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Le Service de police tribale de Wikwemikong s’allie avec des chercheurs de l’Université de l’EMNO pour offrir de la formation et un programme de services policiers tenant compte des traumatismes

Le Service de police tribale de Wikwemikong et des chercheurs de l’Université de l’EMNO collaborent pour concevoir une approche policière autochtone qui tient compte de la culture et des traumatismes. Cette initiative a reçu une Subvention pour la sécurité communautaire et les services policiers du gouvernement de l’Ontario de 1 120 500 $.L’initiative vise à améliorer la résilience communautaire concernant le risque de toxicomanie et de traite de personnes, à former des agents pour mieux répondre aux réactions de victimes de traumatisme, et à créer du soutien au bien-être des Anishinaabes fondé sur le territoire pour les agents de police, les premiers intervenants et les victimes à la suite d’appels touchant la santé mentale, la toxicomanie et la traite de personnes.

Selon le sergent Scott Cooper, chef par intérim de la Police tribale de Wikwemikong, les statistiques de la police communautaire et sur la santé indiquent que la toxicomanie (la consommation d’opioïdes en particulier) a radicalement augmenté durant la pandémie de COVID-19 : « La communauté craint par conséquent des problèmes chroniques liés aux drogues et de santé mentale, la violence familiale, la perte d’enfants confiés à des familles d’accueil, la traite des femmes, le crime et le vandalisme ».

Il ajoute que « Les conséquences historiques des politiques coloniales, comme l’enlèvement des enfants de leur milieu familial et les mauvais traitements physiques, sexuels, mentaux et spirituels de générations d’enfants des Premières Nations dans les systèmes scolaires ont produit un lourd traumatisme intergénérationnel dans de nombreuses communautés des Premières Nations. Wikwemikong ne fait pas exception ».

La Dre Marion Maar, professeure à l’Université de l’EMNO, mène des recherches depuis longtemps avec la réserve indienne non cédée de Wikwemikong. Ses collaborations avec la communauté se concentrent sur des approches thérapeutiques pour la santé mentale et la toxicomanie enracinées dans la culture et fondées sur le territoire, sur les réponses à la violence familiale tenant compte des traumatismes, et sur l’évaluation des services appropriés à la culture.

Épaulée par un réseau de collaborateurs de l’Université de l’EMNO, la Dre Maar est responsable de l’évaluation, de la recherche et de la conception du programme. Elle se réjouit de participer à cette initiative interprofessionnelle novatrice à la croisée de la médecine, des services sociaux et du secteur de la justice : « Beaucoup de membres de la communauté ont eu des expériences négatives durant l’enfance, y compris des victimes de crime et même des agents de police. Il est nécessaire de comprendre comment la langue, la culture et le territoire anishinaabes peuvent encourager la guérison et le bien-être dans le secteur de la justice ».

« Notre étude concertée montre que les expériences traumatisantes de l’enfance peuvent permettre de prédire des problèmes de santé mentale, de toxicomanie et de conflit avec la loi, explique la Dre Maar. Les personnes qui ont eu quatre expériences négatives ou plus durant l’enfance sont de 14 à 20 fois plus susceptibles d’être victimes de violence, d’être elles-mêmes violentes et d’être incarcérées. Nous avons l’intention de collaborer avec des personnes qui parlent anishinaabe et des gardiens du savoir pour concevoir des réponses fondées sur la culture et tenant compte des traumatismes afin d’améliorer le bien-être des victimes et des agents de police. »

Le sergent Cooper pense que les agents de police autochtones doivent trouver un moyen de fonctionner avec l’héritage du colonialisme et la connotation souvent négative de la police dans les communautés des Premières Nations : « Il est urgent de concevoir des modèles de services policiers tenant compte des traumatismes qui permettent aux agents autochtones de s’ancrer dans la culture et les pratiques de bien-être de leur communauté et dans ses valeurs ».

« Il est prouvé que les agents de police des Premières Nations disposent souvent d’insuffisamment de ressources, dit la Dre Maar. Les agents qui travaillent dans des communautés autochtones rurales et éloignées risquent davantage de subir des blessures physiques et involontaires. Des études montrent que le travail est psychologiquement plus lourd chez les agents des Premières Nations que chez leurs homologues municipaux ».

