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Une professeure de l’EMNO participe à une collaboration internationale sur la formation médicale afin d’améliorer la santé des Autochtones

Des chercheurs canadiens, australiens et néo zélandais s’allient pour explorer des questions de santé

L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) a le plaisir d’annoncer la participation de Kristen Jacklin, Ph. D. à une nouvelle grande collaboration internationale visant à améliorer le traitement des maladies chroniques chez les patients autochtones.

Les scientifiques exploreront les similitudes entre les peuples autochtones et les questions de santé. Ils examineront notamment le diabète et sa prévalence dans les communautés autochtones dans le but d’améliorer la santé dans ces populations.

Mme Jacklin, co-chercheuse principale, estime que cette étude pourrait être bénéfique pour les Autochtones du Nord de l’Ontario souffrant de diabète. Elle souligne que même si des recherches menées dans cette région évaluent le degré de soins prodigués aux Autochtones, il n’en existe aucune aussi poussée que celle-ci qui a pour but d’améliorer les résultats en matière de diabète en fournissant des soins cliniques appropriés et respectueux de la culture.

L’EMNO se joint à trois universités du pays (University of Calgary, Queen’s University et University of British Columbia) pour constituer l’équipe canadienne participant à cette étude échelonnée sur cinq ans qui est intitulée : « Educating for equity : Exploring how health professionnal education can reduce disparities in chronic disease care and improve outcomes for Indigenous populations ».

Selon l’autre co-chercheur principal, le Dr Lindsay Crowshoe de l’University of Calgary, le fardeau des maladies chroniques dans les peuples autochtones des trois pays est plus lourd que chez leurs homologues non autochtones. La raison peut être en partie l’accès limité aux soins de haute qualité. Cette étude a pour but de faire mieux comprendre les conséquences des différences dans la prise de décision clinique, les communications et l’intervention auprès des patients et des familles sur les résultats pour la santé des patients autochtones.

L’étude est subventionnée par l’International Collaborative Indigenous Health Research Program, créé et financé par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le Health Research Council of New Zealand et le National Health and Medical Research Council of Australia.

Les IRSC verseront la contribution canadienne qui se chiffre à 1,25 million de dollars. « Je suis très heureux que des chercheurs de quatre universités canadiennes se soient alliés à des collègues australiens et néo-zélandais pour se pencher sur la question de la formation des cliniciens de manière aussi vaste et en insistant sur la culture, a déclaré M. Malcom King, Ph. D., directeur scientifique à l’Institut de la santé des Autochtones (ISA) des IRSC. Par l’entremise de l’ISA, les IRSC sont déterminés à travailler avec les peuples autochtones pour créer les outils nécessaires pour répondre à leurs problèmes de santé uniques ».

Les autres principaux chercheurs canadiens sont les Drs Michael Green (Queen’s University), Betty Calam, Kendall Ho et Mme Leah Walker (University of British Columbia).

M. Rhys Jones, Ph. D., de l’University of Auckland, et la professeure Helen Milroy de l’University of Western Australia s’occuperont des aspects internationaux de l’étude. Chaque pays explorera un aspect différent de la formation médicale, et les équipes se réuniront régulièrement au cours des cinq prochaines années pour partager leur expertise et comparer le financement dans les pays.

Depuis dix ans, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) contribuent à l’amélioration de la santé des Canadiens et des soins qui leur sont offerts. À titre d’organisme du gouvernement du Canada chargé d’investir dans la recherche en santé, les IRSC aident à la création de données probantes qui permettent d’améliorer les traitements, la prévention et les diagnostics, et qui mènent à de nouveaux produits et services, ainsi qu’à un système de santé renforcé et axé sur le patient. Formés de 13 instituts reconnus à l’échelle internationale, les IRSC soutiennent plus de 13 000 chercheurs et stagiaires en santé dans tout le Canada.

Le RLISS de Simcoe Nord Muskoka collabore avec l’École de médecine du Nord de l’Ontario

Le Dr Roger Strasser, doyen, École de médecine du Nord de l’Ontario, et Bernie Blais, directeur général, Réseau local d’intégration des services de santé (RLISS) de Simcoe Nord Muskoka, sont ravis d’annoncer la signature d’une entente de partenariat de collaboration entre les deux organismes.

« L’École de médecine du Nord de l’Ontario est ravie de s’associer au RLISS de Simcoe Nord Muskoka », déclare le Dr Strasser. « Ce partenariat de collaboration renforcera notre approche communautaire et appuiera les priorités du Plan stratégique de l’EMNO pour 2010 2015, lequel énonce la vision suivante : Formation et recherche novatrices pour l’amélioration de la santé dans le Nord. »

Un enseignement postsecondaire plus solide, un accès accru aux services médicaux dans la collectivité et un système de santé viable pour les résidents de Simcoe Nord Muskoka sont les objectifs stratégiques clés de cette collaboration.

« Les ressources humaines en santé sont et continueront d’être un enjeu de taille pour notre RLISS. Travaillant de concert avec l’EMNO, nous chercherons à encourager nos résidents à envisager une carrière dans le secteur de la santé et à s’intéresser aux perspectives que l’EMNO peut offrir. Nous prévoyons un partenariat réussi qui procurera des avantages aux résidents de Simcoe Nord Muskoka », affirme Bernie Blais.

