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Stages au choix

Dans chaque numéro de Passages du Nord, des personnes lèvent le voile sur les « coulisses » de l’École de médecine du Nord de l’Ontario. Ce numéro met en vedette deux membres de l’Unité de planification des stages qui indiquent comment elles facilitent les stages cliniques des étudiants de l’EMNO et communiquent avec les parties concernées communautaires.

Pouvez-vous décrire votre rôle et nous dire depuis combien de temps vous êtes à l’École?

ERElise Rheaume (ER) : Je suis à l’EMNO depuis dix ans et je coordonne les placements des étudiants depuis environ sept ans. Mon rôle de coordonnatrice des stages cliniques consiste à faciliter les stages cliniques dans le Nord pour des résidents canadiens d’autres universités et les stages de base des étudiants en troisième année de médecine. Je communique avec des parties concernées des communautés, des précepteurs et d’autres personnes engagées dans l’organisation des stages cliniques. Je participe également au recrutement des étudiants pour le Programme de stages au choix dans le Nord de l’Ontario.

TBTammy Blouin (TB) : Je suis à l’EMNO depuis presque 12 ans mais à ce poste depuis octobre 2014. À titre de coordonnatrice des stages cliniques pour les stages au choix des étudiants de l’EMNO), je coordonne l’établissement des calendriers de stages cliniques au premier cycle et au cycle postdoctoral dans le Nord de l’Ontario.

Quelle est la partie la plus gratifiante de votre travail?

TB : La partie la plus gratifiante de mon travail est le soutien aux étudiants et à l’équipe de planification des stages cliniques de l’EMNO. J’assure la liaison entre les étudiants et les divers professionnels et groupes de soins de santé qui appuient les étudiants. Cette tâche est essentielle en raison de l’environnement d’apprentissage clinique changeant.

ER : Un des aspects les plus gratifiants de mon travail est d’entendre les étudiants dire après leurs stages qu’ils ont eu une magnifique expérience dans une de nos communautés et qu’ils recommanderaient l’EMNO à leurs paires.

 

En quoi est-ce que votre travail dans le domaine des stages au choix sert la mission et la vision de l’École?

ER : Le travail de l’Unité de planification des stages sert la vision et la mission de l’EMNO en apportant aux étudiants de l’expérience clinique pratique dans des communautés rurales, de petites communautés urbaines et des communautés insuffisamment desservies où ils côtoient des membres du corps professoral bien renseignés et rencontrent des patients autochtones et francophones.

TB : L’École met l’accent sur la responsabilité sociale et je pense que dans le cadre de notre mission, nous devons nous préoccuper des étudiants qui entreprennent des stages au choix. Ces stages au premier cycle les aident à déterminer les domaines qui les intéressent ou une spécialité potentielle. Ils facilitent aussi la transition vers l’exercice dans des communautés du Nord, de petite taille, rurales et insuffisamment desservies après la résidence.

 

Quel est l’aspect le plus intéressant de votre travail avec les étudiants?

ER : Voir un étudiant d’une autre université effectuer des stages au choix au premier cycle et aux cycles supérieurs puis devenir membre du corps professoral de l’EMNO dans une de nos communautés est une belle expérience pour moi.

 

À votre avis, quelle est l’incidence des étudiants de l’EMNO dans les communautés du Nord?

TB : Au fil de leur passage dans la grande gamme de stages au choix, les étudiants établissent des relations positives avec le personnel des hôpitaux et le corps professoral dans les communautés, ce qui augmente la probabilité qu’ils demeurent dans le Nord après leur résidence, et aide aussi à améliorer la capacité et à renforcer la main-d’œuvre en santé dans le Nord de l’Ontario. Les stages aident les étudiants à bien comprendre les milieux ruraux et les besoins médicaux dans les communautés du Nord, ce qui leur permet en bout de ligne de bien soigner leurs patients.

Lisez d’autres histoires comme celle-ci dans le dernière édition de Passages du Nord.

Un lieu pour respirer

Promotion du bien-être des étudiants en médecine à l’école de médecine du nord de l’Ontario

Deux nouvelles salles de bien-être à l’EMNO aident à soulager le stress quotidien des études et de la vie de famille. « La médecine apporte des récompenses mais aussi des risques professionnels, a affirmé Cathy Schroeder, agente principale des affaires étudiantes à l’EMNO. Les étudiants peuvent avoir traité ou vu des choses bouleversantes, ou être épuisés par la combinaison des études, du travail clinique et du bénévolat. » Cela inclut l’épuisement, la dépression et l’anxiété.

Mme Schroeder explique que les salles font partie de la stratégie de l’Unité des affaires étudiantes visant à promouvoir la santé et le bienêtre généraux chez les étudiants en médecine. « Il est vraiment important d’avoir un local dédié au bien-être des étudiants, a-t-elle ajouté. Un travail qui consiste à prendre soin des autres peut-être moralement épuisant et très difficile mentalement. Le domaine de la médecine dans son ensemble est confronté à ce problème et nous voulons montrer aux étudiants qu’il est normal de parler du bien-être personnel et de la santé mentale. Ils doivent prendre soin d’eux et de leurs collègues. »

Les deux édifices de l’EMNO comptent une salle de bien-être. Ce sont des bureaux existants qui ont été convertis grâce à un don généreux à l’École. Les deux salles contiennent un fauteuil inclinable qui peut être isolé par un rideau, ainsi qu’une petite table et des chaises, un téléphone, un réfrigérateur et un espace où faire du yoga ou méditer. Elles offrent aussi un lieu confortable pour allaiter. « Nous avons eu plusieurs de nos étudiantes qui allaitent leur bébé. Nous nous réjouissons que les salles de bien-être offrent un lieu confortable où tirer le lait ou allaiter sur le campus, a dit Mme Schroeder.

Le bien-être est un vaste principe et nous voulons adopter une approche englobante afin que ces salles répondent à un grand éventail de besoins. » Clare Shields, la bienfaitrice qui a financé les deux salles, voulait mettre l’accent sur le bien-être car c’est un aspect négligé chez les étudiants en médecine et des autres professions de la santé : « En médecine, nous avons tendance à nous concentrer sur le patient et sur sa guérison et à lui offrir le soutien dont il a besoin, mais nous n’offrons habituellement pas le même soutien à nos collègues » a-t-elle expliqué. Ancienne infirmière dont le mari maintenant décédé était médecin dans la région de Sudbury, Mme Shields a constaté par elle-même tout au long de sa carrière et de son mariage le peu de soutien qui existait pour les professionnels de la santé en proie au stress professionnel. « J’espère que les étudiants verront dans ces salles un lieu où ils peuvent prendre du recul quand ils se sentent dépassés, et y trouveront les outils nécessaires pour faire face sainement au stress que connaît un fournisseur de soins et étudiant. »

À son avis, le soutien à la santé mentale et au bien-être général des professionnels de la santé est aussi une contribution à la communauté : « En fin de compte, si les médecins et les autres fournisseurs de soins sont en bonne santé, ils peuvent prodiguer de meilleurs soins à leurs patients. »

Lisez d’autres histoires comme celle-ci dans le dernière édition de Passages du Nord.

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