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Le conseil de l’EMNO approuve le nouveau plan stratégique quinquennal

Le conseil de l’EMNO approuve le nouveau plan stratégique quinquennal

Lancement officiel en septembre 2015

Une réunion ordinaire du conseil d’administration de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) a eu lieu le mercredi 18 mars 2015 à la fois en ligne et par téléconférence.

Lors de cette réunion, le conseil a approuvé le plan stratégique 2015-2020 de l’École qui prend en compte les nombreux points de vue recueillis lors des consultations du personnel, du corps professoral, des organismes partenaires et de la communauté. L’équipe du projet de planification stratégique et le Comité consultatif sur la planification stratégique constitué de 28 membres (représentant diverses perspectives de la région) a supervisé le processus qui incluait des visites dans plus d’une cinquantaine de communautés rurales, éloignées, francophones et autochtones du Nord pour discuter des besoins courants de la population du Nord de l’Ontario en matière de santé. Les commentaires recueillis ont posé des jalons importants pour établir les priorités du plan stratégique 2015-2020 de l’EMNO.

Le lancement officiel du plan, intitulé « Dépasser l’extraordinaire ensemble » aura lieu en septembre, pour coïncider avec le début de la nouvelle année universitaire. L’automne marquera aussi le dixième anniversaire de l’ouverture de l’EMNO.

À cette réunion, le conseil a souhaité la bienvenue à Mme Moira McPherson, récemment nommée provost et vice-rectrice à l’enseignement à la Lakehead University, à titre de vice-présidente du conseil.

Le conseil a reçu les rapports de ses comités des finances, de la vérification et de la gestion des risques, exécutif, et de la gouvernance, ainsi que les rapports du Conseil de l’enseignement, du Groupe consultatif autochtone et du Groupe consultatif francophone.

Un article publié récemment « The economic contribution of the Northern Ontario School of Medicine to communities participating in distributed medical education » (la contribution économique de l’École de médecine du Nord de l’Ontario aux communautés qui participent à la formation en médecine régionalisée) a été distribué pour information au conseil et se trouve ici.

Le conseil a examiné le rapport financier de la période se terminant le 31 janvier 2015.

La prochaine réunion du conseil d’administration est la réunion annuelle en personne prévue pour les 7 et 8 mai 2015 à Kenora (Ontario).

Consultez notre site Web, www.nosm.ca pour avoir la liste complète des membres du conseil.

Renseignements :

news@nosm.ca

 

L’EMNO cherche des membres pour le Groupe consultatif francophone

L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) cherche trois (3) bénévoles pour siéger au Groupe consultatif francophone (GCF) : un précepteur ou une préceptrice de clinique d’une région rurale du Nord de l’Ontario; une personne membre de la communauté francophone du Nord-Est de l’Ontario; une personne membre de la communauté francophone du Nord-Ouest de l’Ontario.

Le Groupe consultatif francophone fait partie intégrante de l’EMNO. C’est un comité multidisciplinaire qui conseille le doyen concernant toutes les initiatives touchant la santé, la recherche, l’éducation et l’administration en ce qui a trait aux francophones. C’est un important mécanisme permettant aux communautés francophones du Nord d’avoir leur mot à dire sur les activités et les priorités de l’École.

Les membres bénévoles du GCF ont un mandat de trois ans et :

  • offrent des perspectives, des orientations et des conseils au doyen.
  • contribuent à la réalisation du mandat d’imputabilité sociale de l’EMNO envers les personnes et les communautés qu’elle sert.
  • veillent à ce que les intérêts des francophones soient précisément pris en compte dans l’orientation de l’École.
  • surveillent et évaluent la mise en œuvre du plan stratégique du GCF.
  • assistent aux réunions bimestrielles du GCF.

Les personnes intéressées doivent présenter une lettre de couverture, leur curriculum vitae et une recommandation écrite, et expliquer pourquoi elles pensent être qualifiées pour siéger au GCF.

Les candidatures, les demandes de renseignements et les expressions d’intérêts doivent être transmises à :

Danielle Barbeau-Rodrigue
Directrice, Affaires francophones
Tél. : 705-662-7291
Courriel : dbarbeaurodrigue@nosm.ca

L’échéance pour présenter les candidatures est le vendredi 20 mars 2015.

