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Une étudiante en médecine mène une étude visant à améliorer la formation en santé concernant les LGBTQ à l’EMNO

Les personnes qui se disent LGBTQ (lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenre et queer) éprouvent souvent de la difficulté à divulguer leur orientation sexuelle. En effet, beaucoup de membres de la communauté des LGBTQ font souvent état d’expériences négatives quand elles se confient à leur fournisseur de soins.
Selon l’étudiante en deuxième année de médecine à l’EMNO, Cara Collins, et à la superviseure de son étude, Stacey Ritz, Ph. D., de petits changements dans l’exercice de la médecine peuvent faire une grande différence.
Mme Collins est lauréate d’une Bourse de recherche d’été du doyen pour les étudiants en médecine, dont le but est d’encourager les étudiants à s’intéresser aux activités savantes et à y participer. Grâce à la bourse, Mme Collins peut passer son été à étudier les attitudes et convictions des étudiants, des résidents et du corps professoral de l’EMNO tout en analysant le programme de l’EMNO sur le sujet.
Pendant ses recherches préliminaires pour son projet intitulé « Improving LGBTQ Health Education at NOSM » (améliorer la formation en santé concernant les LGBTQ à l’EMNO), elle a découvert que les patients qui se sentent mal à l’aise pour dévoiler leur orientation sexuelle à leur fournisseur de soins sont souvent en moins bonne santé.
« Les réseaux de soutien des personnes qui se disent LGBTQ sont souvent beaucoup plus petits et moins visibles dans le Nord de l’Ontario, explique-t-elle. De nombreux membres de la communauté LGBTQ des régions rurales et éloignées migrent dans les zones urbaines pour obtenir l’appui dont ils ont besoin. Nous espérons aider les professionnels de la santé du Nord à obtenir les outils dont ils ont besoin pour prodiguer des soins appropriés afin que les LGBTQ du Nord ne se sentent pas isolés. »
Mme Collins entreprend son étude avec enthousiasme en espérant apporter une contribution à la conception du programme d’études de l’EMNO, tout en suggérant aux étudiants, aux résidents et au corps professoral des moyens d’améliorer les soins des patients.

Des étudiants en médecine reçoivent des bourses totalisant 96 000 $

L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) a attribué seize Bourses de recherche d’été du doyen pour les étudiants en médecine d’une valeur de 6 000 $ chacune. C’est la huitième année que l’EMNO attribue cette bourse à ses étudiants.

« L’éducation et la recherche sont aussi importantes l’une que l’autre pour améliorer la santé de la population du Nord de l’Ontario, explique le D r Roger Strasser, doyen de l’EMNO. Nous nous réjouissons de nourrir chez nos étudiants un intérêt pour les activités savantes et d’appuyer des recherches portant directement sur des thèmes de la santé qui ont des incidences sur la population et les communautés du Nord de l’Ontario. »

Un fait unique cette année est la quantité de bourses décernées. D’ordinaire, l’École en décernait huit, mais afin d’offrir aux étudiants davantage de possibilités de collaborer avec son corps professoral chevronné et de participer à des activités savantes, en 2013, elle a doublé le nombre de Bourses de recherche d’été du doyen pour les étudiants en médecine par rapport à 2012.

« Nous encourageons les possibilités des recherches pour les étudiants en médecine à l’École de médecine du Nord de l’Ontario, explique Greg Ross, Ph. D., doyen associé pour la recherche à l’EMNO. Ces bourses sont profitables pour trois populations distinctes : les étudiants, qui peuvent participer à des recherches et collaborer avec le corps professoral; le corps professoral qui déclare souvent qu’il apprécie les nouvelles perspectives et les diverses occasions d’enseigner; et la population du Nord de l’Ontario pour qui les recherches sont menées. »