« Les services de soutien sont souvent axés uniquement sur le délinquant, ajoute le sergent Cooper. La guérison est rarement axée sur l’agent, le personnel ou la victime. Les modules de formation que nous proposons se concentreront sur l’amélioration du bien-être de toutes les parties concernées. D’autres services policiers de Premières Nations de tout le pays pourraient adapter ce cadre de travail policier tenant compte des traumatismes. »

Pour appuyer cette initiative, Elycia Managhan, étudiante en première année de médecine à l’Université de l’EMNO, a reçu une bourse de recherche pour effectuer un examen de littérature et faciliter les dialogues avec les sages. Mme Monaghan souhaite devenir la première psychiatre inuk du Canada, et cette étude l’aidera à mieux comprendre la recherche sur la santé mentale : « En tant que future médecin, je me réjouis de travailler avec le Service de police tribale de Wikwemikong afin qu’il offre des services tenant compte des traumatismes et de la culture. J’ai une formation en service social et en sciences infirmières et je souhaite de tout cœur que la santé mentale des Autochtones s’améliore. Les taux élevés de suicide, les toxicomanies et les traumatismes liés au colonialisme signifient que la réconciliation doit passer par des solutions concrètes qui améliorent les vies. »

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Le Service de police tribale de Wikwemikong sert et protège fièrement la population et les biens de la réserve indienne non cédée de Wikwemikong sur l’île Manitoulin. Il offre à la communauté des services de police fondés sur des relations de coopération et la compréhension des besoins, des coutumes, de la culture et des droits de la population.

L’Université de l’EMNO est la première université autonome de médecine du Canada et une des stratégies les plus réussies de formation de main-d’œuvre en santé dans le Nord de l’Ontario. Ce n’est pas uniquement un établissement de formation en médecine. Établie expressément pour répondre aux besoins du Nord de l’Ontario en matière de santé, en plus d’encourager l’accès équitable aux soins, elle contribue au développement économique de la région. L’Université de l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens du Nord de l’Ontario pour former des professionnels de la santé aptes à exercer dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies. Axée sur la diversité, l’inclusion et la défense des intérêts, l’Université de l’EMNO est un organisme primé socialement responsable réputé pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées faisant appel aux communautés.

Pour obtenir d’autres renseignements, communiquer avec : communication@nosm.ca

Le conseil d’administration fait avancer les priorités de l’Université de l’EMNO

Le jeudi 12 mai 2022, le conseil d’administration intérimaire a tenu sa deuxième réunion en mode virtuel depuis que l’Université de l’EMNO est devenue la première université autonome de médecine du Canada.

Le conseil a passé en revue les accomplissements de la rectrice mis en évidence dans Université de l’EMNO : Entrée dans l’histoire. Dans ce rapport de l’année 2021-2022, l’Université de l’EMNO célèbre ses racines en mettant en évidence les grandes étapes franchies ces 20 dernières années, y compris incarner la justice en santé, ouvrir ses portes en médecine aux femmes ANDC, donner des moyens à la future population étudiante et changer le statu quo en faisant de l’Université de l’EMNO le réseau de recherche du Nord.

« Forts de notre nouvelle indépendance, nous consoliderons nos relations, élargirons notre portée et ferons avancer notre vision de la responsabilité sociale et de l’accès équitable aux soins dans le Nord, a dit la Dre Sarita Verma, rectrice, vice-chancelière et doyenne de l’Université de l’EMNO. Nous donnons maintenant suite aux priorités énoncées dans le plan stratégique Le défi 2025 de l’EMNO. »

Dans le cadre de la réunion ordinaire du conseil, les comités permanents ont fait le point sur leurs travaux. Le conseil a approuvé le rapport financier de la période se terminant le 31 mars 2022 et le budget opérationnel proposé pour 2022-2023. La Dre Sarita Verma a rendu des comptes sur les objectifs de rendement qui sont étroitement liés aux objectifs du Défi 2025 de l’EMNO. Le conseil a approuvé l’ajout de « Devenir l’Université de l’EMNO » au plan stratégique comme orientation supplémentaire.

« Loin de rompre avec le passé, l’Université de l’EMNO est la continuation du travail accompli par beaucoup de personnes pour en faire la plus magnifique ressource pour la santé et la richesse dans le Nord de l’Ontario » a affirmé la Dre Verma.

Le rapport intégral de la doyenne se trouve à report.nosm.ca.

La liste complète des membres du conseil se trouve à www.nosm.ca.

