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Unique en son genre dans le Nord

Bonjour. Hello. Aaniin. Boozhoo.

Ces deux semaines m’ont amenée à Thunder Bay à plusieurs reprises de même qu’à des réunions en Ontario, et des visites sont aussi prévues là où l’EMNO doit être représentée, notamment dans des communautés plus au nord, ainsi qu’au Council of Ontario Faculties of Medicine, à l’Association des facultés de médecine du Canada et aux ordres professionnels.

Il est essentiel que l’EMNO soit présente dans tous ces endroits, car elle est vraiment unique. Aucune autre voix ne peut représenter adéquatement le point de vue du Nord sur l’éducation en matière de soins de santé. Sans cette voix, nous risquons de ne pas être entendus ou d’être tenus à l’écart des décisions provinciales et des stratégies nationales concurrentes concernant l’affectation des ressources et dans l’élaboration des politiques. Aucune autre école de médecine n’a un mandat comme celui de l’EMNO, et aucune autre région de l’Ontario ne souffre autant de disparités et d’iniquités en santé que le Nord.

L’EMNO a été la première école de médecine au Canada à être dotée d’un mandat de responsabilité sociale explicite. Cela signifie qu’elle se fait un devoir de répondre aux préoccupations prioritaires en matière de santé de la population et des communautés du Nord de l’Ontario. Il est difficile de mettre en évidence les facteurs de santé qui rendent le Nord unique, mais au cours des cinq prochaines années, j’ai l’intention de garder la « pédale sur l’accélérateur » pour avoir l’assurance que des progrès sont réalisés.

En quoi consiste vraiment la responsabilité sociale?
Je m’attends à ce que nos consultations débouchent sur une meilleure définition et un meilleur mandat pour l’EMNO.

Les faits

Les habitants du Nord de l’Ontario ont une espérance de vie plus courte que ceux du Sud et sont beaucoup plus susceptibles de mourir prématurément (avant l’âge de 75 ans) d’un suicide ou d’une maladie cardiaque ou respiratoire. Ils ont moins accès aux fournisseurs de soins de santé primaires et ont des taux plus élevés de suicide, de maladies chroniques complexes et d’obésité, et sont plus susceptibles d’avoir plusieurs maladies chroniques[1].

La santé mentale et les toxicomanies constituent l’un des plus grands défis dans le Nord. Le taux de suicide chez les jeunes Autochtones est six fois plus élevé que chez les jeunes non-Autochtones au Canada.

Le Nord-Est et le Nord-Ouest ont les premier et deuxième taux les plus élevés de décès liés aux opioïdes dans la province, ce qui pose des défis intimes et déchirants dans les familles, les lieux de travail et les collectivités de la région. Des enfants et des jeunes se présentent tous les jours à l’urgence en raison de leur dépendance aux opioïdes[2].

La prestation des soins de santé dans le Nord exige de naviguer entre deux systèmes de services de santé de deux ordres de gouvernement : un financé par la province et l’autre par le gouvernement fédéral. Nos étudiants et diplômés doivent composer avec un système complexe selon l’endroit où ils choisissent de travailler. Sont-ils préparés à cela?

Les médecins du Nord et des régions rurales doivent posséder un ensemble de compétences propres au Nord, qui doivent être enseignées intentionnellement et apporter une rémunération adéquate. Les médecins du Nord travaillent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par année, n’ont pas de soutien adéquat de spécialistes et ont un nombre grandissant de patients sans médecin attitré. Il est nécessaire de réclamer une planification durable de la main-d’œuvre et des modèles de rémunération appropriés.

Déterminants sociaux de la santé

Le Nord de l’Ontario possède des déterminants sociaux de la santé uniques qui sont énormément tributaires du changement climatique, mais où cela est-il enseigné dans notre programme d’études?

En tant que communauté médicale universitaire, nous constatons les nouveaux déterminants sociaux de la santé que j’ai indiqués précédemment, notamment les obstacles à une alimentation nutritive, le manque d’eau potable, le manque de logements sécuritaires et les menaces à la sécurité personnelle. Par exemple, les changements liés au climat, y compris les incendies de forêt, les inondations et les saisons plus courtes d’accès aux routes de glace, ont un impact direct.