Projets de recherche

  • Les projets de recherche suivants entrepris dans tout le Nord de l’Ontario fournissent aux étudiants la possibilité d’effectuer de la recherche pratique sur un vaste éventail de sujets des domaines biologiques et sociaux tout en travaillant avec un chercheur chevronné de l’EMNO.
  • Hillary Bohler (de Thunder Bay) étudie la santé mentale chez les étudiants universitaires sous la supervision de Elizabeth Levin, Ph. D., chef de la division des sciences humaines.
  • Derek Bos (de Timmins), sous la supervision du D r Jacques Abourbih, professeur agrégé de chirurgie à l’EMNO, se penche sur la façon dont les médecins de famille du Nord de l’Ontario utilisent le taux d’APS comme outil de dépistage du carcinome de la prostate.
  • Sous la supervision du D r Mark Thibert, professeur adjoint de chirurgie à l’EMNO, Tessa Boyer étudie le rôle central des forces armées canadiennes dans le développement de la chirurgie esthétique au Canada. Son projet de recherche est intitulé Contributions of Pioneering Plastic and Reconstructive Military Innovators from 1920 to 2012 (contributions des innovateurs militaires en chirurgie esthétique et de reconstruction inédite, de 1920 à 2012).
  • John Coccimiglio (de Thunder Bay) enquête sur les effets biologiques des isomères phénoliques, du carvacrol et du thymol. Il est supervisé par Zach Suntres, Ph. D., professeur agrégé en sciences médicales.
  • Cara Collins (de North Bay) étudie le développement de la formation en santé concernant les LGBTQ à l’EMNO, notamment l’évaluation des besoins du corps professoral, des résidents et des étudiants de l’EMNO, sous la supervision de Stacey Ritz, Ph. D., professeure agrégée en sciences médicales.
  • Sous la supervision du D r Mark Thibert, professeur adjoint en sciences cliniques, Robyn Duffus (de Longlac/Greenstone) entend montrer comment les événements de la Première guerre mondiale ont façonné le domaine de la chirurgie esthétique au Canada.
  • Graham Gaylord (de Fort Frances) entreprend un projet portant sur l’introduction des services de santé mentale partagés dans le nord-ouest de l’Ontario en analysant les modèles changeants d’aiguillage des fournisseurs de soins primaires. Il travaille sous la supervision du D r John Haggarty, professeur agrégé en sciences cliniques.
  • Martha DiGiuseppe travaille sur une étude pilote du vécu des patients souffrant de maux de dos qui reçoivent  « Endoskopia », un traitement conservateur du rachis à l’Alfen Spinal Clinic à Wurzburg, Allemagne. Marion Maar, Ph. D., supervise ce projet.
  • Jesse Gordon (originaire de Schreiber) travaille avec le professeur agrégé en sciences humaines, Geoff Hudson, Ph. D., sur un projet intitulé « Nursing Before Nightingale in in Eighteenth-Century England » (les soins infirmiers avant Nightingale dans l’Angleterre du XVIII e siècle).
  • Sous la supervision dd T.C. Tai, Ph. D., professeur agrégé, Kelly Graff (de Hanmer) étudie la régulation épigénétique du gène PNMT dans l’hypertension.
  • Valerie Nicholls (de Thunder Bay) collabore avec le D r David Kisselgoff, professeur adjoint, sur un projet traitant de la satisfaction des patients après un traitement guidé par échographie de la tendinose ossifiante de la coiffe du rotateur.
  • L’évaluation clinique de l’imagerie avec ventilation fondé sur tomodensitogramme dans la détection des premiers stades du cancer du poumon est entreprise par Derek Paradiso (de Sault Ste. Marie) sous la supervision de Michael Oliver, Ph. D., professeur adjoint à la division des sciences médicales.
  • Amanda Richer, originaire de Kapuskasing, étudie les « NOAT » (neurones, opiacées et THC) sous la supervision de la D re Sandra Stewart, professeure adjointe en sciences cliniques.
  • Tracy Sarmiento (de Thunder Bay) travaille avec Geoff Hudson, Ph. D., professeur agrégé en sciences humaines, sur l’histoire de la santé des personnes âgées en Ontario, de 1974 à 1996.
  • Avec Marion Maar, Ph. D., professeure agrégée en sciences humaines, Heather Anne Smith étudie l’incidence que la plateforme ou le modèle pédagogique non traditionnel fondé sur la nature peut avoir sur la collaboration interprofessionnelle.
  • Sous la supervision de Marion Maar, Ph. D., professeure agrégée en sciences humaines, Zsolt Toth mène une étude intitulée « DREAM GLOBAL » portant sur les interventions pour l’hypertension dans les Premières Nations et les pays pauvres.

