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Le jardin de l’EMNO fournit la récolte pour les laboratoires de médecine culinaire

Lorsque l’appel pour recruter des bénévoles a été lancé afin de constituer le Comité des pouces verts à l’EMNO, Natalie Lefort a répondu rapidement. Elle coordonne le laboratoire de recherche de l’École et a un don pour le jardinage. Le groupe a commencé par entretenir des parterres de fleurs à l’EMNO à l’Université Laurentienne puis a construit peu après un jardin potager complet derrière l’édifice de l’École.

« Je me suis inscrite pour m’occuper de l’aménagement paysager, et plus tard, Kate Beatty a demandé si quelqu’un aimerait construire un potager en arrière. Bien entendu, j’ai dit « oui »! J’ai pris les choses en main avec quiconque voulait apporter de l’aide » dit-elle.

Le Groupe pour un lieu de travail sain de l’EMNO a lancé l’initiative lorsqu’il a envoyé l’appel initial pour constituer le Comité des pouces verts.

« J’ai été surprise, car je n’avais jamais participé aux activités du Groupe pour un lieu de travail sain et ne savais pas que ces possibilités existaient, ajoute Mme Lefort. J’étais contente de faire quelque chose pour mes collègues et la population étudiante, et de faire profiter les autres des grands avantages du jardinage. »

Les bénévoles membres du Comité des pouces verts qui ont travaillé dans le jardin sont Kate Beatty, Tammy Blouin, Judy Depatie, Amanda Fluke, Chantal MacDonald, Michael Martyn, Neli Nenkova, Lee Rysdale et Natalie Lefort. Ensemble, ils ont construit un jardin potager de 50 pieds carrés à massifs surélevés que la population étudiante, le corps professoral et le personnel peuvent voir à partie de l’entrée.

La construction s’est terminée au milieu de l’été et le jardin était prêt pour la plantation. Étant donné que la saison était déjà avancée, afin de prendre de l’avance, ils ont acheté de jeunes plants dans une serre.

« Nous avons planté des tomates, des courgettes, des fines herbes, des bettes à carde, des échalotes, des concombres et des poivrons verts, explique Mme Lefort. Nous avons placé les légumes que nous avons récoltés dans des bols que nous avons répartis dans les diverses salles de repas de l’EMNO afin que les gens s’en régalent tout de suite ou les emportent chez eux. »

Lee Rysdale est diététiste, professeure agrégée et responsable de la recherche et de l’évaluation en éducation professionnelle dans l’Unité des sciences de la santé et d’éducation interprofessionnelle.

Elle a eu l’idée d’intégrer la récolte dans les laboratoires de médecine culinaire de l’EMNO prévus pour septembre 2019, quand les étudiants en médecine et les stagiaires en diététique se regroupent pour explorer des recettes et préparer des repas.

« Nous avons reçu des tomates cerises et des tomates de taille normale du jardin et les avons incluses dans deux recettes, dit-elle. Étant donné que nous devions nourrir presque 30 personnes ce jour-là, nous avons utilisé une petite partie des ingrédients provenant du jardin et j’ai indiqué leur provenance aux étudiants. »

Les étudiants en médecine et autres du groupe ont été très impressionnés « d’avoir l’occasion de travailler avec de vrais aliments ».

Maintenant, le Comité des pouces verts songe aux prochains plans pour le jardin : « Il serait intéressant que les étudiants participent à la culture, mais ce sera peut-être pour plus tard, dit Mme Lefort. Notre but était simplement d’établir et de cultiver le premier jardin. Au printemps prochain, nous planifierons très certainement de nouvelles initiatives et la récolte de septembre. »

D’autres bénévoles ont apporté de l’aide dans le jardin de l’EMNO à Sudbury, y compris Pam Tallon, coordonnatrice d’un laboratoire de recherche à Thunder Bay, et Field Good Farms à Cache Bay (Ontario), qui a partagé ses connaissances sur l’établissement et de l’entretien d’un jardin et sur la récolte.

En 2020, Le Comité des pouces verts prévoit de se concentrer sur les compétences générales en jardinage : « Il est question d’offrir une série d’ateliers sur des sujets comme l’ensemencement, la transplantation de jeunes plants, l’entretien d’un jardin et la récolte ».

