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L’EMNO reçoit ce prix pour la troisième année consécutive

Vendredi soir, la Société de la médecine rurale du Canada (SMRC) a décerné pour la troisième fois le Prix de la formation en médecine rurale à l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO). Le prix de cette année a été remis au programme d’une école de médecine du Canada dont le plus grand nombre de diplômés ont été jumelés à des programmes de médecine familiale rurale au cours du processus du Service canadien de jumelage des résidents (CaRMS) en 2011. Le doyen de l’EMNO, le Dr Roger Strasser, a accepté cet honneur au nom de l’école lors d’un dîner tenu par la SMRC à Whistler (Colombie Britannique).

En 2011, 44 p. 100 des diplômés en médecine de l’EMNO ont été jumelés à un programme de résidence en médecine familiale rurale. Après leurs études, beaucoup de médecins formés dans le Nord choisissent d’effectuer leur résidence dans des programmes de médecine familiale rurale plutôt que dans des milieux urbains.

« L’École de médecine du Nord de l’Ontario est vraiment honorée de recevoir le Prix de la formation en médecine rurale de la Société de la médecine rurale du Canada, a déclaré le Dr Roger Strasser, le doyen de l’EMNO. Recevoir cette distinction pour la troisième année consécutive montre que le modèle distinctif d’enseignement régionalisé faisant appel aux collectivités employé par l’EMNO fonctionne pour produire des médecins ayant une affinité pour la formation en médecine rurale. »

L’EMNO prépare maintenant la collation des grades de sa quatrième classe de médecins, dont la moitié a choisi d’effectuer sa résidence en médecine familiale rurale.

Pour obtenir d’autres signes de la réussite de l’EMNO, veuillez consulter le site www.nosm.ca/signsofsuccess .

Des étudiants de l’EMNO feront la promotion des carrières en santé dans des écoles secondaires de Thunder Bay

Au printemps, des étudiants en médecine de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) entreprendront un programme de liaison communautaire sous l’égide de l’Ontario Medical Student Association (OMSA), la section étudiante de l’Ontario Medical Association. Le programme, intitulé Altidude : Healthcare Mentoring, vise à encourager les élèves qui terminent leurs études secondaires à envisager sérieusement une carrière dans le domaine de la santé.

« Ce programme nous donne l’occasion de montrer aux jeunes de notre collectivité que nous avons nous aussi été à leur place et que leur rêve de devenir des professionnels de la santé est réalisable, explique Hilary Bohler, membre de l’équipe de liaison Altitude de Thunder Bay. C’est une expérience étonnante que d’aller dans une école secondaire et de dire aux jeunes élèves passionnés ce qu’il faut pour faire carrière dans la médecine, les soins infirmiers ou la physiothérapie. » Les autres membres de l’équipe, qui ont tous fréquenté une école secondaire à Thunder Bay, sont Kayla Berst, Valerie Nicholls, Stacey Tokar et Paul Benvenuto.

Les écoles secondaires qui recevront leur visite cette année sont : Hammarskjold High School, Superior Collegiate & Vocational Institute, Westgate Collegiate & Vocational Institute, Sir Winston Churchill Collegiate & Vocational Institute, École secondaire catholique de La Vérendrye, St. Patrick High School, et St. Ignatius High School.

Le doyen de l’EMNO, Roger Strasser, applaudit ces étudiants qui se lancent dans cette initiative importante : « En prenant le temps de parler aux élèves du secondaire à Thunder Bay, nos étudiants illustrent leur incroyable engagement envers l’amélioration de la santé de la population du Nord de l’Ontario. Cette démarche témoigne de leur volonté de faire quelque chose à leur tour pour la communauté et montre le type de médecins qu’ils seront ».

L’équipe de liaison Altitude de Thunder Bay accepte actuellement les demandes pour l’année scolaire 2012-2013. La date limite de présentation des demandes est le 1er juin 2012, et les élèves intéressés à une carrière dans le domaine de la santé sont invités à écrire à l’équipe à outreach@thunderbay.altitudementoring.ca .

