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Dre Emily Groot, nouvelle directrice du programme de résidence en santé publique et de médecine préventive

L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) annonce la nomination de la Dre Emily Groot à titre de directrice du programme de résidence en santé publique et médecine préventive à partir du 18 octobre 2021.

La Dre Groot, spécialiste de la santé publique, est née et a été élevée à Sault Ste. Marie, sur le territoire des Premières Nations de Garden River et Batchewana. Elle a effectué ses études de médecine à la McMaster University et sa résidence en santé publique et médecine préventive à la Queen’s University. Elle possède en outre une maîtrise en santé publique de l’University of Toronto.

À l’heure actuelle, elle est professeure adjointe à l’EMNO et à la Queen’s University et professeure associée au programme de sciences médico-légales de l’Université Laurentienne. Elle est en train de faire la transition entre son poste de coroner régionale principale au Bureau régional de Sudbury et celui de directrice de programme. Elle était auparavant médecin-hygiéniste adjointe au Bureau de santé du district de Thunder Bay.

Chercheuse universitaire active, elle s’intéresse aux applications en santé publique des données sur les décès, à la syndémique et à l’informatique de santé publique.

Au nom de la communauté de l’EMNO, nous remercions le Dr George Pasut, directeur sortant du programme, qui restera à ce poste et facilitera la transition jusqu’au 31 décembre 2021. Nous apprécions sincèrement son engagement envers les résidentes et résidents, son dévouement pour le programme et sa contribution à la profession.

Une nouvelle année remplie d’optimisme et prometteuse

Cette semaine est pour beaucoup de gens le début de la nouvelle année universitaire, y compris dans les programmes de médecine, de diététique et de maîtrise en études médicales (MEM). L’éducation est une aventure remplie de possibilités et d’expériences sur lesquelles vous misez et qui vous accompagnent tout au long de votre vie. Bienvenue à notre population étudiante, notre corps professoral et notre personnel qui sont sur le campus cette semaine et aux personnes qui participent virtuellement à des activités. C’est une toute nouvelle année que, j’espère, vous abordez avec beaucoup optimisme.

Bien que certaines personnes commencent un nouveau chapitre, nos médecins résidents ont commencé leur formation le 1er juillet 2021; pas de congé pour eux en été. À la fin de la journée du 30 juin, les étudiantes et étudiants en quatrième année de médecine sont devenus des résidentes et résidents, et leurs homologues qui ont terminé leur résidence ont fait la transition vers l’exercice autonome.

Ce mois-ci, nous accueillons la 15e classe du Programme de stages en diététique dans le Nord de l’Ontario (PSDNO). Il s’agit d’un programme complet de 46 semaines qui renseigne sur les soins nutritionnels, la santé des populations et publique, et les rôles de gestion en diététique. Onze futures et futurs diététistes s’instruisent auprès de préceptrices et précepteurs dévoués dans toute la région.

  • Huit des 11 (73 %) viennent du Nord de l’Ontario
  • Toutes ont demandé à acquérir de l’expérience dans des communautés autochtones, francophones et rurales ou éloignées
  • Deux avaient étudié pendant l’été à l’EMNO
  • Leurs projets fondés sur l’exercice incluent : décolonisation de la diététique; nutrition culinaire pour améliorer les résultats chez les patients en soins oncologiques; étude de suivi des stagiaires du PSDNO; laboratoires de médecine culinaire en santé mentale; détermination du bain approprié de potassium pour les patients en hémodialyse; acceptabilité du yaourt probiotique FITI
  • Toutes les stagiaires participeront cette année au parcours d’apprentissage de Nourrir la santé : l’alimentation est notre médecine (Nourish: Food is Our Medicine).

Notre deuxième cohorte de la maîtrise en études médicales (MEM) compte cinq nouveaux étudiants et étudiantes qui commencent leurs études ce mois-ci. Ce programme est conçu pour les médecins qui désirent apporter un complément à leur exercice clinique en faisant de la recherche. Ils se plongent dans une étude qui apporte la réponse à des questions qui touchent les communautés du Nord et rurales.