Les maladies chroniques, comme le diabète, sont endémiques. Et elles ne se limitent pas à la population vieillissante car elles sévissent grandement également chez les enfants et les adolescents. La semaine dernière, j’ai rencontré les membres du corps professoral de notre département de pédiatrie du Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay qui ont exprimé de sérieuses inquiétudes quant à leur capacité de répondre aux besoins croissants des enfants du Nord.

Il s’agit là de déterminants sociaux de la santé et de réalités uniques aux communautés du Nord que les étudiants de l’EMNO doivent connaître. L’École doit pousser les limites de la modification des programmes d’études pour préparer les médecins ruraux. À cette fin, elle élaborera un nouvel itinéraire, celui du généraliste rural, qui comportera des ensembles définis de compétences et d’attentes pour les médecins qui exercent ici.

Notre impact présent et prévu

Depuis 2011, l’EMNO a formé 214 médecins de famille et 31 spécialistes qui exercent maintenant dans le Nord. Nous nous efforçons d’augmenter ces chiffres.

Être unique est un atout. Nous admettons des candidats qui, dans la plupart des cas, ont déjà vécu dans le Nord et le comprennent bien. Pour que les médecins deviennent des « agents de changement », notre programme d’études doit les préparer aux défis uniques de l’exercice dans le Nord.

En tant qu’universitaires médicaux, nous sommes une voix clé à la table de la transformation des soins de santé. Nous vivons une époque intéressante où les décideurs et les influenceurs provinciaux et fédéraux reconnaissent que nous avons des connaissances fondées sur des données probantes et des solutions appropriées qui sont propres au Nord et qui fonctionnent. Après avoir assisté au Sommet sur la santé de l’Association médicale canadienne cette semaine et entendu le Dr Mike Kirlew parler éloquemment de la santé des Autochtones, j’espère qu’en élevant la voix au nom du Nord lors de forums sur les politiques, de réunions et de conférences, nous attirerons l’attention sur l’expansion nécessaire des écoles de médecine, sur l’innovation en matière de modèles de formation et sur les défis que nous devons relever dans la prestation des soins de santé.

[1] « QSSO ». Santé dans le Nord, healthinthenorth.hqontario.ca/sante-dans-le-nord/
[2] CBC News.” CBCnews, CBC/Radio Canada, 4 Apr. 2019, www.cbc.ca/news/canada/sudbury/nosm-opioids-prescribing-doctors-education-1.5084643.

Comme d’habitude, je vous invite à suivre mon voyage sur Twitter @ddsv3 en utilisant #OùEstDreVerma. Si vous avez des commentaires ou des idées pour mieux communiquer avec vous, n’hésitez pas à m’en faire part en m’écrivant à dean@nosm.ca ou en répondant à un bref sondage ici à tout moment.

Recrutement de deux cadres supérieurs
L’École de médecine du Nord de l’Ontario est à la recherche de deux dirigeants dynamiques, novateurs, collaboratifs et enthousiastes, un pour le poste de doyen associé, Formation médicale postdoctorale et programmes des sciences de la santé, et l’autre pour le poste de doyen associé, Recherche, innovation et relations internationales. Ces deux personnes feront partie du Groupe de direction de l’EMNO, l’instance administrative ultime en matière opérationnelle à l’École.
 
Renseignez-vous sur les postes de doyen associé, Formation médicale postdoctorale et programmes des sciences de la santé et de doyen associé, Recherche, innovation et relations internationales.

Conversations dynamiques et création d’une culture de bonté

Hello. Bonjour. Aaniin. Boozhoo.

Depuis mon dernier blogue, j’ai vu un nombre incroyable de nouveaux visages. J’ai eu l’honneur de rencontrer le Groupe consultatif autochtone (GCA) et Ogichidaang Gagiigatiziwin, le cercle des aînés de l’EMNO et les gardiens du savoir traditionnel, le 19 juillet. Je désire exprimer ma gratitude au GCA et aux aînés pour la cérémonie d’accueil et la plume d’aigle qu’il m’ont remise en cadeau. J’ai aussi rencontré Mme Monique Rocheleau, présidente du Groupe consultatif francophone (GCF), le 9 juillet. Je chérirai la confiance et le lien de parenté qui ont découlé de ces rencontres.