La collaboration pourrait inclure des recherches sur l’utilisation de pratiques exemplaires en matière de prestation des services de santé, la planification des ressources humaines en santé, la satisfaction des besoins des Autochtones, des Francophones et des populations rurales, la formation et le perfectionnement professionnel des fournisseurs de services de santé et des collectivités et le partage de compétences et de savoir faire pour assurer que les deux organismes s’acquittent de leurs mandats respectifs.

Un comité mixte des relations RLISS SNM-EMNO sera mis sur pied pour surveiller et coordonner régulièrement l’initiative.

FAITS EN BREF

  •  Le RLISS de Simcoe Nord Muskoka est un des 14 RLISS provinciaux qui planifient, intègrent et financent les services de santé locaux.
  •  Les RLISS administrent la moitié de l’enveloppe de 46 milliards de dollars du système de santé.
  •  L’École de médecine du Nord de l’Ontario est une initiative conjointe de l’Université Lakehead et l’Université Laurentienne.
  •  Lors de sa fondation en 2005, l’EMNO est devenue la première école de médecine établie au Canada en plus de 30 ans et la première qui relève de deux universités.

POUR EN SAVOIR PLUS

Pour plus de renseignements sur le RLISS de Simcoe Nord Muskoka et l’École de médecine du Nord de l’Ontario, prière de parcourir les sites Web à www.nsmlhin.on.ca et www.nosm.ca.

Le nouveau plan stratégique de l’EMNO trace la voie de la formation et de la recherche novatrices pour l’amélioration de la santé dans le Nord

Le mardi 22 juin 2010, l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) a lancé son nouveau plan stratégique qui guidera son cheminement de 2010 à 2015. Depuis sa création il y a cinq ans, l’EMNO a accumulé de nombreux accomplissements. Ce deuxième plan repose sur ces succès et contient des priorités bien établies ainsi qu’une vision et une mission clairement articulées.

La nouvelle vision de l’EMNO, Formation et recherche novatrices pour l’amélioration de la santé dans le Nord, est appuyée par une mission qui rehaussera son mandat qui consiste à former des médecins et des professionnels de la santé chevronnés, et qui renforcera sa réputation internationale de chef de file dans l’enseignement et la recherche régionalisés axés sur l’apprentissage et sur la participation des collectivités.

Le nouveau plan contient cinq grandes priorités qui permettront à l’école de réaliser ses nouvelles vision et mission :

Améliorer le programme d’enseignement de l’EMNO

L’EMNO élargira son modèle de formation et d’apprentissage régionalisés et assurera l’intégration et l’équilibre permanents de l’apprentissage clinique multidisciplinaire dans les programmes de premier cycle, postdoctoraux et des professionnels de la santé de l’EMNO. Cet accent permettra aux diplômés de l’EMNO de s’intégrer facilement dans les milieux de soins communautaires qui ont adopté des approches concertées axées sur le patient.

Renforcer les initiatives de recherche de l’EMNO

L’école s’efforcera de développer son programme de recherche, qui s’aligne sur son modèle d’enseignement régionalisé, et continuera d’élargir l’expérience de ses étudiants, de son corps professoral et de son personnel. Ces activités de recherche respectent les attributs culturels uniques des communautés autochtones, francophones et autres de l’EMNO.

Développer l’environnement d’apprentissage de l’EMNO

L’EMNO continuera de mettre l’accent sur un environnement d’apprentissage stimulant adapté aux besoins de tous ses intervenants, y compris, les étudiants et les résidents, le personnel, le corps professoral, les médecins et les professionnels de la santé.

Encourager d’excellentes relations avec le corps professoral

Le modèle de fonctionnement de l’EMNO englobe une série unique de défis concernant le recrutement et la fidélisation de professeurs à plein temps, à temps partiel et à contrat. L’école élaborera des approches novatrices de relations avec le corps professoral afin d’assurer la durabilité de son modèle.

Améliorer la collaboration et les communications avec les partenaires communautaires

Le modèle d’enseignement régionalisé de l’EMNO repose beaucoup sur le soutien et la participation de collectivités et de groupes d’intervenants clés. L’EMNO continuera d’améliorer les outils de communication qui appuient le développement de ces partenariats communautaires.

Le doyen de l’EMNO, le Dr Roger Strasser, a souligné l’immense travail accompli par le Comité directeur de la planification stratégique et des nombreux collaborateurs : « Le nouveau plan stratégique est le fruit d’une année complète de collaboration et de consultations avec le corps professoral, le personnel et le conseil d’administration de l’EMNO, ainsi qu’avec des intervenants de tout le Nord. L’EMNO a franchi l’étape d’organisme en phase de démarrage pour devenir une école de médecine pleinement opérationnelle, et il est par conséquent approprié et opportun qu’un nouveau plan stratégique guide la prochaine phase de son évolution ».

Le plan quinquennal repose sur les principes fondamentaux de l’EMNO qui concordent avec l’évolution de la formation en médecine.

La version intégrale du plan stratégique de l’EMNO 2010 2015 se trouve à www.nosm.ca/strategicplan.

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