La nouvelle classe de médecine compte 69 étudiantes et étudiants, y compris cinq du Programme militaire d’études de médecine (PMEM).

  • 46 femmes (68 %)
  • 17 hommes (25 %)
  • 5 de genre non déclaré (7 %)
  • 12 Autochtones (17 %)
  • 16 francophones (23 %)
  • 25 ans, moyenne d’âge
  • 3,82, MCP moyenne
  • 18 (28 %) viennent du Nord de l’Ontario rural
  • 36 (56 %) viennent du Nord de l’Ontario urbain
  • 8 (13 %) viennent de régions rurales et éloignées du Sud de l’Ontario ou du reste du Canada
  • 2 (3 %) viennent de région urbaines du Sud de l’Ontario ou du reste du Canada

Cette année, l’EMNO a enregistré cinq fois plus de candidats du Nord, une hausse de 3,2 % de candidats autochtones, et le double de candidats francophones et ruraux.

Un mouvement gagne les 17 écoles de médecine du Canada pour améliorer la diversité des futurs médecins et mieux représenter la population canadienne. Des preuves, indiquées dans Calling for a broader conceptualization of diversity: Surface and deep diversity in four Canadian medical schools, montrent que les étudiantes et étudiants en médecine sont plus riches et moins divers sur le plan ethnique que la population en général.

Les écoles de médecine canadiennes, y compris l’EMNO, ont modifié stratégiquement leurs processus d’admission pour attirer divers candidats. Il est également largement reconnu que la population étudiante en médecine vient de familles plus à l’aise et privilégiées. Un sondage mené par l’Association des facultés de médecine du Canada (AFMC) en 2018 a révélé que 63 % des étudiantes et étudiants venaient de familles qui gagnaient moins de 40 000 $. Ensuite l’AFMC a lancé le Groupe de réflexion sur l’avenir des admissions au Canada (GRAAC) qui devait fournir des conseils pour augmenter la diversité dans les écoles de médecine.

Les appels à l’action 23 et 24 du rapport de la Commission de vérité et réconciliation fournissent des directives claires pour former davantage de médecins des Premières Nations, métis et inuits qui prodigueront des soins de haute qualité, non racistes et culturellement sûrs à la population autochtone.

L’année dernière, l’Association canadienne des étudiantes et étudiants noirs en médecine a formulé des recommandations sans précédent concernant les admissions, le programme d’études et la reddition de comptes. Le projet The Price of a Dream (Le prix d’un rêve) (appuyé par l’EMNO et toutes les autres écoles de médecine de l’Ontario) et d’autres initiatives ont activement porté sur :

  • l’effet de la commercialisation des candidatures à l’école de médecine, du MCAT, de la préparation des entrevues et des obstacles financiers à l’admission qui en découlent;
  • le manque de transparence des critères utilisés pour l’admission;
  • l’absence de données sociodémographiques utiles, comme la race, l’ethnicité et la situation socioéconomique, pour l’évaluation des systèmes internes et la détermination des goulots d’étranglement;
  • le potentiel des programmes de diversité/pipelines et des partenariats.

Plus que jamais, la nécessité de faire avancer le travail sur l’équité, la diversité et l’inclusion dans la formation médicale est claire.

Que faisons-nous à ce sujet? L’EMNO a instauré de nouveaux parcours vers la médecine (parcours de généraliste rural, de praticien autochtone de la santé, de praticien francophone de la santé, et de liaison améliorée avec les Autochtones et dans le Nord). Ces initiatives sont directement liées au Défi 2025 de l’EMNO, notre engagement renouvelé envers le mandat de responsabilité sociale de l’École et nos partenariats avec les communautés du Nord de l’Ontario. L’EMNO effectue des changements audacieux et nécessaires pour assurer l’avenir durable des soins de qualité pour les populations insuffisamment desservies et redresser les iniquités en santé. Nous avons instauré des examens réguliers des processus d’admission de l’École et continuerons de militer pour une expansion de notre programme de médecine.

