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Réunion en personne du conseil de l’EMNO à Sudbury

Points saillants : visite du laboratoire de simulation de HSN et réponse de l’EMNO aux appels à l’action de la CVR

Le conseil d’administration de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) a tenu sa réunion annuelle en personne à Sudbury les 24 et 25 novembre 2016.

Les membres ont débuté cette rencontre de deux jours avec une visite du Laboratoire de simulation d’Horizon Santé-Nord. Un précieux partenaire de l’École, ce laboratoire permet d’offrir des activités éducatives de haute qualité dans toutes les professions de la santé, comme médecine, sciences infirmières, inhalothérapie, soins paramédicaux et d’autres professions de la santé connexes.

Cette année, le conseil a discuté des points suivants :

  • Le programme de simulation de l’EMNO qui facilite la formation sécuritaire pour les patients et les étudiants.
  • La mise en œuvre par l’EMNO d’un grand nombre des recommandations des appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation, ainsi que l’engagement de l’École à répondre aux besoins des peuples autochtones du Canada et du Nord de l’Ontario, et le leadership à cet égard.
  • La façon dont l’EMNO collabore avec les deux centres universitaires des sciences de la santé, le Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay à Thunder Bay et Horizon Santé-Nord à Sudbury.
  • Le modèle de gouvernance et de leadership de l’École et le soutien qu’il apporte aux objectifs stratégiques de l’École.
  • Le succès durable de l’EMNO et l’avancement, la génération de revenus, la promotion des intérêts et les activités des ambassadeurs.
  • Le programme de formation en médecine de premier cycle qui supervise et offre le programme de médecine de l’École.
  • Le portefeuille de recherche de l’EMNO qui mène et appuie la recherche en matière de santé dans le Nord de l’Ontario.

À sa réunion officielle à la fin de la dernière journée, le Conseil a approuvé les états financiers préparés par le Comité des finances, de la vérification et de la gestion des risques pour la période de cinq mois terminée le 30 septembre 2016.

Le conseil a aussi reçu deux rapports, le rapport de la conférence ICEMEN et le rapport du Rassemblement des partenaires autochtones pour la recherche. Ces rapports présentent les résumés, les points saillants et les réflexions découlant de deux rencontres tenues à Sault Ste. Marie pendant l’été : ICEMEN 2016, une conférence internationale sur la formation des professionnels de la santé et la recherche, et le Rassemblement des partenaires autochtones pour la recherche, un regroupement autochtone qui guide les pratiques de recherche sur la santé menée avec les peuples autochtones.

« Je suis très fière de siéger au conseil d’administration de l’EMNO et d’aider l’École à améliorer sans cesse la santé dans le Nord de l’Ontario (un sentiment que je le sais, beaucoup de mes collègues du conseil partagent), a déclaré Moira McPherson, Ph. D., présidente du conseil de l’École de médecine du Nord de l’Ontario et vice-rectrice aux études à la Lakehead University. Cette réunion en personne est une occasion très appréciable de nous regrouper et de mettre en commun notre expertise et notre expérience pour contribuer au succès continu de l’école. »

La prochaine réunion du conseil de l’École de médecine du Nord de l’Ontario est prévue pour le 22 mars 2017.

La liste complète des membres du conseil se trouve à www.nosm.ca.

À propos du conseil d’administration de l’EMNO
Le conseil d’administration de l’EMNO est constitué de 19 membres qui reflètent la diversité géographique et démographique du nord-ouest et du nord-est de l’Ontario, notamment les Autochtones, les francophones et les communautés rurales et éloignées. Il a la responsabilité de la gouvernance et de la gestion financière de l’École, et sa composition est assez vaste pour regrouper et équilibrer les compétences et l’expertise requises qui lui permettent de s’acquitter de ses responsabilités.

L’EMNO et IISD Experimental Lakes Area annoncent une collaboration en recherche

Le partenariat sera axé sur les biosystèmes aquatiques et la santé environnementale

Les programmes de recherche environnementale de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) et d’IISD Experimental Lakes Area (IISD-ELA) ont fait un grand pas en avant avec l’établissement d’une entente de recherche concertée qui fera que les scientifiques des deux organismes mèneront ensemble de nouvelles études sur la santé environnementale.

