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La Dre Caitlyn Vlasschaert, membre de la promotion de 2019 de l’Université de l’EMNO, a reçu récemment le prix Emerging-Generation de l’American society of Clinician Investigators (ASCI). Ce prix récompense les médecins-scientifiques en phase préalable à l’enseignement qui s’engagent activement dans la recherche immersive et fournissent une expérience longitudinale de deux ans à vingt boursiers en début de carrière. La Dre Vlasschaert est la seule lauréate canadienne de ce prix très prisé.
La Dre Vlasschaert est stagiaire dans le programme des cliniciens-chercheurs de l’ASCI et effectue actuellement sa résidence en médecine interne et son Ph.D. en médecine translationnelle à la Queen’s University. Elle est titulaire d’une bourse de doctorat des Instituts de recherche en santé du Canada et a publié plus de 20 articles soumis à un comité de lecture, y compris 15 à titre de principale auteure. Elle désire devenir clinicienne-scientifique à l’intersection de la néphrologie et de la génétique.
L’Université de l’EMNO rend hommage au remarquable Dr Saint-Firmin Monestime, d’origine haïtienne et médecin francophone qui s’est installé à Mattawa (Ontario) en 1951 et en a fait un meilleur lieu où vivre.
Le Dr Monestime a étudié à l’École de médecine de l’Université d’Haïti et s’est spécialisé en médecine rurale sur laquelle il a écrit trois livres.
Avant son voyage au Canada, il était médecin d’État en Haïti et a vécu un moment terrible et sanglant de l’histoire antillaise. Le massacre des Haïtiens en 1937 en République dominicaine, aussi appelé le massacre du Persil, a fait des dizaines de milliers de morts. Fait incroyable, le Dr Monestime était le seul médecin en exercice dans la région. Son aide à ses compatriotes haïtiens lui a valu la Légion du mérite que lui a remise le président d’Haïti.
Il semble que ce soit le destin qui ait amené le Dr Monestime à Mattawa. Ayant quitté Haïti pour le Canada en 1945, il a dû repasser les examens de compétence, ce qu’il a fait à Montréal (Québec). Puis, en 1951, en route pour une autre vie à Timmins, il s’est arrêté avec un ami dans un restaurant à Mattawa où un habitant du coin l’a convaincu de demeurer.
Le Dr Monestime était non seulement médecin mais aussi, en tant que chef du Parti progressiste conservateur à Mattawa et maire de longue date de cette ville, il fut un fervent promoteur du foyer privé de soins infirmiers, l’Algonquin Nursing Home. Il est reconnu en fait, comme le premier maire noir du Canada.
Ce médecin a apporté des contributions tellement remarquables à la communauté que, selon ce rapport, « Toutes les entreprises et écoles ont fermé pour ses obsèques ».
Un article d’Andréanne Joly décrit le Dr Monestime et son héritage : « Son rire caractéristique et contagieux, sa joie de vivre, sa confiance, son talent de conteur, son grand sens de la justice et son apparence toujours soignée ont laissé une empreinte indélébile sur la communauté au confluent des rivières Mattawa et des Outaouais ».
La FDC Foundation versera la contrepartie de ce don, ce qui permettra de créer une dotation de 200 000 $
La population étudiante de l’Université de l’EMNO bénéficiera d’une aide financière grâce à la Bourse Nicolas Michael Farkouh, financée par la John Carl MacIsaac Foundation du Grand Sudbury.
Grâce au généreux don de 100 000 $ de cette fondation familiale et à la part versée par la FDC Foundation dans le cadre de son engagement à apporter la contrepartie des dons jusqu’à concurrence de 10 millions de dollars, il sera possible de créer une dotation de 200 000 $. Chaque année, la Bourse Nicolas Michael Farkouh aidera une étudiante ou un étudiant dans le besoin en lui allouant jusqu’à 5 000 $.
« Nous sommes reconnaissants à la John Carl MacIsaac Foundation d’investir dans la population étudiante de l’Université de l’EMNO, affirme la Dre Sarita Verma, rectrice, vice-chancelière et PDG de l’Université de l’EMNO. La meilleure façon de recruter de futurs médecins divers et motivés pour le Nord de l’Ontario est de les aider à payer leurs droits de scolarité. La Bourse Nicolas Michael Farkouh leur apportera une certaine paix d’esprit qui leur permettra de se concentrer sur leur formation. »
« Nick Farkouh a immigré au Canada en tant que réfugié palestinien en 1956, explique Andrew MacIsaac, fiduciaire de la John Carl MacIsaac Foundation. C’est un grand honneur de lui rendre hommage et de souligner les contributions qu’il a apportées toute sa vie à la communauté du Grand Sudbury. »
Comptable de formation, M. Farkouh a commencé sa carrière chez Denison Mines à Elliot Lake. Il a déménagé à Sudbury en 1967 pour entrer dans le MacIsaac Group of Companies. À titre de directeur financier des MacIsaac Industries, il a été fiduciaire fondateur de la John Carl MacIsaac Foundation. À sa retraite, il a siégé au conseil d’administration de l’Université Laurentienne et a contribué à inspirer et matérialiser les premières démarches pour établir l’École de médecine du Nord de l’Ontario, aujourd’hui l’Université de l’EMNO.
L’Université de l’EMNO s’acquitte de son mandat depuis 2005. Elle a formé 838 médecins, dont 65 sont Autochtones et 171 sont francophones. Plus de la moitié des diplômées et diplômés de l’EMNO sont restés dans le Nord de l’Ontario. L’Université de l’EMNO estime que, jusqu’à présent, une diplômée ou un diplômé a aidé environ 400 000 personnes.
L’Université de l’EMNO a entrepris la mission de recueillir les 50 premiers millions de dollars pour son Fonds de dotation étudiante. Renseignez-vous à ce sujet ici.
(Photo : Jennifer McGillivray, Dr Rayuda Koka, Nicolas Michael Farkouh, Andrew MacIsaac, et Joanne Musico.)
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L’Université de l’EMNO est la première université autonome de médecine du Canada et une des stratégies les plus réussies de formation de main-d’œuvre en santé dans le Nord de l’Ontario. Ce n’est pas uniquement un établissement de formation en médecine. Établie expressément pour répondre aux besoins du Nord de l’Ontario en matière de santé, en plus d’encourager l’accès équitable aux soins, elle contribue au développement économique de la région. L’Université de l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens du Nord de l’Ontario pour former des professionnels de la santé aptes à exercer dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies. Axée sur la diversité, l’inclusion et la défense des intérêts, l’Université de l’EMNO est un organisme primé socialement responsable réputé pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées faisant appel aux communautés.Pour obtenir d’autres renseignements, communiquer avec : news@nosm.ca