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L’EMNO reçoit le Prix international Charles Boelen pour la responsabilité sociale

L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) a reçu le Prix international Charles Boelen pour la responsabilité sociale. Cette distinction lui a été décernée par l’Association des facultés de médecine du Canada (AFMC) au cours d’une cérémonie qui a eu lieu le 14 avril lors de la Conférence canadienne sur l’éducation médicale au Scotiabank Convention Centre à Niagara Falls (Ontario).

Nommé en l’honneur du Dr Charles Boelen, un leader mondial de la responsabilité sociale dans l’éducation médicale, le prix récompense des personnes ou des organismes dont les accomplissements professionnels reflètent les principes de la responsabilité sociale dans leurs missions d’éducation, de recherche et de prestation de services, y compris en mettant l’accent sur la réponse aux préoccupations médicales prioritaires des citoyens et de la société.

« L’AFMC a le plaisir de décerner le Prix international AFMC – Charles Boelen pour la responsabilité sociale à l’EMNO, a déclaré la Dre Geneviève Morneau, présidente et PDG de l’AFMC. L’EMNO a conçu un modèle novateur de formation en médecine régionalisé pour lequel elle mérite d’être récompensée. »

L’EMNO est la première école de médecine canadienne dotée d’un mandat de responsabilité sociale explicite. Elle se fait un devoir de répondre aux besoins en matière de santé de toute la population du Nord de l’Ontario et d’améliorer l’accès à des soins de qualité en formant des praticiens de la santé et en effectuant des recherches. Depuis 2009, le programme de médecine de l’EMNO a produit 595 diplômés en médecine dont la majorité viennent du Nord et choisissent de demeurer dans le Nord à la fin de leurs études.

Plus de 90 communautés participent à la formation des étudiants en médecine de l’EMNO. Elles leur offrent la possibilité unique d’y vivre et de s’instruire au cours de leur programme de quatre ans. Les étudiants effectuent tous un stage de quatre semaines dans une communauté autochtone pendant la première année, puis deux stages de quatre semaines dans des communautés rurales et éloignées pendant la deuxième année. L’EMNO est aussi la première école de médecine du monde dont les étudiants effectuent un externat longitudinal intégré, le Stage d’externat communautaire polyvalent, qui dure huit mois et a lieu en troisième année dans une des 15 communautés de taille moyenne du Nord de l’Ontario.

Dans le cadre de son mandat d’imputabilité sociale, l’EMNO doit mobiliser des partenaires de tout le Nord de l’Ontario à tous les niveaux, y compris ceux de communautés autochtones, francophones, rurales et éloignées. Depuis 2003, elle sollicite les conseils de ces communautés en regroupant leaders communautaires, des membres d’organismes régis par un traité, des aînés, des médecins, du personnel infirmier et d’autres professionnels de la santé de tout le Nord qui partagent leurs précieuses expériences et expertises. Les éléments clés du modèle d’apprentissage en milieu communautaire de l’École découlent directement des perspectives de ces intervenants.

Le travail des chercheurs de l’EMNO joue également un rôle clé dans l’accomplissement de son mandat d’imputabilité sociale. En effet, pendant des années, les recherches canadiennes dans le domaine de la santé se sont déroulées principalement dans de grandes villes, laissant sans réponse les questions sur les problèmes de santé de la population du Nord de l’Ontario, ainsi que des questions particulières aux communautés autochtones et francophones de cette région. Aujourd’hui, de nombreux membres du corps professoral de l’EMNO (anthropologues médicaux, sociologues, biologistes, immunologistes, médecins, d’autres cliniciens et d’autres personnes) effectuent des recherches de pointe en laboratoire, dans des communautés, des hôpitaux, des cliniques de santé et des bureaux administratifs dans tout le Nord de l’Ontario.