Depuis des décennies, les scientifiques d’IISD-ELA tiennent une infrastructure de recherche pour suivre les changements qui se produisent dans les biosystèmes aquatiques en raison du changement climatique, de la charge en éléments nutritifs, des polluants, des espèces invasives et de nombreuses autres modifications de l’environnement. L’organisme, le seul en son genre dans le monde, effectue des recherches sur les écosystèmes des lacs depuis les années 1960.

Des chercheurs de l’École de médecine du Nord de l’Ontario étudient des changements semblables dans la perspective des incidences sur la santé humaine. Par exemple, ils étudient les effets des charges en éléments nutritifs sur les cyanobactéries (aussi appelées « algues bleues ») et mettent au point de meilleurs moyens d’en détecter la floraison. Il est connu que les cyanobactéries sont nocives pour les humains et présentent un risque important pour la santé de la population du Nord de l’Ontario. Chaque été, les instances de santé publique déterminent que de nombreuses plages et sources d’eau sont contaminées, ce qui entraîne des avis de faire bouillir l’eau. Le problème s’aggrave chaque année en partie à cause du réchauffement global.

« L’École de médecine du Nord de l’Ontario sait que la santé de la population du Nord de l’Ontario est intimement liée à la santé de l’environnement, explique Penny Moody-Corbett, Ph. D., doyenne associée responsable de la recherche à l’EMNO. Le travail accompli avec l’IISD-ELA permettra aux scientifiques de mieux comprendre les risques pour la santé découlant du changement environnemental. Il est essentiel de concevoir de nouveaux outils pour faire face aux pressions sans cesse changeantes que subit notre environnement et à leurs conséquences probables sur la santé humaine. »

Matthew McCandless, directeur général d’IISD-ELA, apprécie lui aussi le potentiel qu’apporte la nouvelle collaboration : « IISD-ELA a une réputation internationale d’excellence en recherche environnementale. La collaboration avec l’EMNO nous permettra de mettre un accent particulier sur la santé humaine dans plusieurs de nos études ».

M. McCandless se réjouit également des possibilités d’apprentissage que l’entente créera : « IISD-ELA se fait un devoir de former une nouvelle génération de scientifiques qui comprennent les incidences que le changement environnemental aura au-delà de nos mesures actuelles. Cette entente apportera des possibilités éducationnelles dans de nouvelles disciplines qui auront une immense influence sur la santé de la population du Nord de l’Ontario et d’ailleurs ».

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IISD Experimental Lakes Area (IISD-ELA) est un laboratoire naturel exceptionnel composé de 58 petits lacs et de leur bassin qui ont été réservés à la recherche scientifique. Situés dans une région peu peuplée du nord-ouest de l’Ontario (Canada), les lacs ne ressentent pas les effets des activités humaines. En intervenant dans ces petits lacs, les scientifiques peuvent examiner les réponses de tous les aspects des écosystèmes (depuis l’atmosphère jusqu’aux populations de poissons). Les résultats des expériences dans le monde réel sont souvent plus précis que ceux des études de petite envergure, comme celles menées dans des laboratoires. Cette approche scientifique unique a influencé des décisions gouvernementales et industrielles représentant des milliards de dollars. Elle a généré des politiques environnementales, des règlements et une gestion plus rentables dont le but est d’assurer la salubrité de nos réserves d’eau.

Bruce Power investit 5 millions $ dans la recherche en santé et l’environnement à l’École de médecine du Nord de l’Ontario

Aujourd’hui, Bruce Power a annoncé qu’elle allouerait 5 millions $ à l’École de médecine du Nord de l’Ontario(EMNO) pour effectuer des recherches dans le domaine de la santé dans le Nord de l’Ontario, en particulier en ce qui concerne les radiations et l’environnement.

Les contributions de Bruce Power à l’EMNO seront :

  • Un investissement de 5 millions $ au cours des cinq prochaines années pour mettre en place le Centre de recherches sur la santé et l’environnement Bruce Power.
  • Le renouvellement de la Chaire Bruce Power en radiation et santé qui a été établie à l’EMNO en 2013.
  • La fourniture gratuite d’une borne de recharge des véhicules électriques ouverte et à la disposition du public, ainsi qu’une automobile électrique pour effectuer des recherches.