Pour les demandes de renseignements ayant trait aux postes, veuillez communiquer avec :

Danielle Barbeau-Rodrigue
Directrice, Affaires francophones
Tél. : 705-662-7291
Courriel : dbarbeaurodrigue@nosm.ca

Des chercheurs de l’EMNO reçoivent 100 000 $ pour une étude sur l’immunisation

De nouvelles recherches visent à prévenir des infections graves chez les personnes souffrant de néphropathies chroniques

Un membre de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) dirige une équipe de chercheurs en vue de trouver une stratégie optimale pour prévenir les infections pneumococciques graves chez les Autochtones souffrant de maladies chroniques du rein. Cette étude bénéficiera d’une subvention de 100 086 $ de Pfizer.

Marina Ulanova, Ph. D., professeure d’immunologie à l’EMNO et chercheuse principale, dirige une équipe de recherche en collaboration avec le Dr William McCready, professeur de médecine interne à l’EMNO et médecin-chef au Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay (CRSSTB).

Les infections pneumococciques sont particulièrement communes chez les personnes souffrant de néphropathies graves. Ce type d’infection peut provoquer une pneumonie, un empoisonnement du sang (septicémie) ou, plus rarement, une méningite. « Afin de prévenir ces troubles graves, toute personne atteinte d’une néphropathie devrait être immunisée contre l’infection pneumococcique, indique la Pre Ulanova. Cependant, même après la vaccination, certaines personnes demeurent vulnérables. Le vaccin actuel, Pneumovax®, est très efficace chez les personnes ayant un système immunitaire normal mais pas chez celles dont le système immunitaire est affaibli, comme celles qui ont une maladie grave du rein. »

« Ce trouble sérieux découle souvent du diabète. Chez les diabétiques, la fonction rénale décline graduellement jusqu’à provoquer une néphropathie, explique la Pre Ulanova. Les personnes souffrant de maladie grave du rein doivent être en hémodialyse ou en dialyse péritonéale et finissent par avoir besoin d’une greffe de rein. Cette maladie affaiblit le système immunitaire des patients et les rend ainsi vulnérables aux infections. »

Un nouveau vaccin plus efficace, appelé Prevnar13®, nouvellement arrivé sur le marché, figure déjà parmi les vaccins habituels administrés aux enfants dès l’âge de deux mois, et sert aussi à immuniser les adultes séropositifs et les receveurs de greffe de moelle osseuse. L’Agence de la santé publique du Canada l’a récemment approuvé pour les adultes souffrant de néphropathie chronique, mais des recommandations précises n’ont pas encore été formulées.

Afin de déterminer la stratégie optimale de vaccination, l’équipe de recherche de la Pre Ulanova a récemment entrepris un essai clinique de ce vaccin chez les patients atteints de néphropathie chronique qui font appel aux Services de soins rénaux du CRSSTB.

Son but est de concevoir le meilleur protocole possible de prévention des infections pneumococciques chez cette population vulnérable. Étant donné que presque la moitié des patients des Services de soins rénaux sont autochtones, l’équipe de recherche fait particulièrement attention à l’efficacité de ce vaccin chez les personnes de cette origine.

Les études menées chez les populations autochtones ailleurs que dans le Nord de l’Ontario, comme chez les Navajos et les Autochtones d’Alaska, ont montré des taux d’infection pneumococcique de trois à cinq fois supérieurs à ceux de la population américaine en général. Un point important est que chez les Navajos, la néphropathie chronique est un facteur important de risque d’infection pneumococcique. Même si les raisons précises des taux accrus d’infection chez les peuples autochtones d’Amérique du Nord demeurent floues, la stratégie de vaccination doit tenir compte des besoins des peuples autochtones.

Pendant l’essai clinique, tout en surveillant la réponse immunitaire des participants à l’essai du Prevnar13®, l’équipe de recherche de la Pre Ulanova examinera l’origine ethnique des patients : « Il est possible qu’une adaptation du protocole d’immunisation soit nécessaire afin que tout le monde reçoive la protection appropriée. Nous sommes convaincus que notre étude donnera lieu à une stratégie optimale de prévention d’infections graves chez les Autochtones souffrant de néphropathie chronique ».

NOSM University