faire sous anesthésie générale. Je me réjouis d’élargir mon intervention dans la santé des enfants autochtones pour inclure les Premières nations du Nord de l’Ontario et des Autochtones de partout au monde pour trouver une solution à un problème qui a des incidences sur le bien-être de tant d’enfants »
a-t-elle déclaré.

Selon la chercheuse principale, la Dre Herenia Lawrence, de l’University of Toronto : « Nous espérons qu’en travaillant en partenariat avec des communautés autochtones du Canada, nous pourrons créer une intervention qui réduira la nécessité des traitements dentaires des jeunes enfants et motivera les mères à adopter des pratiques d’hygiène dentaire préventives. Notre but à long terme est
de concevoir une intervention appropriée à la culture qui réduira le fardeau de la maladie dentaire et les iniquités en matière de santé parmi les enfants autochtones d’âge préscolaire des pays participants, et qui pourra s’appliquer à d’autres populations où les caries dentaires infantiles sont nombreuses ».

Quatre autres universités canadiennes s’allieront à l’EMNO pour cette étude : l’University of Toronto, l’University of Manitoba, l’University College of the North et l’University of Waterloo. Cette étude qui durera cinq ans est intitulée Reducing Disease Burden and Health Inequalities Arising From Chronic Dental Disease Among Indigenous Children: An Early Childhood Caries Intervention (réduction du fardeau de la maladie et des iniquités en matière de santé découlant de troubles dentaires chroniques des enfants autochtones :
intervention sur les caries de la petite enfance).

L’École de médecine du Nord de l’Ontario se fait un devoir de former des médecins et des professionnels de la santé chevronnés, et d’acquérir une réputation internationale de chef de file dans l’enseignement et la recherche axés sur l’apprentissage et sur la participation des collectivités.

La classe de 2011 franchit un pas de plus vers l’exercice de la médecine

Pour la deuxième fois, toute la classe de l’EMNO obtient un jumelage en résidence dès le premier essai

Plus tôt cette semaine, l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) a appris que tous les étudiants en médecine de sa classe de finissants de cette année ont obtenu un jumelage dans des programmes de résidence du Canada dès leur premier essai. C’est la deuxième fois en plus de dix ans que l’EMNO est la seule école de médecine du pays dont les étudiants sont jumelés dès la première ronde du Service canadien de jumelage des résidents (CaRMS).

Dans sa dernière année d’études de médecine au Canada, chaque étudiant doit présenter une demande de formation en résidence afin de devenir médecin à part entière. Les programmes de résidence postdoctorale sont offerts dans diverses disciplines (p. ex., médecine familiale, pédiatrie, orthopédie, chirurgie, anesthésie, etc.) dans toutes les écoles de médecine canadiennes et durent de deux à cinq ans ou plus. Après avoir posé leur candidature dans la discipline et à l’école de médecine de leur choix, et après une entrevue, les étudiants et le programme qu’ils désirent se classent mutuellement par ordre de préférence par l’entremise du Service canadien de jumelage des résidents. En fonction des classements, ce service jumelle les étudiants avec des programmes de résidence postdoctorale de partout au pays.

La Dre Lisa Graves, doyenne associée responsable de la formation en médecine du premier cycle à l’EMNO, pense que les résultats du jumelage du CaRMS de cette année montrent une fois de plus l’estime dont nos étudiants jouissent dans le pays : « Le jumelage au premier essai de nos étudiants pour la deuxième fois témoigne de la formation et de la préparation qu’ils suivent dans le modèle de formation médicale distribuée, axée sur l’apprentissage et faisant appel à la communauté établi à l’École de médecine du Nord de l’Ontario. Je félicite les étudiants et leur souhaite bonne chance dans la prochaine étape pour devenir des médecins à part entière ».

« Je félicite sincèrement chaque étudiant de la classe finissante de 2011 qui a travaillé consciencieusement pour acquérir les connaissances, les compétences et l’expérience pour devenir des médecins hautement qualifiés pour exercer dans le Nord de l’Ontario et ailleurs, a déclaré le Dr Roger Strasser, doyen de l’EMNO. Il est important d’applaudir les efforts inlassables des médecins, du corps professoral et du personnel de l’EMNO qui ont beaucoup contribué à ce succès. Avec leur appui, nous travaillons pour réaliser la vision de notre école : Formation et recherche novatrices pour l’amélioration de la santé dans le Nord. »

Plus de 60 p. 100 de la classe de finissants de cette année ont obtenu un jumelage dans un programme de médecine familiale. Beaucoup continueront leurs études dans le Nord de l’Ontario en effectuant leur résidence dans divers programmes de formation postdoctorale de l’EMNO. Le reste représentera l’école dans le pays dans des programmes de résidence d’autres écoles de médecine et, dans certains cas, suivront une formation spécialisée qui n’est pas offerte dans le Nord de l’Ontario. Les étudiants sont jumelés notamment dans les spécialités suivantes : médecine interne, ophtalmologie, médecine d’urgence, radio-oncologie, orthopédie, psychiatrie et pathologie.

NOSM University