Le financement annuel d’un million de dollars pendant cinq ans servira à poursuivre les recherches menées au cours des quatre premières années d’existence de la Chaire Bruce Power en radiation et santé, en particulier :

  • L’effet de faibles doses de radiations sur la santé.
  • L’incidence environnementale des radiations et son effet sur la santé.
  • Les effets des radiations et de l’imagerie diagnostique sur la programmation fœtale.
  • Les effets des radiations sur des espèces particulières de poissons.
  • L’incidence des radiations sur les communautés autochtones.

« Notre étude porte sur ce qui se passe dans le corps quand nous sommes exposés à de faibles doses de radiations, explique le Doug Boreham, Ph. D., titulaire de la Chaire Bruce Power en radiation et santé à l’EMNO et chef de

l’intégration chez Bruce Power. Nous avons découvert que contrairement à la croyance populaire, de faibles doses de radiations ont un effet positif net sur la santé d’un organisme et conduisent à la réduction des cas de cancer et à la prolongation de l’espérance de vie. Essentiellement, de faibles doses de radiations stimulent les systèmes de réparation et améliorent la santé des organismes en produisant un effet semblable à celui de l’exercice sur le corps ».

De plus, la chaire assurera la supervision et l’orientation scientifiques des recherches sur les effets environnementaux et humains de l’industrie de l’énergie nucléaire. Le partenariat qui a déjà investi un million de dollars dans l’EMNO jusqu’à présent continuera d’encourager l’intervention éducationnelle en radiation et santé et à édifier un solide réseau d’expertise pour servir les futurs besoins scientifiques et relatifs à la santé de Bruce Power, de l’EMNO et de l’Ontario. Comme toutes les recherches de l’EMNO, ces études ont lieu dans le Nord de l’Ontario et portent surtout sur les effets de ces éléments sur les gens et les communautés du Nord.

La fourniture d’un véhicule non polluant et de la borne de recharge constitue un pas vers le transport plus écologique dans le Nord de l’Ontario. Les véhicules électriques produisent 90 pour cent de moins de dioxyde de carbone que les véhicules à essence et réduisent ainsi la quantité de polluants qui ont un effet néfaste sur la santé. N’importe quel membre du public pourra recharger son véhicule gratuitement à la borne de recharge installée à l’École de médecine du Nord de l’Ontario à l’Université Laurentienne.

Commentaires

« Au nom de l’École de médecine du Nord de l’Ontario, j’aimerais remercier Bruce Power pour ses généreux fonds de recherche, a dit le Dr David Marsh, vice-doyen et doyen associé, Engagement communautaire à l’EMNO. Nous pouvons accomplir beaucoup plus ensemble que séparément. La collaboration avec des organismes comme Bruce Power signifie que nous serons mieux en mesure d’améliorer la santé des gens et des communautés du Nord de l’Ontario. »

« Cette annonce montre ce que des partenariats novateurs permettent d’accomplir. La santé, l’énergie et notre environnement sont directement liés. Ces nouveaux fonds aideront à élargir les fonctions de recherche à l’École de médecine du Nord de l’Ontario et à entreprendre le travail de pointe que nous attendons tous de son équipe, a dit l’honorable Glenn Thibeault, ministre de l’Énergie et député provincial de Sudbury. Je me réjouis aussi de l’installation d’une nouvelle borne de recharge gratuite des véhicules électriques à laquelle le public pourra accéder à l’Université Laurentienne. »

À propos de Bruce Power
Bruce Power exploite la plus grande centrale nucléaire du monde et produit environ 30 pour cent de l’électricité de l’Ontario. Le siège de la compagnie, à Tiverton (Ontario), abrite huit réacteurs CANDU. Formée en 2001, Bruce Power est un partenariat entièrement canadien comptant Borealis Infrastructure Trust Management (une division de l’Ontario Municipal Employees Retirement System), TransCanada, le Syndicat des travailleurs du secteur énergétique et la Society of Energy professionals. La majorité des employés de Bruce Power sont aussi propriétaires de l’entreprise.  Consultez le site www.brucepower.com pour en savoir davantage.

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