Le plus important est notre détermination à améliorer le soutien à notre population étudiante. Nous travaillons pour alléger le fardeau de la dette étudiante et améliorer l’accès aux études de médecine grâce au soutien direct de nouvelles bourses d’aide et d’études. En fin de compte, nous devons travailler pour réduire le stress financier et réduire la pression sur notre population étudiante en médecine.

Alors que nous allons de l’avant avec l’esprit ouvert et l’intention d’effectuer des changements durables et des améliorations, nous désirons avoir votre opinion. Dites-moi ce qu’à votre avis l’École devrait faire pour améliorer l’équité, la diversité et l’inclusion.

Merci, miigwetch, thank you, marsi,

Dre Sarita Verma
Doyenne et PDG
École de médecine du Nord de l’Ontario

Si vous avez des commentaires, envoyez-les à dean@nosm.ca et suivez-moi sur Twitter @ddsv3.

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L’EMNO dans les nouvelles

Avez-vous entendu que 17 % de la nouvelle classe de médecine se disent Autochones? Un record pour l’École. Pour en savoir davantage.


Retour sur le campus

À partir d’aujourd’hui (7 septembre), toutes les activités étudiantes sur le campus reprendront dans les édifices de l’École à Thunder Bay et à Sudbury. L’École exigera que la population étudiante, les chercheurs, le corps professoral, le personnel et les visiteurs qui ont l’intention d’accéder aux édifices de l’école de médecine sur les campus de Sudbury et de Thunder Bay soient pleinement vaccinés ou aient reçu leur première dose au 7 septembre et soient pleinement vaccinés le 7 octobre au plus tard. Ces exigences s’alignent sur les conseils des instances de santé publique et les directives gouvernementales, et concordent avec celles d’organismes du même type que l’EMNO. D’autres renseignements se trouvent à nosm.ca. Le retour sur le campus est guidé par les recommandations et les directives de Santé publique Sudbury et districts et du gouvernement de l’Ontario. Si le nombre de cas de COVID-19 augmente, il pourrait y avoir de nouvelles restrictions sur les activités sur le campus et le retour à l’apprentissage à distance.


Un temps pour réfléchir : Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

Le 30 septembre a récemment été proclamé Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Joignez-vous à nous pour un événement spécial le 29 septembre 2021 de 12 h à 14 h avec les conférenciers invités, les Drs Scott Hamilton et Kona Williams qui parleront des sépultures dans les pensionnats. Tous les membres de la communauté de l’EMNO sont invités à écouter, apprendre les impacts des pensionnats, y réfléchir et les comprendre à l’heure où nous empruntons le chemin de la réconciliation qui conduit à cette journée de réflexion. Isaac Murdoch, artiste et activiste anishinaabe, nous autorise une fois de plus à imprimer son motif sur des chandails. Cela est particulièrement significatif étant donné les rapports confirmés de sépultures dans plusieurs pensionnats, et d’autres découvertes à venir. Le chandail orange, qui dit « Bring the Children Home. It’s Time » (Ramener les enfants chez nous. C’est le temps) est maintenant en vente.



Conférence virtuelle de recherche sur la santé dans le Nord

L’inscription à la prochaine Conférence de recherche sur la santé dans le Norddébutera bientôt. Le conférencier principal, le DMohammed Shurrab, professeur adjoint à l’EMNO et cardiologue et électrophysiologue à Horizon Santé-Nord (HSN), parlera de la recherche cardiovasculaire utilisant des données administratives des services de santé dans le Nord de l’Ontario et de son incidence sur la qualité des soins et les résultats. Récemment nommé responsable de la recherche en santé cardiovasculaire de l’Institut de recherche d’HSN, le Dr Shurrab travaille avec ICES North pour intégrer l’enseignement, la recherche et les activités savantes afin d’améliorer la qualité des soins et les résultats dans le Nord de l’Ontario. Ses recherches se concentrent sur divers sujets cardiovasculaires liés aux battements de cœur irréguliers et à l’accident vasculaire cérébral, aux anticoagulants et à la crise cardiaque, surtout chez la population âgée.