Nous avons eu la chance d’organiser une rencontre dans notre école à Sudbury avec la ministre fédérale de la Santé, l’honorable Ginette Petitpas, et avec les députés Paul Lefebvre et Marc Serré la semaine dernière. Nous avons discuté du mandat unique de l’EMNO en matière de responsabilité sociale et de notre capacité de faire passer ce mandat à un niveau supérieur. Nous avons parlé des obstacles à l’accès équitable aux soins, de la disparité entre les soins en milieu rural et en milieu urbain, des meilleures possibilités de soutien du gouvernement fédéral et de partenariat avec lui, des questions cruciales de ressources humaines en santé, des problèmes de prestation des soins et du renforcement des capacités. Je suis heureuse de dire que nos messages ont été directs, clairs et entendus. L’EMNO est bien placée pour aider le gouvernement fédéral en matière de planification des ressources humaines en santé, de politiques sur les déterminants sociaux de la santé, de toxicomanie et de santé des Autochtones et des francophones.

Au cours des deux dernières semaines, j’ai eu le grand plaisir de rencontrer le personnel et les visiteurs de l’EMNO lors de la séance d’accueil et de la collation des grades du Programme de stages en diététique dans le Nord de l’Ontario. De plus, j’ai récemment eu des discussions avec des chefs de file étudiants en médecine, des cliniciens-enseignants de Sioux Lookout, Marathon et Dryden, et des dirigeants syndicaux. J’ai beaucoup d’autres personnes à rencontrer, y compris des dirigeants politiques et universitaires.

Pour moi, il n’y a rien de mieux que de mettre un nom sur un visage. La vraie connexion se produit lorsque vous forgez des relations et des amitiés en personne, ressentez la chimie unique qui naît lorsque vous voyez l’expression faciale d’une personne en réaction à vos propos. Maya Angelou l’a bien dit : « J’ai appris que les gens vont oublier ce que vous avez dit et ce que vous avez fait mais qu’ils n’oublieront pas ce qu’ils ont ressenti auprès de vous. »  Vous m’avez tous donné l’impression d’être à la maison avec ma famille.

J’ai pris le temps de réfléchir aux réflexions que vous m’avez transmises en personne, par courrier électronique et d’autres moyens. Je vous remercie pour vos récits et vos conversations honnêtes. L’EMNO a accompli tant de choses et, je l’ai bien remarqué, vous envisagez tous avec enthousiasme un avenir où elle pourrait faire mieux. Si je pouvais résumer en une phrase le thème commun de ce discours, ce serait : « Recentrez l’attention de l’EMNO sur le Nord, sur les besoins des communautés partenaires et ravivez la passion que nous avons tous ressentie lorsque nous nous sommes unis pour construire l’école de médecine. Nous devons ranimer cette étincelle! »

Je n’ai pas peur des conversations difficiles et j’ai l’intention de vous mettre tous au défi de faire ceci : nous devons commencer à nous attaquer aux problèmes fondamentaux qui nuisent à la santé des collectivités du Nord. Quelques-uns de ces problèmes sont les droits de la personne, le racisme systémique, le suicide chez les jeunes, la crise des opioïdes, l’absence d’eau potable, les effets du changement climatique, des inondations extrêmes et des incendies de forêt sur la santé, les taux élevés de maladies chroniques, les problèmes de longue date de sécurité alimentaire et du coût des aliments, le traumatisme intergénérationnel, la peur pour la sécurité personnelle et leurs effets sur les déterminants sociaux de la santé.

Je souligne ces questions parce qu’elles m’amènent à approfondir ce que signifie vraiment le fait d’être une école de médecine socialement responsable. Pour vraiment préparer nos étudiants à prendre soin des gens dans nos communautés, nous devons être un modèle de véritable compassion. Nous devons créer des environnements de sécurité et de bienveillance. Nous devons aussi faire de la gestion et de la promotion du changement une priorité. Nous devons avoir une « culture de bonté ».