Un consortium pancanadien de formation en leadership reçoit 2,7 millions $ du gouvernement de l’Ontario

Le ministère de la Santé et des Soins de longue durée a accordé une subvention de 2,7 millions $ échelonnée sur trois ans à un  partenariat national en éducation des chefs de file regroupant les universités de Toronto, British Columbia, Laval, Queen’s et l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO). En plus du soutien substantiel des cinq universités partenaires et des contributions en nature de l’UBC et de l’Université Laval, cette subvention a facilité la reconnaissance internationale de l’innovation en matière de programmes de leadership en santé au Canada et à l’étranger.

Le conseil de la santé mondiale du U.S. Institute of  Medicine a choisi le Consortium canadien sur le leadership en matière d’interprofessionnalisme en santé (CCLIS) pour faire partie des quatre consortiums d’innovation sélectionnés partout dans le monde. Le CCLIS prendra de l’expansion et dirigera des idées de « mobilisation du leadership » énoncées dans le rapport de la Commission Lancet intituléHealth Professionals for a New Century: Transforming Education to Strengthen Health Systems in an Interdependent World . La vision du CCLIS est d’instaurer un leadership collaboratif pour le changement du système de santé et la transformation mondiale de l’éducation et de la santé.

Au XXI e siècle, les systèmes de santé sont devenus tellement complexes qu’il faut plus que quelques leaders traditionnels pour les gérer efficacement. Par conséquent, le CCLIS élaborera, mettra en œuvre, évaluera et diffusera le programme d’éducation en leadership collaboratif fondés sur des éléments probants et commercialement viables. Ce programme qui visera des chefs de file en émergence des soins de santé définiront et conféreront les compétences requises pour diriger le changement des systèmes et s’attaquer aux défis complexes de la santé.

Les dirigeants du consortium des cinq universités sont :

  • Sarita Verma , vice-doyenne, faculté de médecine, University of Toronto
  • Maria Tassone , directrice, centre d’éducation interprofessionnelle, University of Toronto
  • David Marsh , doyen associé, Engagement communautaire, École de médecine du Nord de l’Ontario
  • Sue Berry , directrice générale, Apprentissage clinique intégré, École de médecine du Nord de l’Ontario
  • Margo Paterson , professeure, école de réadaptation, Queen’s University
  • Lesley Bainbridge , directeur, département d’éducation interprofessionnelle, faculté de médecine, University of British Columbia
  • Emmanuelle Careau ,professeure, Département de réadaptation, UniversitéLaval

« Ce financement du ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario est un investissement important dans les ressources humaines en santé. Il aidera nos chefs de file en émergence à acquérir de nouvelles compétences qui les prépareront à travailler avec les communautés sur des situations sanitaires et sociales complexes. Ce programme exige une nouvelle approche du leadership qui intègre les processus stratégiques de l’engagement communautaire » a déclaré Sue Berry, directrice générale de l’enseignement clinique intégré à l’EMNO et codirigeante du CCLIS.

« L’École de médecine du Nord de l’Ontario se réjouit de faire partie de ce consortium qui encouragera une réforme positive de la prestation de soins de santé qui seront accessibles à tous. L’éducation des chefs de file qui peuvent être confrontés aux complexités du système actuel est essentielle pour améliorer le paysage sans cesse changeant de la prestation de soins de santé publique » a ajouté le D r David Marsh, doyen associé de l’engagement communautaire à l’EMNO et codirigeant du CCLIS.

NOSM University