Une équipe de recherche marque deux décennies de suivi du succès de la population étudiante en médecine de l’Université de l’EMNO
Posted on November 12, 2025
Lorsque l’Université de l’EMNO a ouvert ses portes en 2005, elle inaugurait un nouveau modèle de formation en médecine faisant appel aux communautés dans le Nord de l’Ontario. Dotée d’un mandat de responsabilité sociale explicite qui est d’améliorer l’équité en santé, elle forme de futurs médecins, diététistes et professionnels de la santé pour exercer dans des communautés rurales, du Nord, francophones et autochtones.
Dans le cadre du mandat de responsabilité sociale de l’Université de l’EMNO, une équipe de recherche a commencé à suivre la population étudiante et les diplômées et diplômés afin de comprendre les incidences à long terme du modèle et a mené pour cela une étude longitudinale maintenant réputée à l’échelle internationale. L’étude, intitulée « Health Education and Workforce Impact Study (HEWIS) » sonde la population étudiante en médecine dans la première et la quatrième année du programme pour comprendre ses préférences, ses raisons pour fréquenter l’Université de l’EMNO, les endroits où elle entend exercer, et d’autres éléments.
« L’étude est conçue pour nous aider à comprendre non seulement les décisions prises au cours de la carrière, mais leurs raisons » explique Brian Ross, Ph.D., professeur à l’Université de l’EMNO.
En mai, le professeur Ross et ses collaboratrices, Margaret French, la Dre Sarah Newbery et Erin Cameron, Ph.D., ont publié les résultats de l’étude menée pendant 20 ans. Ils révèlent que 51,3 pour cent des diplômées et diplômés de l’Université de l’EMNO sont restés dans le Nord de l’Ontario pour exercer et que la majorité a choisi la médecine familiale. Ce pourcentage fait partie des plus élevés relevés dans les écoles de médecine canadiennes et dépasse largement celui de la population étudiante canadienne en médecine qui choisit la médecine familiale en moyenne.
« En première année, la plupart des étudiantes et étudiants souhaitent devenir médecins de famille et nous parvenons à en retenir la grande majorité, ajoute le professeur Ross. Cependant, parmi les personnes qui s’intéressent au début à d’autres spécialités, environ 40 pour cent finissent par choisir la médecine familiale. »
« Si le Canada à un problème dans le domaine de la médecine familiale, nous avons une solution », poursuit-il.
Le professeur Ross attribue ces taux élevés aux stages obligatoires dans des communautés rurales du Nord de l’Ontario. L’externat communautaire polyvalent obligatoire en troisième année oblige à vivre et s’instruire pendant environ huit mois dans une communauté du Nord de l’Ontario et à acquérir de l’expérience clinique dans des cabinets de médecine familiale.
L’étude apporte de précieuses perspectives sur les stratégies qui sont efficaces et sur la façon dont l’Université de l’EMNO s’acquitte de son mandat. Elle met également en lumière les facteurs qui influencent les diplômées et diplômés des programmes de l’Université de l’EMNO à demeurer dans les communautés du Nord après leur formation ou à partir. Le professeur Ross dit que les données peuvent également être utilisées pour attirer des étudiantes et étudiants et des résidents potentiels en médecine et renforcer le maintien en poste dans toutes les spécialités.
« La plupart de ces éléments probants montre que notre modèle fonctionne. Il atteint son but et vaut l’investissement en raison de son succès » conclut-il.
L’équipe de recherche recueille également des données sur les résidents en médecine (des médecins qui ont obtenu leur grade et suivent une formation obligatoire dans une spécialité, comme la médecine familiale) qui seront analysées prochainement. Le professeur Ross espère que ces informations donneront une idée de la façon d’augmenter le taux de maintien en poste dans le Nord : « L’essence de l’étude de suivi est de comprendre ce que font les diplômées et diplômés et pourquoi, ce qui nous permettra de concevoir des programmes et des processus qui permettront de retenir davantage de médecins dans le Nord de l’Ontario où ils sont nécessaires ».
Pour en savoir davantage : HEWIS à l’Université de l’EMNO
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L’Université de l’EMNO est la première université autonome de médecine du Canada et une des stratégies les plus réussies de formation de main-d’œuvre en santé dans le Nord de l’Ontario. Ce n’est pas uniquement un établissement de formation en médecine. Établie expressément pour répondre aux besoins du Nord de l’Ontario en matière de santé, en plus d’encourager l’accès équitable aux soins, elle contribue au développement économique de la région. L’Université de l’EMNO compte sur l’engagement et l’expertise des gens du Nord de l’Ontario pour former des professionnels de la santé aptes à exercer dans des communautés autochtones, francophones, rurales, éloignées et insuffisamment desservies. Axée sur la diversité, l’inclusion et la défense des intérêts, l’Université de l’EMNO est un organisme primé socialement responsable réputé pour son modèle novateur de formation et de recherche régionalisées faisant appel aux communautés.
L’Université de l’EMNO organisera une journée Portes Ouvertes le 21 novembre 2025 de 14 h à 17 h pour célébrer son 20e anniversaire. RSVP
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