Faire un don!

L’EMNO annonce la nomination de deux cadres supérieurs

Nouveaux doyens associés de la recherche et la formation médicale de premier cycle

L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) a le plaisir d’annoncer la nomination de Mme Penny Moody-Corbett, Ph. D., comme doyenne associée de la recherche et doyenne associée principale du campus Ouest, et du Dr David Musson à titre de doyen associé de la formation médicale de premier cycle. Ces deux cadres supérieurs seront établis à Thunder Bay (Ontario).

« Nous accueillons avec joie Mme Moody-Corbett et le Dr Musson à l’École de médecine du Nord de l’Ontario, a déclaré le Dr Roger Strasser, doyen de l’EMNO. Ils possèdent tous les deux des valeurs, des intérêts scientifiques et de l’expérience qui apportent un complément à la vision de Formation et recherche novatrices pour l’amélioration de la santé dans le Nord. Je me réjouis d’avance de travailler avec eux pour améliorer la santé des gens et des communautés du Nord de l’Ontario, et je leur souhaite le plus grand succès dans leurs nouvelles fonctions. »

Les thèmes de la neuvième Conférence annuelle de recherche sur la santé dans le Nord touchent la santé de la population ontarienne

Les 6 et 7 juin 2014, l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) a tenu sa neuvième conférence annuelle de recherche sur la santé dans le Nord dans la salle Josias Fiddler du Sioux Lookout Meno Ya Win Health Centre (SLMHC) à Sioux Lookout (Ontario). Les participants ont été accueillis par des représentants du SLMHC, de la Sioux Lookout First Nation Health Authority et de la Première Nation du Lac Seul.

« L’École de médecine du Nord de l’Ontario a organisé la Conférence de recherche sur la santé dans le Nord pour la première fois à Sioux Lookout, une des nombreuses villes qui apportent un soutien essentiel à l’École en accueillant des étudiants en médecine, des résidents et des stagiaires en diététique dans leurs hôpitaux locaux, leurs centres de santé et leurs cabinets de médecine familiale, a déclaré le Dr Roger Strasser, le doyen de l’EMNO. Nous sommes heureux de mettre à contribution des professionnels de la santé, des chercheurs et des étudiants locaux sur des sujets qui concernent les gens et les communautés du Nord de l’Ontario alors que nous travaillons pour réaliser la vision de l’École qu’est la formation et la recherche novatrices pour l’amélioration de la santé dans le Nord. »

Points saillants de la conference

  • Le Dr Michael Schull, président et directeur général de l’Institute for Clinical Evaluative Sciences (ICES) à Toronto, et Saba Khan, épidémiologiste à l’ICES, ont prononcé la première conférence principale portant sur les nouvelles possibilités de travail avec les données sur la santé des Autochtones à l’ICES. Le Dr Donald Redelmeier, scientifique principal et directeur à l’ICES a ensuite fait un exposé sur la grossesse et le risque d’accident de la route.
  • Les bureaux des admissions, des affaires autochtones et francophones avaient organisé une séance spéciale pour les élèves du secondaire de Sioux Lookout afin qu’ils obtiennent des renseignements sur la recherche sur la santé.  Ils ont eu l’occasion d’échanger avec un chercheur de l’EMNO, d’apprendre au sujet des carrières en santé d’une ancienne étudiante autochtone de l’EMNO qui est maintenant médecin en exercice, de prendre connaissance du programme de médecine d’une étudiante de l’EMNO et de la façon de se préparer pour présenter une demande d’admission à l’EMNO. Des présentations orales et par affiches étaient également au programme. Les élèves ont dit que la participation à cette séance a éveillé leur intérêt pour des carrières en santé et en recherche. Ils ont en particulier apprécié l’entretien avec une diplômée autochtone de l’EMNO qui exerce maintenant dans le Nord.
  • Les participants à la conférence ont écouté des présentations de membres d’un vaste éventail d’organismes, notamment de chercheurs de l’EMNO; des universités du Nord, y  compris l’Université Laurentienne, la Lakehead University et l’Algoma University; du Centre de recherche en santé dans les milieux ruraux et du Nord; d’organismes partenaires et d’hôpitaux de Thunder Bay et de Sudbury. Les exposés d’anciens et d’actuels étudiants de l’EMNO ont été particulièrement intéressants.
  • Cette année, les délégués à la conférence ont été invités à un dîner communautaire dans la Première Nation du Lac Seul. Après le repas de riz sauvage, poisson et orignal, le chef Clifford Bull a souhaité la bienvenue aux participants et a remis au doyen de l’EMNO, le Dr Roger Strasser, un tableau commémorant cette visite. Le tableau ornera l’édifice de l’école de médecine sur le campus de la Lakehead University.

