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« Quels sont les aspects positifs
de nos relations et comment en créer davantage? »

Noojamadaa : Aider à forger des relations saines avec les communautés anishnawbeks.

Marion Maar, professeure agrégée d’anthropologie médicale à l’EMNO, s’est alliée à des communautés des Premières Nations de l’île Manitoulin et à Beaudin Bennett, titulaire d’une maîtrise en relations avec les Autochtones de l’Université Laurentienne, pour créer Noojamadaa, une exposition photographique éducative sur les relations saines dans les familles et les communautés des Premières Nations.

Avant d’arriver à l’EMNO, Mme Maar a été chercheuse pendant huit ans au Aboriginal Health Access Centre sur l’île Manitoulin. En raison de ses relations de longue date avec les communautés, elle a été sollicitée pour participer à une étude en milieu communautaire sur la violence conjugale.

L’étude a montré que les femmes autochtones sont davantage victimes de violence conjugale que les femmes non autochtones, que cette violence a d’importantes conséquences sociales et sur leur santé, et que de nombreux fournisseurs de soins primaires doivent se renseigner davantage sur le rôle qu’ils devraient jouer à cet égard.

Certains buts de l’étude sont de comprendre le contexte de la violence conjugale et le rôle des fournisseurs de soins de santé primaires en la matière, ainsi que de déterminer le type de formation et de ressources dont ils ont besoin pour s’acquitter au mieux de ce rôle.

Les communautés ont choisi de lancer l’étude au moyen d’une exposition photographique sur les relations saines chez les Anishnawbeks. Les participantes ont expliqué qu’afin de réduire la violence conjugale, il faut apaiser les relations non seulement entre les époux mais aussi avec leurs familles, leurs communautés, la Nation et l’environnement.

« C’est un sujet difficile, et les communautés ont décidé que la sensibilisation était la première étape à franchir, a dit Mme Maar. Elles ne voulaient pas adopter une approche négative ni réduire les Autochtones à des statistiques. Les communautés ont demandé « Quels sont les aspects positifs de nos relations et comment en créer davantage? »

Randy Trudeau est un des animateurs de Noojamadaa. Chasseur, pêcheur, trappeur et artiste, il voulait faire connaître le pouvoir de guérison d’une relation avec le territoire.

Lorsque l’équipe de recherche lui a demandé de participer à l’étude, il a permis à un photographe de le suivre dans sa vie quotidienne pour prendre des photos montrant comment il a établi une relation avec son environnement : « J’ai constaté qu’après tout ce que j’ai vécu, tous les traumatismes, la nature a toujours apaisé mes maux. Alors, j’ai décidé de vivre de ce que la nature offrait, de vivre paisiblement, d’apprendre comment me guérir et d’enseigner à d’autres hommes à faire de même ».

L’exposition a été élargie pour inclure des œuvres qui illustrent des relations saines. M. Trudeau a aussi fourni des peintures pour l’exposition.

À ce jour, Noojamadaa a lieu à divers endroits, notamment l’École d’architecture de l’Université Laurentienne, le Debajehmujig Creation Centre à Manitowaning, le Service de santé publique de Sudbury et du district, la McMaster University et Queen’s Park. L’exposition est aussi agréée pour l’éducation permanente.

L’étude a reçu au début des fonds du Women’s Xchange $15K Challenge puis une subvention des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) afin d’explorer une solution holistique à la violence, le traumatisme et la dépendance aux opioïdes.

« La subvention des IRSC nous aidera à améliorer la collaboration et les relations avec tous les secteurs pertinents de services, y compris de la santé mentale, des services sociaux, de la protection de l’enfance, de la justice et de police, afin de mieux concevoir et coordonner les rôles de chacun dans le domaine de la violence conjugale et des problèmes sous-jacents, y compris les toxicomanies, tout en respectant la culture », a conclu Mme Maar.

 

Lisez d’autres histoires comme celle-ci dans l’édition la plus récente de Le Scope.

Dre Sandra Cameron nommée comme directrice

Nomination de la Dre Sandra Cameron comme directrice du Programme de résidence en médecine interne de l’EMNO, en remplacement du Dr Kim Tilbe, le directeur actif de programme de l’École le plus longtemps en poste 

L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) a le plaisir d’annoncer la nomination de la DreSandra Cameron comme directrice du Programme de résidence en médecine interne de l’École à partir du 1er septembre 2018.