Mme Lefort dit aussi qu’au printemps, ils prévoient de planter davantage de légumes populaires comme des concombres, des poivrons verts et des tomates. Ils veulent aussi essayer de nouveaux légumes comme des carottes multicolores, et des techniques comme la construction de couvertures de protection pour prolonger la période de croissance.

Le plus grand bienfait pour la santé a sans doute été que le jardin a mobilisé des gens.

Selon Mme Lefort, « travailler dans jardin a beaucoup d’incidences. Au niveau personnel, il regroupe des gens en plein air qui ont le sentiment d’apporter une contribution communautaire. Il est sain de cultiver ses propres légumes, qui sont en délicieux; cela réduit aussi l’impact environnemental et c’est quelque chose que les gens peuvent faire chez eux et n’importe où ».

« Cela montre ce qu’il est possible de faire dans le Nord. »

Recettes des laboratoires culinaires utilisant des tomates récoltées dans le jardin de l’EMNO.

 

Magnifique salade de saumon et de tomates

 

Donne 6 portions, temps de préparation : 5 minutes

Ingrédients

2 pintes (1 l) de tomates raisins coupées en deux dans le sens de la longueur

2 branches de céleri tranchées finement

2 boîtes de 120 gr de saumon, égoutté

1 tasse de concombre haché

3 cuillers à soupe de vinaigre de vin rouge

2 cuillers à café d’huile vierge extra vierge

1 gousse d’ail émincée

1 pincée de flocons de piment fort

1/3 de tasse de basilic frais haché

2 cuillers à soupe d’origan frais

Servir sur des feuilles de laitue pour ajouter de la couleur et du croquant.

 

Instructions

  1. Dans un grand bol, combiner les tomates, le céleri, le saumon et le concombre.
  2. Dans un petit bol, battre le vinaigre, l’huile, l’ail et les flocons de piment fort.
  3. Verser sur le mélange aux tomates avec le basilic et l’origan et bien mélanger.

Adaptation de : http://www.cookspiration.com/recipe.aspx?perma=2UvKsf61q4g&g=7

 

 

Taboulé

Donne 6 portions

Ingrédients

½ tasse (125 ml) de boulgour fin

1 cuiller à soupe (15 ml) de jus de citron

1 tasse (250 ml) de tomates en dés

Sel et poivre fraîchement moulu

2 tasses (500 ml) de céleri coupé en petits dés

2 tasses (500 ml) de concombre anglais coupé en dés

1 tasse (250 ml) d’oignons verts hachés

2 tasses (500 ml) de persil italien grossièrement haché

1 tasse (250 ml) de feuilles de céleri grossièrement hachées

3 cuillers à soupe (45 ml) d’huile d’olives

1 cuiller à café (5 ml) de zeste de citron râpé

¼ de cuiller à café (1 ml) de piment de la Jamaïque

¼ de cuiller à café (1 ml) de cannelle

 

Instructions

  1. Couvrir le boulgour d’eau bouillante et de jus de citron. Laisser reposer de 5 à 7 minutes. Égoutter l’eau en surplus.
  2. Dans un grand bol, mélanger le boulgour chaud et les tomates en dés. Assaisonner avec le sel et le poivre. Laisser refroidir.
  3. Ajouter le céleri, le concombre et l’oignon vert au mélange. Parsemer de persil et de feuilles de céleri. Mélanger avec l’huile, le zeste de citron, le piment de la Jamaïque et la cannelle. Assaisonner avec le sel et le poivre. Goûter et rajouter du jus de citron au besoin.

Adaptation de : http://foodanddrink.ca/lcbo-ear/RecipeController?language=FR&recipeType=1&action=recipe&recipeID=7371

Nourriture, glorieuse nourriture! Dans toutes ses formes de consumérisme, l’insécurité alimentaire est-elle réelle?

L’insécurité alimentaire dans le Nord est un problème à multiples facettes. Les habitants du Nord comptent sur une combinaison d’aliments traditionnels ou naturels et d’aliments achetés au marché, et les coûts de la récolte et du transport de ces produits sont extrêmement élevés. Les efforts du Canada pour améliorer l’accès des habitants des collectivités nordiques isolées ne parviennent pas à réduire le coût des aliments périssables et nutritifs car ils n’offrent pas aux détaillants du Nord une subvention pour une liste d’aliments choisis.

 

En savoir plus dans la dernière édition de Northern Routes.