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Lisa Kokanie
Agente des communications
(807) 766-7314
lisa.kokanie@nosm.ca

Le Conseil de la qualité des soins oncologiques de l’Ontario décerne son Prix de l’innovation à des membres du corps professoral de l’EMNO

Une étude sur la prévention du cancer menée par des membres du corps professoral de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) en partenariat avec dix collectivités des Premières nations du Nord-Ouest de l’Ontario a retenu l’attention du Conseil de la qualité des soins oncologiques de l’Ontario. Cette étude, intitulée Engaging First Nations Women in Cervical Cancer Screening : Assessing Factors Related to Screening and Uptake of Self-Sampling a valu à l’équipe le Prix de l’innovation de 2011 du Conseil. « Notre équipe a conçu une étude sur la prévention du cancer respectueuse de la culture avec ses partenaires des Premières nations. La reconnaissance de ce processus et de l’aspect scientifique de l’étude au niveau provincial est remarquable » a déclaré Marion Maar, Ph. D., membre du corps professoral de l’EMNO, anthropologue médicale et co-chercheuse principale de l’étude.

Mme Ingeborg Zehbe, Ph. D. (chercheuse principale et scientifique au Thunder Bay Regional Research Institute) explique que le cancer du col de l’utérus est le troisième des cancers les plus communs chez les Canadiennes âgées de 20 à 49 ans. Il est toujours lié au papillomavirus et il est possible de le prévenir en effectuant un dépistage régulièrement. Cependant, beaucoup de femmes autochtones n’ont pas de dépistage régulier, ce qui peut expliquer la prévalence plus importante de ce cancer dans cette population que chez les autres Canadiennes.

En particulier, l’étude vise à améliorer la sensibilisation au cancer du col de l’utérus, son lien avec le papillomavirus, et sa prévention par le dépistage en élaborant des campagnes et des ressources éducationnelles appropriées à la culture. Elle comprendra également un processus d’auto-échantillonnage et un test de dépistage du papillomavirus en remplacement du test Pap (Papanicolaou).

Amy Nahwegahbow, la coordonnatrice de l’étude et membre de la Première nation de Whitefish River, connaît fort bien les questions de santé des Premières nations : « L’étude permettra entre autre de mettre au point des méthodes et des approches holistiques de dépistage respectueuses de la culture qui inciteront davantage de femmes autochtones à effectuer le dépistage et entraîneront un meilleur pronostic pour celles qui risquent d’avoir un cancer du col de l’utérus ».

Résultats potentiels pour les populations autochtones

L’étude, qui devrait durer trois ans, bénéficie d’une subvention de fonctionnement de 594 505 $ des Instituts de recherche en santé du Canada. Mesdames Zehbe et Maar, Ph. D. mèneront l’étude avec les Drs Alberto Severini (University of Manitoba), Gina Ogilvie (British Columbia Centre for Disease Control) et Nicholas Escott (Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay) ainsi que Julian Little, Ph. D. (Université d’Ottawa), Ann Burchell, Ph. D. (Ontario HIV Treatment Network) et Helle Moeller, Ph. D. (Lakehead University).

Environ mille femmes autochtones du Nord-Ouest de l’Ontario âgées de 25 à 70 ans seront invitées à participer à l’étude. Un élément clé de cette étude est l’accent sur l’établissement de relations de confiance avec les communautés des Premières nations afin d’y réduire le fardeau du cancer du col de l’utérus. Les membres des Premières nations, en particulier les femmes, participeront à tous les processus de prise de décision. Ce travail facilitera la mise en œuvre d’un programme organisé de dépistage du cancer du col de l’utérus qui cadre avec les besoins culturels des femmes autochtones. Il guidera en outre la conception de vaccins prophylactiques précisément adaptés aux types de papillomavirus qui, selon des études connexes, prévalent réellement dans les Premières nations.

« Ces chercheurs mettent de l’avant de nouveaux programmes novateurs visant à réduire le risque de cancer et à améliorer les soins oncologiques, a déclaré le Dr Roger Strasser, doyen de l’EMNO. Le prix récompense des pratiques exemplaires qui améliorent la qualité et la valeur des programmes de soins en Ontario. Nous nous réjouissons que des chefs de file de notre région soient récompensés pour leurs précieuses contributions à l’amélioration de la santé des gens et des communautés du Nord de l’Ontario. »

NOSM University