La Dre Cameron était auparavant directrice de l’Unité d’enseignement clinique en médecine d’Horizon Santé-Nord à Sudbury. Riche d’une vaste expérience en conception d’excellentes possibilités de formation clinique des stagiaires en médecine, elle fait partie des dirigeants du Comité du programme de résidence en médecine interne depuis sa création.

L’EMNO désire en outre souligner les contributions du Dr Kim Tilbe, le directeur actif de programme de l’École le plus longtemps en poste, qui a dirigé le Programme de résidence en médecine interne pendant huit ans.

Après avoir été directeur régional du Volet du Nord de l’Université d’Ottawa dans le Nord de l’Ontario, il a pris la tête du programme de résidence de l’EMNO en 2010 et en a fait le plus grand programme de formation du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada offert dans plusieurs sites de formation dans le Nord de l’Ontario.

« Au nom de l’École de médecine du Nord de l’Ontario, je désire féliciter et remercier le Dr Tilbe pour toutes ses contributions à la formation en résidence en médecine, et souhaiter la bienvenue à la Dre Cameron dans ses nouvelles fonctions » a déclaré le Dr Tom Crichton, doyen associé par intérim de la formation postdoctorale.

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L’École de médecine du Nord de l’Ontario se fait un devoir de former des médecins et des professionnels de la santé chevronnés, et d’acquérir une réputation internationale de chef de file dans l’enseignement et la recherche axés sur l’apprentissage et sur la participation des collectivités.

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Le conseil d’administration del’EMNO célèbre une année réussie

Enracinée dans le Nord  

Au moyen d’une combinaison de liaisons en ligne et par téléconférence dans le Nord de l’Ontario, l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) a tenu la réunion de son conseil d’administration le mercredi 19 septembre 2018.Conformément à la politique du conseil, le mandat du Dr Alexandre Anawati, de Danielle Bélanger-Corbin, Mark Hurst, et Bruce Sutton a été renouvelé. George Payne, étudiant en médecine à l’EMNO, a été nommé pour un mandat d’un an. Les états financiers vérifiés de l’exercice terminé le 30 avril 2018 ont été approuvés sans modification, et le conseil a aussi approuvé la nomination des vérificateurs pour l’exercice se terminant le 30 avril 2019.

Les membres du Conseil ont reçu des mises à jour sur les nombreux succès célébrés à l’EMNO au cours de l’année écoulée, notamment Gididaa bimaadiziwemin wenji-maamoobiiding – Rassemblement des communautés autochtones partenaires de l’EMNO – tenu dans la Wauzhushk Onigum Nation, et la 13e Conférence de recherche sur la santé dans le Nord qui a lieu cette semaine à Kenora.

Les membres du conseil et les invités ont reçu des exemplaires de trois nouvelles publications de l’EMNO : Passages du NordThe Scope et le Rapport au Nord de l’Ontario. Le thème du rapport de cette année est Enracinée dans le Nord. Il capture les progrès que l’EMNO a réalisés dans l’établissement de ses racines dans le Nord de l’Ontario et renforce l’idée que l’École est ancrée dans sa responsabilité sociale qui est de répondre aux besoins et de tenir compte de la diversité des gens et communautés du Nord de l’Ontario.

Pendant la réunion, Mme McPherson, vice-présidente du conseil, a félicité au nom du conseil le Dr Roger Strasser, doyen de l’EMNO, qui a atteint ses objectifs de rendement de 2017-2018 : « Le comité chargé de l’examen annuel a pris connaissance de la documentation fournie et a été très impressionné par la qualité du travail accompli au cours de l’année écoulée. Le doyen Strasser a fait de grands pas en avant en matière de relations avec les francophones et les Autochtones à l’École. Le travail accompli sur l’accent stratégique de l’EMNO ainsi que sur les initiatives de financement est aussi appréciable. Le comité a recommandé fortement et à l’unanimité l’appui au doyen à l’exécutif du conseil. »

La prochaine réunion du conseil d’administration aura lieu à Sudbury, les 22 et 23 novembre 2018 et comportera des séances conjointes avec le Conseil de l’enseignement de l’EMNO.

Pour obtenir des renseignements sur le conseil d’administration de l’EMNO, consultez notre site Web à www.nosm.ca.

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L’École de médecine du Nord de l’Ontario se fait un devoir de former des médecins et des professionnels de la santé chevronnés, et d’acquérir une réputation internationale de chef de file dans l’enseignement et la recherche axés sur l’apprentissage et sur la participation des collectivités.

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