« Lorsque l’EMNO a été fondée, nous n’avons pas transposé de modèle tout fait, a expliqué le Dr Roger Strasser, doyen et PDG de l’EMNO qui a accepté le prix au nom de l’École. Nous avons commencé dans le contexte du Nord de l’Ontario et conçu notre propre modèle de formation. Ce modèle donne de bons résultats grâce aux centaines de professionnels de la santé qui font partie du corps professoral et aux gens du Nord de l’Ontario qui accueillent nos étudiants dans leurs communautés et leurs maisons. »

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L’École de médecine du Nord de l’Ontario se fait un devoir de former des médecins et des professionnels de la santé chevronnés, et d’acquérir une réputation internationale de chef de file dans l’enseignement et la recherche axés sur l’apprentissage et sur la participation des collectivités.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
news@nosm.ca

L’EMNO est l’hôte d’un forum international sur le recrutement et le maintien poste de médecins

Établissement d’une main-d’œuvre en santé stable dans les communautés rurales et éloignées

Les deux sites de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) ont aujourd’hui été le siège du Forum sur la stabilité de la main-d’œuvre dans les communautés rurales et éloignées qui était axé sur le recrutement et le maintien en poste de médecins dans les communautés rurales et éloignées, ainsi que sur le rôle des écoles de médecine, des organismes de santé, des communautés et des gouvernements en matière de stabilisation de cette main-d’œuvre.L’EMNO est une stratégie gouvernementale visant à répondre aux besoins de la population du Nord de l’Ontario en matière de santé, à améliorer la qualité des soins et à contribuer au développement économique de la région. Le recrutement et le maintien en poste des médecins est une des plus grandes préoccupations dans le Nord depuis longtemps.

« L’École de médecine du Nord de l’Ontario a été fondée en partant du principe que si l’on forme des médecins dans le Nord, ils s’établiront dans le Nord, a dit le Dr Roger Strasser, doyen et PDG de l’EMNO.  Même si la stratégie fait une différence (94 pour cent des diplômés des programmes de médecine et de résidence exercent dans le Nord de l’Ontario), de nombreuses petites communautés éprouvent encore de la difficulté à conserver des services de santé. Ce forum était un moyen de regrouper des parties concernées clés et des partenaires de partout au monde pour voir comment mieux stabiliser la main-d’œuvre dans le Nord rural. »

Le cadre de travail Making it Work pour la stabilité de la main-d’œuvre dans les communautés rurales et éloignées est le fruit de sept années de partenariat international entre des établissements suédois, écossais, norvégiens, islandais et canadiens. Il fournit une série de domaines clés d’activités (engagement communautaire, soutien aux familles et formation des futurs professionnels) qui, mises en œuvre sous forme d’interventions holistiques intégrées, peuvent créer les conditions nécessaires pour établir une main-d’œuvre stable et qualifiée pour travailler dans les régions rurales et éloignées.

Les délégués se sont renseignés sur le cadre de travail Making it Work, ont écouté des études de cas menées dans chaque pays participant et ont participé à une séance de transfert des connaissances qui intégrait dans le Plan d’action relatif aux ressources en médecins dans le Nord, les principales leçons tirées du travail international sur les ressources humaines en santé dans les régions rurales. Le plan d’action, élaboré l’année dernière, découle de Sommet Nord, un symposium tenu en janvier 2018 qui a regroupé des décideurs, des éducateurs, des administrateurs, des membres de communautés et des cliniciens de tout le Nord de l’Ontario pour se pencher sur la question du recrutement et du maintien en poste de la main-d’œuvre en santé dans les communautés rurales et éloignées.

Le plan d’action repose sur les stratégies actuelles de recrutement et de maintien en poste employées dans la région. L’EMNO prend plusieurs mesures pour faciliter le recrutement et le maintien en poste des médecins : encourager les élèves du secondaire des communautés rurales et éloignées à voir une carrière en santé comme une possibilité pour eux; un processus d’admission qui donne la préférence aux candidats du Nord de l’Ontario et reflète la démographie de la région; un modèle distinctif d’apprentissage régionalisé faisant appel aux communautés qui place les étudiants dans des communautés afin qu’ils se concentrent sur la réponse aux besoins de la population en matière de santé; l’engagement de membres généralistes ruraux comme principaux enseignants-cliniciens et modèles de rôle; un volet consacré aux Premières Nations rurales et éloignées dans le programme de résidence en médecine familiale.

