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Une diplômée autochtone dit que l’inclusivité et la défense des intérêts sont un atout

Posted on June 2, 2021

La Dre Meghan Beals affirme que l’EMNO a suscité son désir d’explorer son propre caractère autochtone : « Je me suis vraiment instruite personnellement sur ma propre culture pendant mes quatre années à l’EMNO. J’ai grandi à l’extérieur d’une réserve et je n’ai pas été beaucoup exposée à la culture. J’ai donc beaucoup mûri et appris sur ma culture Miꞌkmaq et sur les différentes iniquités auxquelles les Autochtones sont confrontés dans le domaine de la santé ».

Ses meilleurs souvenirs sont ceux des stages cliniques communautaires effectués au cours de sa troisième année, avant la pandémie. Elle y a établi de solides relations avec le corps professoral et ses camarades de classe, des liens qu’elle entend conserver. « Nos précepteurs à l’EMNO se distinguent vraiment. Les médecins de ces petites communautés du Nord de l’Ontario reçoivent si bien les étudiantes et étudiants et se dévouent tellement à l’enseignement qu’on a honnêtement l’impression d’être un collègue et non pas une étudiante ou un étudiant. Je pense que c’est très spécial et génial que l’EMNO ait autant de membres du corps professoral dévoués ».

Meghan commencera sa résidence en médecine familiale à Moncton (Nouveau-Brunswick), beaucoup plus près de chez elle sur la côte est où elle a été ambulancière puis inhalothérapeute avant d’entreprendre ses études de médecine. Elle dit que l’EMNO a semblé tout à fait appropriée pour se lancer dans la médecine rurale : « Je voulais avoir plus d’autonomie en tant que professionnelle de la santé et j’ai été particulièrement attirée par le programme de médecine de l’EMNO à cause de sa responsabilité sociale envers les communautés rurales. Et, étant Autochtone, j’appréciais beaucoup que l’inclusion culturelle et l’équité occupent la première place dans le programme de l’École ».

Une source constante d’inspiration est la forte impression de défense des intérêts que Meghan a ressenti à l’EMNO, ce qu’elle aspire à intégrer dans sa carrière : « Étant Autochtone, je veux être un défenseur des intérêts qui influence la santé personnelle à l’intérieur des communautés qui me sont chères. La création de communautés en santé fera certainement partie de mon rôle de défenseur des intérêts quand je serai médecin de famille. Faire partie d’une communauté et montrer son engagement envers un mode de vie sain, en étant prêt à aider tout le monde, est en soi une solide défense des intérêts ».