Une étudiante de médecine de l’EMNO récipiendaire d’un prix national

L’étudiante de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) Danica Desjardins a reçu le Prix du Temple de la renommée médicale canadienne (TRMC) de 2021. Ce prix récompense les étudiantes et étudiants en deuxième année de médecine qui font preuve de persévérance, de collaboration et d’esprit d’entreprise. Les récipiendaires ont une expérience reconnue en leadership communautaire, des compétences supérieures en communication et un intérêt manifeste pour l’avancement des connaissances.

« Je suis très honorée et émue d’avoir été choisie comme lauréate de ce prix », a déclaré Danica. « Cette reconnaissance de mon potentiel à devenir un chef de file et une innovatrice dans le domaine de la santé au Canada — surtout de la part de membres du corps professoral de l’École que j’admire — revêt beaucoup d’importance pour moi. En outre, les réalisations, les idées et les passions des autres récipiendaires de ce prix sont plus qu’inspirantes et je suis flattée de faire partie de ce groupe ».

« Danica Desjardins est une étudiante de médecine qui a su nous inspirer, notamment par son engagement à l’égard de la diversité et de l’inclusion dans le domaine de la médecine et des soins de la santé », affirme la doyenne et PDG de l’École, la Dre Sarita Verma. « À titre de futur médecin, ses efforts à ce chapitre apporteront une réelle contribution, peu importe l’endroit où elle établira sa pratique ».

Danica est une étudiante de médecine francophone titulaire d’un baccalauréat en sciences de la santé de l’Université d’Ottawa et d’une maîtrise en santé publique de la Queen’s University, dans le cadre de laquelle elle s’est penchée sur le programme de santé publique à Arviat, au Nunavut. Elle a par la suite travaillé à la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada. C’est là qu’elle s’est intéressée aux soins en santé sexuelle et reproductive, et, précise Danica, qu’elle a rencontré des médecins, des infirmières, des sages-femmes et des chercheurs remarquables qui l’ont ultimement motivée à poursuivre sa carrière en médecine.

Danica, qui a récemment commencé sa troisième année et son externat communautaire polyvalent (Comprehensive Community Clerkship—CCC) à Hearst, en Ontario, explique qu’elle aime étudier en médecine parce que cela lui permet de rencontrer des gens de tous les milieux et d’être exposée à de nouvelles façons d’aborder les interactions entre la santé, la société et la politique publique.

« À l’École, on parle beaucoup de la responsabilité sociale et de notre rôle en tant que futurs médecins pour répondre aux besoins des communautés où nous travaillerons », ajoute Danica. « Je ne crois pas qu’il soit possible d’y arriver sans prendre en compte l’intérêt des patients. La diversité et l’inclusion dans les soins de santé, et notamment en ce qui concerne la communauté 2SLGBTQ+, sont des sujets qui me passionnent. En tant que médecin, je pourrai utiliser le prestige et le pouvoir que confère la profession pour promouvoir les soins de santé pour mes patients et je pourrai travailler avec eux afin qu’ils prennent en main ce rôle de promotion ».

Les récipiendaires du prix du Temple de la renommée médicale canadienne reçoivent un prix en espèces de 5 000 $ et une subvention de voyage pour assister à la cérémonie d’intronisation de 2022 à Ottawa, en Ontario, où ils auront l’occasion de rencontrer les lauréates et lauréats de ce prix et d’échanger avec des chefs de file du secteur de la santé de tout le pays.

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L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) est une école de médecine primée socialement responsable réputée pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées. Tout en mettant l’accent sur la diversité, l’inclusion et la promotion de l’équité dans le domaine de la santé, l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens et des communautés du Nord de l’Ontario pour former des professionnelles et professionnels de la santé qui exerceront dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies. Ses diplômées et diplômés, son corps professoral, sa population étudiante et son personnel sont des agents de changement qui dirigent la transformation du système de santé dans le Nord de l’Ontario. L’École a reçu le Prix international Charles Boelen pour la responsabilité sociale décerné par l’Association des facultés de médecine du Canada, ainsi que le prestigieux Prix ASPIRE qui récompense l’excellence internationale en responsabilité sociale et en formation médicale.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : news@nosm.ca

 

 

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