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L’Université de l’EMNO est la première université autonome de médecine du Canada et une des stratégies les plus réussies de formation de main-d’œuvre en santé dans le Nord de l’Ontario. Ce n’est pas uniquement un établissement de formation en médecine. Établie expressément pour répondre aux besoins du Nord de l’Ontario en matière de santé, en plus d’encourager l’accès équitable aux soins, elle contribue au développement économique de la région. L’Université de l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens du Nord de l’Ontario pour former des professionnels de la santé aptes à exercer dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies. Axée sur la diversité, l’inclusion et la défense des intérêts, l’Université de l’EMNO est un organisme primé socialement responsable réputé pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées faisant appel aux communautés.

Écrire à communications@nosm.ca pour obtenir d’autres renseignements.

Nous nous précipitons vers une catastrophe climatique certaine – L’Université de l’EMNO plante des arbres

Et des nouvelles du jumelage national pour la résidence

« La guerre de l’humanité contre la nature est insensée et suicidaire. Les conséquences de notre imprudence apparaissent déjà dans la souffrance humaine, les pertes économiques considérables et l’accélération de l’érosion de la vie sur Terre. »

– Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, février 2021

Bonjour, Aanin, Boozhoo, Tanshi, Kwe Kwe, Hello,

L’air pur du Nord de l’Ontario est redevenu étouffant l’été dernier. En grande partie à cause de la sécheresse liée au changement climatique, les incendies de forêt ont fait rage dans le Nord, engouffrant des centaines de milliers d’hectares d’habitat boisé sur des territoires sacrés. En août 2021, 82 incendies ravageaient le Nord-Ouest. Un incendie couvrant 200 000 hectares près de la Nation indépendante de Wabaseemoong s’inscrit parmi l’un des plus grands de l’histoire de l’Ontario. Les gens éprouvaient de la difficulté à respirer et beaucoup ont fui.

Cela n’est pas normal mais est de plus en plus commun. Pendant des décennies, les climatologues qui comprenaient le tableau d’ensemble ont largement opté pour une sous-estimation prudente et équivoque. Aujourd’hui, beaucoup utilisent des mégaphones et des phrases courtes. Shirley Cardenas, chercheuse à l’Université McGill et écrivaine, a écrit récemment : « À moins que les émissions de CO2 [dioxyde de carbone] ne diminuent considérablement, le réchauffement climatique rendra l’Amazonie stérile, le Midwest américain tropical et l’Inde trop chaude pour y vivre d’ici 2500. »

Le Nord de l’Ontario ne sera pas épargné. Les conséquences environnementales du changement climatique, y compris les intempéries extrêmes, la chaleur extrême et les maladies à transmission vectorielle, ont déjà un impact sur la santé physique, mentale, sociale et spirituelle des habitants de notre région.

Les peuples autochtones du Nord nous ont prévenu à maintes reprises que nous courons à notre perte. Depuis des années, les habitants du territoire sonnent l’alarme sur des questions comme le développement potentiellement précipité, y compris dans la région du Cercle de feu, riche en ressources (5 000 kilomètres carrés de terres au nord de Thunder Bay avec tellement de nickel, de cuivre, de chromite et de platine sous les pieds que « les dix premières années d’exploitation pourraient apporter 9,4 milliards de dollars au produit intérieur brut de la province »). Alors que certains se lèchent les babines devant les revenus prévus, d’autres nous rappellent que « les gisements sont situés près des basses terres de la baie James, un puits de carbone d’importance mondiale qui en stocke environ 26 milliards de tonnes ».

Chaque fois que nous ratons une occasion d’agir, nous nous dirigeons vers une catastrophe, les yeux grands ouverts. Les océans sont dans un état lamentable, l’Arctique fond et le Nord de l’Ontario pourrait tout perdre, de la qualité de l’air à la faune en passant par la sécurité alimentaire et hydrique. Si nous n’agissons pas maintenant, tout de suite, notre histoire sera celle de l’inaction collective, et ce sera une épitaphe pitoyable pour notre espèce.

À l’Université de l’EMNO, nous prenons des mesures immédiates. Le Comité consultatif sur le changement climatique de l’Université de Montréal est un groupe motivé et réfléchi, composé de membres de la population étudiante, du personnel, du corps professoral et de la communauté, qui se concentre sur la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre et de notre empreinte écologique, donne des conseils sur les changements à apporter aux programmes d’études et encourage la recherche dans le Nord de l’Ontario sur le changement climatique et son incidence sur la santé.

Pour commencer, nous vous invitons à prendre votre pelle. Plantez un arbre pour l’Université de l’EMNO et pour la Terre.

En ce Jour de la Terre, achetez au magasin de l’Université de l’EMNO une trousse de plantation d’épinette que vous pourrez planter et cultiver chez vous. Les profits appuieront les activités du Comité consultatif de l’Université de l’EMNO sur le changement climatique.