« La Conférence de recherche sur la santé dans le Nord a été spectaculaire et a constitué une vraie tribune où les chercheurs, le personnel et les étudiants du Nord ont pu traiter des sujets pertinents pour le Nord, a dit le Greg Ross, Ph. D., doyen associé à la recherche à l’EMNO. Nos conférenciers principaux et les présentateurs en plénière étaient brillants, ce qui a déclenché le débat et permis à des chercheurs aux points de vue semblables d’établir des liens. »

La prochaine Conférence de recherche sur la santé dans le Nord aura lieu à Timmins au printemps 2015.

Des chercheurs de l’EMNO conçoivent un nouveau vaccin

La professeure Marina Ulanova, Ph. D., chercheuse et professeure agrégée à l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) et ses collègues ont franchi des étapes importantes dans la mise au point d’un vaccin contre Haemophilus Influenza de type A (HIA), une bactérie pathogène invasive responsable d’infections graves qui peuvent provoquer un handicap permanent, des lésions cérébrales et la surdité. Ce travail est mené en collaboration avec le Conseil national de recherches du Canada à Ottawa et le Laboratoire national de microbiologie à Winnipeg.

« Le Nord-Ouest de l’Ontario affiche le plus grand nombre de cas d’Haemophilus Influenza de type A après l’Arctique canadien, indique la Pre Ulanova. En plus, nous avons découvert que cette infection est beaucoup plus fréquente chez les Premières Nations que dans le reste de la population du Nord-Ouest de l’Ontario. »

« L’histoire révèle qu’il existe de nombreux exemples de recherches scientifiques contraires à l’éthique menées sur des membres des Premières Nations, explique le M. Eli Nix, Ph. D., chercheur-boursier postdoctoral à l’EMNO. C’est pourquoi beaucoup hésitent à participer à des recherches aujourd’hui. Nous travaillons avec des collectivités, des membres de conseil dans des portefeuilles de la santé, des instances tribales de la santé et des centres régionaux de santé pour veiller à ce que nos recherches englobent tout le monde et soient menées en collaboration, et afin d’établir des relations à long terme. Nous tenons à ce que nos recherches soient menées dans le respect de la culture et de manière appropriée. »

« Nous avons constaté que les membres des Premières Nations ont des anticorps plus puissants que les autres personnes, ajoute M. Nix. Nos travaux reposent sur l’hypothèse actuelle que la bactérie est davantage présente dans les Premières Nations, ce qui renforce le système immunitaire des personnes en bonne santé mais peut augmenter le taux d’infection chez celles dont le système immunitaire est affaibli. »

En plus de forger des partenariats avec de nombreuses collectivités des Premières Nations de tout le Nord de l’Ontario, Pre Ulanova et M. Nix travaillent avec les centres de contrôle et de prévention des maladies des États Unis. L’intérêt de ces centres pour le projet découle des taux élevés d’HIA en Alaska. Même si l’étude de ces deux chercheurs se concentre principalement sur le Nord-Ouest de l’Ontario, ils ont l’intention d’en élargir la portée pour inclure d’autres parties de la province afin de comprendre pourquoi ces infections surviennent surtout dans le Nord-Ouest.

« Notre plus grande question concerne l’épidémiologie de cette infection dans d’autres régions du Nord de l’Ontario, dit la Pre Ulanova. Nous savons qu’au Canada, l’infection prévaut beaucoup plus dans les régions nordiques que dans le sud. Nous planifions d’élargir nos recherches afin d’obtenir des données précises pour déterminer comment et pourquoi la bactérie est plus présente dans le nord. »

« La mise au point d’un vaccin contre Haemophilus Influenza de type A pourrait améliorer grandement les résultats pour la santé en protégeant les patients contre un agent pathogène néfaste, affirme le Dr Roger Strasser, le doyen de l’EMNO. Je félicite la Pr Ulanova et M. Nix et les membres de leur équipe de recherche d’entreprendre une étude importante qui a des incidences sur la santé de leurs concitoyens du Nord de l’Ontario. »

La Pre Marina Ulanova fera une présentation sur cette étude et la conception du vaccin lors de la neuvième Conférence annuelle sur la recherche en santé dans le Nord (CRSN) organisée à Sioux Lookout en collaboration avec le Sioux Lookout Meno Ya Win Health Centre les 6 et 7 juin 2014.

NOSM University