Je crois que l’EMNO peut être un acteur majeur, voire un chef de file au Canada, en matière d’innovation dans les systèmes de santé et la prestation des soins, en s’attaquant aux disparités et aux défis difficiles. Nous pouvons nous attaquer au fait que les médecins ruraux (qui sont également membres du corps professoral de l’EMNO) font face à des défis uniques dans la prestation des soins de santé. Cela peut signifier des approches différentes en matière de rémunération et d’équipes de santé. La responsabilité sociale de l’EMNO est de devenir une ressource pour le corps professoral, les patients, les étudiants, le personnel et les gouvernements en fournissant des réponses à ces nouveaux concepts. Ce que la responsabilité sociale pourrait vraiment être pour l’EMNO est d’être une force de changement; nous pouvons devenir des chefs de file en matière de services de santé stables, de sécurité alimentaire, de salubrité de l’eau et de sécurité personnelle. Nous pouvons être des chefs de file de la promotion du changement culturel à l’échelle du système.

La responsabilité sociale peut aussi signifier ouvrir la porte aux conversations difficiles sur la lutte contre la discrimination et la maltraitance des uns envers les autres. Nous savons que le racisme transpire au-delà des individus pour toucher des sociétés et des communautés entières. Nous savons aussi que la maltraitance des étudiants est une préoccupation pour tout le monde. En fait, les étudiants, le personnel et le corps professoral m’ont dit que le maintien d’un milieu d’apprentissage et de travail sûr et sain est un sujet primordial pour eux.

Les normes d’agrément des médecins disent : « Une faculté de médecine veille à ce que le milieu d’apprentissage de son programme d’éducation médicale : a) soit propice au développement continu de comportements professionnels explicites et appropriés chez les étudiants en médecine, les membres du corps professoral et le personnel dans tous les milieux de formation; b) veille à ce que chacun soit traité avec respect. » À mon humble avis, l’EMNO doit viser plus haut que le « respect », nous devons avoir une culture de professionnalisme sécuritaire et bienveillante pour tous, étudiants, enseignants et personnel. Avez-vous des idées sur la façon d’effectuer ce changement? Donnez-les-moi.

De plus, tous les grands changements apportent des possibilités, ce qui m’amène à parler des possibilités de carrière qui s’offrent au corps professoral et au personnel de l’École. Très bientôt, nous lancerons les appels à candidatures aux postes de doyens associés responsables de la formation médicale postdoctorale et de la recherche, puis pour les postes de doyens associés responsables de la formation en médecine de premier cycle, des affaires professorales et de l’EPPD, et pour un nouveau poste de doyen associé responsable de l’équité, de la diversité et des affaires du Nord. Je vous invite à envisager de vous joindre à mon équipe. J’ai l’intention de miser sur la responsabilité sociale lorsqu’il s’agit de promotion et d’embauche. En ce qui concerne le recrutement de dirigeants, nous nous tournerons vers le Nord. Pour ce qui est des promotions, nous nous efforcerons de promouvoir de l’intérieur. Ma raison est simple : pour incarner véritablement notre responsabilité sociale, nous devons bâtir une équipe de rêve en employant les mêmes valeurs et dans le même esprit que ce qui prévalait quand l’EMNO a été fondée.

Comme d’habitude, je vous invite à suivre mon voyage sur Twitter @ddsv3 en utilisant #OùEstDreVerma. Si vous avez des commentaires ou des idées pour mieux communiquer avec vous, n’hésitez pas à m’en faire part en m’écrivant à dean@nosm.ca ou en répondant à un bref sondage ici à tout moment.

 

Remarques spéciales
Félicitations au Bureau de l’éducation permanente et du perfectionnement professionnel (EPPP) de l’EMNO qui a reçu l’agrément complet du Comité d’agrément de l’éducation médicale continue. Cet accomplissement a demandé beaucoup de travail et je tiens à remercier tous les membres de l’équipe pour leur innovation et leur vision constantes.

 


Mise en route : L’été dans le Nord de l’Ontario

Bonjour. Hello. Aaniin. Boozhoo.

Et voilà. Il est difficile de croire que deux semaines peuvent s’écouler si rapidement. Merci à tous ceux et celles qui ont pris le temps de me rencontrer et de partager leur point de vue sur l’EMNO. Je me réjouis de poursuivre ces conversations au cours de l’année à venir car vos opinions sont cruciales pour notre planification future.