Du côté des bonnes nouvelles, voici les résultats de la première ronde de jumelage du Service canadien de jumelage des résidents (CaRMS)!

Tous les étudiants et étudiantes en quatrième année de médecine à l’Université de l’EMNO ont obtenu un jumelage lors de la première ronde, la seule classe de médecins de 2022 au Canada à accomplir cet exploit!

  • 41 % jumelés à des programmes de résidence de l’Université de l’EMNO
  • 53 % jumelés au programme de médecine familiale de l’Université de l’EMNO et à d’autres ailleurs au pays
  • 27 jumelages dans des programmes de spécialité :
    • 11 en médecine interne
    • 4 en psychiatrie
    • 3 en anesthésiologie
    • 3 en pédiatrie
    • 2 en obstétrique/gynécologie
    • 2 en médecine d’urgence
    • 1 en chirurgie orthopédique
    • 1 en pathologie anatomique

Pour ce qui est des postes en résidence à l’Université de l’EMNO, les résultats sont vraiment hors pair. Seuls 19 postes n’ont pas été comblés. Nous avons rempli les programmes de spécialité du Collège royal comme suit :

  • Anesthésiologie 2/2
  • Chirurgie générale 2/2
  • Chirurgie orthopédique 2/2
  • Médecine interne 4/6
  • Psychiatrie 2/3
  • Santé publique et médecine préventive 1/2
  • Pédiatrie 3/3

Postes en médecine familiale :

  • North Bay 4/4
  • Sudbury 8/8
  • Diplômés en médecine formés à l’étranger 2/2
  • Régions rurales 5/8
  • Sault Ste. Marie 2/4
  • Thunder Bay 4/8
  • Timmins 2/4
  • Premières Nations éloignées 0/2
  • Programme d’instruction à l’intention des médecins militaires (PIMM) – Forces armées canadiennes 0/2

Félicitations à notre population étudiante, à nos programmes et à nos chefs de file qui ont mené à ce résultat hors pair!

Merci, miigwetch, thank you, marsi, merci,

Dre Sarita Verma
Rectrice, vice-chancelière, doyenne et PDG
Université de l’EMNO

Si vous avez des commentaires, envoyez-les à dean@nosm.ca et suivez-moi sur Twitter @ddsv3.

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Joignez-vous à nous pour des événements spéciaux du Jour de la Terre

Célébration du Jour de la Terre 2022

Le vendredi 22 avril 2022 à midi, l’Université de l’EMNO invitera la Dre Elaine Blacklock qui fera une présentation spéciale intitulée Earth Day Acknowledgement and Pledge for Planetary Health. Joignez-vous à nous sur WebEx.

Série de conférences de la doyenne

La Dre Sarita Verma, rectrice et vice-chancelière de l’Université de l’EMNO, vous invite à la Série annuelle de conférences de la doyenne, une activité dirigée par des étudiantes et étudiants. Pour célébrer le Jour de la Terre et parce que l’Université de l’EMNO met cette année l’accent sur le changement climatique et la justice sociale, le thème est Responsabilité et viabilité environnementales en médecine et en formation en médecine. Écoutez en direct sur YouTube, le 24 avril 2022 de 15 h à 17 h HNE, les perspectives de notre groupe dynamique de conférencières et conférenciers de tout le pays sur l’importance de la santé de la planète. Pour en savoir davantage.


Réunions inaugurales

Le conseil d’administration de l’Université de l’EMNO a tenu sa toute première réunion le mardi 5 avril et le Sénat a tenu la sienne le jeudi 7 avril. Les comptes rendus de ces réunions du conseil d’administration et du Sénat sont publics. Les questions concernant ces comptes rendus doivent être adressées à Gina Kennedy, secrétaire de l’Université, à governance@nosm.ca.


Des étudiantes en médecine de l’Université de l’EMNO réalisent une vidéo frappante sur la consommation de cannabis chez les adolescents

Selon une étude publiée par le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) en 2020, la dépendance au cannabis des élèves du secondaire de la province est la plus forte dans le Nord de l’Ontario. Lorsque des étudiantes en quatrième année de médecine à l’Université de l’EMNO ont appris ces statistiques, elles se sont senties obligées d’éduquer les préadolescents et les adolescents, âgés de 12 à 18 ans, dans le cadre du volet de promotion des intérêts de leur programme d’études unique. Pour en savoir davantage.
Cannabis Use by Teens