Sault Ste. Marie continue d’attirer des médecins

La Dre Megan Culina était à Sault Ste. Marie pour sa quatrième année de résidence à l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) quand elle a obtenu la bourse Amenez un médecin chez nous en 2013. Cette bourse l’a beaucoup aidée et aujourd’hui, elle exerce à temps plein à Sault Ste. Marie avec une liste de 1 300 patients. Elle dit qu’il lui a été extrêmement utile de retourner dans sa ville d’origine où elle a obtenu du soutien.

« La bourse m’a apporté une aide immense, explique-t-elle. Les études de médecine coûtent très cher. Les gens ne se rendent pas compte des implications financières que comporte une perspective de carrière en médecine. En fait, je suis encore en train de rembourser mon prêt étudiant. Ce genre de contribution est réellement utile. »

« Devenir médecin a une grande incidence sur toute la famille. J’ai eu mon premier enfant au cours de ma deuxième année à l’école de médecine, et mon deuxième quand je faisais ma résidence. Mon troisième est né après l’ouverture de mon cabinet, ce qui était beaucoup plus gérable car j’étais réinstallée à Sault Ste. Marie. »

Frank DeMarco est planificateur principal chez Algoma Steel Inc. qui commandite le tournoi de hockey Amenez un médecin chez nous depuis 15 ans.

Tous les fonds mobilisés lors de ce tournoi financent la bourse attribuée à des étudiants ou résidents chaque année. M. DeMarco dit qu’aider à recruter et retenir des médecins au Sault est tellement important qu’il n’est pas difficile de convaincre les gens de s’inscrire au tournoi, d’y participer et de l’appuyer année après année.

« Les gens se présentent en masse pour appuyer le tournoi Amenez un médecin chez nous parce qu’ils comprennent combien le besoin est grand. Nous avons besoin davantage de médecins ici, et le succès de ce tournoi a un impact direct. La communauté est prête à ce faire ce qu’il faut pour amener des médecins ici. »

« Il est impressionnant de voir combien les gens se mobilisent pour appuyer la bourse » ajoute-t-il.

La Dre Sarita Verma, doyenne et PDG de l’EMNO, dit que Sault Ste. Marie est un exemple par excellence de la façon dont les communautés plaident pour avoir des médecins, les recrutent et les retiennent.

« Le Sault est un brillant exemple de recrutement pour d’autres communautés du Nord. Parfois, toute une ville doit se mobiliser pour édifier une communauté d’exercice durable. Nous savons que les médecins de famille sont plus susceptibles de rester là où ils se sentent vraiment épaulés, et où ils ont accès à des collègues et à des professionnels paramédicaux. J’ai été très impressionnée d’apprendre que le tournoi de hockey Amenez un médecin chez nous a rapporté plus de 407 000 $. »

La Dre Culina est d’accord. Elle affirme que le soutien communautaire pour recruter de nouveaux médecins à Sault Ste. Marie pourrait être un modèle pour d’autres communautés. Elle reçoit régulièrement des appels de personnes qui n’ont pas de médecin de famille et en cherchent un sur place. De plus, depuis qu’elle a ouvert son cabinet, certains de ses collègues et amis ont aussi choisi de s’installer au Sault.

« Je pense que cela est dû en grande partie au fait que tout le monde travaille ensemble. C’est un immense atout pour le Sault. Les gens ont tendance à s’entraider et c’est un endroit très collégial où travailler et vivre. »

Elle attribue à la communauté le succès continu du tournoi Amenez un médecin chez nous.
« Savoir que la communauté nous appuie et veut que nous exercions ici fait toute la différence. Le tournoi exige beaucoup de temps et d’énergie et il est bon de voir que toute la communauté nous soutient. »

Contexte

Le tournoi de hockey Amenez un médecin chez nous aura lieu du 13 au 18 janvier 2020. Pour en savoir davantage, pour participer ou pour obtenir des renseignements sur cette mobilisation de fonds, visitez le site bringadoctorhome.com.

Ce tournoi est une initiative communautaire visant à aider, recruter et retenir des étudiants en médecine locaux de l’École de médecine du Nord de l’Ontario. Chaque année, une bourse est attribuée à un(e) étudiant(e) en médecine pour l’inciter à revenir exercer à Sault Ste. Marie. La formation des médecins dans le Nord a toujours été le point de mire de l’EMNO. Depuis 2011, 214 médecins de famille et 31 spécialistes formés à l’EMNO exercent maintenant dans le Nord de l’Ontario.

NOSM University