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Une équipe de l’Université de l’EMNO collabore à la recherche spatiale

Posted on September 30, 2022

Des chercheurs de l’Université de l’EMNO et du Laboratoire des sciences de la vie du SNOLAB se sont alliés à l’Ames Research Center de la NASA pour étudier les effets génétiques néfastes des rayons cosmiques et sont allés au Kennedy Space Center pour observer et célébrer le lancement de la fusée Artemis I.

Les professeurs Chris Thome et Doug Boreham, et Mike Lapointe, étudiant aux cycles supérieurs, de l’Université de l’EMNO, ainsi que leur collaboratrice, Marianne Sowa, cheffe de la division des biosciences spatiales à l’Ames Research Center de la NASA en Californie, ont reçu une subvention de 150 000 $ sur deux ans de l’Agence spatiale canadienne.

La vie dans l’espace ainsi que sur la Lune et sur Mars présente de nombreux défis, notamment ceux liés aux dommages génétiques causés par les rayons cosmiques. Les rayons cosmiques proviennent des réactions nucléaires qui alimentent les étoiles et le Soleil. L’univers est rempli de rayons cosmiques galactiques mais sur la Terre, notre atmosphère constitue un bouclier qui protège la vie des effets néfastes de ces rayons. L’effet bouclier de l’atmosphère se voit la nuit sous forme de lumière (aurores boréales) lorsque les rayons cosmiques interagissent avec l’atmosphère.

« Pour comprendre les effets biologiques des rayons cosmiques dans l’espace lointain, nos collaborateurs de l’Ames Research Center de la NASA mènent une expérience dans laquelle des échantillons de levure desséchée (levure de boulanger ou Saccharomyces cerevisiae) de BioSentinel se rendent à 40 000 000 km dans l’espace lointain dans un petit vaisseau spatial appelé 6U Cubesat, explique le professeur Boreham, chef de la Division des sciences médicales à l’Université de l’EMNO. Il sera chargé sur la fusée Artemis I qui devrait être lancée dans les prochaines semaines. »

Les chercheurs de l’Université de l’EMNO et de la NASA utilisent la même levure de BioSentinel dans le Laboratoire des sciences de la vie du SNOLAB à Sudbury, à deux kilomètres sous terre. À l’abri des rayons cosmiques dans une environnement où le rayonnement est très faible, cette expérience comparera et évaluera l’effet de l’absence ou de la présence de niveaux élevés de rayons cosmiques naturels sur le matériel génétique vivant.

« L’étude vise à comprendre comment les cellules vivantes peuvent répondre et s’adapter aux rudes rayons spatiaux, ajoute M. Thome, professeur adjoint à l’Université de l’EMNO. Ces expériences enrichiront nos connaissances sur les risques potentiels inhérents à de futures missions avec équipage sur la Lune et sur Mars, et aideront à concevoir de nouvelles méthodes de protection extraterrestre des organisme vivants. »

Les chercheurs de l’Université de l’EMNO et leurs partenaires de la NASA sont allés au Kennedy Space Center à Cape Canaveral le 29 août pour observer et célébrer le début d’une recherche passionnante avec le lancement prochain de la fusée Artemis I et le déploiement de l’étude avec la levure de BioSentinel. La mission a de nouveau été retardée en raison de l’ouragan Ian. Des détails sur le lancement se trouvent dans le blogue Artemis de la NASA.

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