Je suis aussi profondément émue par la gentillesse et la bonté de tout le monde; merci. L’installation (pas toujours facile) dans deux nouvelles villes (Sudbury et Thunder Bay) m’a fait découvrir un tout nouveau monde mais vous en avez fait une expérience merveilleuse. J’ai fait la connaissance de nouvelles personnes et découvert des restaurants, routes et lieux. Le Nord de l’Ontario est d’une beauté à couper le souffle, surtout en cet été glorieux.

Depuis mon dernier blogue, j’ai eu le plaisir de saluer des résidents postdoctoraux de l’EMNO qui ont également commencé à l’EMNO le 1er juillet et j’espère que leur arrivée s’est aussi bien passée que la mienne.  Le 11 juillet, j’ai rencontré un groupe enthousiaste d’élèves du secondaire qui ont participé au 14e CampMed à Sudbury. Aujourd’hui, je vais rencontrer les participants de CampMed à la Lakehead Universty à Thunder Bay. J’encourage les personnes qui ne connaissent pas CampMed à visionner cette vidéo (en anglais seulement). Ce camp est une excellente occasion pour les jeunes des 10e et 11e années des régions rurales du Nord de l’Ontario de s’initier aux carrières dans le domaine de la santé et de se renseigner.

Alors que ces jeunes envisagent leur avenir, je tiens à vous affirmer que nous avons tous un rôle à jour dans le façonnement de l’avenir de l’EMNO. Je vous encourage à continuer à rêver en grand et à proposer de grandes idées. Comme Einstein l’a dit : « La créativité, c’est l’intelligence qui s’amuse ». Je veux entendre les idées de tout le monde car nous commencerons bientôt la planification stratégique pour 2020-2025.
Nous devons tenir compte des changements rapides qui se produisent dans la province et partout au pays. Quand Santé Ontario sera probablement déployé cet automne et que ses équipes prendront les commandes, nous travaillerons dans un système en évolution. Nous devons préparer nos étudiants à ces réalités.

Et avec l’évolution du paysage dans tout le Canada en réponse à la Commission de vérité et réconciliation et au rapport final de l’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (FFADA), nous avons la profonde responsabilité d’être socialement responsables envers les communautés autochtones du Nord de l’Ontario (des Premières nations et métisses) et envers les Inuits avec qui nous travaillons dans le cadre de nos partenariats au Nunavut.

Nous sommes aussi dans un monde différent en termes de technologie. Pensez-y, Uber n’existait pas il y a seulement cinq ans. Il est possible que dans cinq ans, la façon dont nous offrons le programme de l’EMNO ait profondément changé. Peut-être passerons-nous à des plates-formes basées sur des applications ou à des salles de classe en ligne. Les possibilités sont illimitées.

Une de mes grandes priorités est d’avoir des échanges productifs avec tous les membres du corps professoral, du personnel et de la population étudiante. En tant que doyenne et PDG de l’EMNO, je souhaite comprendre vos préoccupations et discuter des mesures que l’École peut prendre pour renforcer vos rôles. Une culture qui respecte « l’équilibre entre la vie et le travail » est extrêmement importante pour votre bien-être et pour la viabilité de la profession.

Nous approchons du mois d’août au cours duquel beaucoup d’entre vous prendront des vacances bien méritées. Respirez et reposez-vous. Pendant ce temps, je vais me préparer pour l’arrivée de notre nouvelle classe d’étudiants en médecine le 3 septembre, et me concentrerai sur la préparation de l’agrément de la formation médicale de premier cycle qui aura lieu du 26 au 30 avril 2020.

Je tiens à remercier l’équipe qui a fait cette transition avec moi, car certaines personnes termineront leur mandat cette année. En septembre, nous serons en plein mode de recherche pour combler plusieurs postes de dirigeants. Je vous invite à communiquez avec moi ou avec mon bureau si une nouvelle carrière dans l’enseignement de la médecine vous intéresse. Vous aurez d’autres renseignements à ce sujet bientôt.

Maintenant que les tiques et les mouches noires meurent, je vais en apprendre davantage sur les moustiques du Nord …


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