Ce modèle donne des résultats probants dans quelques communautés du Nord de l’Ontario. Une étude publiée récemment dans Canadian Family Physician indique que les étudiants et diplômés de l’EMNO ont une perspective positive du généralisme en milieu rural et que leur expérience et leur exposition à l’exercice en milieu rural ont grandement influencé la direction de leur carrière. Une étude de 2016 sur huit communautés qui ont réussi à recruter des médecins de famille montre que cinq de celles-ci qui avaient auparavant été confrontées à des pénuries chroniques de médecins ont maintenant stabilisé leur situation. Tous les participants à l’étude s’entendent pour dire que l’EMNO a joué un rôle prédominant dans le recrutement de médecins dans les communautés insuffisamment desservies du Nord de l’Ontario.

Des études révèlent également que l’EMNO, y compris ses programmes de formation et de recherche, a un impact économique positif dans les communautés du Nord de l’Ontario. En 2017, il a été estimé à 122-134 millions de dollars, et les dépenses en général appuient de 729 à 802 emplois équivalents temps plein dans la région.

« En intégrant les résultats du partenariat Making it Work dans le Plan d’action relatif aux ressources en médecins dans le Nord, nous ouvrons la voie à l’autonomie dans le Nord de l’Ontario, a dit le Dr Strasser. Il y aura toujours des lacunes à combler, et si nous travaillons en partenariat avec les communautés, nous pourrons les combler avec des généralistes qualifiés et compétents qui ont des liens avec le Nord. »

Les deux sites de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) ont aujourd’hui été le

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L’École de médecine du Nord de l’Ontario se fait un devoir de former des médecins et des professionnels de la santé chevronnés, et d’acquérir une réputation internationale de chef de file dans l’enseignement et la recherche axés sur l’apprentissage et sur la participation des collectivités.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
news@nosm.ca

Une nouvelle page

Les recherches à l’École de médecine du Nord de l’Ontario jouent un rôle à part entière dans sa responsabilité sociale envers la population qu’elle sert. En 2013, l’École a créé la fonction de doyen adjoint, Recherche, dans le but d’aider Penny Moody-Corbett, doyenne associée, Recherche, et la direction de l’École à réaliser les priorités du plan stratégique et à promouvoir la recherche dans le Nord. Cet été, le professeur TC Tai a pris la relève de David MacLean au poste de doyen adjoint, Recherche. Nous désirons remercier M. MacLean pour ses contributions à la recherche à l’EMNO et souhaitons la bienvenue à M. Tai.

 

David MacLean

 

David MacLean, professeur de physiologie à l’EMNO, a été le premier doyen adjoint responsable de la recherche. Pendant cinq ans, il a lancé plusieurs initiatives pour mieux faire connaître la recherche à l’EMNO, y compris le programme de cliniciens invités Physicians’ Services Incorporated qui amène des chercheurs-cliniciens chevronnés à l’EMNO afin d’offrir des possibilités d’éducation à des médecins intéressés par la recherche et de les aider à acquérir les compétences en recherche ou à concevoir des études.

Il a aussi supervisé la création et chaque numéro de Le scope qui renseigne nos communautés sur les recherches menées à l’EMNO. En outre, il est à l’origine de l’élaboration du premier programme d’études supérieures de l’EMNO, une maîtrise en études médicales.

« Ce fut un plaisir d’aider le corps professoral et les étudiants dans leurs recherches et de voir leurs contributions à l’amélioration de la santé de la population du Nord de l’Ontario » dit-il.

 

TC Tai

 

TC Tai, professeur de physiologie et de pharmacologie à l’EMNO, a pris la relève au poste de doyen adjoint, Recherche, en juillet de cette année. Il espère pouvoir continuer de promouvoir l’EMNO à titre d’institut de recherche de calibre mondial qui a une perspective unique appréciable : « Je veux que les communautés du Nord de l’Ontario ainsi que tout le pays et le monde comprennent ce que les chercheurs de l’EMNO font, ont le potentiel de faire, et ce que cela signifie pour la santé de la population de notre région et d’ailleurs ».